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Jérémie 51:38

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38 Ils rugiront ensemble comme des lionceaux, et bruiront comme des faons de lions.

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Arcanes Célestes # 5120

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5120. Et je donnai la coupe en la main de Pharaon, signifie l'appropriation par le naturel intérieur : on le voit par la signification de donner la coupe, ainsi donner du vin à boire, en ce que c'est approprier ; car boire est l'appropriation du vrai, numéro 3168 ; et par la représentation de Pharaon, en ce qu'il est le naturel intérieur, numéros 5080, 5095, 5118. Ici, ainsi qu'il est évident d'après ce qui précède, il s'agit de la régénération du sensuel soumis à la partie intellectuelle de l'homme intérieur, et signifié par l'échanson ; par conséquent il s'agit de l'influx du vrai et du bien, et de la réception dans le naturel extérieur ; mais comme ces choses sont trop éloignées de la conception de ceux qui n'ont aucune idée distincte sur le rationnel et le naturel, ni aucune sur l'influx, il faut en conséquence surseoir à en donner l'explication. En outre, dans la Parole, il est souvent parlé de coupe ou de verre, ou de calice, et ces expressions dans le sens réel signifient le Vrai spirituel, c'est-à-dire, le vrai de la foi, qui procède du bien de la charité, ainsi la même chose que le vin ; et dans le sens opposé, elles signifient le faux par lequel est produit le mal, et aussi le faux provenant du mal ; si la coupe signifie la même chose que le vin, c'est parce que la coupe est le contenant et le vin le contenu, et qu'ils constituent en conséquence une seule chose, et qu'ainsi l'un est entendu par l'autre. Que ce soit là ce qui est signifié par la coupe dans la Parole, on le voit clairement par ces passages ; dans David ;

« Jéhovah, tu dresseras devant moi la table en présence de mes ennemis ; tu oindras d'huile ma tête, ma coupe aura abondance. » - Psaumes 23:5.

Dresser la table et oindre d'huile la tête, c'est gratifier du bien de la charité et de l'amour ; ma coupe aura abondance, c'est-à-dire que le naturel sera rempli du vrai et du bien spirituels qui en proviendront.

Dans le Même ;

« Que rendrai-je à Jéhovah ? La coupe des saints je prendrai, et le Nom de Jéhovah j'invoquerai. » - Psaumes 116:12-13 ;

-prendre la coupe des saints, c'est l'appropriation des biens de la foi.

Dans Marc :

« Quiconque vous donnera à boire un verre, d'eau en mon Nom, parce que vous êtes à Christ, en vérité je vous dis : Il ne perdra pas sa récompense. » - Marc 9:41 ;

Donner à boire un verre d'eau en mon Nom, c'est instruire dans les vrais de la foi d'après une très-faible charité.

Dans Matthieu :

« Puis, prenant la coupe et rendant grâces, il (la) leur donna, disant : Buvez-en tous, car ceci est mon sang, celui de la Nouvelle Alliance. » - Matthieu 26:27, Marc 14:23, Luc 22:20.

Il est dit la coupe, et non le vin, parce que le vin se dit de l'Église spirituelle, mais le sang se dit de l'Église céleste, quoique l'un et l'autre signifie le saint vrai procédant du Seigneur ; mais dans l'Église spirituelle, c'est le saint de la foi d'après la charité à l'égard du prochain ; et, dans l'Église céleste, c'est le saint de la charité d'après l'amour envers le Seigneur ; l'Église spirituelle est distinguée de l'Église céleste, en ce qu'elle est dans la charité à l'égard du prochain, tandis que l'Église céleste est dans l'amour envers le Seigneur ; et la sainte cène a été instituée pour représenter et signifier l'amour du Seigneur envers tout le genre humain, et l'amour réciproque de l'homme envers le Seigneur. Comme le verre ou la coupe signifiait ce qui devait contenir, et le vin ce qui devait être contenu, et qu'ainsi la coupe signifiait l'externe de l'homme, et le vin l'interne de l'homme, c'est pour cela qu'il a été dit parle Seigneur :

« Malheur à vous, Scribes et Pharisiens hypocrites, parce que vous nettoyez l'extérieur de la coupe et du plat, tandis que les intérieurs sont pleins de rapine et d'intempérance ! Pharisien aveugle, nettoie premièrement l'intérieur de la coupe et du plat, afin qu'aussi l'extérieur devienne net. » - Matthieu 23:25, Luc 11:39.

