Bible

 

Jérémie 51:40

Studie

       

40 Je les ferai descendre comme des agneaux à la tuerie, et comme [on y mène] les moutons avec les boucs.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 9643

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

9643. Quarante bases d'argent, signifie le plein soutien par le Vrai : on le voit par la signification de quarante, en ce c'est le plein, numéro 9437 ; par la signification des bases, en ce qu'elles sont le soutien, car les bases soutiennent ; et par la signification de l'argent, en ce que c'est le vrai, numéros 1551, 2954, 5658, 6112, 6914, 6917, 7999. Si les bases étaient d'argent, et si les ais étaient couverts d'or, c'est parce que les ais signifient le bien, et les bases le vrai, et que la puissance et ainsi le soutien sont au bien par le vrai ; que la puissance soit au bien par le vrai, on le voit, numéros 6344, 6423, 9327, 9410 ; et que l'or soit le bien et l'argent le vrai, on le voit, numéros 113, 1551, 1552, 5658, 6914, 6917, 8932, 9490, 9510 ; si le bien a la puissance par le vrai, c'est parce que le vrai est la forme du bien, et que le bien a ainsi la qualité, car où est la qualité là est la forme, ainsi il a ce par quoi i ! peut opérer dans un autre, de telle ou telle manière ; de là vient que dans le bien il y a la faculté, mais elle n'est déterminée que par , le vrai ; la faculté déterminée est la puissance actuelle, par conséquent la puissance qui soutient. Les bases aussi correspondent aux pieds et aux plantes des pieds dans l'homme en général, aux os qui soutiennent tout ce qui est charnu dans le corps ; et par les pieds et par les os est pareillement signifié le vrai qui soutient, et par ce qui est charnu dans le corps est signifié le bien qui se soutient par le vrai ; on a déjà vu que tout dans la nature se rapporte à la forme humaine, et signifie selon le rapport avec cette forme, numéro 9496 ; que la chair est le bien, numéros 3813, 6968, 7850, 9127 ; que les pieds sont le naturel, ainsi le vrai dans la puissance d'après le bien, numéros 5327, 5328 ; que le corps est le bien, numéros 6135 ; et que les os sont le vrai qui soutient, numéros 3812 (fin), 8005 : de là vient aussi que le fondement, qui est la base commune, est le vrai de la foi et la foi elle-même, comme on peut le voir par les passages de la Parole, où le fondement est nommé ; par exemple, dans Ésaïe :

« Ne savez-vous pas, n'entendez-vous pas, ne comprenez-vous pas les fondements de la terre ? » - Ésaïe 40:21 ;

Celui qui ne sait pas ce qui est signifié par le fondement, et ce qui est signifié par la terre, ne saisit rien autre chose, sinon qu'ici par les fondements de la terre, c'est le fond de la terre qui est entendu, et cependant s'il fait attention, il peut percevoir qu'il est entendu autre chose, car que serait-ce cela :

« Savoir, entendre et comprendre les fondements de la terre ? de là on peut voir que par les fondements de la terre il est signifié des choses qui appartiennent à l'Église ; par les passages de la Parole, où la Terre est nommée, voir les endroits cités, numéro 9325, il est évident que dans la Parole la Terre est l'Église, et que ses fondements sont les vrais de la foi, car ces vrais sont pour l'Église des fondements, comme on peut encore le voir par les passages suivants ; dans David :

« Ils ne reconnaissent ni ne comprennent, dans les ténèbres ils marchent, chancelants sont tous les fondements de la terre. » - Psaumes 82:5 ;

Que les fondements de la terre ne soient point chancelants, mais que ce soient les vrais de l'Église chez ceux qui ne reconnaissent ni ne comprennent, et qui marchent dans les ténèbres, cela est évident.

Dans le Même :

« Alors a été secouée et a été remuée la terre, et les fondements des montagnes ont tremblé et se sont agités. » - Psaumes 18:8.

