Bible

 

Jérémie 51:42

Studie

       

42 La mer est montée sur Babylone, elle a été couverte de la multitude de ses flots.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 1327

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 4364

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

4364. Il dit Qui, à toi, tout ce camp que j'ai rencontré, signifie les spéciaux qui proviennent de là : on le voit par la signification du camp ici, en ce que ce sont les spéciaux, car ce sont les choses qui ont été mentionnées dans le Chapitre précédent, Vers. 14, 15, savoir,

« Chèvres deux cents, et boucs vingt ; brebis deux cents, et béliers vingt ; chamelles allaitantes et leurs petits, trente ; génisses quarante, et taureaux dix ; ânesses vingt, et poulains dix, » qui, ainsi qu'on le voit, numéro 4263, 4264, étaient des biens et des vrais avec leurs services, par lesquels devait se faire l'initiation, par conséquent, des spéciaux ; les spéciaux ici ne sont absolument que les choses qui confirment que les vrais sont des vrais et que les biens sont des biens ; ils s'approchent des pensées et des affections de l'homme, c'est-à-dire, des choses qu'il connaît et qu'il aime, en raison desquelles il devient favorable et affirme que cela est ainsi ; les présents qui anciennement, dans l'Église, étaient donnés aux Rois et aux Prêtres, enveloppaient aussi de ces choses ; on sait qu'une personne est conduite à son opinion, ou aux choses qu'elle dit être bonnes et vraies, tant par les raisons que par les affections ; les choses elles-mêmes qui confirment sont celles qui sont entendues par les spéciaux, et signifiées ici par le camp, aussi est-il dit que ce camp était

« pour trouver grâce aux yeux de mon seigneur ; et ensuite,

« si, je te prie, j'ai trouvé grâce à tes yeux, tu recevras mon présent de ma main » il en est de même dans les choses spirituelles ou dans les choses de la foi, quand elles sont conjointes avec le bien de la charité : l'homme croit que les biens et les vrais influent immédiatement du ciel, ainsi sans des intermédiaires chez l'homme, mais il se trompe beaucoup ; le Seigneur conduit chacun par ses affections, et ainsi il le ploie par une Providence lacite, car il le conduit par la liberté, numéro 1937, 1947 ; que toute liberté appartienne à l'affection ou a l'amour, on le voit, numéro 2870, 2873 ; et que par suite toute conjonction du bien avec le vrai se fasse dans la liberté, et non dans la contrainte, on le voit, numéro 2875, 2876, 2877, 2878, 2881, 3145, 3146, 3158, 4031 ; quand donc l'homme a été conduit dans la liberté vers le bien, les vrais sont acceptés et implantés, et alors l'homme commence à en être affecté, et ainsi peu à peu il est introduit dans la liberté céleste : celui qui a été régénéré, c'est-à-dire, qui aime le prochain, et plus encore celui qui aime le Seigneur, s'il réfléchit sur sa vie passée, découvrira alors, qu'il a été conduit au moyen de plusieurs choses de sa pensée et de plusieurs choses de son affection. C'est par des exemples que l'on peut mieux mettre en lumière ce qui est entendu particulièrement ici par les spéciaux qui proviennent de là : Un Vrai qui doit être insinué dans le bien, c'est que l'homme vit après la mort ; ce vrai n'est pas accepté, s'il n'est pas confirmé par des spéciaux, tels que ceux-ci ; que l'homme peut penser non seulement sur les choses qu'il voit et qu'il sent, mais aussi sur celles qu'il ne voit pas et ne sent pas, que même il peut en être affecté, que par l'affection il peut être conjoint à elles, par conséquent au Ciel, et au Seigneur Lui-Même, et que celui qui peut être conjoint au Divin ne peut pas mourir durant l'éternité ; ces choses et plusieurs autres semblables sont des spéciaux qui d'abord se présentent avant que ce vrai soit insinué dans le bien, c'est-à-dire, avant qu'il soit cru pleinement ; ce vrai se suppose bien d'abord, mais néanmoins ces spéciaux font qu'il est accepté. Soit aussi pour exemple, que l'homme est un esprit, et que l'esprit est revêtu d'un corps lorsqu'il vit dans le monde ; c'est là aussi un vrai qui doit être insinué dans le bien, car s'il n'a pas été insinué, l'homme ne s'occupe pas du Ciel, parce qu'alors il pense au sujet de lui-même comme au sujet des animaux brutes ; mais ce vrai ne peut être insinué que par des spéciaux, tels que ceux-ci ; que le corps qu'il porte autour de lui sert pour les usages de ce monde, savoir, afin qu'il puisse par des yeux matériels voir les choses qui sont dans le monde, et agir par des muscles matériels, dont les forces sont adéquates aux objets pesants là ; et qu'il y a néanmoins intérieurement quelque chose qui pense et veut, dont l'instrumental ou l'organe matériel est le corps, et que son esprit est lui-même, ou est l'homme même, qui agit et sont par ces instruments organiques ; et qu'il peut confirmer cela chez lui par plusieurs expériences, dès qu'il est dans la foi que cela est ainsi ; toutes ces choses sont des spéciaux qui sont envoyés devant, et qui font que ce vrai est lui-même insinué dans le bien, et ces spéciaux proviennent de là : ce sont eux et d'autres semblables qui sont signifiés ici par le camp.

  
/ 10837