Bible

 

Jérémie 51:4

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4 Et les blessés à mort tomberont au pays des Caldéens; et les transpercés [tomberont] dans ses places;

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Arcanes Célestes # 5119

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5119. Et je pris les raisins, et je les exprimai dans la coupe de Pharaon, signifie l'influx réciproque dans les biens d'origine spirituelle là : on le voit par la signification des raisins, en ce qu'ils sont les biens de la chanté, numéro 5117 ; ainsi les biens d'origine spirituelle, car tous les biens de la chanté réelle ont cette origine ; et par la signification d'exprimer dans la coupe de Pharaon, en ce que c'est l'influx réciproque. Par l'influx réciproque, il n'est pas entendu que le naturel extérieur influe dans le naturel intérieur, parce que cela est impossible, car les extérieurs ne peuvent en aucune manière influer dans les intérieurs, ou, ce qui est la même chose, les inférieurs ou les postérieurs ne peuvent en aucune manière influer dans les supérieurs ou dans les antérieurs, mais par le rationnel sont évoquées les choses qui sont dans le naturel intérieur, et au moyen de celui-ci, celles qui sont dans le naturel extérieur, non pas que les choses mêmes qui y sont soient évoquées, mais ce sont celles qui en sont conclues ou pour ainsi dire extraites ; tel est l'influx réciproque. Il semble que les choses qui sont dans le monde influent par les sensuels vers les intérieurs : mais c'est une illusion des sens ; il y a influx des intérieurs dans les extérieurs, et au moyen de cet influx il y a aperception ; je me suis quelquefois entretenu sur ce sujet avec les esprits, et il m'a été montré par de vives expériences, que l'homme intérieur voit et aperçoit dans l'homme extérieur ce qui est fait hors de celui-ci, et que la vie ne vient pas d'autre part dans le sensuel, ou que ce n'est pas d'autre part que vient la faculté de sentir, ni la sensation non plus : mais cette illusion est telle et si grande, qu'elle ne peut en aucune manière être dissipée par l'homme naturel, ni même par l'homme rationnel, à moins que celui-ci ne puisse penser en faisant abstraction du sensuel, Ceci a été dit, afin que l'on sache ce que c'est que l'influx réciproque.

  
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Arcanes Célestes # 765

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765. Jusqu'ici il s'est agi de la tentation de l'homme de l'Eglise, nommé Noach ; d'abord, de sa tentation quant aux intellectuels, qui sont les vrais de la foi, vers. 6 à 10 ; puis, de sa tentation quant aux volontaires, qui concernent les biens de la charité, Vers. 11, 12. La fin des tentations a consisté à faire renaître l'homme de l'Eglise, ou une Nouvelle Eglise, au moment où la Très-Ancienne périssait. Cette Nouvelle Eglise, comme déjà il a été dit, fut d'un caractère différent de celui de la Très-Ancienne ; elle fut spirituelle : or, ce qui constitue une telle Eglise, c'est que l'homme y renait au moyen de doctrinaux de foi, et que lorsqu'ils ont été implantés en lui, il lui est insinué une conscience pour l'empêcher d'agir contre le vrai et le bien de la foi ; c'est ainsi qu'il est doué de la charité qui gouverne sa conscience, et dès lors il commence à agir par elle. On peut voir par là ce que c'est que l'homme spirituel ; ce n'est pas celui qui croit que la foi sauve sans la charité, mais c'est celui qui fait la charité l'essentiel de la foi, et qui agit d'après ce principe. La fin de la tentation consista à donner l'existence à un tel homme ou à une telle Eglise ; aussi s'agit-il maintenant de cette Eglise elle-même, ce qu'on peut voir par la répétition de choses qui sont à peu près les mêmes ; car il est dit ici : En ce même jour-là entrèrent Noach, et Schem, et Cham, et Japheth, fils de Noach, et l'épouse de Noach et les trois épouses de ses fils avec eux dans l'arche ; la même chose avait été dite au Vers. 7, mais en ces termes : Et Noach entra, et ses fils, et son épouse, et les épouses de ses fils avec lui dans l'arche. Mais comme il s'agit maintenant de l'Eglise, les fils sont désignés par leurs noms, Sichem, Cham et Japheth ; et lorsqu'ils sont ainsi désignés, ils signifient l'homme de l'Eglise ; tandis que, quand ils sont appelés fils sans désignation de noms, ils signifient les vrais de la foi. En outre, ce qui avait été dit sur les bêtes et sur les oiseaux, Vers. 8, 9, au sujet de leur entrée dans l'arche, est répété une seconde fois, Vers. 14, 15, 16, mais avec le changement convenable et applicable ici à l'Eglise.

  
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