Bible

 

Jérémie 51:41

Studie

       

41 Comment a été prise Sésac? et [comment] a été saisie celle qui était la louange de toute la terre? comment Babylone a-t-elle été réduite en désolation parmi les nations?

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Arcanes Célestes # 9424

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9424. Et voici, Aharon et Chur avec vous signifie la doctrine du vrai d'après une telle parole : on le voit par la représentation d'Aharon, en ce que qu'il est la Parole dans le sens externe, et aussi la doctrine du bien et du vrai, numéros 6998, 7009, 7089, ici la doctrine du vrai d'après ce sens seul, parce que les anciens, auxquels Aharon commandait comme chef au bas de la montagne, signifient ceux qui sont dans le sens externe de la Parole, numéro 9421 ; et par la représentation de Chur, quand il est adjoint à Aharon, en ce qu'il est le vrai de cette doctrine, comme aussi lorsqu'avec Aharon il soutint les mains de Moïse, - Exode 17:10, 12, - numéros 8603, 8611 ; en effet, les Vrais d'après la Parole, desquels provient la doctrine, soutiennent la Parole qui était alors présentée par Moïse. Puisque l'occasion se présente ici de nouveau, il sera dit en peu de mots ce qu'il en est du soutien de la Parole par la doctrine tirée de la Parole : Celui qui ne connaît point les arcanes du ciel ne peut s'empêcher de croire que la Parole est soutenue sans une Doctrine tirée de la Parole ; car il s'imagine que la Parole dans la lettre, ou le sens littéral de la Parole, est la doctrine elle-même, mais il faut qu'on sache que toute doctrine de l'Église doit être d'après la Parole, et qu'une doctrine tirée d'autre part que de la Parole, n'est pas une doctrine dans laquelle il y ait quelque chose de l'Église, et moins encore quelque chose du Ciel ; mais la doctrine doit être recueillie de la Parole, et quand elle est recueillie l'homme doit être dans l'illustration par le Seigneur, et il est dans l'illustration quand il est dans l'amour du vrai pour le vrai, et non pour soi ni pour le monde : ce sont ceux-là qui sont illustrés dans la Parole quand ils la lisent, et qui voient le vrai, et par suite se font une doctrine ; s'il en est ainsi, c'est parce que ces hommes communiquent avec le ciel, par conséquent avec le Seigneur, et ainsi illustrés par le Seigneur ils sont conduits à voir les vrais de la Parole tels qu'ils sont dans le ciel, car le Seigneur influe par le ciel dans leur entendement, puisque c'est l'entendement intérieur de l'homme, qui est illustré ; et alors le Seigneur influe en même temps avec la foi, au moyen de la coopération de la nouvelle volonté, dont le propre est d'être affecté du vrai pour le vrai : d'après cela on peut maintenant voir comment la Doctrine du vrai et du Bien est donnée à l'homme par le Seigneur. Que cette Doctrine soutienne la Parole quant à son sens littéral ou externe, cela est évident pour quiconque réfléchit ; car dans l'Eglise tout homme qui pense d'après une doctrine voit les vrais dans la Parole d'après et selon sa doctrine et les choses qui ne coïncident pas avec elle, il les explique, et celles qui lui semblent opposées, il passe par-dessus comme quelqu'un qui ne voit point ou ne comprend point il est notoire que tous 'agissent ainsi, même les hérétiques : quant à ceux qui sont dans la Doctrine réelle du vrai d'après la Parole, et dans l'illustration en lisant la Parole, ils voient les vrais concordants partout, et il n'y a absolument rien qui soit contradictoire ; en effet, ils ne s'arrêtent point aux choses qui y ont été dites suivant les apparences et selon la pensée vulgaire de l'homme, parce qu'ils savent que si les apparences sont développées et pour ainsi dire démaillotées, le vrai s'y manifeste à nu ; les faux provenant des illusions des sens externes ne les séduisent pas, ainsi qu'ils séduisent les hérétiques et les fanatiques, et principalement les Juifs et les Sociniens ; et les faux provenant des amours de soi et du monde ne les séduisent pas non plus, ainsi qu'ils séduisent ceux qui sont entendus par Babel ; comme ces deux sortes d'hommes ainsi séduits ne peuvent pas être illustrés, ils se forgent en faveur de leurs amours une doctrine d'après le sens externe seul, et ils y ajoutent plusieurs choses tirées du propre ; par suite la Parole n'a aucun soutien, mais elle tombe. Il faut qu'on sache que le sens interne de la Parole contient la doctrine réelle de l'Église. Mais d'après cela, on peut voir quelle doctrine est représentée ici par Aharon et Chur ; comme elle était tirée du seul sens externe, elle était entièrement idolâtrique ; c'est pourquoi il est dit d'Aharon, par qui une telle doctrine était représentée, que c'est lui qui fit l'idole ou le veau d'or, Exode 32:2-3, 4-5, 21, 35, 20.