Là aussi par la coupe, il est entendu dans le sens interne le vrai de la foi ; le cultiver sans le bien de la foi, c'est nettoyer l'extérieur de la coupe, et encore plus quand les intérieurs sont pleins d'hypocrisie, de vol, de haine, de vengeance, de cruauté ; car alors le vrai de la foi est seulement dans l'homme externe, et il n'y a absolument rien de ce vrai dans l'homme interne ; et cultiver le bien de la foi, et s'en imbiber, fait que les vrais sont conjoints au bien dans l'homme intérieur, et même alors les illusions sont acceptées pour des vrais, ce qui est signifié par nettoyer premièrement l'intérieur de la coupe, afin qu'aussi l'extérieur devienne net. Il en est de même de ces paroles dans Marc :

« Et il y a beaucoup d'autres choses que les Pharisiens et les Juifs ont reçues pour (les) retenir ; des baptisations de coupes et de pots, et de vases d'airain et de lits ; laissant le commandement de Dieu, vous retenez la tradition des hommes, des baptisations de pots et de coupes ; et vous faites beaucoup d'autres choses semblables ; vous rejetez le commandement de Dieu, pour observer votre tradition. » - Marc 7:4, 8-9.

Que le verre ou la coupe, dans le sens opposé, signifie le faux d'où provient le mal, et aussi le faux provenant du mal, on le voit par les passages suivants ; dans Jérémie :

« Ainsi m'a dit Jéhovah, le Dieu d'Israël : Prends de ma main cette coupe du vin de la co1ère, et fais-la boire à toutes les nations vers lesquelles je t'envoie, afin qu'ils boivent, et qu'ils chancellent, et qu'ils deviennent insensés à cause de l'épée que j'enverrai parmi eux. Je pris donc la Coupe de la main de Jéhovah, et je fis boire toutes les nations vers lesquelles m'a envoyé Jéhovah. » - Jérémie 25:15-16, 17, 28.

La coupe du vin de la colère, c'est le faux par lequel il y a le mal ; si le faux par lequel il y a le mal est signifié, c'est parce que, de même que le vin enivre et rend insensé, de même aussi le faux ; l'ivresse spirituelle n'est autre chose que la folie produite par les raisonnements sur les choses qu'on doit croire, lorsqu'on ne croit que ce que l'on saisit ; de là les faux, et d'après les faux les maux, numéro 1072 ; c'est pour cela qu'il est dit :

« Afin qu'ils boivent et qu'ils chancellent, et qu'ils deviennent insensés à cause de l'épée que j'enverrai ; l'épée est le faux combattant contre le vrai, numéros 2799, 4499.

Dans le Livre des Lamentations :

« Sois dans la joie et dans l'allégresse, fille d'Édom, qui habites dans la terre de Us ; aussi vers toi passera la coupe ; tu seras enivrée et tu seras mise à découvert. » - Lamentations 4:2l ; - être enivré de la coupe, c'est devenir insensé par les faux ; être mis à découvert ou à nu sans pudeur, c'est le mal qui en provient, numéros 213, 214.

Dans Ézéchiel :

« Dans le chemin de ta sœur tu as marché, c'est pourquoi je mettrai sa coupe dans ta main ; ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Tu boiras de ta sœur la coupe profonde et large, tu seras en risée et en moquerie, ample pour prendre, d'ivresse et de douleur tu seras remplie, par la coupe de dévastation et de désolation, la coupe de ta sœur Samarie : et tu la boiras et exprimeras, et ses tessons tu briseras. » - Ézéchiel 23:31, 32, 33, 34.

Il s'agit de Jérusalem, par laquelle est signifié le spirituel de l'Église Céleste ; la coupe y signifie le faux d'après le mal ; comme ce faux dévaste ou détruit l'Église, il est dit la coupe de dévastation et de désolation.

Dans Ésaïe :

« Réveille-toi, réveille-toi, lève-toi, Jérusalem, qui as bu de la main de Jéhovah la coupe de sa colère ; les lies de la coupe de frémissement tu as bues. » - Ésaïe 51:17.

Dans Habacuc :

« Bois aussi, toi, afin que ton prépuce soit à découvert ; elle fera le tour jusqu'à toi, la coupe de la droite de Jéhovah, en sorte qu'un vomissement ignominieux il y aura sur ta gloire. » - Habacuc 2:16.

Dans David :

« La coupe (est) dans la main de Jéhovah ; et il l'a mêlée de vin, il l'a remplie d'un mélange, et il en a versé ; mais les lies ils en suceront, ils boiront, tous les impies de la terre. » - Psaumes 75:9.

