Bible

 

Jérémie 51:41

Studie

       

41 Comment a été prise Sésac? et [comment] a été saisie celle qui était la louange de toute la terre? comment Babylone a-t-elle été réduite en désolation parmi les nations?

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Arcanes Célestes # 3024

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3024. Que tu ne prennes point une femme pour mon fils des filles du Canaanite, signifie que le Rationnel Divin ne serait conjoint à aucune affection qui n'est pas d'accord avec le vrai : on le voit par la signification de prendre une femme, en ce que c'est être conjoint par l'alliance du mariage ; par la signification de mon fils, savoir, de Isaac, en ce qu'il est le Rationnel Divin du Seigneur, numéros 1893, 2066, 2083, 2630 ; par la signification des filles, en en qu'elles sont les affections, numéros 489, 490, 491, 568, 2362 ; et par la signification du Canaanite, en ce qu'il est le mal, numéros 1444, 1573, 1574 ; c'est de là que les filles du Canaanite sont les affections qui ne sont pas d'accord avec le vrai. Il s'agit ici du Vrai Divin qui doit être adjoint au Bien Divin du Rationnel du Seigneur, comme on peut le voir par le Contenu, numéro 3013 : par la femme qui doit être associée par l'alliance du mariage on entend ce Vrai même qui doit, par la voie commune, être tiré de l'homme Naturel ; par mon fils on entend le Rationnel du Seigneur quant au bien, auquel Rationnel ce vrai doit être adjoint ou associé ; d'où l'on peut savoir que par ne pas prendre une femme pour mon fils des filles du Canaanite, il est signifié qu'il ne serait conjoint à aucune affection qui n'est pas d'accord avec le vrai ; toute conjonction du vrai avec le bien est faite par l'affection, jamais en effet aucun vrai n'entre dans le Rationnel de l'homme et n'y est conjoint, si ce n'est par l'affection, car dans l'affection est le bien de l'amour, et c'est la seule chose qui conjoigne, numéro 1895, ce qui peut même être connu de quiconque réfléchit. Que les filles du Canaanite signifient les affections qui sont en discord avec le vrai, c'est-à-dire, les affections du faux, on peut le voir par la signification des filles ; car, dans la Parole, les filles sont nommées dans bien des endroits, et chacun peut y voir que ce n'est point de filles qu'il s'agit ; ainsi dans des passages ci-dessus rapportés, il a été montré que la Fille de Sion, la Fille de Jérusalem, la Fille de Tharschisch, la Fille de mon peuple, sont des affections du bien et du vrai ; et puisqu'elles sont des affections du bien et du vrai, elles sont aussi des Eglises, car les Eglises sont Eglises d'après ces affections ; c'est de là que par la Sion est signifiée l'Eglise céleste, et cela, d'après l'affection du bien ; mais par la Fille de Jérusalem est signifiée l'Eglise spirituelle d'après l'affection du vrai, numéro 2362 ; cette Eglise est aussi signifiée par la fille de mon peuple, - Jérémie 6:14, Jérémie 8:19, 21-22, Ézéchiel 13:17.

On voit, d'après cela, ce qui est signifié par les Filles des Nations, par exemple, par les Filles des Philistins, les filles de l'Egypte, les filles de Tyr et de Sidon, les filles d'Edom, les filles de Moab, les filles des Chaldéens et de Babel, les filles de Sodome, ce sont les affections du mal et du faux dont se composent leurs Religiosités, par conséquent les Religiosités elles-mêmes. Que ce soit là la signification des filles, on peut le voir par ces passages.

Dans Ézéchiel :

« Les Filles des Nations se lamenteront sur l'Egypte. Gémis sur la multitude de l'Egypte, et fais-la descendre, elle et les Filles des Nations magnifiques, vers la terre des inférieurs avec ceux qui descendent dans la fosse. » - Ézéchiel 32:16, 18.

Les filles des nations magnifiques, ce sont les affections du mal.