Les montagnes sont les biens de l'amour, numéros 795, 4210, 6435, 8327 ; leurs fondements sont les vrais de la foi.

Dans Ésaïe :

« Les cataractes d'en-haut ont été ouvertes, et ont été ébranlés les fondements de la terre. “ - Ésaïe 24:18.

Comme le fondement est le vrai de la foi, et que la ville en est la doctrine, c'est pour cela que dans la Parole il est dit le fondement de la ville, quand il est entendu le Vrai de la doctrine, comme dans David :

« Alors apparurent les lits des eaux, et furent découverts les fondements de la ville, à cause de la menace de Jéhovah. » - Psaumes 18:16.

Que la ville soit la doctrine du vrai, on le voit, numéros 402, 2449, 2943, 3216, 4492, 4493 : de là, on peut voir ce qui est signifié par les fondements de la ville, de la Sainte Jérusalem, dans Jean :

« La muraille de la ville, de la Sainte Jérusalem, avait douze fondements et en eux les noms des douze Apôtres de l'Agneau ; les fondements de la muraille de toute pierre précieuse étaient ornés. » - ;

Celui qui ne sait pas ce que signifie la Sainte Jérusalem, ni ce que signifient la ville, la muraille, le fondement, les douze Apôtres, ne peut rien voir de l'arcane qui est ici caché, lorsque cependant par la Sainte Jérusalem il est entendu la nouvelle Église du Seigneur, qui doit succéder à notre Église, par la ville la doctrine, par la muraille le vrai qui protège et défend, par les fondements les vrais de la foi, par les douze Apôtres tous les biens de l'amour et tous les vrais de la foi dans le complexe ; de là on peut voir pourquoi il est dit qu'il y aura douze fondements, et que de toute pierre précieuse ils seront ornés ; car la pierre précieuse est le vrai de la foi d'après le bien de l'amour, numéros 114, 3858, 6640, 9476 ; et les douze Apôtres sont toutes les choses de l'amour et de la foi dans le com-plexe, numéros 3488, 3858 f, 6397 ; par là on voit clairement ce qui est signifié par les fondements dans ce passage, et aussi par les fondements dans Ésaïe :

« Voici, Moi, je dispose avec l'antimoine tes pierres, et tes fondements je poserai en saphirs. “ - Ésaïe 54:11 ;

Les saphirs senties vrais intérieurs, numéro 9407.

Dans le Même :

« Jéhovah avec le bâton frappera Aschur ; alors il y aura tout passage du bâton de fondement, sur lequel Jéhovah fera reposer. » - Ésaïe 30:31-32.

Le bâton de fondement est la puissance du vrai ; que le bâton soit la puissance, on le voit, numéros 4013, 4015, 4876, 4936, 6947, 7011, 7026 ; et dans Jérémie :

« On ne prendra point de toi la pierre » pour l'angle, ni la pierre des fondements. “ - ;

La pierre des fondements, ce sont les vrais de la foi.

Dans Job :

« Où étais-tu quand je fondais ta terre ? indique-le, si tu connais l'intelligence ; qui a posé ses mesures, si tu le sais ? sur quoi sont » ses bases, ou qui a posé la pierre de son angle ? lorsque chantaient ensemble les étoiles du matin, et qu'éclataient en cris tous » les fils de Dieu. » - .

