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Jérémie 51:42

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42 La mer est montée sur Babylone, elle a été couverte de la multitude de ses flots.

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Arcanes Célestes # 9341

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9341. Et depuis le désert jusqu'au fleuve, signifie depuis le plaisir du sensuel jusqu'au bien et au vrai du rationnel : on le voit par la signification d'établir la frontière, en ce que c'est l'extension, comme ci-dessus, numéro 9340 ; par la signification du désert, en ce que c'est où il n'y a rien d'habité ni de cultivé ; ainsi par application aux spirituels qui appartiennent à la foi, et aux célestes qui appartiennent à l'amour, le désert est où il n'y a ni le bien ni le vrai, comme dans le sensuel ; car tel est le sensuel de. l'homme, numéro 9331 (fin). : comme il n'y a dans le sensuel ni le bien céleste ni le vrai spirituel, mais qu'il y a le plaisir et l'agrément qui proviennent du corps et du monde, c'est pour cela que le désert signifie cet extrême dans l'homme de l'Église ; et par la signification de l'Euphrate, qui ici est le fleuve, en ce que c'est le bien et le vrai du rationnel : si l'Euphrate a cette signification, c'est parce qu'il était dans l'Assyrie, et que l'Assyrie ou Aschur signifie le rationnel, numéros 119, 1186 ; le rationnel est entendu par l'Euphrate, lorsqu'il est dit :

« Depuis le désert jusqu'à l'Euphrate, et aussi

« depuis le fleuve d'Egypte jusqu'à l'Euphrate, comme dans Josué :

« Depuis le désert et le Liban jusqu'au grand fleuve, le fleuve d'Euphrate, toute la terre des Chittéens, et jusqu'à la grande Mer, au coucher du soleil, ce sera votre frontière. » - Josué 1:4 :

Et dans Moïse :

« A ta semence je donnerai cette terre, depuis le fleuve d'Egypte jusqu'au grand fleuve, le fleuve d'Euphrate. » - Genèse 15:18.

Pareillement dans David :

« Un cep d'Egypte tu as fait partir, tu as étendu ses provins jusqu'à la : mer, et jusqu'au fleuve ses rameaux. " - Psaumes 80:9, 12.

Le Cep d'Egypte, c'est l'Église spirituelle représentée par les fils d'Israël ; jusqu'à la mer et jusqu'au fleuve, c'est jusqu'aux vrais et aux biens intérieurs. Pareillement .

Dans Michée :

« Vers toi ils viendront d'Aschur, et des villes d'Egypte, et depuis l'Egypte jusqu'au fleuve, et depuis la mer jusqu'à la mer, et d'une montagne à une montagne. » - Michée 7:12.

Mais il est signifié autre chose par l'Euphrate, quand il est considéré du milieu de la terre de Canaan comme sa frontière d'un côté, ou comme la renfermant d'un côté, alors ce fleuve signifie ce qui est le dernier du Royaume du Seigneur, c'est-à-dire, ce qui est le dernier du Ciel et de l'Église quant au bien et au vrai rationnel ; que les limites de la terre de Canaan, qui étaient des fleuves et des mers, aient signifié les derniers dans le Royaume du Seigneur, on le voit, numéros 1585, 1866, 4116, 4240, 6516 ; l'Euphrate donc signifie de tels vrais et de tels biens qui appartiennent au sensuel, correspondants aux vrais et aux biens du rationnel : mais comme le sensuel de l'homme est très-près du monde et de la terre, et qu'il en reçoit les objets, numéro 9331 (fin), il ne reconnaît par conséquent pour bien que ce qui fait plaisir au corps, et pour vrai que ce qui est favorable à ce plaisir ; c'est pour cela que, dans ce sens, le fleuve d'Euphrate signifie la volupté ayant son origine dans les amours de soi et du monde, et la fausseté confirmant ce plaisir par les raisonnements tirés des illusions des sens : ces choses sont entendues par le fleuve d'Euphrate dans Jean :

« Une voix dit au sixième Ange : Délie les quatre anges enchaînés sur le grand fleuve d'Euphrate ; et ils furent déliés, et ils tuèrent la troisième partie des hommes. “ - Apocalypse 9:14-15 ;

Les anges enchaînés sur l'Euphrate, ce sont les faux ayant leur origine par les raisonnements tirés des illusions des sens, et favorables aux plaisirs des amours de soi et du monde.