La coupe dans ces passages est encore prise pour la folie provenant des faux et des maux qu'ils produisent ; elle est nommée coupe de la colère de Jéhovah, et aussi coupe de la droite de Jéhovah, parce que la nation juive, comme aussi le vulgaire, avait cru que les maux et les châtiments des maux et des faux ne venaient que de Jéhovah, lorsque cependant ils viennent de l'homme et de la tourbe infernale qui est chez lui ; d'après l'apparence et la foi qui en résulte, cela est dit ainsi plusieurs fois, mais le sens interne enseigne comment cela doit cire entendu, et ce qu'on doit croire ; voir à ce sujet, numéros 245, 592, 696, 1093, 1683, 1874, 1875, 2335, 2447, 3605, 3607, 3614. Comme la coupe, de même que le vin, signifie dans le sens opposé les faux par lesquels il y a les maux, puis les faux qui proviennent des maux, il en résulte qu'elle signifie aussi la tentation, parce qu'il y a tentation quand le faux combat contre le vrai, et que par suite le mal combat contre le bien ; la coupe est prise pour la tentation et se dit de la tentation, dans Luc :

« Jésus pria, disant : Père, si tu voulais éloigner cette coupe de Moi ? Toutefois, que non pas ma volonté, mais la tienne, soit Faite. » - Matthieu 26:39, 42, 44. Marc. Matthieu 14:36 ;

La coupe ici, c'est la tentation ; pareillement dans Jean ;

« Jésus dit à Pierre : Mets ton épée dans le fourreau, la Coupe que le Père m'a donnée, ne la boirai-je pas ? » - Jean 18:11.

Et aussi dans Marc :

« Jésus dit à Jacques et à Jean : Vous ne savez ce que vous demandez ; pouvez-vous boire la coupe que Moi je bois, et du baptême dont Moi je suis baptisé, être baptisés ? Ils dirent : Nous le pouvons. Mais Jésus leur dit : La coupe, il est vrai, que Moi je bois, vous boirez ; et du baptême dont Moi je suis baptisé, vous serez baptisés. » Jean 10:38, Matthieu 20:22-23 ;

De là il est évident que la coupe est la tentation, puisque la tentation existe par les maux qui combattent au moyen des faux contre les biens et les vrais, car le baptême signifie la régénération ; et comme celle-ci s'opère par des combats spirituels, il en résulte qu'il signifie en même temps la tentation. Le verre ou la coupe dans le sens entier entièrement opposé signifie le faux d'après le mal chez ceux qui sont profanes, c'est-à-dire, qui sont intérieurement dans les choses opposées à la charité, et qui feignent extérieurement la sainteté ; la coupe est prise dans ce sens dans Jérémie :

« Babel, dans la main de Jéhovah, a été une coupe d'or, enivrant toute la terre ; de son vin ont bu toutes les nations : c'est pourquoi insensées sont les nations. » - Jérémie 51:7.

Babel signifie ceux qui sont dans le saint externe et dans le profane en dedans, numéros 1182, 1326 ; le faux qu'ils voilent par la sainteté est la coupe d'or enivrant toute la terre, c'est-à-dire qu'ils conduisent dans les erreurs et dans les faux ceux qui sont de l'Église : l'Église est la terre ; les choses profanes qu'ils cachent sous une sainteté externe consistent en ce qu'ils ne tendent qu'à devenir les plus grands et les plus riches de tous, et à être adorés comme des Dieux possesseurs du ciel et de la terre, dominant ainsi sur les âmes et sur les corps des hommes, et cela par les choses Divines et saintes qu'ils mettent en avant ; de là ils paraissent quant à l'homme externe comme des anges, mais quant à l'homme interne ce sont des diables. Il est parlé de Babel d'une manière semblable dans Jean :

« La femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et couverte d'or et de pierres précieuses, et de perles, ayant dans sa main une coupe d'or, pleine des abominations et de l'impureté de sa scortation. » - Apocalypse 17:4.

Dans le Même :

« Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande, et elle est devenue une demeure de démons, parce que du vin de la fureur de sa scortation elle a abreuvé toutes les nations ; et les rois de la terre avec elle ont commis scortation. J'entendis une voix du ciel, disant : Rendez-lui comme elle vous a rendu ; dans la coupe où elle a mêlé, mêlez-lui le double. » - Apocalypse 18:2, 3, 4, 6.

Dans le Même ;

« La grande ville fut divisée en trois parties, et les villes des nations s'écroulèrent ; de Babylone la grande il y eut mémoire devant Dieu, pour lui donner la coupe de la fureur de la colère de Dieu, » - .

Dans le Même :

« Un troisième ange dit d'une voix grande : Si quelqu'un adore la bête et son image, celui-là boira du vin de la colère de Dieu, mêlé au vin pur dans la coupe de sa colère, et il sera tourmenté de feu et de soufre. » - Apocalypse 14:9-10.

