Bible

 

Jérémie 51:40

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40 Je les ferai descendre comme des agneaux à la tuerie, et comme [on y mène] les moutons avec les boucs.

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Arcanes Célestes # 1298

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1298. Ils eurent la brique au lieu de pierre, signifie qu'il y eut en eux le faux au lieu du vrai : c'est évident d'après la signification de la brique, qui, d'après ce qui vient d'être dit, désigne le faux ; et d'après la signification de la Pierre, qui, dans un sens étendu, désigne le vrai, Voir ci-dessus, numéro 643. Que les Pierres signifient le vrai, cela vient de ce que les Très-Anciens marquaient les limites par des Pierres et dressaient des Pierres comme des témoins que telle chose était ainsi, ou qu'elle était vraie ; c'est ce qu'on voit par la Pierre que Jacob érigea en statue.

Genèse 28:22; 35:14, , .

Et par l'autel que les fils de Ruben, de Gad et de Manassé élevèrent en témoignage sur le bord du Jourdain, - , 34.

C'est de là que, dans la Parole, les pierres ont signifié les vérités, au point que les vérités saintes qui appartiennent à l'amour ont été signifiées non-seulement par les pierres de l'autel, mais encore par les pierres précieuses sur les épaules de l'éphod d'Aharon et sur le pectoral du jugement. Quant à ce qui concerne l'Autel, quand le culte des sacrifices sur les autels a commencé, l'Autel signifiait le culte représentatif du Seigneur dans le commun, mais les Pierres étaient elles-mêmes les vérités saintes de ce culte ; c'est pour cela qu'il fut commandé de construire l'Autel avec des pierres entières, non taillées, et défendu de lever le fer sur elles, - Deutéronome 27:5-6, 1. Josué 8:31.

Parce que les Pierres taillées et sur lesquelles le fer avait été levé, signifiaient des choses artificielles, et par là les choses factices du culte, c'est-à-dire, celles qui viennent du propre ou des illusions de la pensée et du cœur de l'homme, ce qui était profaner le culte, ainsi qu'il est clairement dit dans l'Exode, - .

C'est par la même raison que le fer ne fut pas levé sur les pierres du Temple, 1 Rois 6:7.

Que les pierres précieuses sur les épaules de l'éphod d'Aharon et sur le pectoral du jugement aient de même signifié les vérités saintes, c'est ce que j'ai déjà montré, numéro 114 ; et c'est ce qu'on voit encore dans Ésaïe :

« Voici, Moi je ferai disposer en escarboucle tes » Pierres, et je (te) fonderai sur des saphirs ; et je ferai tes soleils » (fenêtres) en agates, et tes portes en Pierres de rubis, et toute » ton enceinte en Pierres de désir ; et tous tes fils seront les enseignés de Jéhovah, et la paix de tes fils sera abondante. » - Ésaïe 54:11-12, 13.

Les pierres ici nommées désignent les vérités saintes ; c'est pour cela qu'il est dit : Tous tes fils seront les enseignés de Jéhovah. C'est aussi de là qu'il est dit dans Jean

« que les fondements du mur de la ville de la sainte Jérusalem étaient ornés de toute espèce de Pierres précieuses qui sont désignées par leur nom. » - Apocalypse 21:19-20.

La sainte Jérusalem, c'est le Royaume du Seigneur dans les cieux et sur les terres, Royaume dont les fondements sont les vérités saintes. Les Tables de pierre sur lesquelles furent inscrits les préceptes de la Loi, ou les dix paroles, signifiaient de même les vérités saintes ; c'est pour cela qu'elles étaient de pierre, ou que leur fond était une pierre, - ..

En effet, ces préceptes eux-mêmes ne sont que les vérités de la foi. Maintenant, puisque dans les temps anciens les Pierres ont signifié les vérités, et que, dans la suite, lorsqu'on eut commencé à exercer le culte sur des statues, sur des autels et dans un temple, les statues, les autels et le temple ont signifié les vérités saintes, on voit pourquoi le Seigneur a été nommé aussi la Pierre ; dans Moïse :

« Le Fort de Jacob ; de là (il est) le Pasteur, la Pierre d'Israël. » - Genèse 49:24.

