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Jérémie 51:38

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38 Ils rugiront ensemble comme des lionceaux, et bruiront comme des faons de lions.

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Arcanes Célestes # 9341

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9341. Et depuis le désert jusqu'au fleuve, signifie depuis le plaisir du sensuel jusqu'au bien et au vrai du rationnel : on le voit par la signification d'établir la frontière, en ce que c'est l'extension, comme ci-dessus, numéro 9340 ; par la signification du désert, en ce que c'est où il n'y a rien d'habité ni de cultivé ; ainsi par application aux spirituels qui appartiennent à la foi, et aux célestes qui appartiennent à l'amour, le désert est où il n'y a ni le bien ni le vrai, comme dans le sensuel ; car tel est le sensuel de. l'homme, numéro 9331 (fin). : comme il n'y a dans le sensuel ni le bien céleste ni le vrai spirituel, mais qu'il y a le plaisir et l'agrément qui proviennent du corps et du monde, c'est pour cela que le désert signifie cet extrême dans l'homme de l'Église ; et par la signification de l'Euphrate, qui ici est le fleuve, en ce que c'est le bien et le vrai du rationnel : si l'Euphrate a cette signification, c'est parce qu'il était dans l'Assyrie, et que l'Assyrie ou Aschur signifie le rationnel, numéros 119, 1186 ; le rationnel est entendu par l'Euphrate, lorsqu'il est dit :

« Depuis le désert jusqu'à l'Euphrate, et aussi

« depuis le fleuve d'Egypte jusqu'à l'Euphrate, comme dans Josué :

« Depuis le désert et le Liban jusqu'au grand fleuve, le fleuve d'Euphrate, toute la terre des Chittéens, et jusqu'à la grande Mer, au coucher du soleil, ce sera votre frontière. » - Josué 1:4 :

Et dans Moïse :

« A ta semence je donnerai cette terre, depuis le fleuve d'Egypte jusqu'au grand fleuve, le fleuve d'Euphrate. » - Genèse 15:18.

Pareillement dans David :

« Un cep d'Egypte tu as fait partir, tu as étendu ses provins jusqu'à la : mer, et jusqu'au fleuve ses rameaux. " - Psaumes 80:9, 12.

Le Cep d'Egypte, c'est l'Église spirituelle représentée par les fils d'Israël ; jusqu'à la mer et jusqu'au fleuve, c'est jusqu'aux vrais et aux biens intérieurs. Pareillement .

Dans Michée :

« Vers toi ils viendront d'Aschur, et des villes d'Egypte, et depuis l'Egypte jusqu'au fleuve, et depuis la mer jusqu'à la mer, et d'une montagne à une montagne. » - Michée 7:12.

Mais il est signifié autre chose par l'Euphrate, quand il est considéré du milieu de la terre de Canaan comme sa frontière d'un côté, ou comme la renfermant d'un côté, alors ce fleuve signifie ce qui est le dernier du Royaume du Seigneur, c'est-à-dire, ce qui est le dernier du Ciel et de l'Église quant au bien et au vrai rationnel ; que les limites de la terre de Canaan, qui étaient des fleuves et des mers, aient signifié les derniers dans le Royaume du Seigneur, on le voit, numéros 1585, 1866, 4116, 4240, 6516 ; l'Euphrate donc signifie de tels vrais et de tels biens qui appartiennent au sensuel, correspondants aux vrais et aux biens du rationnel : mais comme le sensuel de l'homme est très-près du monde et de la terre, et qu'il en reçoit les objets, numéro 9331 (fin), il ne reconnaît par conséquent pour bien que ce qui fait plaisir au corps, et pour vrai que ce qui est favorable à ce plaisir ; c'est pour cela que, dans ce sens, le fleuve d'Euphrate signifie la volupté ayant son origine dans les amours de soi et du monde, et la fausseté confirmant ce plaisir par les raisonnements tirés des illusions des sens : ces choses sont entendues par le fleuve d'Euphrate dans Jean :

« Une voix dit au sixième Ange : Délie les quatre anges enchaînés sur le grand fleuve d'Euphrate ; et ils furent déliés, et ils tuèrent la troisième partie des hommes. “ - Apocalypse 9:14-15 ;

Les anges enchaînés sur l'Euphrate, ce sont les faux ayant leur origine par les raisonnements tirés des illusions des sens, et favorables aux plaisirs des amours de soi et du monde.

