Bible

 

Jérémie 51:39

Studie

       

39 Je les ferai échauffer dans leurs festins, et les enivrerai, afin qu'ils se réjouissent, et qu'ils dorment d'un sommeil perpétuel, et qu'ils ne se réveillent plus, dit l'Eternel.

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Arcanes Célestes # 10227

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10227. Le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donner pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, signifie que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes les choses du vrai d'après le bien : on le voit par la signification du riche, en ce que c'est celui qui a en abondance les vrais et les biens, et les connaissances du vrai et du bien, ainsi qu'il va être montré ; par la signification du pauvre, en ce que c'est celui qui ne les a pas en abondance, comme il va aussi être montré ; par la signification de ne pas donner plus, et ne pas donner moins, en ce que c'est tous également ; par la signification de la moitié d'un sicle, en ce que c'est toutes les choses du vrai d'après le bien, numéro 10221 ; et par la signification de donner à Jéhovah, en ce que c'est attribuer au Seigneur, car par Jéhovah dans la Parole il est entendu le Seigneur ; voir ce qui a été cité, numéro 9373 ; d'après cela, il est évident que par

« le riche ne donnera pas plus, et le pauvre ne donnera pas moins, que la moitié d'un sicle, pour donner à Jéhovah, » il est signifié que tous, quelles que soient leurs facultés, doivent également attribuer au Seigneur toutes, les choses du vrai d'après le bien. Voici ce qui en est : Tous ont la faculté d'être intelligent et d'être sage, mais si l'un est plus sage que l'autre, c'est parce qu'ils n'attribuent pas semblablement au Seigneur toutes les choses de l'intelligence et de la sagesse, qui sont toutes les choses du vrai et du bien ; ceux qui les attribuent toutes au Seigneur sont plus sages que les autres, puisque toutes les choses du vrai et du bien, qui sont la sagesse, influent du ciel, c'est-à-dire, du Seigneur qui est dans le ciel ; l'attribution de toutes ces choses au Seigneur ouvre les intérieurs de l'homme vers le ciel, car ainsi l'on reconnaît que rien du vrai ni du bien ne vient de l'homme ; et autant on reconnaît cela, autant décroît l'amour de soi, et avec l'amour de soi l'obscurité provenant des faux et des maux, et autant aussi l'homme vient dans l'innocence et dans l'amour et la foi envers le Seigneur ; de là, la conjonction avec le Divin, et par suite l'influx et l'illustration ; par là, on voit clairement d'où vient que l'un est plus sage et l'autre moins, et aussi pourquoi le riche ne donnera pas plus, ni le pauvre moins, à savoir, afin que chez tous également il y ait faculté d'être sage ; chez tous, il est vrai, il n'y a pas égale faculté d'être sage, mais il y a également faculté, puisque l'un et l'autre peut être sage. Par la faculté d'être sage, il est entendu non pas la faculté de raisonner sur les vrais et sur les biens d'après les sciences, ni par conséquent la faculté de confirmer tout ce qu'il plaît, mais la faculté de voir clairement ce qui est vrai et bien, de choisir ce qui convient, et de l'appliquer aux usages de la vie ; ceux qui attribuent tout au Seigneur voient clairement, choisissent et appliquent ; ceux, au contraire, qui attribuent non pas au Seigneur, mais à eux-mêmes, savent seulement raisonner sur les vrais et sur les biens, et ils ne voient que ce qui concerne les autres, et cela, non d'après la raison, mais d'après l'actif de la mémoire ; comme ils ne peuvent pénétrer en dedans des vrais mêmes, ils se tiennent en dehors, et confirment tout ce qu'ils saisissent, soit vrai, soit faux ; ceux qui peuvent faire cela avec plus d'érudition' d'après les sciences sont crus par le monde être plus sages que les autres ; mais plus ils s'attribuent toutes choses, ainsi plus ils aiment les choses qu'ils pensent d'après eux-mêmes, plus ils sont insensés, car ils confirment les faux de préférence aux vrais, et les maux de préférence aux biens ; en effet, ils n'ont la lumière que par les illusions et les apparences qui sont dans le monde, et de là par leur lueur, qui est appelée lueur naturelle, et qui a été séparée de la lumière du ciel ; et cette lueur, quand elle a été séparée, n'est qu'obscurité quant aux vrais et aux biens qui appartiennent au ciel. Que les richesses et l'opulence soient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, et soient par conséquent aussi les connaissances du vrai et du bien, qui même sont appelées opulence et richesses spirituelles, on le voit dans la Parole par les passages où elles sont nommées ; par exemple, dans Ésaïe :

« Je ferai la visite sur le fruit de l'orgueil du roi d'Aschur, parce qu'il a dit.