  
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Arcanes Célestes # 2799

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2799. Et il prit dans sa main le feu et le couteau, signifie le bien de l'amour et le vrai de la foi : on le voit par la signification du feu, en ce qu'il est le bien de l'amour, numéro 934 ; et par la signification du couteau, en ce qu'il est le vrai de la foi : que le couteau, dont on se servait dans les sacrifices pour immoler les victimes, ait signifié le vrai de la foi, c'est ce qu'on peut voir par la signification de l'épée ou de la courte épée dans la Parole, car au lieu de couteau il est dit courte épée ; l'un et l'autre a la même signification, mais avec cette différence, que le couteau qui servait à immoler les victimes signifiait le vrai de la foi, tandis que l'épée signifiait le vrai qui combat ; et comme le couteau est rarement nommé dans la Parole, par une raison secrète, dont il sera parlé plus bas, il m'est permis de montrer ce que signifie l'Épée. Dans le sens interne l'Epée signifie le Vrai de la foi qui combat, puis la Vastation du vrai, et, dans le sens opposé, le Faux qui combat, puis la Punition du faux.

L'Epée signifie le Vrai de la Foi qui combat : on peut le voir par ces passages.

Dans David :

« Ceins-toi de ton Epée sur ta cuisse, ô puissant, prospère par ta gloire et par ton honneur ; sois à cheval sur la parole de vérité, et ta droite t'enseignera des merveilles. » - Psaumes 45:4-5.

Là, il s'agit du Seigneur, l'Epée est pour le vrai qui combat.

Dans le Même :

« Les miséricordieux bondiront dans la gloire, ils chanteront sur leurs lits ; les louanges de Dieu (seront) dans leur gosier, et l'Epée à deux tranchants dans leur main. » - Psaumes 149:5-6.

Dans Ésaïe :

« Jéhovah M'a appelé dès l'utérus, dès les entrailles de ma mère il a mentionné mon nom, et il a placé ma bouche comme une Epée aiguë, et il M'a placé en flèche polie. » - Ésaïe 49:1-2.

L'Epée aiguë est pour le vrai qui combat, et la flèche polie pour le vrai de la doctrine, Voir numéros 2686, 2709.

Dans le Même :

« Aschur tombera par l'Epée non d'un homme (viri), l'Epée non de l'homme (hominis) le dévorera, et il s'enfuira de devant l'Epée, et ses jeunes gens seront rendus tributaires. » - Ésaïe 31:8.

Aschur est le raisonnement dans les choses Divines, numéros 119, 1186 ; l'épée non d'un homme (viri) et non de l'homme (hominis) est le faux, l'épée de devant laquelle il s'enfuira, est le vrai qui combat.

Dans Zacharie :

« Retournez au retranchement, captifs dans l'attente ; même aujourd'hui je t'annonce que je te rendrai le double, (moi) qui me suis tendu Juda (comme) un arc, qui ai rempli Éphraïm, et ai excité tes fils, ô Sion ! Contre tes fils, ô Javan ! Et je te mettrai comme l'Epée du fort, et Jéhovah apparaîtra sur eux, et son javelot sortira comme la foudre, Zacharie 9:12-14.

L'épée du fort est le vrai qui combat.

Dans Jean :

« Au milieu des sept chandeliers (quelqu'un) semblable au Fils de l'homme avait dans sa main droite sept étoiles, et de sa bouche sortait une Epée aiguë à deux tranchants, et son visage était comme le Soleil brillant dans sa force. » - Apocalypse 1:13, 16.

Et ensuite :

« Voici ce que dit celui qui a l'Epée aiguë à deux tranchants : Je viendrai à toi bientôt, et je combattrai contre eux avec l'Epée de ma bouche. » - Apocalypse 2:12, 16.

L'épée aiguë à deux tranchants est évidemment le vrai qui combat, lequel est en conséquence représenté comme une Épée qui sort de la bouche.

Dans le Même :

« De la bouche de celui qui était monté sur le cheval blanc sortait une Epée aiguë, pour en frapper les nations. Et ils furent tués par l'Epée sortant de la bouche de celui qui était monté sur le cheval. » - Apocalypse 19:15, 21.

Là, il est évident que l'Epée sortant de la bouche est le vrai qui combat : on voit, ci-dessus, Numéro 2760, 2761, 2762, 2763, que celui qui est monté sur le cheval blanc est la Parole, et par conséquent le Seigneur, qui est la Parole : c'est de là que le Seigneur dit dans Matthieu :

« Ne pensez donc pas que je sois venu pour mettre la paix sur la terre ; je suis venu mettre non la paix, mais l'Epée. » - Matthieu 10:34 ;

Et dans Luc : Maintenant que celui qui a une bourse la prenne, de même aussi un sac, mais que celui qui n'en a pas vende ses vêtements et qu'il achète une Epée. Et ils dirent : Seigneur, voici deux épées ici : mais Jésus dit : Cela suffit. » - Luc 22:36, 37, 38.

