Bible

 

Jérémie 51:44

Studie

       

44 Je punirai aussi Bel à Babylone, et je tirerai hors de sa bouche ce qu'il avait englouti, et les nations n'aborderont plus vers lui; la muraille même de Babylone est tombée.

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Arcanes Célestes # 4882

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4882. Et s'en alla, signifie la vie : on le voit par la signification d'aller, en ce que c'est vivre, numéro 3335, 3690. Que dans le sens interne aller, ce soit vivre, cela semble, il est vrai, très-éloigné ou très-abstrait des idées de la pensée, dans lesquelles est l'homme ; et cela, parce que l'homme est dans l'espace et dans le temps, et que c'est d'après l'espace et le temps qu'il a formé les idées de sa pensée, comme l'idée d'aller, de s'avancer, de partir, de voyager, de se mouvoir ; comme ces actions existent dans l'espace et aussi dans le temps, et que par suite l'espace et le temps ont été joints aux idées qu'on en a, c'est pour cela que l'homme peut difficilement comprendre que ces actions signifient les états de la vie ; mais quand l'idée en est séparée ou dépouillée, alors rejaillit le spirituel qui est signifié, car dans le monde spirituel, ou dans le Ciel, il n'entre dans les idées aucune chose qui appartienne à l'espace et au temps, mais en place il entre des choses qui appartiennent à l'état de la vie, numéros 1274, 1382, 2625, 2788, 2837, 3356, 3404, 3827, 4814 ; à la vérité, il apparaît aux esprits et aux anges qu'ils s'avancent aussi et se meuvent d'un lieu dans un autre lieu, et même absolument comme il l'apparaît aux hommes ; mais toujours est-il que ce sont les changements de l'état de la vie qui produisent cette apparence : il leur apparaît aussi, comme aux hommes, qu'ils vivent par eux-mêmes, lorsque cependant ils vivent, non par eux-mêmes, mais par le Divin du Seigneur, de Qui procède le tout de la vie ; ces apparences, quand elles sont chez les Anges, sont nommées réelles, parce qu'elles apparaissent comme si elles étaient réellement ; parfois je me suis entretenu avec les esprits sur ces apparences, et ceux qui ne sont pas dans le bien, ni par conséquent dans le vrai, ne veulent pas entendre dire que c'est en apparence qu'ils vivent par eux-mêmes, car ils prétendent qu'ils vivent par eux-mêmes ; mais, outre qu'il leur a été montré par vive expérience qu'ils ne vivent pas par eux-mêmes, et que les progressions d'un lieu dans un autre lieu sont des changements et des progressions de l'état de la vie, il leur a aussi été dit qu'il peut être suffisant pour eux de ne savoir autre chose sinon qu'ils ont la vie par eux-mêmes, et qu'ils ne pourraient pas avoir plus, s'ils l'avaient par eux-mêmes ; mais que néanmoins il vaut mieux savoir comment se passe la chose, parce qu'alors on est dans le vrai ; et si l'on est dans le vrai, on est aussi dans la lumière du ciel, car la lumière du ciel est le vrai même qui procède du Divin du Seigneur ; que par conséquent ils ne s'attribueraient pas le bien, et le mal ne s'attacherait pas à eux ; les Anges sont dans ce vrai non-seulement parla science, mais encore par la perception. Que les temps et les espaces dans le monde spirituel soient des états de la vie, et que le tout de la vie vienne du Seigneur, on peut le voir par cette expérience : Chaque esprit et chaque ange voit à droite les bons et à gauche les méchants, et cela, vers quelque plage qu'il se tourne ; s'il regarde vers l'orient, les bons et les méchants lui apparaissent placés ainsi, pareillement si c'est à l'occident, et de même si c'est au midi ou au septentrion ; il en est ainsi pour chaque esprit ou chaque ange ; par exemple, s'ils sont deux, et que l'un regarde vers l'orient et l'autre vers l'occident, à la droite de chacun apparaissent toujours les bons et à la gauche les méchants ; la même apparence a lieu pour ceux qui sont éloignés de ceux qui sont vus, quand bien même ils tourneraient le dos à ceux-ci ; de là on peut manifestement conclure que le tout de la vie vient du Seigneur, ou que le Seigneur est dans la vie de chacun, car le Seigneur apparaît là comme soleil, et à sa droite sont les bons ou ses brebis, et à sa gauche sont les méchants ou les boucs ; c'est de là que pareille chose arrive chez chacun, parce que le Seigneur, comme il vient d'être dit, est le tout de la vie : cela ne peut paraître à l'homme que comme un paradoxe, parce que l'homme, tant qu'il est dans le monde, tire ses idées des choses mondaines, conséquemment de l'espace et du temps ; mais dans le monde spirituel, comme il a été dit ci-dessus, les idées sont tirées, non pas de l'espace ni du temps, mais de l'état des affections et des pensées ; c'est de là aussi que, dans la Parole, les espaces et les temps signifient les états.

  
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