Dans la force de ma main j'ai agi, et par ma sagesse, parce qu'intelligent je suis ; en conséquence je déplacerai les bornes des peuples, et leurs trésors je pillerai ; ma main trouvera comme un nid les richesses des peuples. » - Ésaïe 10:12-13, 14 ;

Là, dans le sens interne, il s'agit de ceux qui se fient à leur propre intelligence, et qui croient que c'est d'eux-mêmes, et non du ciel, que vient la vraie sagesse ; lé roi d'Aschur est le raisonnement, ici d'après la propre intelligence, numéro 1186 ; de là, piller les trésors et les richesses des peuples, c'est détruire les choses qui sont les vrais de l'intelligence et de la sagesse.

Dans le Même :

« Prophétique sur les bêtes du midi : Ils portent sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, vers l'Egypte. » - Ésaïe 30:6-7.

Les bêtes du midi sont ceux qui sont au dedans de l'Église, ainsi dans la lumière du vrai d'après la Parole, mais qui néanmoins ne lisent la Parole que pour la science, et non pour les usages de la vie ; car le midi, c'est où il y a la lumière du vrai, ainsi où il y a la Parole, numéro 3195, 3708, 5672, 9642 ; l'âne est la science, de même le chameau, et aussi l'Egypte ; que l'âne soit la science, on le voit, numéro 5492, 5741, 7024 ; de même le chameau, numéro 3048, 3071, 3143, 3145, 4156 ; de même aussi l'Egypte voir ce qui a été cité, numéro 9391 : que ces paroles prophétiques doivent être entendues dans le sens spirituel, on peut le voir en ce que sans ce sens personne ne sait ce que sont les bêtes du midi, ce que c'est que porter sur l'épaule des ânes leurs richesses, et sur le dos des chameaux leurs trésors, et cela vers l'Egypte.

Dans le Même :

« Je te donnerai les trésors des ténèbres, et les secrètes richesses des lieux cachés, afin que tu connaisses que (c'est) Moi, Jéhovah. » - Ésaïe 45:3.

Les trésors des ténèbres et les secrètes richesses des lieux cachés sont des choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse célestes, lesquelles ont été cachées à l'homme naturel.

Dans Jérémie :

« Le péché de Jehudah est écrit avec un burin de fer ; ô ma montagne dans le champ ! tes richesses et tous tes trésors au pillage je livrerai. » - Jérémie 17:1, 3 ;

Jehudah est appelé montagne dans le champ, parce que chez lui était le représentatif de l'Église céleste ; car la montagne est l'amour de l'Église céleste, numéro 6435, et le champ est l'Église, numéro 2971, 3766, 7502, 9139, 9295 ; les richesses et les trésors, qui devaient être livrés au pillage, sont tous les vrais et tous les biens de l'Église, qui devaient être dissipés.

Dans le Même :

« A cause de ta confiance en tes ouvrages, et en tes trésors, toi aussi tu seras prise. » - Jérémie 48:7.

Ici encore les trésors sont les doctrinaux et les connaissances de l'Église.

Dans le Même :

« Ëpée ! contre ses chevaux, et contre ses chars, et contre la foule pêle-mêle qui est au milieu d'elle ; épée ! contre ses trésors afin qu'ils soient pillés ; sécheresse sur ses eaux afin qu'elles tarissent. » - Jérémie 50:37-38.

Ceci est dit contre les Chaldéens, par lesquels sont entendus ceux qui sont dans le culte externe sans l'interne, ainsi ceux qui de bouche professent les vrais de la Parole, mais de cœur les nient ; l'épée est le faux qui combat contre les vrais, numéro 2799, 4499, 6353, 7102, 8294 ; les chevaux sont l'intellectuel, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 5321 ; les chars sont les choses qui appartiennent à la doctrine, numéro 5321, 8215 ; les trésors qui seront pillés sont les vrais et les biens de l'Église, qui seront pervertis et périront par l'application aux maux des amours de soi et du monde ; la sécheresse sur les eaux est la privation et la consomption des vrais de la foi, car l'eau est le vrai de la foi, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, 8568, 9323 : qui ne peut voir que le sens'littéral n'est point le sens réel de ces paroles ? en effet, qu'y a-t-il de saint, ou de l'Église ou du Ciel, ou quel sens y a-t-il en ceci, que l'épée serait contre les chevaux, contre les chars, contre la foule pêle-mêle, contre les trésors, et que la sécheresse serait sur les eaux afin qu'elles tarissent ? Par ces passages de la Parole et par tous les autres, on peut donc voir clairement qu'il y a dans chaque expression un sens spirituel qui diffère du sens naturel, et que la Parole sans le sens spirituel ne peut pas être dite sainte, ni même être comprise dans la plupart des passages.

