Bible

 

Jérémie 51:40

Studie

       

40 Je les ferai descendre comme des agneaux à la tuerie, et comme [on y mène] les moutons avec les boucs.

Ze Swedenborgových děl

 

L’Apocalypse Révélée # 316

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 962  
  

316. Et l'huile et le vin ne gâte point, signifie qu'il est pourvu par le Seigneur à ce que les saints biens et les saints vrais, qui sont intérieurement cachés dans la Parole, ne soient ni violés ni profanés. Par l’huile est signifié le bien de l'amour, et par le vin le vrai provenant de ce bien, ainsi par l'huile est signifié le saint bien, et par le vin le saint vrai ; par ne gâte point, il est signifié qu'il est pourvu par le Seigneur à ce qu'ils ne soient ni violés ni profanés ; en effet, ces paroles ont été entendues du milieu des quatre Animaux, ainsi venant du Seigneur, No. 314 ; ce qui est dit par le Seigneur est aussi ce à quoi il est pourvu par Lui ; qu'il soit pourvu à cela, on le voit ci-dessus, No. 314 et No. 255. Que l'huile signifie le bien de l'amour, on le verra, Nos. 778, 779 ; mais que le vin signifie le vrai provenant de ce bien, on le voit par les passages suivants :

— « Quiconque a soif, allez vers les eaux, et quiconque n'a point d'argent, allez, achetez et mangez ; et achetez sans argent du VIN et du lait. » — Ésaïe 55:1.

— « Il arrivera, en ce jour-là que les montagnes distilleront du MOUT, et que les collines couleront en lait. » — Joël 3:18 ; Amos 9:13-14.

— « La joie a été enlevée de Carmel, et dans les VIGNES on ne chante point ; le VIN dans le pressoir n'est point foulé, l'hédad (chanson de vendange) j'ai fait cesser. » — Ésaïe 16:19 ; Jérémie 48:32-33 ;

— par Carmel est signifiée l'Église spirituelle, parce que là il y avait des vignes.

« Lamentez-vous, vous tous qui buvez le VIN, à cause du MOUT, parce qu'il a été retranché de votre bouche ; ils se sont lamentés, les VIGNERONS. » — Joël 1:5, 10-11 ;

— il y a presque la même chose dans Hosée 9:2-3 ; Zéphanie 1:13 ; 2:11-12 ; Michée 6:15 ; Amos 5:11 ; Ésaïe 24:6-7, 9-10.

— « Il lave dans le VIN son vêtement, et dans le SANG des RAISINS son manteau ; rouge d'yeux par le VIN. » — Genèse 49:11-12 ;

— ces paroles ont été dites du Seigneur, et le Vin signifie le Divin Vrai ; de là vient que le Seigneur a institué la Sainte Cène, dans laquelle le Pain signifie le Seigneur quant au Divin Bien, et le Vin le Seigneur quant au Divin Vrai, et chez ceux qui reçoivent, le Pain signifie le saint bien, et le Vin le saint vrai, par le Seigneur : c'est pourquoi le Seigneur a dit :

— « Je vous dis que je ne boirai point désormais de ce FRUIT DU CEP, jusqu'à ce jour où je le boirai avec vous dans le Royaume de mon Père. » — Matthieu 26:29 ; Luc 22:18.

— Comme le Pain et le Vin avaient ces significations, c'est pour cela même que Malchisédech, sortant au-devant d'Abram, présenta DU PAIN ET DE VIN ; et lui (était) Prêtre au Dieu Très-Haut ; et il bénit Abram. » — Genèse 14:18-19.

— La MISCHAH et la LIBATION dans les sacrifices signifiaient des choses semblables, — Exode 29:40 ; Lévitique 23:12-13, 18-19 ; Nombres 15:2-15 28:6-7, 18-31 29:1-7 et suivants ; la Minchah était de fleur de farine de froment, ainsi elle tenait lieu de pain, et la libation était de vin. D'après ces explications, on peut voir ce qui est signifié par ces paroles du Seigneur :

— « On ne met pas du VIN NOUVEAU dans des outres vieilles, mais on met du vin nouveau dans des outres neuves, et tous les deux se conservent. » — Matthieu 9:17 ; Luc 5:37-38 ;

— le Vin nouveau est le DIVIN VRAI du Nouveau Testament, par conséquent de la Nouvelle Église, et le Vin vieux le Divin Vrai de l'Ancien Testament, par conséquent de la Vieille Église.