Là, par l'Épée on n'entend autre chose que le Vrai d'après lequel et pour lequel ils devaient combattre.

Dans Osée :

« Je traiterai pour eux alliance en ce jour-là avec les bêtes féroces du champ, et avec l'oiseau des cieux, et le reptile de l'humus, et je briserai de dessus la terre l'arc et l'Epée et la guerre, et je les ferai coucher en sûreté. Osée 2:18.

Là, il s'agit du Royaume du Seigneur ; par briser l'arc, l'épée et la guerre, il est signifié qu'il n'y a là aucun combat au sujet de la doctrine et du vrai.

Dans Josué :

« Josué leva ses yeux, et il vit, et voici, un homme se tenait debout vis-à-vis de lui, et son épée dégainée dans sa main. Il dit à Josué : Moi, (je suis) le chef de l'armée de Jéhovah. Et Josué tomba sur sa face à terre. » - Josué 5:13-14.

Cela arriva quand Josué entra avec les fils d'Israël dans la terre de Canaan, et par là est entendue l'introduction des fidèles dans le Royaume du Seigneur ; le Vrai combattant, qui appartient à l'Eglise, est l'Epée dégainée dans la main du chef de l'armée de Jéhovah. Quant aux courtes épées ou couteaux, la preuve qu'ils signifient le vrai de la foi peut se tirer de ce qu'ils étaient employés non-seulement dans les Sacrifices, mais aussi dans la Circoncision, pour laquelle ils étaient de pierre et nommés couteaux de pierres, comme on le voit dans Josué :

« Jéhovah dit à Josué : Fais-toi des couteaux de pierres, et recommence, circoncis les fils d'Israël une seconde fois ; et Josué se fit des couteaux de pierres, et il circoncit les fils d'Israël à la colline des prépuces. » - Josué 5:2-3.

Que la circoncision ait été le représentatif de la purification de l'amour de soi et du monde, on le voit numéros 2039, 2632 ; et comme cette purification se fait par les vrais de la foi, c'est pour cela qu'on employait des couteaux de pierres, numéros 2039 (fin), 2046 (fin). L'Epée signifie la vastation du vrai : on le voit par ces passages :

Dans Ésaïe :

« Ces deux choses t'arriveront, qui te plaindra ? la vastation et le Brisement, et la famine et l'Epée, qui te consolera ? Tes fils sont tombés en défaillance et sont restés étendus à la tête de toutes les places. » - Ésaïe 51:19-20.

La famine est la vastation du bien, et l'épée la vastation du vrai ; rester étendus à la tête de toutes les places, c'est être privé de tout vrai ; la place est le vrai, numéro 2336 ; quant à la vastation, Voir ce que c'est numéros 301, 302, 303, 304, 407, 408, 410, 411.

Dans le Même :

« Je vous compterai par l'Epée, et vous tous vous vous courberez pour être égorgés, parce que j'ai appelé, et vous n'avez point répondu ; j'ai parlé et vous n'avez point écouté. » - Ésaïe 65:12.

Dans le Même ;

« Dans le feu Jéhovah contestera, et par son Epée avec toute chair, et ils seront en grand nombre les transpercés de Jéhovah. » - Ésaïe 66:16.

Les transpercés de Jéhovah, ce sont ceux qui ont été dévastés.

Dans Jérémie :

« Sur toutes les collines dans le désert sont venus les dévastateurs, parce que l'Epée de Jéhovah dévore depuis l'extrémité de la terre jusqu'à l'extrémité de la terre ; point de paix pour aucune chair ; ils ont semé des froments, et ils ont moissonnés des épines. » - Jérémie 12:12-13.

L'Épée de Jéhovah est évidemment la vastation du vrai.

Dans le Même :

« Ils ont menti contre Jéhovah, et ils ont dit : ce n'est point Lui ; et le mal ne viendra point sur nous, et nous ne verrons ni l'Epée, ni la famine : et les prophètes deviendront du vent, et la Parole point en eux. » - Jérémie 5:12-13 :

Dans le Même :

« Moi, je vais les visiter ; les jeunes gens mourront par l'Epée, leurs fils et leurs filles mourront par la famine. » - Jérémie 11:22.