Dans le Même :

« Babel, qui habites sur beaucoup d'eaux, grande en trésors. » - Jérémie 51:13 ;

Babel, ce sont ceux qui possèdent la Parole, et par suite tous les vrais et tous les biens de l'Église, mais qui les appliquent à l'amour de soi, et par conséquent les profanent, numéro 1326 ; ce qui même fut représenté en ce que le Roi de Babel prit

« tous les vases du Temple, qui étaient d'or et d'argent, et qu'il y but, et alors loua les Dieux d'or et d'argent. » - Daniel 5:2, 3, 4, , [Il manque du texte ici], 2702, 3058, 4976, 8568, 9323 : cela est décrit plus amplement dans l'Apocalypse, où sont recensées les richesses de Babylone, qui y sont nommées marchandises, -Chap. Ézéchiel :

« J'amènerai contre Tyr Nébuchadnézar ; sous les sabots de ses chevaux il foulera toutes tes rues ; on enlèvera tes richesses, et l'on pillera tes marchandises. » - Ézéchiel 2, , .

Par Tyr est entendue l'Église quant aux connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; par Nébuchadnézar roi de Babel est entendu le profane qui dévaste, numéro 1327 (fin). ; ce qui arrive quand les vrais et les biens de la Parole servent de moyens pour favoriser les maux des amours de soi et du monde par une application de travers ; car alors les maux de ces amours sont dans le cœur, et les saints de l'Église sont dans la bouche ; les sabots des chevaux sont les extrêmes naturels, qui sont les scientifiques entièrement sensuels, numéro 7729 ; et les rues sont les vrais de la foi, .numéro 2336 ; les richesses et les marchandises sont les connaissances du bien et du vrai : comme les connaissances du bien et du vrai sont signifiées par Tyr, numéro 1201, c'est pour cela que lorsqu'il s'agit de Tyr dans la Parole, il s'agit aussi de marchandises et de richesses de divers genres ; par exemple, dans le même Prophète :

« Tharschisch, ta commerçante par une multitude de toutes richesses, en argent, fer, étain et plomb. Damas, ta commerçante pour une multitude de toutes richesses. Par la multitude de tes richesses, et par tes trafics, tu as enrichi tous les Rois de la terre. » - Ézéchiel 27:12, 18, 33.

Dans le Même :

« Dans ta sagesse et dans ton intelligence tu t'es fait des richesses, et tu l'es amassé de l'or et de l'argent dans tes trésors , par la multitude de ta sagesse tu as multiplié tes richesses. » - Ézéchiel 28:4-5 ;

Dans ces passages aussi il s'agit de Tyr ; il y est bien évident que par les richesses dans la Parole ilest entendu les richesses spirituelles, qui sont les connaissances du bien et du vrai, ainsi qui sont les moyens de la sagesse : et aussi dans Zacharie :

« Tyr a amassé de l'argent comme de la poussière, et de l'or comme de la boue des rues ; voici, le Seigneur l'appauvrira, et il renversera dans la mer ses richesses. » - Zacharie 9:3-4 ;

Et dans David :

« La Fille de Tyr t'offrira un présent, la Fille de roi ; ils supplieront tes faces, les riches du peuple. » - Psaumes 45:13.

Là est décrite l'Église quant à l'affection du vrai, et elle est appelée fille de roi, car la fille est l'Église quant à l'affection, numéro 2362, 3963, 6729, 9055 (fin). ; et le roi est le vrai, numéro 1672, 2015, 2069, 3670, 4575, 4581, 4966, 6148 ; c'est pour cela qu'il est dit que la fille de Tyr offrira un présent, et que les riches du peuple supplieront les faces ; les riches du peuple sont ceux qui abondent en vrais et en biens.

Dans Hosëe :

« Éphraïm a dit : Certes je me suis enrichi, j'ai trouvé des richesses pour moi. » - .