Dans le Même :

« Le sixième Ange versa sa coupe sur le grand fleuve d'Euphrate, et fut tarie son eau, afin que fût préparé le chemin des rois de devers le lever du soleil. » - Apocalypse 16:12 ;

Là, l'Euphrate, ce sont les faux d'une origine semblable ; l'eau tarie, ce sont ces faux éloignés par le Seigneur ; le chemin des rois de devers le lever du soleil, ce sont les vrais de la foi, alors vus et révélés à ceux qui sont dans l'amour envers le Seigneur ; il a été montré que les eaux sont les vrais, et dans le sens opposé les faux, Nos705, 739, 756, 790, 839, 2702, 3058, 3424, 4976, 7307, 8137, 8138, 8568, 9323 ; que le chemin est le vrai vu et révélé, N09 627, 2333, 3477 ; que les rois sont ceux qui sont dans les vrais, numéros 1672, 2015, 2069, 3009, 4575, 4581, 4966, 5044, 5068, 6148 ; que l'orient est le Seigneur, et aussi l'amour procédant du Seigneur et envers le Seigneur, numéros 101, 1250, 3708 ; pareillement le soleil, numéros 1529, 1530, 2440, 2495, 3636, 3643, 4060, 4696, 5377, 7078, 7083, 7171, 7173, 8644, 8812.

Dans Jérémie :

« Tu as abandonné Jéhovah ton Dieu dans le temps qu'il te conduisait dans le chemin ; et qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Egypte pour boire les eaux du Schichor ? Ou qu'as-tu à faire avec le chemin d'Aschur pour boire les eaux du fleuve ? » - Jérémie 2:17-18 ;

Conduire dans le chemin, c'est enseigner le vrai ; qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Egypte pour boire les eaux du Schichor, c'est-à-dire, qu'as-tu à faire avec les faux introduits par les scientifiques appliqués d'une manière perverse ? Qu’as-tu à faire avec le chemin d'Aschur pour boire les eaux du fleuve, c'est-à-dire, qu'as-tu à faire avec les faux par les raisonnements tirés des illusions des sens pour favoriser les plaisirs des amours de soi et du monde ? Dans le Même :

« Jéhovah dit au Prophète : Prends la ceinture que tu as achetée, qui (est) sur tes reins, et lève-toi, va-t'en vers l'Euphrate, et l'y cache dans le trou d'un rocher ; il s'en alla et la cacha vers l'Euphrate ; ensuite il arriva qu'au bout de plusieurs jours, Jéhovah lui dit : Lève-toi, va-t'en vers l'Euphrate, reprends-y ta ceinture ; il s'en alla donc vers l'Euphrate, et il creusa, et il reprit la ceinture du lieu où il l'avait cachée ; mais voici gâtée était la ceinture, elle n'était plus bonne à rien. " - .

La ceinture des reins est le lien externe contenant toutes les choses de l'amour et de la foi ; être caché dans le trou d'un rocher près de l'Euphrate, c'est où la foi est dans l'obscur et devient nulle par les faux qui proviennent des raisonnements ; la ceinture gâtée de manière à ne plus être bonne à rien, c'est qu'alors toutes les choses de l'amour et de la foi ont été dissipées et dispersées. Quand Jérémie reçut ordre

« d'attacher une pierre au livre qu'il avait écrit, et de le jeter au milieu de l'Euphrate, " - Jérémie 51:63, - cela signifiait que la Parole prophétique périrait par des faux semblables.

Dans le Même :

« Il ne s'enfuira pas le léger, et il n'échappera pas le fort ; vers le septentrion, près de la rive du fleuve d'Euphrate ils ont heurté et sont tombés ; mais Jéhovah Sébaoth tire vengeance de ses ennemis : sacrifice au Seigneur Jéhovah Sébaoth dans la terre du septentrion près du fleuve de l'Euphrate. » - Jérémie 46:6, 10, - là aussi le fleuve de l'Euphrate, ce sont les vrais falsifiés et les biens adultérés par les raisonnements provenant d'illusions et ensuite de scientifiques, qui favorisent les amours de soi et du monde.