Dans le Même : Quand ils offriront l'holocauste et la mincha, Moi je ne les recevrai pas favorablement, parce que par l'Épée et par la Famine et par la Peste, Moi je les consumerai. Et je dis : Ah ! Ah ! Seigneur Jéhovih, voici, les prophètes leur disent : vous ne verrez point l'Epée, et la famine ne sera point parmi vous. » - Jérémie 14:12-13 :

Dans le Même :

« La ville a été livrée dans la main des Chaldéens qui combattent contre elle, de devant l'Épée et la Famine et la Peste. » - Jérémie 32:24, 36 :

Dans le Même :

« J'enverrai sur eux l'Epée, la Famine et la Peste jusqu'à les consumer de dessus l'humus que j'ai donné à eux et à leurs pères. » - Jérémie 24:10 ;

Dans ces passages, la Vastation est décrite par l'Épée, par la famine et par la peste ; par l'Épée, la vastation du vrai ; par la famine, la vastation du bien ; et par la peste, le pillage jusqu'à la consommation.

Dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, prends une Epée tranchante, un rasoir des barbiers, prends-le à toi, et fais-le passer sur ta tête et sur ta barbe, et prends-toi des balances à peser, et fais-en le partage ; brûle une troisième partie au feu dans le milieu de la ville, frappe une troisième partie par l'Epée autour d'elle, et disperse une troisième partie au vent, et je tirerai l'Epée après eux. Une troisième partie mourront de la peste, et seront consumés par la famine au milieu de toi, et une troisième partie tombera par l'Epée tout autour, et je disperserai une troisième partie à tout vent, et je tirerai l'Epée après eux. » - Ézéchiel 5:1-2, 12, 17.

Là, il s'agit de la vastation du Vrai naturel, qui est ainsi décrite.

Dans le Même :

« L'Epée au dehors, et la peste et la famine au-dedans ; celui qui est dans le champ mourra par l'épée, et celui qui est dans la ville, la famine et la peste le dévoreront. » - Ézéchiel 7:15.

Dans le Même :

« Dis à l'humus d'Israël : Ainsi a dit Jéhovah : Me voici vers toi, et je tirerai mon Epée de son fourreau, et je ferai retrancher de toi le juste et le méchant ; parce que je ferai retrancher de toi le juste et le méchant, à cause de cela mon Epée sortira de son fourreau ; elle n'y retournera plus. La Parole de Jéhovah (fut) vers moi, en disant : Fils de l'homme, prophétise et dis : Ainsi a dit Jéhovah : Dis : L'Epée, l'Epée aiguisée, et même fourbie ; pour faire le carnage elle a été aiguisée, pour que l'éclair soit en elle, elle a été fourbie. Fils de l'homme, prophétise et dis : Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih touchant les fils d'Ammon, et touchant leur opprobre : Et dis : l'Epée, l'Épée, l'Epée dégainée pour le carnage, et fourbie pour consumer à cause de l'éclair, pendant qu'on voit pour toi la vanité, pendant qu'on devine pour toi le mensonge. » - Ézéchiel 21:3-5, 8-10, 28-29.

Là, par l'épée il n'est signifié autre chose que la vastation, comme on le voit par chaque mot dans le sens interne.

Dans le Même :

« Le Roi de Babel détruira tes tours par ses Epées ; à cause de la multitude de ses chevaux leur poussière te couvrira ; à cause de la voix du cavalier, et de la roue, et du chariot, tes murailles seront ébranlées ; sous les sabots de ses chevaux il foulera toutes tes rues. » - Ézéchiel 26:9, 10, 11.

On voit numéro 1326, ce que c'est que Babel, et numéro 1327, qu'elle dévaste.

Dans David :

« S'il ne se convertit pas, Dieu aiguisera son Epée, il tendra son arc, et il le préparera. » - Psaumes 7:12 .

Dans Jérémie :

« J'ai dit : Ah ! Ah ! Seigneur, véritablement en abusant tu as abusé ce peuple et Jérusalem, en disant : vous aurez la paix ; et l'Epée a atteint jusqu'à l'âme. » - Jérémie 4:10 .

Dans le Même : Annoncez en Egypte, et faites eu tendre dans Migdol : Arrête-toi et prépare-toi, parce que l'Epée dévorera tes circuits. » - Jérémie 46:14 .

Dans le Même :

« L'Epée (est) sur les Chaldéens et sur les habitants de Babel, et sur ses préfets et sur ses sages : l'Epée sur les conteurs, et ils seront insensés : l'Epée sur ses forts, et ils seront consternés : l'Epée sur ses chevaux, et sur son char, et sur la foule pèle mêle qui est au milieu d'elle, et ils seront comme des femmes : l'Epée sur ses trésors, et ils seront pillés ; la sécheresse sur ses eaux, et elles tariront. » - Jérémie 50:35-38.