Par je me suis enrichi et j'ai trouvé des richesses pour moi, il est entendu qu'il s'est enrichi non pas de richesses mondaines, mais de richesses célestes ; car par Éphraïm, il est entendu l'Intellectuel de l'Église, qui est illustré quand on lit la Parole, numéro 5354, 6222, 6238, 6267.

Dans Jean :

« A l'Ange de l'Église de Laodicée écris : Parce que tu dis : Je suis riche, et je me suis enrichi, et d'aucun secours je n'ai besoin ; et tu ne sais pas que tu es malheureux, et misérable, et indigent, et aveugle et nu : je te conseille d'acheter de Moi de l'or purifié par le feu, afin que tu t'enrichisses, et des vêtements blancs afin que tu sois couvert. » - Apocalypse 3:17-18.

Là, il s'agit de l'Église qui place le tout de l'Église dans les connaissances nues, et par suite s'élève au-dessus des autres, lorsque cependant les connaissances ne sont que des moyens pour corriger et perfectionner la vie ; celui donc qui les possède, sans la vie selon ces connaissances, est malheureux, misérable, indigent, aveugle et nu ; acheter de l'or purifié par le feu, c'est s'acquérir du Seigneur le bien réel ; et acheter des vêtements blancs, c'est s'acquérir du Seigneur les vrais réels provenant de ce bien ; que l'or soit le bien de l'amour, voir ce qui a été cité, numéro 9874 ;.et que les vêtements soient le vrai de la foi, on le voit, numéro 4545, 5248, 5319, 5954, 9212, 9216, 9814, 9952.

Dans Jérémie :

« Moi, Jéhovah, qui donne à chacun selon ses voies, selon le fruit de ses œuvres ;

Comme une perdrix qui amasse, mais n'enfante point (est) celui qui fait des richesses, mais non avec jugement ; au milieu de ses jours il les laissera, à la fin de ses jours il deviendra insensé. » - Jérémie 17:10-11.

Là, il s'agit de ceux qui s'acquièrent des connaissances sans avoir pour fin d'autre usage que de s'enrichir, c'est-à-dire, de savoir, lorsque cependant c'est à la vie qu'elles doivent servir ; cela est entendu par amasser comme une perdrix et cependant ne pas enfanter, et par faire des richesses, mais non avec jugement.

Dans Luc :

« Quiconque d'entre vous ne renonce pas à toutes ses possessions, ne peut être mon disciple. » - Luc 14:33.

Celui qui ne sait pas que les possessions, dans le sens interne, sont les richesses et l'opulence spirituelles, qui sont les connaissances d'après la Parole, ne peut savoir autre chose, sinon qu'il doit se priver de toutes richesses pour pouvoir être sauvé ; et cependant ce n'est pas là le sens de ces paroles ; là, par les possessions il est entendu toutes les choses qui proviennent de la propre intelligence ; en effet, personne ne peut par soi-même avoir la sagesse, mais on l'a par le Seigneur ; c'est pourquoi renoncer à toutes les possessions, c'est ne s'attribuer rien de l'intelligence ni rien de la sagesse ; et celui qui n'agit pas ainsi ne peut être instruit par le Seigneur, c'est-à-dire, être son disciple. Comme les possessions, les richesses, l'opulence, l'argent et l'or, signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi pour cela que le Seigneur compare le Royaume des cieux à un trésor caché dans le champ. » - Matthieu 13:44 ;

Et qu'il est dit, de se faire un trésor gui ne manque point dans les cieux, car où est le trésor, là est le cœur. » - Luc 12:33-34. Matthieu 6:20, 21.

Ceux qui ne savent pas que par les riches sont entendus ceux qui possèdent les connaissances du vrai et du bien, ainsi ceux qui ont la Parole, et que par les pauvres sont entendus ceux qui ne les possèdent pas, mais qui néanmoins les désirent, ceux-là ne peuvent savoir autre chose, si ce n'est que par le riche qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et par le pauvre qui était étendu vers le vestibule du riche, - , [Il manque du texte ici], 9467, et par le fin lin le vrai réel, numéro 5319, 9469, 9596, 9744 ; et que par le pauvre étendu vers le vestibule il est entendu ceux qui sont hors de l'Église, et n'ont pas la Parole, mais désirent néanmoins les vrais et les biens du Ciel et de l'Église ; d'après cela, on voit encore clairement que par les riches il est entendu ceux qui ont la Parole, par conséquent les Divins Vrais, comme aussi dans le prophétique de Marie dans Luc :

« Dieu a rempli de biens ceux qui avaient faim, et il a renvoyé les riches à vide. » - Luc .