La même chose est signifiée par ces paroles du Chef de table aux noces de Cana en Galilée :

— « Tout homme sert d'abord le bon VIN ; et, quand on en a eu assez, le moindre ; toi, tu as réservé le bon VIN jusqu'à maintenant. » — Jean 2:1-10

— La même chose est aussi signifiée par le Vin dans la Parabole du Seigneur sur l'homme blessé par les voleurs, en cela qu'un Samaritain versa de L'HUILE et du VIN sur ses blessures. — Luc 10:33-34 ;

— car par l'homme blessé par des voleurs sont entendus ceux qui ont été blessés spirituellement par les Juifs au moyen des maux et des faux, et à qui le Samaritain a porté secours, en versant de l'huile et du vin sur leurs blessures, c'est-à-dire, en enseignant le bien et le vrai, et en guérissant, autant que possible.

Le Saint Vrai est signifié aussi ailleurs dans la Parole par le Moût et le Vin, comme dans Ésaïe 1:21-22 ; 25:6 ; 36:17 ; Hosée 7:4-5, 14 ; 14:6, 7, 8 ; Amos 2:8 ; Zacharie 9:15, 17 ; Psaumes 104:14-15, 16.

C'est de là que, dans la Parole, par la vigne est signifiée l'Église qui est dans les vrais par le Seigneur. Que le Vin signifie le Saint Vrai, on peut aussi le voir d'après le sens opposé, dans lequel il signifie le vrai falsifié et profané ; comme dans ces passages :

— « La scortation, le VIN et le MOUT, se sont emparés du cœur. Leur VIN s'en est allé ; commettant ils ont commis scortation. » — Hosée 4:11, 17-18 ;

— la scortation signifie la falsification du vrai ; pareillement ici le vin et le moût :

— « Une coupe (est) dans la main de Jéhovah, et du VIN il y a mêlé ; il l'a remplie d'un mélange, et il en a versé ; et ils en suceront les lies, ils en boiront, tous les impies de la terre. » — Psaumes 75:9.

— « Coupe d'or, Babel, dans la main de Jéhovah, enivrant toute lu terre ; de son VIN ont bu les nations ; c'est pourquoi elles sont folles. » — Jérémie 51:7.

— « Elle est tombée, Babylone, parce que du VIN de la fureur de sa scortation elle a abreuvé toutes les nations. Si quelqu'un adore la bête, il boira du VIN de la colère de Dieu, mêlé au vin pur dans la coupe de sa colère. » — Apocalypse 14:8, 10.

— « Du vin de la fureur de sa scortation Babylone a abreuvé toutes les nations. » — Apocalypse 18:3.

— « De Babylone la grande il y eut mémoire devant Dieu, pour lui donner la coupe du vin de la fureur de la colère de Dieu. » — Apocalypse 16:19.

— « Enivrés ont été du VIN de sa scortation les habitants de la terre. » — Apocalypse 17:1-2.

— Par « le VIN que Beltschassar, Roi de Babel, et ses magnats, et ses épouses et ses concubines, burent dans les vases du temple de Jérusalem, en louant en même temps des Cieux d'or, d'argent, d'airain, de fer, de bois et de pierre, » — Daniel 5:2-5

— il n'est pas non plus entendu autre chose que le saint Vrai de la Parole et de l'Église profané ; c'est pour cela qu'alors il y eut une écriture sur la muraille, et que le Roi cette nuit-là fut tué ; — Vers. 5:25, 30,

— Par le Vin, est encore signifié le vrai falsifié, — Ésaïe 5:11-12, 21-22 ; 28:1, 3, 7 ; 29:9-10 ; 56:11-12 ; Jérémie 13:12-13 ; 23:9-10.

— La même chose est signifiée par la Libation qu'on faisait aux idoles, — Ésaïe 65:11 ; 57:6 ; Jérémie 7:18 ; 44:17, 18, 19 ; Ézéchiel 20:28 ; Deutéronome 32:38.

— Si le Vin signifie le saint Vrai, et dans le sens opposé le Vrai profané, c'est d'après la correspondance, car les Anges qui perçoivent toutes choses spirituellement entendent seulement cela, quand dans la Parole le mot vin est lu par l'homme ; une telle correspondance existe entre les pensées naturelles des hommes et les pensées spirituelles des anges : il en est de même du Vin dans la Sainte Cène ; de là vient que par la Sainte Cène se fait l'introduction dans le Ciel, No. 224, fin.

  
/ 962  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 1327

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
/ 10837