Bible

 

Jérémie 51:40

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40 Je les ferai descendre comme des agneaux à la tuerie, et comme [on y mène] les moutons avec les boucs.

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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcana Coelestia # 9434

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9434. 'And the sight of Jehovah's glory was like a devouring fire on the top of the mountain in the eyes of the children of Israel' means Divine Truth beaming brightly with the good of love in heaven itself, but harmful and ruinous with those restricted to its outward level, separated from the inward. This is clear from the meaning of 'the sight of Jehovah's glory' as the appearance presented by Divine Truth emanating from the Lord (the fact that 'the sight of' means the appearance presented before the eyes is self-evident; and for the meaning of 'Jehovah's glory' as Divine Truth emanating from the Lord, see 9429); from the meaning of 'fire' as love in both senses, dealt with in 4906, 5215, 6314, 6832, 7324, in this instance God's love itself; from the meaning of 'the top of the mountain' as the inmost part of heaven, for 'Mount Sinai' means heaven, 9420, 9427, and its highest point, which is called 'the top' and the peak, means its inmost part, 9422; from the meaning of 'devouring' as consuming, and so harming and ruining; and from the representation of 'the children of Israel' as those restricted to outward things, apart from inward ones, dealt with often above. From all this it becomes clear that 'the sight of Jehovah's glory was like a [devouring] fire on the top of the mountain' means Divine Truth beaming brightly with the good of love in heaven itself; and the statement that it was 'like a devouring fire in the eyes of the children of Israel' means that with those restricted to its outward level, apart from the inward, it was harmful and ruinous.

[2] The implications of all this are that there are two kinds of love which are complete opposites, heavenly love and hellish love. Heavenly love consists of love to the Lord and love towards the neighbour; hellish love consists of self-love and love of the world. Those with whom hellish loves reign are in hell, whereas those with whom heavenly loves reign are in heaven. For love is what constitutes the actual life within a person; without the love there is no life whatever. In everyone the heat and fire that his life possesses originate in his love; without that animating heat and fire he has no life, as is plainly evident. From this it follows that the character of the love determines the character of the life, and therefore that the character of the love determines that of the person. This being so, anyone can know from what his loves are whether he has heaven within himself or hell. The love present in a person is like a fire or flame, and in addition constitutes, as has been stated, the fire or flame of life; and the faith present there is like the light radiating from that fire or flame, and in addition constitutes the light which enlightens the more internal parts of his understanding. This also reveals the character of the light which gives rise to faith among those governed by heavenly love and the character of the light which gives rise to faith among those ruled by hellish love. The latter kind of light gives rise to faith that is no more than persuasion, which in itself is not faith at all, only a conviction that something is so, dictated by selfishness and worldliness, see 9363-9369. In the Church at the present day spiritual life, which is eternal life, is thought to lie in faith alone, thus in faith without the good works of heavenly love. But anyone who gives thought to the matter can see from the things which have now been stated what the character of that life is.

[3] Something must be said next about what Divine fire, that is, Divine Love, is like among those governed by heavenly love and what it is like among those ruled by hellish love. Among those governed by heavenly love it is God's fire or love constantly creating and renewing the interior parts of the will and enlightening the interior parts of the understanding. But among those ruled by hellish love it is God's fire or love constantly harming and ruining; and the reason for this is that among these people God's love meets with contrary feelings that destroy it. For it is turned into the fire or love of self and the world, and so into contempt for others in comparison with themselves, into feelings of enmity towards all who do not support them, thus into feelings of hatred, feelings of vengeance, and finally the readiness to behave brutally. This is why Jehovah's fire appeared before the eyes of the children of Israel as a devouring or consuming one. For being restricted to outward things, apart from inward, they were ruled by selfish and worldly love.

[4] The fact that this fire was to them a devouring and consuming one is again evident elsewhere in Moses,

It happened, when you heard the voice out of the midst of the darkness, and the mountain was burning with fire, that you came near to me, all the heads of your tribes and your elders. And you said, Lo, Jehovah our God has caused us to see His glory and His greatness, and we have heard His voice out of the midst of the fire. Why therefore should we die? For this great fire will devour us; if we hear the voice of Jehovah our God any more we shall certainly die. Deuteronomy 5:23-25.

See also what has been shown in 6832, 8814, 8819, and the places quoted in 9380 showing that the character of this people was such. There are other places in the Word in which 'devouring fire' is used in reference to the wicked and means ruination, for example in Joel,

The day of Jehovah is coming, a day of darkness and thick darkness, a day of cloud and gloom. Fire devours before them, 1 and behind them a flame burns. The land before them is like the garden of Eden, but behind them a desolate wilderness. 2 Joel 2:1-3.

[5] In Isaiah,

Jehovah will cause His glorious voice 3 to be heard, in the flame of a devouring fire. Isaiah 30:30.

In the same prophet,

Who among us will dwell with the devouring fire? Who among us will dwell with the hearths of eternity? Isaiah 33:14.

In the same prophet,

You will be punished 4 by Jehovah with the flame of a devouring fire. Isaiah 29:6.

In Ezekiel,

Your descendants will be devoured by fire. Ezekiel 23:25.

In these places 'a devouring fire' is the fire of desires that spring from self-love and love of the world, for this fire is that which consumes a person and ruins the Church. This was also represented by the fire that went out from before Jehovah, which devoured Aaron's sons Nadab and Abihu, because they put foreign 5 fire in their censers, Leviticus 10:1-2. 'Putting foreign fire in censers' means introducing worship that springs from a love other than that which is heavenly. Such fire means selfish and worldly love, and every desire arising from it, see 1297, 1861, 5071, 5215, 6314, 6832, 7324, 7575, 9141.

Poznámky pod čarou:

1. i.e. the great and strong people who will invade the land

2. literally, a wilderness of ruination

3. literally, the glory of His voice

4. literally, visited

5. i.e. unauthorized or profane

  
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Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.