Là, ceux qui avaient faim sont ceux qui ailleurs sont appelés pauvres, ainsi ceux qui n'ont ni pain ni eau, et qui ainsi ont faim et soif, c'est-à-dire, ceux qui ne savent ni le bien ni le vrai, et cependant les désirent ; par le pain et par l'eau, dans la Parole, il est signifié le bien et le vrai, numéro 9323 ; et par avoir faim et avoir soif, ainsi par la faim et la soif, il est signifié le désir d'avoir le bien et le vrai. De tels hommes sont aussi entendus ailleurs par les pauvres, comme dans Luc :

« Heureux, vous pauvres, parce qu'à vous est le Royaume des cieux ! Heureux, vous qui avez faim, parce que vous serez rassasiés ! » - Luc 6:20-21 ;

Dans le Même :

« Le Père de famille dit au serviteur : Va dans les places et dans les rues de la ville, et introduis les pauvres, les estropiés, les boiteux et les aveugles. » - Luc 14:21.

Dans le Même :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - Luc 7:22.

Dans Matthieu :

« A des pauvres bonne nouvelle est annoncée. » - .

Dans Ésaïe :

« Alors paîtront les premiers-nés des pauvres, et les indigents avec confiance se coucheront. » - Ésaïe 14:30.

Dans le Même :

« Les indigents d'entre les hommes dans le Saint d'Israël s'égaieront. » - Ésaïe 29:19.

Dans Zéphanie :

« Je laisserai au milieu de toi un peuple misérable et pauvre, lesquels espéreront dans le nom de Jéhovah ; ceux-là paîtront et se reposeront, et personne qui les épouvante. » - Zéphanie 3:12-13 ;

Et dans Ésaïe :

« Les pauvres et les indigents cherchent de l'eau, mais point ; leur langue de soif périt ; Moi, Jéhovah, je les exaucerai ; j'ouvrirai sur les coteaux des torrents, et au milieu des vallées des fontaines je mettrai. » - Ésaïe 41:17-18.

Les pauvres et les indigents qui cherchent de l'eau sont ceux qui désirent les connaissances du bien et du vrai ; l'eau est le vrai ; le désir est décrit en ce que leur langue périt de soif ; et l'abondance qu'ils doivent avoir est décrite en ce que des torrents seront ouverts sur les coteaux, et des fontaines au milieu des vallées : d'après cela, il est encore évident que des célestes, qui sont les vrais de la foi et les biens de l'amour, sont entendus par les terrestres qui sont les eaux, les torrents sur les coteaux, les fontaines dans les vallées, et que ce sens-ci est le sens littéral de la Parole, mais que ce sens-là est le spirituel, et que la Parole par le sens spirituel est Divine, mais que sans lui elle ne l'est pas. Si l'opulence et les richesses signifient les choses qui appartiennent à l'intelligence et à la sagesse, c'est aussi d'après la correspondance ; en effet, dans le Ciel chez les Anges toutes choses apparaissent comme resplendissantes d'or, d'argent et de pierres précieuses ; et cela, parce qu'ils sont dans l'intelligence du vrai et dans la sagesse du bien ; car les intérieurs des anges se présentent ainsi visibles d'après la correspondance ; et même chez les esprits qui sont au-dessous des cieux, il y a des richesses qui apparaissent selon l'état de réception du vrai et du bien procédant du Seigneur.