Dans Samuel :

« N'annoncez point dans Gath, n'évangélisez point dans les places d'Askalon, peut-être se réjouissent-elles les Filles des Philistins, peut-être tressaillent-elles d'allégresse les filles des incirconcis ! » - 2 Samuel 1:20.

Dans Ézéchiel :

« Tu t'es livrée à la scortation avec les fils de l'Egypte ; je t'ai livrée à la volonté de celles qui le haïssaient, des Filles des Philistins ; avant que ton mal fut révélé, comme au temps de l'ignominie des Filles de la Syrie et de tous ses environs, des Filles des Philistins qui te méprisent de tout côté. » - Ézéchiel 16:26-27, 57.

Chacun peut voir que ce ne sont point des filles qui sont ici désignées, mais que ce sont les religiosités de ceux qui sont signifiés par les Philistins, religiosités qui sont telles, qu'on y parle beaucoup de la foi, et qu'on n'y mène nullement la vie de la foi, voir numéros 1197, 1198 ; aussi est-ce de là qu'ils sont dits incirconcis, c'est-à-dire sans charité.

Dans Jérémie :

« Monte à Giléad, et prends du baume, Vierge Fille de l'Egypte. Fais-toi un bagage d'émigration, Fille habitante de l'Egypte. Elle est dans la confusion la Fille de l'Egypte, elle a été livrée dans la main du peuple du septentrion. » - Jérémie 46:11, 19, 24.

La fille de l'Egypte, c'est l'affection de raisonner d'après les scientifiques, sur les vrais de la foi pour découvrir si telle chose est ainsi ; c'est par conséquent la religiosité qui surgit de cette affection et qui est telle, qu'on ne croit que ce qu'on saisit par les sens, qu'ainsi l'on ne croit rien du vrai de la foi, voir numéros 215, 232, 233, 1164, 1165, 1186, 1385, 2196, 2203, 2209, 2568, 2588.

Dans Ésaïe :

« Il a dit : Tu ne continueras plus à t'enorgueillir, vierge oppressée, Fille de Sidon. » - Jérémie 23:12.

Dans David :

« La Fille de Tyr t'offrira un présent, les riches du peuple prieront tes faces. » - Psaumes 45:13.

Ce que c'est que la fille de Sidon et la fille de Tyr, on le voit par la signification de Sidon et de Tyr, numéro 1201.

Dans Jérémie :

« Sois dans la joie et dans l'allégresse, Fille d'Edom ; ton iniquité est consommée, Fille de Sion, il ne continuera plus de te faire émigrer ; ton iniquité sera visitée, Fille d'Edom. » - Lamentations 4:21-22.

Dans Ésaïe :

« Comme un oiseau qui vole çà et là, (comme) une nichée qui s'échappe, (ainsi) seront les Filles de Moab. » - Ésaïe 16:2 ;

Dans le Même :

« Descends, assieds-toi sur la poussière, Vierge Fille de Babel : assieds-toi à terre, point de trône, Fille des Chaldéens. Sieds-toi silencieuse et entre dans les ténèbres, Fille des Chaldéens, parce que tu ne continueras plus à te faire appeler la dominatrice des royaumes. » - Ésaïe 47:1, 5.

Dans Jérémie :

« Un peuple vient du septentrion, rangé comme l'homme pour la guerre, contre toi, Fille de Babel, - Jérémie 50:41-42 ;

Dans le Même :

« La Fille de Babel (est) comme une aire, (il est) temps qu'on la foule. » - Jérémie 51:33.

Dans Zacharie :

« Hélas Sion, sauve-toi, toi qui habites avec la Fille de Babel. » - Zacharie 2:11.

Dans David :

« La Fille de Babel a été dévastée. » - Psaumes 137:8.

Dans Ézéchiel :

« Tes sœurs, Sodome et ses Filles, reviendront à leur ancien état ; et Samarie et ses Filles reviendront à leur ancien état. » - Ézéchiel 16:55.