Dans Ésaïe :

« Ainsi a dit » le Seigneur Jéhovah : Moi je fonde en Zion une Pierre, Pierre d'épreuve, d'angle, de prix, de fondement solide. » - Ésaïe 28:10.

Dans David :

« La Pierre que les architectes ont rejetée est devenue la principale de l'angle. » - Psaumes 18:22.

Dans Daniel, il en est de même

« de la Pierre détachée du rocher et qui brisa la statue de Nébuchadnezar. » - Daniel 2:34-35, 45.

On voit encore que les Pierres signifient les vérités, dans Ésaïe :

« Par la sera expiée l'iniquité de Jacob, et tout le fruit sera celui-ci ; d'éloigner son péché, quand il aura mis toutes les Pierres de l'Autel, comme des Pierres de chaux dispersées. » - Ésaïe 27:9.

Les pierres de l'autel sont les vérités du culte qui ont été dissipées.

Dans le Même :

« Aplanissez le chemin du peuple, frayez, frayez le sentier, ôtez les pierres. » - Ésaïe 62:10.

Le chemin et la pierre désignent les vérités.

Dans Jérémie :

« Me voici contre » toi, montagne qui détruis, je te roulerai en bas des rochers et » te changerai en montagne de Combustion : et l'on ne prendra » plus de toi une Pierre pour l'angle ou une Pierre pour les fondements. » - Jérémie 51:25-26.

Il s'agit là de Babel ; la montagne de combustion est l'amour de soi ; l'on n'en prendra plus de pierre, c'est-à-dire qu'il n'y a plus de vrai.