  
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Arcanes Célestes # 2708

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2708. Et il habita dans le désert, signifie l'obscur relativement : on le voit par la signification d'habiter, en ce que c'est vivre, numéro 2451 ; et par la signification du désert, en ce que c'est peu de vital, numéro 1927 ; ici, c'est l'obscur mais relativement ; par l'obscur relativement on entend l'état de l'Église Spirituelle relativement à l'état de l'Eglise Céleste, ou l'état des Spirituels relativement à l'état des Célestes : les Célestes sont dans l'affection du bien ; les Spirituels, dans l'affection du vrai ; les Célestes ont la perception, mais les Spirituels ont le dictamen de la conscience ; le Seigneur apparaît aux Célestes comme Soleil, mais aux Spirituels comme Lune, numéros 1521, 1530, 1531, 2495 ; pour les Célestes la lumière comme visuelle même perceptive du bien et du vrai procédant du Seigneur est comme la lumière du jour produite par le Soleil, tandis que pour les Spirituels la lumière procédant du Seigneur est comme la lumière de la nuit produite par la lune, ainsi pour eux obscure relativement ; cela vient de ce que les célestes sont dans l'amour pour le Seigneur, par conséquent dans la vie même du Seigneur, tandis que les Spirituels sont dans la charité envers le prochain et dans la foi, par conséquent dans la vie du Seigneur, il est vrai, mais plus obscurément ; c'est de là que les Célestes ne raisonnent jamais sur la foi, ni sur les vrais de la foi, mais comme ils sont dans la perception du vrai par le bien, ils disent telle chose est ainsi, tandis que les Spirituels parlent et raisonnent sur les vrais de la foi, parce qu'ils sont par le vrai dans la conscience du bien ; c'est aussi parce que chez les Célestes le bien de l'amour a été implanté dans la partie volontaire où est la vie principale de l'homme, tandis que chez les spirituels il a été implanté dans la partie intellectuelle où est la vie secondaire de l'homme : voilà pourquoi chez les Spirituels il y a l'obscur relativement, Voir numéros 81, 202, 337, 765, 784, 894, , 1155, 1577, 1824, 2048, 2088, 2227, 2454, 2507 ; cet obscur relativement est nommé ici le désert. Dans la Parole, le Désert signifie peu habité et peu cultivé, et il signifie aussi absolument inhabité et inculte, ainsi il est pris dans un double sens ; quand il signifie peu habité et peu cultivé, ou bien un lieu où il y a peu d'habitations, peu de parcs de troupeaux, peu de pâturages, et peu d'eaux, il signifie ce qui a ou ceux qui ont relativement peu de vie et de lumière, comme le spirituel ou les spirituels relativement au céleste ou aux célestes ; mais lorsqu'il signifie absolument inhabité et inculte, ou un lieu sans aucune habitation, sans parcs de troupeaux, sans pâturages ni eaux, il signifie ceux qui sont dans la vastation quant au bien et dans la désolation quant au vrai. Que le Désert signifie peu habité et peu cultivé relativement, ou bien un lieu où il y a peu d'habitations, peu de parcs de troupeaux, peu de pâturages et peu d'eaux, c'est ce qu'on voit par ces passages.

Dans Ésaïe :

« Chantez à Jéhovah un cantique nouveau ; (chantez) sa louange de l'extrémité de la terre, ceux qui descendent en la mer, et ce qui est en elle, les îles et leurs habitants ; ils élèveront la voix le Désert et ses Villes, les villages qu'habitera Kédar ; les habitants du rocher chanteront, ils crieront du sommet des montagnes. » - Ésaïe 42:10-11 ;

Dans Ézéchiel :

« Je contracterai avec eux l'alliance de la paix, et je ferai disparaître de la terre la bête mauvaise, et ils habiteront dans le Désert en sécurité, et ils dormiront dans les forêts ; et je leur donnerai la bénédiction ainsi qu'aux alentours de ma colline ; l'arbre du champ donnera son fruit, et la terre donnera son fruit, » - Ézéchiel 34:25, 26, 27.

Là il s'agit des spirituels. Dans Osée :

« Je la conduirai dans le Désert, et je parlerai sur son cœur, et de là je lui donnerai ses vignes. » - Osée 2:14-15.

Là, il s'agit de la désolation du vrai, et ensuite de la consolation.

Dans David :

« Les parcs du Désert distillent la graisse, et les collines se ceignent d'allégresse ; les prairies sont revêtues de troupeaux, et les vallées sont couvertes de froment. » - Psaumes 65:13, .

Dans Ésaïe :

« Je changerai le Désert en un lac d'eaux, et la terre sèche en sources d'eaux ; je mettrai dans le Désert le cèdre de Schittim, le myrthe, et l'arbre à huile : je placerai dans le Désert le sapin, afin qu'on voie, et qu'on sache, et que l'on considère, et que l'on comprenne en même temps, que la main de Jéhovah a fait cela, et que le saint d'Israël l'a créé. » - Ésaïe 41:18-19, 20.

Là, il s'agit de la régénération de ceux qui sont dans l'ignorance du vrai, ou des nations ; et de l'illustration et de l'instruction de ceux qui sont dans la désolation ; le désert se dit d'eux ; le cèdre, le myrthe et l'arbre à huile sont les vrais et les biens de l'homme extérieur.