Dans la Parole, par les idoles sont aussi représentées de telles doctrines ; ainsi çà et là dans les prophètes ; dans Ézéchiel :

« J'entrai, et je vis toutes les idoles de la maison d'Israël, peintes sur la muraille, tout autour ; et soixante-dix hommes d'entre les anciens de la maison d'Israël se tenaient devant elles, et chacun avait son encensoir en sa main, et une abondance de la nuée du parfum montait. “ - Ézéchiel 8:10-11 ;

Ici les idoles de la maison d'Israël sont les doctrines tirées du seul sens externe de la Parole, non par l'illustration provenant du Seigneur, mais par la propre intelligence, ainsi ce sont les faux ; le culte selon ces faux est signifié par l'encensoir dans la main de chacun et par l'abondance de la nuée du parfum.

Dans Osée :

« Ils continuent à pécher, ils se font une image de foule de leur argent, dans leur intelligence un ouvrage d'artistes tout entier ; à eux ils disent : En sacrifiant l'homme, les veaux on baise. » - Osée 13:2.

L'image de fonte de leur argent, et l'ouvrage d'artistes, c'est la doctrine d'après la propre intelligence, et non d'après le Seigneur, ainsi d'après le sens externe de la Parole séparé de son interne, ce qui arrive chez ceux qui sont seulement dans les externes et non en même temps dans les internes, c'est-à-dire, chez ceux qui sont dans les amours de soi et du monde, et non dans l'amour envers le Seigneur ni dans l'amour à l'égard du prochain. Dans Ésaïe :

« En ce jour-là l'homme jettera les idoles de son argent et les idoles de son or, qu'ils se sont faites pour se prosterner devant les taupes et les chauves-souris, et entrer dans les fentes des rochers et dans les fissures des roches. » - Ésaïe 2:20, .

Les idoles d'argent sont les faux de la doctrine, et les idoles d'or les maux de la doctrine ; se prosterner devant les taupes et les chauves-souris, et entrer dans les fentes des rochers et dans les fissures des roches, c'est le culte d'après les faux et les maux de la foi.

Dans le Même :

« Impure vous jugerez la couverture des images taillées de ton argent, et le revêtement de l'image de fonte de ton or ; tu les disperseras comme des menstrues, ordure tu appelleras cela. » - Ésaïe 30:22.

La couverture des images taillées d'argent et le revêtement de l'image de fonte d'or, ce sont les scientifiques du faux et du mal, qui sont reconnus et adorés comme des vrais et des biens.

Dans le Même :

« Je t'ai annoncé dès lors ces choses, de peur que tu ne disses : Mon idole les a faites, et mon image taillée, et mon image de fonte les ont commandées. » - Ésaïe 48:5.

Ici aussi l'idole, l'image taillée et l'image de fonte sont les doctrinaux d'après la propre intelligence.

Dans Jérémie :

« Insensé est devenu tout homme par la science, de honte a été affecté tout fondeur par l'image taillée, car mensonge (est) son image de fonte, et point de respiration en elles ; vanité elles (sont), ouvrage d'erreurs. » - Jérémie 10:14-15.