  
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Arcanes Célestes # 3542

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3542. Et sur le Lisse de son cou, signifie afin que le vrai disjoignant ne se montrât point : on le voit par l'expression du lisse ou de lisse, en ce que cela concerne le vrai, numéro 3527 ; et par la signification du cou, en ce que c'est ce qui conjoint, ainsi qu'il va être expliqué ; ici donc, comme c'était une apparence sur le lisse de son cou, c'était afin que le vrai disjoignant ne se montrât point. D'après ce qui a été dit et exposé ci-dessus, numéro 3539, on peut voir comment ces choses se passent, c'est-à-dire que ce bien et ces vrais, qui découlent de l'entendement et non en même temps de la volonté, ne sont ni un bien ni des vrais, de quelque manière qu'ils le paraissent dans la forme externe ; et s'il y a volonté du mal, le bien et les vrais disjoignent et ne conjoignent point ; si, au contraire, il y a quelque volonté du bien, alors ils ne disjoignent point mais conjoignent, quoiqu'ils aient été disposés dans un ordre inverse, car par eux l'homme est régénéré ; et parce qu'ainsi disposés ils servent d'abord à régénérer l'homme, il est dit qu'ainsi le vrai disjoignant ne se montrerait point ; mais dans la suite il sera donné sur ce sujet de plus grandes explications. Si le Cou signifie ce qui conjoint, c'est parce que chez l'homme les supérieurs qui appartiennent à la tête elles inférieurs qui appartiennent au corps communiquent entre eux par le cou qui les sépare : de là vient que non-seulement l'influx, mais aussi la communication, et par conséquent la conjonction, sont signifiés par cet intermédiaire ; on pourra le voir encore plus clairement par les Correspondances du Très-Grand Homme avec ce qui appartient au corps humain, correspondances dont il sera parlé à la fin du Chapitre ; c'est de là que par le Cou pareille chose est signifiée dans la Parole ; par exemple, dans Ésaïe :

« Son esprit (est) comme un torrent qui déborde, jusqu'au Cou il partagera en deux. » - Ésaïe 30:28.

Là, le torrent qui déborde, c'est le faux qui déborde ainsi ; partager en deux jusqu'au cou, c'est fermer et intercepter la communication et par suite la conjonction des supérieurs avec les inférieurs ; elles sont fermées et interceptées quand le bien et les vrais spirituels ne sont pas reçus.

Dans Habacuc :

« Tu as frappé la tête de la maison de l'impie, en découvrant le fondement jusqu'au cou. » - Habacuc 3:13.

Frapper la tête de la maison de l'impie, c'est détruire les principes du faux ; en découvrant le fondement jusqu'au cou, c'est en interceptant ainsi la conjonction.

Dans Jérémie :

« Les prévarications enlacées, ont monté sur mon Cou, il a abattu mes forces, Dieu m'a livré en des mains, (d'où) je ne puis me relever. » - Lamentations 1:14.

Les prévarications enlacées ont monté sur mon cou, ce sont les faux vers les intérieurs ou les rationnels. Comme le Cou signifiait cette communication et cette conjonction, c'est pour cela que les liens du cou ont signifié l'interception, par conséquent la désolation du vrai, laquelle existe quand les spirituels, qui influent continuellement du Seigneur, ne sont plus admis dans le rationnel de l'homme, ni par conséquent dans son naturel ; c'est cette interception ou désolation qui est représentée dans Jérémie, en ce qu'il devait se faire des liens et des jougs, et les mettre sur son Cou, elles envoyer aux peuples et dire qu'ils serviraient Nébuchadnézar, roi de Babel, et que ceux qui ne soumettraient pas leur Cou à son joug seraient visités par l'épée, la famine et la peste ; mais que ceux qui soumettraient leur cou seraient laissés sur la terre. » - Jérem. , , .

Soumettre son cou au joug du roi de Babel et le servir, c'est être désolé quant au vrai et dévasté quant au bien ; que ce soit Habel qui dévaste, on le voit. Numéro 1327 (fin). ; et qu'on soit, dévasté, afin que les choses saintes ne soient pas profanées, on le voit, numéros 301, 302, 303, 1327, 1328, 2426, 3398, 3399, 3402 ; et comme par l'interception de l'influx du bien et du vrai on devient esclave du mal et du faux, c'est aussi pour cela que soumettre son cou au joug, c'est servir.

Dans le Même :

« Ainsi a dit Jéhovah : Je briserai le joug de Nébuchadnézar, roi de Babel, dans l'espace de deux ans de jours, de dessus le cou de toutes les nations. » - .

C’est-à-dire, qu'ils seraient délivrés de la vastation.

Dans Ésaïe :

« Dégage-toi de la poussière, lève-toi, assieds-toi, Jérusalem ; délie les liens de ton cou, captive fille de Sion. » - Ésaïe 52:2.

Délier les liens du cou, c'est admettre et recevoir le bien et le vrai.

Dans Michée :

« Voici, je pense contre cette famille un mal, dont vous ne retirerez pas vos cous, et vous n'irez pas droits, car un temps de mal (sera) celui-là. » - Michée 2:3.

Ne pas retirer son cou du mal, c'est ne pas admettre le vrai ; ne pas aller droit, c'est par conséquent ne pas regarder vers les supérieurs ou vers les choses qui appartiennent au ciel, numéro 248.

  
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