Dans David :

« Jéhovah met les fleuves en Désert, et les sources d'eaux en sécheresse : il met le Désert en lac d'eaux, et la terre desséchée en sources d'eaux. » - Psaumes 107:33, 35.

Même signification.

Dans Ésaïe :

« Le Désert et la sécheresse s'en réjouiront, et la solitude s'égaiera, et elle fleurira comme un rosé ; en germant elle germera : des eaux se sont répandues dans le Désert et des torrents dans la solitude. » - Ésaïe 35:1-2, 6.

Dans le Même :

« Tu seras comme un jardin arrosé, et comme une source d'eau, dont les eaux ne mentent point ; et on bâtira par toi les Déserts du siècle. » - Ésaïe 58:11.

Dans le Même :

« Jusqu'à ce que soit répandu sur nous l'esprit d'en-haut, et le Désert sera en Carmel, et Carmel sera réputé en forêt ; et dans le Désert habitera le jugement, et la justice en Carmel. » - Ésaïe 32:15-16.

Là, il s'agit de l'Eglise spirituelle, qui, quoiqu'habitée et cultivée, est appelée un Désert relativement, car il est dit, dans le désert habitera le jugement et la justice en Carmel : que le désert soit un état obscur relativement, c'est ce qui est bien évident par ces passages, en ce que cet état est appelé désert, puis aussi forêt ; on le voit clairement dans Jérémie :

« O génération, vous-mêmes voyez la Parole de Jéhovah ! Ai-je été un désert à Israël ? ai-je été une terre de ténèbres ? » - Jérémie 2:31.

Que le Désert signifie absolument inhabité ou inculte, ou bien un lieu sans aucune habitation, sans parcs de troupeaux, sans pâturages, ni eaux, par conséquent ceux qui sont dans la vastation quant au bien et dans la désolation quant au vrai, c'est ce qu'on voit aussi par la Parole ; ce désert se dit dans un double sens, savoir de ceux qui dans la suite sont réformés, et de ceux qui ne peuvent être réformés ; de ceux qui dans la suite sont réformés, comme ici d'Hagar et de son fils, dans Jérémie :

« Ainsi a dit Jéhovah : Je me suis souvenu de toi, de la miséricorde de tes jeunesses, quand tu allais après Moi dans le Désert, dans une terre non ensemencée. » - Jérémie 2:2.

Dans ce passage il s'agit de Jérusalem, qui est là l'Ancienne Eglise, laquelle fut spirituelle.

Dans Moïse :

« La portion de Jéhovah (est) son peuple, Jacob (est) le cordeau de son héritage ; il l'a trouvé dans la terre du Désert, et dans la dévastation, la lamentation, la solitude, il l'a conduit de tout côté, il l'a fait comprendre, il l'a gardé comme la prunelle de son œil. » - Deutéronome 32:9-10.

Dans David : Ils ont erré dans le désert, dans la solitude du chemin ; ils n'ont point trouvé une ville d'habitation. » - Psaumes 107:4.

Là, il s'agit de ceux qui sont dans la désolation du vrai, et qui sont réformés.

Dans Ézéchiel :

« Je vous amènerai au désert des peuples, et je jugerai avec vous là, comme j'ai jugé avec vos pères dans le désert de la terre d'Egypte. » - Ézéchiel 20:35-36.

Là pareillement il s'agit de la vastation et de la désolation de ceux qui sont réformés. Les marches et les détours du peuple Israélite dans le Désert n'ont représenté autre chose que la vastation et la désolation des fidèles avant la réformation, par conséquent leur tentation, car lorsqu'ils sont dans les tentations spirituelles, ils sont dans la vastation et dans la désolation ; c'est aussi ce qu'on peut voir par ces paroles dans Moïse :

« Jéhovah dans le Désert les a portés, comme un homme porte son fils, dans le chemin jusqu'à ce lieu. » - Deutéronome 1:31.

Et ailleurs :

« Souviens-toi de tout le chemin par lequel Jéhovah ton Dieu t'a déjà conduit, pendant quarante ans, dans le Désert à l'effet de t'affliger, de te tenter, de savoir ce qui (était) dans ton cœur, si tu observais ses préceptes, ou non ; il t'a affligé. Il t'a fait avoir faim, il t'a fait manger la manne que tu ne connaissais pas, et que n'ont pas connu tes pères, afin de t'apprendre que l'homme ne vit pas de pain seulement, mais que l'homme vit de tout ce qui sort de la bouche de Jéhovah.