Ici aussi l'image taillée et l'image de fonte sont des doctrinaux d'après la propre intelligence, lesquels, dans la forme externe, parce qu'ils proviennent du sens externe de la Parole, se présentent comme des vrais, mais dans la forme interne, ce sont des faux ; de là il est dit que cet homme est insensé par la science, que l'image de fonte est mensonge, qu'il n'y a point de respiration en elles, qu'elles sont vanité et ouvrage d'erreurs : pareillement dans Habacuc :

« De quoi sert l'image taillée, car son sculpteur l'a taillée ? l'image de fonte et le docteur de mensonge, car le sculpteur s'est confié sur son œuvre ? » - Habacuc 2:18.

Dans Ésaïe :

« Un ouvrier fond l'image et un orfèvre étend l'or par- dessus, et des chaînettes d'argent il fond ; un ouvrier sage il se cherche pour préparer une image taillée. » - Ésaïe 40:19-20, - ici pareillement l'image taillée est le doctrinal d'après la propre intelligence ; la vraisemblance qui y est introduite, au moyen de la Parole, d'après le sens externe seul et en même temps d'après les illusions et les apparences externes, est signifiée en ce qu'un orfèvre étend l'or par-dessus l'image, et fond des chaînettes d'argent, et en ce qu'il cherche un ouvrier sage pour la préparer.

Dans le Même :

« Les fabricateurs d'image taillée (sont) tous vanité, et leurs choses les plus désirées ne servent de rien ; il forge du fer avec des tenailles, et il opère avec le charbon, et avec les marteaux acérés il le forme ; ainsi il le fait par le bras de sa force ; il façonne des bois, il étend un fil ; il la trace à la ligne, il la fait dans les angles, et dans le contour il la termine, afin de la faire en forme d'homme selon la beauté de l'homme pour habiter dans une maison. » - .

Il est décrit ici comment est formée la doctrine provenant de la propre intelligence et non de quelque illustration venant du Seigneur, et comment la ressemblance du vrai est donnée aux faux par des explications de la Parole d'après le sens externe seul, et par des raisonnements d'après les illusions des sens : c'est pourquoi il est dit afin de la faire en forme d'homme selon la beauté de l'homme pour habiter dans une maison, d'où il résulte qu'il y a ressemblance du vrai dans la forme externe, mais fausseté dans la forme interne : il y a fausseté dans la forme interne, quand on ne pense pas sainement à l'égard des vrais ; car à l'égard d'une même vérité l'on pense d'une manière, et l'autre d'une autre, mais tous ceux qui sont dans le mal pensent d'une manière fausse ; car une vérité consiste en une infinité d'autres vérités ; mais chez ceux qui sont dans le mal elle consiste en une infinité de faussetés ; de là chez ceux-ci il n'y a dans cette vérité aucune vie, ce qui est entendu par “ Il n'y a point de respiration en elles » - et par « elles n'entendent, ni ne voient, ni ne comprennent. » - Psaumes 115:4-5, 6 :

Il en est de cela comme d'une peinture faite à la ressemblance d'un homme, au dedans de laquelle il n'y a que de la boue, respectivement à la forme de l'homme lui-même, au dedans de laquelle il y a la vie, et la beauté céleste, s'il y a les vrais d'après le bien.

  
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Arcanes Célestes # 2803

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2803. Le Divin Vrai est le fils, et le Divin Bien est le Père ; on peut le voir par la signification du fils, en ce qu'il est le Vrai, numéros 489, 491, 533, 1147, 2633, et par celle du père, en ce qu'il est le Bien ; puis, par la conception et la naissance du Vrai qu'il procède du Bien ; le Vrai ne peut être et ne peut exister que par le Bien, comme il a été plusieurs fois expliqué : ici, si le Fils est le Divin Vrai et le Père le Divin Bien, c'est parce que l'union de l'Essence Divine avec l'Essence Humaine, et de l'Essence Humaine avec l'Essence Divine, est le Mariage Divin du Bien avec le Vrai et du Vrai avec le Bien, d'où procède le Mariage céleste ; en effet, dans Jéhovah ou le Seigneur il n'y a rien qui ne soit infini ; et comme tout ce qui est en Lui est infini, on ne le peut saisir par aucune idée, sinon qu'il est de l'Être et l'Exister de tout Bien et de tout Vrai ou le Bien même et le Vrai même : le Bien même est le Père, et le Vrai même est le Fils, mais comme il y a, ainsi qu'il a été dit, un Mariage Divin du Bien avec le Vrai, et du Vrai avec le Bien, le Père est dans le Fils, et le Fils dans le Père, comme le Seigneur Lui-Même l'enseigne, dans Jean :

« Jésus dit à Philipe : Ne crois-tu pas que Moi (je suis) dans le Père et que le Père est en Moi ? Croyez-Moi que Je (suis) dans le Père et que le Père (est) en Moi. » - Jean 14:10-11.