Dans le Même :

« Le sixième Ange versa sa coupe sur le grand fleuve d'Euphrate, et fut tarie son eau, afin que fût préparé le chemin des rois de devers le lever du soleil. » - Apocalypse 16:12 ;

Là, l'Euphrate, ce sont les faux d'une origine semblable ; l'eau tarie, ce sont ces faux éloignés par le Seigneur ; le chemin des rois de devers le lever du soleil, ce sont les vrais de la foi, alors vus et révélés à ceux qui sont dans l'amour envers le Seigneur ; il a été montré que les eaux sont les vrais, et dans le sens opposé les faux, Nos705, 739, 756, 790, 839, 2702, 3058, 3424, 4976, 7307, 8137, 8138, 8568, 9323 ; que le chemin est le vrai vu et révélé, N09 627, 2333, 3477 ; que les rois sont ceux qui sont dans les vrais, numéros 1672, 2015, 2069, 3009, 4575, 4581, 4966, 5044, 5068, 6148 ; que l'orient est le Seigneur, et aussi l'amour procédant du Seigneur et envers le Seigneur, numéros 101, 1250, 3708 ; pareillement le soleil, numéros 1529, 1530, 2440, 2495, 3636, 3643, 4060, 4696, 5377, 7078, 7083, 7171, 7173, 8644, 8812.

Dans Jérémie :

« Tu as abandonné Jéhovah ton Dieu dans le temps qu'il te conduisait dans le chemin ; et qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Egypte pour boire les eaux du Schichor ? Ou qu'as-tu à faire avec le chemin d'Aschur pour boire les eaux du fleuve ? » - Jérémie 2:17-18 ;

Conduire dans le chemin, c'est enseigner le vrai ; qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Egypte pour boire les eaux du Schichor, c'est-à-dire, qu'as-tu à faire avec les faux introduits par les scientifiques appliqués d'une manière perverse ? Qu’as-tu à faire avec le chemin d'Aschur pour boire les eaux du fleuve, c'est-à-dire, qu'as-tu à faire avec les faux par les raisonnements tirés des illusions des sens pour favoriser les plaisirs des amours de soi et du monde ? Dans le Même :

« Jéhovah dit au Prophète : Prends la ceinture que tu as achetée, qui (est) sur tes reins, et lève-toi, va-t'en vers l'Euphrate, et l'y cache dans le trou d'un rocher ; il s'en alla et la cacha vers l'Euphrate ; ensuite il arriva qu'au bout de plusieurs jours, Jéhovah lui dit : Lève-toi, va-t'en vers l'Euphrate, reprends-y ta ceinture ; il s'en alla donc vers l'Euphrate, et il creusa, et il reprit la ceinture du lieu où il l'avait cachée ; mais voici gâtée était la ceinture, elle n'était plus bonne à rien. " - .

La ceinture des reins est le lien externe contenant toutes les choses de l'amour et de la foi ; être caché dans le trou d'un rocher près de l'Euphrate, c'est où la foi est dans l'obscur et devient nulle par les faux qui proviennent des raisonnements ; la ceinture gâtée de manière à ne plus être bonne à rien, c'est qu'alors toutes les choses de l'amour et de la foi ont été dissipées et dispersées. Quand Jérémie reçut ordre

« d'attacher une pierre au livre qu'il avait écrit, et de le jeter au milieu de l'Euphrate, " - Jérémie 51:63, - cela signifiait que la Parole prophétique périrait par des faux semblables.