Celui qui ne sait pas ce que signifiaient dans le sens interne la terre, ses mesures, ses bases, la pierre de l'angle, les étoiles du matin et les fils de Dieu, ne voit rien de l'arcane renfermé dans ce passage ; il croira qu'il est entendu la terre, puis son fondement, ses mesures, ses bases, la pierre de l'angle, et il ne saura nullement ce que c'est que des étoiles du matin qui chantent, et des fils de Dieu qui éclatent en cris ; mais des ténèbres on passera dans la lumière, si l'on sait que la terre est l'Église, que ses fondements sont les vrais de la foi, ses mesures les états du bien et du vrai, ses bases les vrais mêmes qui soutiennent, la pierre de l'angle la puissance du vrai, les étoiles du matin les connaissances du bien et du vrai d'après le bien, les fils de Dieu les vrais Divins ; ceux-ci sont dits éclater en cris quand ils existent ; et celles-là sont dites chanter, quand elles commencent à paraître.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 2718

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

2718. Une épouse de la terre d'Egypte, signifie l'affection des sciences qui appartient à l'homme de l'Eglise Spirituelle : on le voit par la signification de l'Epouse, en ce qu'elle est l'affection ou le bien, numéros 915, 2517 ; et par la signification de l'Egypte, en ce qu'elle est la science, numéros 1164, 1165, 1186, 1462. Dans ce Verset l'homme de l'Eglise Spirituelle est décrit, tel qu'il est quant au bien, c'est-à-dire, quant à l'essence de sa vie, savoir, que chez lui le Bien est obscur, mais qu'il a été illuminé par le Divin Humain du Seigneur, illumination par laquelle existe dans son rationnel l'affection du vrai, et dans son naturel l'affection des sciences : si chez l'homme spirituel l'affection du bien, telle qu'elle est chez l'homme Céleste, ne peut exister, et est remplacée par l'affection du vrai, cela vient de ce que le bien chez lui a été implanté dans sa partie intellectuelle, et qu'il est relativement obscur, comme il a été expliqué, numéro 2715 ; de là, il ne peut être produit ni amené d'autre affection dans son rationnel que l'affection du vrai, ni par elle d'autre affection dans son naturel que l'affection des sciences : par le vrai il n'est pas entendu d'autre vrai que celui qu'il croit être le vrai, quand bien même il ne serait pas le vrai en soi ; et par les sciences il est entendu., non les sciences telles qu'elles sont pour les savants, mais tout scientifique dont il peut être imbu par l'expérience et par l'ouïe d'après la vie civile, d'après la doctrine et d'après la Parole ; c'est dans l'affection de telles choses que se trouve l'homme de l'Eglise Spirituelle. Afin qu'on sache ce que c'est qu'être dans l'affection du vrai, et ce que c'est qu'être dans l'affection du bien, il va en être parlé en peu de mots : ceux qui sont dans l'affection du vrai pensent, examinent et discutent pour savoir si telle chose est le vrai, si cela est ainsi ; et quand ils sont confirmés que c'est le vrai ou que c'est ainsi, ils pensent, examinent et discutent pour savoir ce que c'est que ce vrai, ainsi ils s'arrêtent à la première entrée, et ne peuvent être admis dans la sagesse, tant qu'il leur reste du doute ; ceux, au contraire, qui sont dans l'affection du bien connaissent et perçoivent par le bien même, dans lequel ils sont, que telle chose est ainsi, par conséquent ils ne sont pas à la première entrée, mais ils sont dans l'intérieur et admis dans la sagesse. Soit pour exemple, que le céleste consiste à penser et à agir par l'affection du bien ou par le bien : ceux qui sont dans l'affection du vrai examinent si cela est ainsi, si cela est possible, et ce que c'est ; et tant qu'ils sont occupés de doutes sur ce sujet, ils ne peuvent être introduits ; au contraire ceux qui sont dans l'affection du bien n'examinent point, et ne s'occupent point de doutes, mais ils disent que cela est ainsi, c'est pourquoi ils sont introduits, car ceux qui sont dans l'affection du bien, c'est-à-dire, les Célestes, commencent là où s'arrêtent ceux qui sont