Et ailleurs dans le Même Evangéliste, Jésus dit aux juifs : Si donc vous ne Me croyez pas, croyez à (mes) œuvres, afin que vous connaissiez et que vous croyiez que le Père (est) en Moi et Moi dans le Père. » - Jean 10:36, 38

Et ailleurs :

« Moi, je prie pour eux ; car tout ce qui est à Moi est à Toi, et tout ce qui est à Toi est à Moi ; et afin que tous soient un, comme Toi, Père, (tu es) en Moi et Moi en Toi. » - Jean 17:9-10, 21.

Et ailleurs :

« Maintenant le Fils de l'homme a été glorifié, et Dieu a été glorifié en Lui : si Dieu a été glorifié en Lui, Dieu Le glorifiera aussi en Soi-Même. Père, glorifie ton Fils, afin qu'aussi ton Fils Te glorifie. » - Jean 13:31-32 :

De là on peut voir quelle est l'union du Divin et de l'Humain dans le Seigneur, c'est-à-dire, qu'elle existe mutuellement et réciproquement, ou qu'elle est réciproque ; c'est cette Union qui est nommée le Mariage Divin, d'où descend le Mariage céleste, qui est le Royaume même du Seigneur dans les cieux, et dont il est parlé ainsi dans Jean :

« En ce jour-là vous connaîtrez que Moi (je suis) dans mon Père, et Vous en Moi et Moi en Vous. » - Jean 14:20.

Et ailleurs :

« Je prie pour eux, afin que tous soient un, comme Toi, Père, (tu es) en Moi et Moi en Toi, qu'eux aussi soient un en Nous, Moi en eux et Toi en Moi ; afin que l'amour dont tu M'as aimé soit en eux et (que je sois) Moi-Même en eux. » - Jean 17:21-22, 23, 26 :

Que ce Mariage céleste soit le Mariage du bien avec le vrai, et du vrai avec le bien, on le voit numéros 2508, 2618, 2728, 2729, suivants. Et comme le Divin Bien ne peut jamais ni être ni exister sans le Divin Vrai, et que le Divin Vrai ne peut jamais ni être ni exister sans le Divin Bien, mais qu'ils sont et qu'ils existent mutuellement et réciproquement l'un dans l'autre, il est d'après cela manifeste que le Mariage Divin a été de toute éternité, c'est-à-dire que de toute éternité le Fils a été dans le Père et le Père dans le Fils, ainsi que le Seigneur l'enseigne Lui-Même dans Jean :

« Maintenant glorifie-Moi, Toi Père, chez Toi-Même, de la gloire que j'ai eue chez Toi avant que le monde fût. » - Jean 17:5, 24.

Mais le Divin Humain qui a été né de toute éternité, naquit aussi dans le temps, et ce qui est né dans le temps, et ce qui a été glorifié, c'est la même chose ; de là vient que le Seigneur a dit tant de fois qu'il s'en allait vers son Père qui L'avait envoyé, c'est-à-dire qu'il retournait au Père ; et dans Jean :

« Au commencement était la Parole (la Parole est le Divin Vrai même) et la Parole était chez Dieu, et Dieu était la Parole ; Elle était au commencement chez Dieu ; toutes choses ont été faites par Elle, et sans Elle rien de ce qui a été fait n'a été fait. Et la Parole a été faite chair, et elle a habité en nous, et nous avons vu sa gloire, gloire comme de l'Unique Engendré du Père, plein de grâce et de vérité. » - Jean 1:1-2, 3, 14. Voir aussi .

  
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