Chacun peut voir que dans ces passages par les filles on entend non des filles, mais des affections qui sont en discord avec le vrai, par conséquent des religiosités qui proviennent de ces affections ; mais, quelles sont ces religiosités, c'est ce qu'on découvre par la signification de ces peuples, ainsi par celle d'Edom, de Moab, des Chaldéens, de Babel, de Sodome, de Samarie, dont il a été parlé çà et là dans les explications des Chapitres antérieurs de la Genèse : de là maintenant on voit ce qui est signifié ici par les filles du Canaanite. Ne pas contracter mariage avec les filles des Canaanites concernait aussi ces spirituels, en ce que le bien et le faux, ainsi que le mal et le vrai ne devaient pas être conjoints, car c'est de là que vient la profanation : la défense eue était aussi le représentatif, il en est parlé dans leDeutéronome, - Deutéronome 7:3,

Et dans Malachie :

« Juda a profané la sainteté de Jéhovah, en ce qu'il a aimé et a épousé la Fille d'un Dieu étranger. » - Malachie 2:11.

  
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Arcanes Célestes # 2209

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2209. Et moi je suis vieille, signifie après qu'il ne serait plus tel, savoir, non le Divin mais l'humain, et que cet humain serait dépouillé : cela est évident d'après la signification de vieillir en ce c'est dépouiller l'humain, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, numéros 21, 2203. Quant à ce qui concerne le Rationnel en général, lorsqu'il pense aux choses Divines, surtout lorsque c'est par le vrai qui est en lui, il ne peut jamais croire qu'elles soient telles, non-seulement parce qu'il ne les saisit pas, mais encore parce que des apparents qui sont nées des illusions des sens, s'attachent à lui, et que c'est par elles et d'après elles qu'il pense, comme le prouvent les exemples rapportés ci-dessus, numéro 2196, auxquels peuvent aussi pour illustration être ajoutés les suivants : Le Rationnel, si on le consulte, peut-il croire qu'il existe un sens interne de la Parole, que ce sens soit, ainsi qu'il a été montré, si éloigné du sens de la lettre ; et par conséquent que ce soit la Parole qui conjoigne le Ciel avec la terre, c'est-à-dire, le Royaume du Seigneur dans les Cieux avec le Royaume du Seigneur sur les terres ? Le Rationnel peut-il croire que les Ames après la mort conversent entre elles très distinctement et cependant sans le langage des mots, et que néanmoins leur langage est si complet, qu'elles expriment en une minute plus de choses que l'homme en une heure par son langage ; qu'il en est de même pour les Anges, mais par un langage plus parfait encore et non-perceptible pour les esprits ; enfin, que toutes les Ames, sitôt qu'elles viennent dans l'autre vie, savent parler ainsi, quoiqu'elles n'aient jamais été instruites dans ce langage ? Le Rationnel peut-il croire que dans une seule affection de l'homme, et même dans un seul de ses soupirs, les Anges perçoivent des choses qui y sont en un si grand nombre qu'elles ne pourraient jamais être décrites ; et que chaque affection de l'homme, et même chaque idée de sa pensée, est son image, et est telle, qu'elle renferme d'une manière merveilleuse tout ce qui appartient à sa vie ? On pourrait ajouter mille autres exemples. Quand le Rationnel, qui tire sa sagesse des sensuels et qui a été imbu des illusions des sens, pense à ces choses, il ne croit pas qu'elles puissent-être ainsi, parce qu'il ne peut se former aucune idée, si ce n'est d'après ce qu'il perçoit par quelque sens externe et interne ; que ne doit-ce pas être quand il pense aux choses Divines, célestes et spirituelles, qui sont bien supérieures ? En effet, il doit toujours y avoir quelques apparences provenant des sensuels, sur lesquelles doit s'appuyer la pensée, et quand ces apparences sont enlevées, l'idée périt ; c'est même ce que j'ai pu constater par les esprits novices qui placent surtout leurs plaisirs dans les apparences qu'ils ont emportées du monde avec eux ; ils me disaient que si elles leur étaient enlevée, ils ne savaient pas s'ils pourraient penser : tel est le Rationnel considéré en lui-même.

  
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