dans l'affection du vrai, c'est-à-dire, les Spirituels, de sorte que le dernier terme de ceux-ci est le premier terme de ceux-là ; aussi est-il donné aux Célestes de savoir, de connaître et de percevoir que les affections du bien sont innombrables, c'est-à-dire qu'il y en a autant que de sociétés dans le Ciel, et qu'elles ont toutes été conjointes par le Seigneur en une forme céleste, de manière qu'elles constituent comme un seul homme ; il leur est même donné de distinguer par la perception le genre et l'espèce de chaque affection. Ou soit cet exemple, que tout plaisir, toute béatitude, et toute félicité, vient uniquement de l'amour, mais que tel est l'amour, tels sont les plaisirs, la béatitude et la félicité : l'homme spirituel s'applique à découvrir si cela est ainsi, et si cela ne viendrait pas d'autre part, comme de la conversation, des entretiens, de la méditation, de l'érudition ; et encore, si cela n'aurait pas son origine dans la possession, dans l'honneur, dans la réputation, et dans la gloire qui en provient, ne se confirmant pas dans ce fait que toutes ces choses ne constituent nullement le plaisir, ni la béatitude, ni la félicité, mais que ce qui le constitue, c'est l'affection de l'amour qui est en ces choses ainsi que la qualité de cette affection : au contraire, l'homme céleste ne s'attache point à ces préliminaires, mais il dit que cela est ainsi ; aussi est-il dans la fin même et dans l'usage même, c'est-à-dire, dans les affections mêmes qui appartiennent à l'amour, lesquelles sont innombrables, et dans chacune desquelles il y a des choses ineffables, et cela avec une variation de plaisir, de béatitude et de félicité pour l'éternité. Soit aussi pour exemple, que le prochain doit être aimé d'après le bien qui est chez lui : ceux qui sont dans l'affection du vrai pensent, examinent et discutent pour savoir si cela est vrai, ou si cela est ainsi, ce que c'est que le prochain, ce que c'est que le bien, et ils ne vont pas plus loin, aussi se ferment-ils la porte de la sagesse ; au contraire ceux qui sont dans l'affection du bien disent que cela est ainsi ; aussi ne se ferment-ils pas la porte, mais ils entrent, et ils savent, connaissent et perçoivent d'après le bien quel est celui qui est le prochain de préférence à un autre, même dans quel degré il l'est, et que tous le sont à un degré différent ; ainsi, en comparaison de ceux qui sont dans la seule affection du vrai, ils savent, connaissent et perçoivent des choses qu'il est impossible d'exprimer. Soit encore pour exemple, que celui qui aime le prochain d'après le bien aime le Seigneur : ceux qui sont dans l'affection du vrai examinent si cela est ainsi ; et si on leur dit que celui qui aime le prochain d'après le bien aime le bien, et que, tout bien venant du Seigneur et le Seigneur étant dans le bien, quand quelqu'un aime le bien, il aime aussi le Seigneur de qui vient le bien et qui est dans le bien, ils examinent encore si cela est ainsi, même ce que c'est que le bien, si le Seigneur est dans le bien plus que dans le vrai ; tant qu'ils s'arrêtent à de tels examens, ils ne peuvent pas même voir de loin la sagesse ; au contraire, ceux qui sont dans l'affection du bien, connaissent par la perception que cela est ainsi, et aussitôt ils voient le champ de la sagesse qui conduit jusqu'au Seigneur. D'après cela, on peut voir d'où vient l'obscur chez ceux qui sont dans l'affection du vrai, c'est-à-dire chez les Spirituels, relativement à ceux qui sont dans l'affection du bien, c'est-à-dire, relativement aux Célestes ; mais toujours est-il que les spirituels peuvent passer de cet obscur dans la lumière, pourvu qu'ils veuillent seulement être dans l'affirmatif que tout bien appartient à l'amour pour le Seigneur et à la charité envers le prochain, que l'amour et la charité constituent la conjonction spirituelle, et que de là procèdent toute béatitude et toute félicité, qu'en conséquence la vie céleste est dans le bien de l'amour qui procède du Seigneur, et non dans le vrai de la foi séparé d'avec ce bien.

  
/ 10837