  
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Arcanes Célestes # 1043

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1043. D'après ce qui vient d'être dit sur l'arc, on peut voir que la nuée signifie la lumière obscure dans laquelle est l'homme spirituel par rapport à l'homme céleste. En effet l'arc ou la couleur de l'arc n'existe que dans la nuée ; l'obscur même par lequel, comme je l'ai dit, brillent les rayons du soleil, est ce qui se change en couleurs ; ainsi tel est l'obscur qui est frappé par l'éclat des rayons, telle est la couleur. Il en est de même chez l'homme spirituel : chez lui, l'obscur qu'on nomme ici la nuée est le faux, qui est la même chose que son propre intellectuel ; et quand le Seigneur insinue dans ce propre l'innocence, la charité et la miséricorde, cette nuée n'apparaît plus comme le faux, mais elle se présente comme un vrai apparent uni au vrai qui procède du Seigneur, de là résulte une sorte d'arc colore. C'est une certaine modification spirituelle qui ne peut nullement être décrite ; et si l'homme ne peut la saisir an moyen des couleurs et de leur génération, je ne sais s'il sera possible de la lui faire comprendre. Par l'état de l'homme avant la régénération on peut voir quelle est cette nuée chez le régénéré. L'homme se régénère par les choses qu'il croit être les vérités de la foi ; chacun croit que son dogme est vrai ; il en reçoit la conscience, aussi, dès qu'il en a reçu la conscience, agir contre les choses qui ont été imprimées en lui comme étant des vérités de la foi, c'est pour lui agir contre la conscience. Tel est chaque homme régénéré ; car il en est beaucoup qui se régénèrent par le Seigneur, quel que soit d'ailleurs le dogme qu'ils aient adopté ; et quand ils ont été régénérés, ils ne reçoivent pas quelque révélation immédiate, sauf toutefois les inspirations qui leur sont insinuées par la Parole et par la prédication de la Parole ; mais comme ils résolvent la charité, le Seigneur opère par la charité dans leur nuée ; de là surgit une lumière, de même qu'il arrive qu'un nuage devient plus brillant et offre une variété de couleurs quand il est pénètre par le soleil. C'est ainsi que dans leur nuée existe la ressemblance de l'arc ; c'est pourquoi plus la nuée est légère, c'est-à-dire, plus elle consiste en de nombreuses vérités de la foi mélangées, et plus l'arc est magnifique ; au contraire, plus cette nuée est épaisse, c'est-à-dire, moins il y a en elle de vérités de la foi, moins l'arc est brillant. L'innocence ajoute beaucoup à la beauté de l'arc ; c'est pour ainsi dire cette innocence qui produit dans les couleurs une splendeur vive. Toutes les apparences du vrai sont les nuées dans lesquelles se trouve l'homme quand il est dans le sens littéral de la Parole, car la Parole a été prononcée selon les apparences ; mais quand il croit avec simplicité à la Parole, bien qu'il reste dans les apparences, et quand il a la charité, cette nuée est respectivement légère ; c'est dans cette nuée que le Seigneur forme la conscience chez l'homme qui est dans l'intérieur de l'Eglise. Toutes les ignorances du vrai sont aussi des nuées dans lesquelles se trouve l'homme quand il ignore ce que c'est que le vrai de la foi, quand en général il ne sait pas ce que c'est que la Parole, et à plus forte raison quand il n'a point entendu parler du Seigneur ; c'est dans cette nuée que le Seigneur forme la conscience chez l'homme qui est hors de l'Eglise ; car dans l'ignorance même peut exister l'innocence et par conséquent la charité. Toutes les faussetés sont aussi des nuées ; mais ces nuées sont des ténèbres qui existent, ou chez ceux qui ont la conscience fausse dont j'ai déjà parlé, ou chez ceux en qui elle est nulle. Telles sont en général les nuées quant à leur qualité ; pour ce qui regarde leur quantité, il y a chez l'homme tant de nuées, et elles sont si épaisses que s'il en avait connaissance, il serait surpris que les rayons de lumière qui précédent du Seigneur pussent les percer et que l'homme put être régénéré. Celui qui croit avoir le moins de nuées est quelquefois celui qui en a le plus ; et celui qui croit en avoir plus en a le moins. De telles nuées sont chez l'homme spirituel ; mais chez l'homme céleste elles ne sont pas en si grand nombre, parce qu'il a en lui l'amour dans le Seigneur, amour qui a été implanté dans sa partie volontaire ; c'est même pour cela qu'au lieu de recevoir du Seigneur la conscience comme l'homme spirituel revoit de Lui la perception du bien et celle du vrai qui procède du bien. Quand le volontaire de l'homme est tel, qu'il peut recevoir les rayons de la flamme céleste, son intellectuel en est éclairé ; et au moyen de l'amour, il connait et perçoit toutes les choses qui sont les vérités de la foi. Son volontaire est alors comme un petit soleil dont les rayons pénètrent dans sa partie intellectuelle. Tel a été l'homme de la Très-Ancienne Eglise. Mais quand le volontaire, de l'homme a été entièrement corrompu et est devenu infernal, et que pour cette raison une nouvelle volonté, qui est la conscience, est formée dans sa partie intellectuelle, ainsi qu'il est arrivé chez l'homme de l'Ancienne Eglise, et qu'il arrive chez tout homme régénéré de l'Eglise spirituelle, alors la nuée est épaisse, car l'homme doit apprendre ce que c'est que le vrai et ce que c'est que le bien, et ne peut percevoir s'ils existent ; et alors aussi le faux, qui est l'obscur de la nuée, influe continuellement de sa partie noire volontaire, ou de l'enfer par cette partie. Voilà pourquoi la partie intellectuelle ne peut nullement être éclairée chez l'homme spirituel, comme elle l'est chez l'homme céleste. De là résulte que la nuée signifie ici la lumière obscure dans laquelle est l'homme spirituel par rapport à l'homme céleste.

  
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