L'Epée est évidemment la vastation du vrai ; car il est dit l'Épée sur les sages, sur les conteurs, sur les forts, sur les chevaux et le char, sur les trésors, et la sécheresse sur les eaux et elles tariront.

Dans le Même :

« Nous avons donné la main à l'Egypte, à Aschur pour nous rassasier de pain ; des esclaves ont dominé sur nous, personne ne nous délivre de leur main ; au péril de notre âme nous amenions notre pain, de devant l'Epée du désert. » - Lamentations 5:6, 8-9 .

Dans Osée :

« Il ne retournera pas vers la terre d'Egypte ; et Aschur, lui, (sera) son Roi, parce qu'ils ont refusé de revenir à Moi ; et l'Epée sera suspendue sur ses vides, et elle consumera ses barres, et elle dévorera, à cause de leurs desseins. » - Osée 11:5-6.

Dans Amos :

« J'ai envoyé contre vous la Peste dans le chemin de l'Egypte, j'ai tué par l'Epée vos jeunes gens avec la captivité de vos chevaux. » - Amos 4:10 .

Dans le chemin de l'Egypte, ce sont les scientifiques qui dévastent, quand on raisonne d'après eux sur les choses Divines ; la captivité des chevaux, c'est l'intellectuel entièrement privé de sa qualité. Voir Amos 3.

L'Epée, dans le sens opposé, signifie le faux gui combat : on peut le voir dans David :

« Par mon âme je couche au milieu des lions qui enflamment les fils de l'homme ; leurs dents (sont) une lance et des javelots ; et leurs langues, une Epée aiguë. » - Psaumes 5 :

Dans le même :

Voici, ils rendent des exhalaisons par leur bouche ; des Epées (sont) dans leurs lèvres, car (disent-ils) : qui (nous) entend ? - Psaumes 59:8 :

Dans Ésaïe :

« Tu as été jeté hors de ton sépulcre, comme un tronc abominable, un vêtement de (gens) tués, transpercés par l'Epée, qui sont descendus vers les pierres de la fosse comme un cadavre foulé aux pieds. » - Ésaïe 14:19.

Là, il s'agit de Lucifer.

Dans Jérémie :

« En vain j'ai frappé vos fils, ils n'ont point reçu d'instruction ; votre Epée a dévoré vos prophètes, comme un lion qui ravage, ô génération, vous-mêmes voyez la Parole de Jéhovah, ai-je été un désert à Israël ? » - Jérémie 2:30.

Dans le Même :

« Ne sors point au champ, et ne marche point dans le chemin, parce que (là est) l'Epée de l'ennemi, la frayeur (est) tout à l'entour. » - Jérémie 6:25-26 .

Dans le Même :

« Prends la coupe du vin de la fureur, et fais-la boire à toutes les nations vers lesquelles Moi je t'envoie ; et ils boiront, et ils seront ébranlés, et ils deviendront insensés devant l'Epée que j'en verrai parmi vous ; buvez et enivrez-vous, et vomissez, et tombez, et que vous ne vous releviez point devant l'Epée. » - Jérémie 25:15-16, 27 .

Dans le Même :

« Montez, chevaux ; élancez-vous avec fureur, chariots ; qu'ils sortent les forts, Kusch et Puth en saisissant le bouclier, et les Ludions en saisissant, en tendant l'arc ; et ce jour (est) au Seigneur Jéhovih des armées, jour de vengeance ; et l'Epée dévorera, et elle sera rassasiée, et elle sera enivrée de leur sang. » - Jérémie 46:9-10 .

Dans Ézéchiel :

« Ils te dépouilleront de tes vêtements, et ils prendront les joyaux de ta gloire, et ils te laisseront nue et découverte ; et ils feront monter sur toi l'assemblée, et ils te lapideront de pierre, ils te transperceront de leurs Epées. » - Ézéchiel 16:39-40.

Là, il s'agit des abominations de Jérusalem.

Dans Zacharie :

« Malheur au pasteur de vanité, qui abandonne le troupeau ; l'Epée tombera sur son bras, et sur son œil droit ; son bras en séchant séchera, et son œil droit en s'obscurcissant sera obscurci. » - Zacharie 11:17.

Dans Osée :

« Contre Moi ils ont pensé le mal ; ils tomberont par l'Epée leurs princes, à cause de la colère de leur langue, ce sera leur dérision dans la terre d'Égypte. » - Osée 7:15-16.