Dans le Même :

« Il ne s'enfuira pas le léger, et il n'échappera pas le fort ; vers le septentrion, près de la rive du fleuve d'Euphrate ils ont heurté et sont tombés ; mais Jéhovah Sébaoth tire vengeance de ses ennemis : sacrifice au Seigneur Jéhovah Sébaoth dans la terre du septentrion près du fleuve de l'Euphrate. » - Jérémie 46:6, 10, - là aussi le fleuve de l'Euphrate, ce sont les vrais falsifiés et les biens adultérés par les raisonnements provenant d'illusions et ensuite de scientifiques, qui favorisent les amours de soi et du monde.

  
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Arcanes Célestes # 6148

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6148. Seulement l'humus des prêtres il n'acheta point, signifie que l'Interne d'après le naturel s'est acquis les facultés de recevoir le bien, parce que ces facultés viennent de lui : on le voit par la représentation de Joseph, de qui cela est dit, en ce qu'il est l'Interne ; par la signification de l'humus, en ce que c'est le réceptacle du vrai, numéro 6135, 6136, 6137 ; ici, la faculté de recevoir le bien, car la faculté est la perceptibilité, qui y sera, pour que le réceptacle soit réceptacle ; cette faculté vient du bien, c'est- à-dire, du Seigneur par le bien ; car si du Seigneur n'influait pas le bien de l'amour, jamais aucun homme n'aurait la faculté de recevoir le vrai ni le bien ; l'influx du bien de l'amour procédant du Seigneur fait que toutes choses au dedans de l'homme sont disposées pour la réception : que ce soit la faculté de recevoir le bien

« d'après le naturel, cela est signifié en ce que l'humus était dans l'Egypte, car l'Egypte signifie le naturel quant aux scientifiques, numéro 6142 ; par la signification des prêtres, en ce qu'ils sont le bien, ainsi qu'il va être montré ; et par la signification de ne point acheter, en ce que c'est ne point s'approprier ces facultés, de même qu'il s'est approprié les vrais et les biens du vrai avec leurs réceptacles, ce qui a été fait par les désolations et les soutiens, par la raison que ces facultés venaient de lui, c'est-à-dire, de l'Interne ; c'est de là que par

« seulement l'humus des prêtres il n'acheta point, »il est signifié que l'Interne d'après le naturel s'est acquis les facultés de recevoir le bien, parce que ces facultés viennent de lui. Voici comment les choses se passent : Les facultés de recevoir le vrai et le bien sont chez l'homme immédiatement par le Seigneur, et nul secours pour se les acquérir ne vient de l'homme ; en effet, l'homme est toujours tenu dans la faculté de recevoir le bien et le vrai, c'est par cette faculté qu'il a l'entendement et la volonté ; mais si l'homme ne reçoit pas, c'est parce qu'il se tourne vers le mal ; alors, il est vrai, la faculté lui reste, mais l'entrée vers le cogitatif et vers le sensitif lui est fermée ; c'est pourquoi la faculté de voir le vrai et de sentir le bien périt, selon que l'homme se tourne vers le mal et se confirme dans le mal par la vie et par la foi : que l'homme ne contribue absolument en rien à la faculté de recevoir le vrai et le bien, cela est connu dans l'Église d'après ce doctrinal, que rien du vrai qui appartient à la foi, ni rien du bien qui appartient à la charité, ne vient de l'homme, mais que ce vrai et ce bien viennent du Seigneur ; néanmoins l'homme peut détruire chez lui cette faculté : d'après cela, on peut voir comment il faut entendre que l'Interne d'après le naturel s'est acquis les facultés de recevoir le bien parce que ces facultés viennent de lui, : s'il est dit