Deutéronome 8:2-3 :

Et encore :

« N'oublie point que Jéhovah t'a conduit dans le Désert grand et terrible, où (étaient) le serpent, le dipsade et le scorpion, une aridité sans eau ; que pour toi il a tiré l'eau d'un rocher de caillou ; qu'il t'a nourri dans le Désert de la manne que tes pères n'ont point connue, à l'effet de t'affliger, de te tenter, et de te faire du bien à la fin. » - Ibid. Vers. 15, 16.

Là, le désert signifie la vastation et la désolation où sont ceux qui sont ans les tentations ; par leurs marches et leurs détours dans le désert, pendant quarante ans, est décrit tout l'état de l'Eglise militante, comment par elle-même elle succombe, et comment par le Seigneur elle est victorieuse.

Dans Jean la femme qui fuit dans le désert ne signifie pas autre chose que la Tentation de l'Eglise ; il en est ainsi parlé :

« La Femme, qui avait enfanté un fils mâle, s'enfuit dans le Désert, où elle a un lieu préparé par Dieu : il fut donné à la femme deux ailes d'un grand aigle, pour s'envoler dans le Désert, en son lieu ; et le serpent lança de sa gueule après la femme de l'eau comme un fleuve, pour la faire emporter par le fleuve ; mais la terre secourut la femme, car la terre ouvrit sa bouche, et engloutit le fleuve que le dragon avait lancé de sa gueule. » - Apocalypse 12:6, 14-15, 16.

Que le Désert se dise d'une Eglise entièrement dévastée, et de ceux qui, étant entièrement dévastés quant au bien et au vrai, ne peuvent être réformés, c'est ce qu'on voit dans Ésaïe :

« Je réduirai les fleuves en désert, leur poisson deviendra fétide, faute d'eau, et il mourra de soif ; je revêtirai les cieux d'obscurité. » - Ésaïe 50:2-3.

Dans le Même :

« Les cités de ta sainteté ont été un désert, Sion a été un désert, Jérusalem a été désolée. » - Ésaïe 64:9-10.

Dans Jérémie :

« J'ai vu, et voici, Cannel (est) un désert, et toutes ses villes ont été détruites de devant Jéhovah. » - Jérémie 4:26.

Dans le Même :

« Plusieurs bergers ont gâté ma vigne, ils ont foulé ma portion, ils ont réduit la portion de mon désir en un désert de désolation ; il l'a mise en désolation, elle a été dans le deuil devant Moi, désolée ; toute la terre a été désolée, parce que personne ne (la) met sur son cœur ; sur tous les coteaux dans le désert, sont venus les dévastateurs. » - Jérémie 12:10-11, 12.

Dans Joël :

« Le feu a consumé les parcs du désert, et la flamme embrasera tous les arbres du champ ; les courants d'eaux ont été taris, le feu a consumé les parcs du désert.

1. 19, 20.

Dans Ésaïe :

« Il a mis le globe comme un désert, et il en a détruit les villes. » - .

Là, il s'agit de Lucifer.

Dans le Même :

« Prophétie du désert de la mer : comme des tempêtes dans le midi, il vient du désert, de la terre formidable. » - [Il manque du texte ici], Ésaïe 40:3. -C'est-à-dire qu'alors l'Eglise avait été entièrement dévastée, au point qu'il n'y avait plus aucun bien, ni aucun vrai ; ce qui est clairement manifeste en ce que personne alors ne savait qu'il y eût quelque interne dans l'homme, ni que la Parole renfermât quelque interne, ni par conséquent que le Messie ou le Christ devait venir pour sauver les hommes pour l'éternité : de là aussi on voit clairement ce qui est signifié par Jean en ce qu'il fût dans les déserts jusqu'aux jours de son apparition devant Israël, » - Luc 1:80.

Et en ce qu'il a prêché dans le désert de Judée, - Matthieu 3:1, , Marc 1:4.

Car par là il représentait aussi l'état de l'Eglise. Par la signification du désert, on peut voir aussi pourquoi le Seigneur s'est retiré tant de fois dans le Désert, - Matthieu 4:1Marc 1:12-13, , Luc 4:1, 5:16, 9:10, Jean 11:54 :

Puis par la signification de la montagne, on peut voir pourquoi le Seigneur allait si souvent sur les Montagnes, - , 30, 31, Matthieu 17:1, Matthieu 28:16, Marc 3:13, Luc 6:12, Jean 6:15.

  
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