Dans Luc :

« Il y aura une grande angoisse sur la terre, et une colère sur ce peuple ; car ils tomberont sous le tranchant de l'Epée, et ils seront captifs parmi toutes les » nations, enfin Jérusalem sera foulée par les nations, » - , .

Là, le Seigneur parle de la consommation du siècle ; dans le sens de la lettre, des Juifs, en ce qu'ils doivent être dispersés, et de Jérusalem, en ce qu'elle doit être détruite ; mais dans le sens interne, du dernier état de l'Eglise ; tomber sous le tranchant de l'épée, signifie qu'il n'y aura plus le vrai, et qu'il n'y aura que le faux ; toutes les nations signifient les maux de tout genre parmi lesquels ils seront captifs ; on peut voir, numéros 1259, 1260, 1849, 1868, que les nations sont les maux ; et numéro 2117, que Jérusalem est l'Église qui doit être ainsi foulée aux Luc pieds.

4: L'Epée signifie aussi la punition du faux : on le voit dans Ésaïe :

« En ce jour là Jéhovah fera la visite, avec son épée dure et grande et forte, sur Léviathan le serpent long, et sur Léviathan le serpent tortueux, et il tuera les baleines qui (sont) dans la mer. » - Ésaïe 27:1.

Là, il s'agit de ceux qui entrent dans les mystères de la foi par des raisonnements tirés des sensuels et des scientifiques ; l'épée dure, grande et forte signifie les punitions du faux qui en résultent. Quand on lit qu'ils ont été dévoués et passés au fil de l'Epée, parfois depuis l'homme jusqu'à la femme, depuis l'enfant jusqu'au vieillard, jusqu' au bœuf, au bétail et à l'âne, dans le sens interne cela signifie la peine de la damnation du faux, comme dans , Josué 10:28, 30, 37, 39, 11:10, 11, 12, 14, 13:22, 19:47. Juges 1, 8, 25. Josué 4:15, 16, 1 Samuel 15:8, 11. 2 Rois 10:25, et ailleurs ; - de là vient qu'il fut ordonné que la Ville qui adorerait d'autres Dieux serait frappée par l'Epée, serait dévouée et brûlée par le feu, et serait éternellement un monceau (de ruines). » - Deutéronome 13:13, .

L'Epée est la peine du faux, et le feu la peine du mal. L'Ange de Jéhovah qui se tint l'Epée dégainée dans le chemin vis-à-vis Biléam, - Nombres 22:22, 31, - signifiait le vrai qui s'opposait au faux dans lequel était Biléam, aussi celui-ci fut-il tué par l'Epée, - Nombres 31:8.

Si l'Epée signifie dans le sens pur le vrai qui combat, et dans le sens opposé le faux qui combat, puis la vastation du vrai et la punition du faux, cela tire son origine des représentatifs dans l'autre vie ; là, en effet, quand quelqu'un prononce ce qu'il sait être faux, aussitôt il lui tombe sur la tête comme de petites épées qui le frappent d'épouvante ; et en outre le Vrai qui combat est représenté par des choses qui sont pointues comme des épées ; car le vrai sans le bien est tel ; mais, avec le bien, il est arrondi et sans aspérité : comme telle est l'origine, de là vient que toutes les fois que le couteau, ou la lance, ou la courte épée, ou l'épée, sont nommés dans la Parole, le vrai qui combat se présente aux Anges. Toutefois si le Couteau est très rarement nommé dans la Parole, c'est parce qu'il y a dans l'autre vie des mauvais esprits, qui sont nommés porte-couteaux (cultrarii), et au côté desquels apparaissent suspendus des Couteaux, et cela parce qu'ils sont d'une nature si féroce qu'ils veulent avec leur couteau égorger tous les autres ; de là vient qu'il n'est presque point fait mention du couteau, mais qu'il est parlé de la courte épée et de l'épée ; car ces armes, étant usitées dans les combats, éveille l'idée de la guerre, et par conséquent du vrai qui combat. Comme les Anciens savaient que la courte épée, la lancette et le couteau signifiaient le vrai, de là les gentils, auxquels cela était venu par tradition, avaient coutume, en faisant leurs sacrifices, de se piquer et de se lacérer jusqu'au sang avec de courtes épées, des lancettes ou des couteaux, ainsi qu'on le lit au sujet des prières de Baal :

« Les Prêtres de Baal criaient à grande voix, et ils se faisaient des incisions, selon leur coutume, avec des épées et des lancettes, jusqu'à faire couler le sang. » - Nombres 1 Rois 18:28.

Que toutes les armes de guerre, dans la Parole, signifient les choses qui appartiennent au combat spirituel, et chacune en particulier, quelque chose de spécial, on le voit numéro 2686.

  
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