« d'après le naturel, c'est parce que l'influx du bien procédant du Seigneur se fait du Seigneur par l'Interne dans le Naturel ; là, quand la faculté de recevoir a été acquise, l'influx se fait, car alors il y a réception, voir numéro 5828. Quant aux Prêtres, en ce qu'ils signifient les biens, il faut qu'on sache qu'il y a deux choses qui procèdent du Seigneur, à savoir, le Bien et le Vrai ; le Divin Bien a été représenté par les Prêtres, et le Divin Vrai par les Rois ; c'est de là que les Prêtres signifient les biens, et les Rois les vrais : sur le Sacerdoce et sur la Royauté, qui se disent du Seigneur, voir numéro 1728, 2015 (fin). 3670 : ces deux dignités, à savoir, le Sacerdoce et la Royauté, dans l'Église Représentative Ancienne, ont été conjointes dans une seule personne, par la raison que le Bien et le Vrai qui procèdent du Seigneur sont unis ; et elles ont aussi été conjointes dans le Ciel chez les Anges : la personne dans laquelle ces deux dignités ont été conjointes dans l'Ancienne Église, était appelée Malkisédeck, ou Roi de Justice ; c'est ce qu'on voit par Malkisédeck, qui vint vers Abraham, il en est parlé ainsi :

« Malkisédeck, Roi de Schalem, présenta le pain et le vin, et lui (était) prêtre au Dieu Très-Haut : et il bénit Abraham. » - Genèse 14:18-19 ;

-qu'il ait représenté le Seigneur quant à l'une et à l'autre dignité, on le voit clairement en ce qu'il était Roi et en même temps Prêtre, et en ce qu'il lui fut permis de bénir Abraham, et de lui offrir le pain et le vin, qui étaient aussi à cette époque les symboles du bien de l'amour et du vrai de la foi : qu'il ait représenté le Seigneur quant à l'une et à l'autre dignité, on le voit encore clairement dans David :

« Jéhovah juré, et il ne se repentira point : Toi, (tu es) Prêtre pour l'éternité, selon le mode de Malkisédeck. » - Psaumes 110:4.

Ces paroles ont été dites du Seigneur ; selon le mode de Malkisédeck, c'est qu'il est et Roi et Prêtre, c'est-à-dire, dans le sens suprême, que de Lui procèdent le Divin Bien et le Divin Vrai ensemble. Comme l'Église Représentative devait aussi être instituée chez les descendants de Jacob, de même aussi dans une seule personne devaient être conjointement représentés le Divin Bien et le Divin Vrai, qui procèdent unis du Seigneur ; mais à cause des guerres, et à cause de l'idolâtrie de ce peuple, ces deux dignités dans le commencement furent divisées, et ceux qui régnaient sur le peuple furent appelés ducs, et ensuite Juges ; et ceux qui remplissaient les fonctions saintes furent appelés Prêtres, et ils étaient de la semence d'Aharon et Lévites ; mais dans la suite ces deux dignités furent conjointes dans une seule personne, par exemple, dans Eli et dans Samuel : cependant comme ce peuple était tel, que chez lui il ne pouvait être institué une Église Représentative, mais seulement un Représentatif d'Église, à cause de l'idolâtrie qui régnait chez lui, il avait été en conséquence permis que les deux dignités fussent séparées, et que le Seigneur fût représenté quant au Divin Vrai par les Rois, et quant au Divin Bien par les Prêtres : que cela ait été fait d'après le vif désir du peuple, et non d'après le bon plaisir du Seigneur, on le voit par la Parole de Jéhovah à Samuel :

« Obéis à la voix du peuple en tout ce qu'ils te diront, car non pas toi ils ont rejeté, mais Moi ils ont rejeté, afin que je ne règne point sur eux ; et tu leur déclareras le droit du roi. » - Juges , :

Si ces deux dignités ne devaient pas être séparées, c'était parce que le Divin Vrai séparé du Divin Bien, damne chacun, et que le Divin Vrai uni au Divin Bien sauve ; en effet, d'après le Divin Vrai l'homme a été condamné à l'enfer, mais par le Divin Bien il en est délivré et est élevé au Ciel ; la salvation appartient à la .Miséricorde, ainsi elle est faite par le Divin Bien ; mais il y a damnation, quand l'homme refuse la miséricorde, et ainsi rejette de lui le Divin Bien, par là il est abandonné au jugement d'après le Vrai : que les Rois aient représenté le Divin Vrai on le voit, numéro 1672, 1728, 2015, 2069, 3009, 3670, 4575, 4581, 4966, 5044, 5068. Que les Prêtres aient représenté le Seigneur quant au Divin Bien, et aient par suite signifié le Bien, on peut le voir dans le sens interne par toutes les choses qui ont été instituées sur le Sacerdoce, quand fut choisi Aharon, et ensuite les Lévites ; par exemple, que le Grand Prêtre entrerait seul dans le Saint des saints, et y ferait le service ; que les choses Saintes à Jéhovah seraient pour le Prêtre, - : -que dans la terre ils n'auraient ni portion ni héritage, mais que Jéhovah serait leur portion et leur héritage, » :

Que les Lévites furent donnés à Jéhovah en place des premiers nés, et qu'ils furent donnés par Jéhovah à Aharon, Nombres 3:9, 12-13, :

Que le Grand-Prêtre et les Lévites étaient au milieu du camp, quand on mesurait le camp et quand on partait, - Nomb . IL 17. :

Que nul de la semence d'Aharon, en qui il y aurait quelque tache, ne s'approchera pour offrir les holocaustes et les sacrifices, - Lévitique 21:17. à 20.

Outre plusieurs autres rites, comme Lévitique 21:9, 10, 11, 12, 13, et ailleurs : toutes ces choses représentaient dans le sens suprême le Divin Bien du Seigneur, et par suite dans le sens respectif le Bien qui appartient à l'amour et à la charité : quant aux Habits d'Aharon, qui ont été appelés habits de sainteté, ils représentaient le Divin Vrai procédant du Divin Bien ; il en sera parlé d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, dans les explications sur les choses qui sont dans l'Exode. Comme le vrai est signifié par les Rois, et le Bien par les Prêtres, c'est pour cela que les Rois et les Prêtres sont très-souvent nommés ensemble dans la Parole, comme dans Jean :

« Jésus-Christ nous a faits Rois et Prêtres à Dieu et à son Père. » - .

Ils sont dits avoir été faits Rois, d'après le vrai qui appartient à la foi, et Prêtres d'après le bien qui appartient à la charité, ainsi le vrai et le bien chez ceux qui sont dans le Seigneur ont été conjoints, comme ils le sont dans le ciel, ainsi qu'il a été dit ci-dessus ; cela est entendu par

« être faits rois et prêtres. Dans Jérémie :

« Il arrivera en ce jour là que sera éperdu le cœur du roi et des princes, et stupéfaits seront les prêtres, et les prophètes seront étonnés. » - Jérémie 4:9.

Dans le Même :

« Couverts de honte ont été la maison d'Israël, eux, leurs rois, leurs princes, et leurs prêtres, et leurs prophètes. » - Jérémie 2:26.

Dans le Même :

« Les Rois de Jehudah, les princes, les Prêtres et les prophètes, et les habitants de Jérusalem. » - Jérémie 8:1 ;

Dans ces passages les rois sont les vrais, les princes les principaux vrais, numéro 1486, 2089, 5044 ; les prêtres sont les biens, et les prophètes ceux qui enseignent, numéro 2534. En outre il faut qu'on sache que par Joseph n'achetant pas l'humus des prêtres, il y avait ce représentatif, que du Seigneur procède toute faculté de recevoir le vrai et le bien, cela est évident par une loi semblable sur les champs des Lévites dans Moïse :

« Le champ du faubourg des villes des Lévites ne sera point vendu, parce que possession éternelle, lui. » - Lévitique 25:34.

Par là il est entendu, dans le sens interne, que nul homme ne doit rien s'arroger du bien de l'Église, qui est le bien de l'amour et de la charité, parce que ce bien procède du Seigneur seul.

  
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