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Jérémie 51:38

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38 Ils rugiront ensemble comme des lionceaux, et bruiront comme des faons de lions.

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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcanes Célestes # 776

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776. L'oiseau selon son espèce, signifie tout vrais spirituel ; le volatile, le vrai naturel ; et ce qui est ailé, le vrai sensuel : on le voit par ce qui a déjà été dit et montré au sujet des oiseaux, par exemple au numéro 40. Les Très-Anciens avaient assimilé les pensées de l'homme aux oiseaux, parce qu'il y a entre les oiseaux et les animaux le même rapport qu'entre les intellectuels et les volontaires. Comme ici l'oiseau, le volatile et ce qui est ailé, sont nommés et placés dans le même ordre où se trouvent, dans l'homme, les Intellectuels, les Rationnels et les Sensuels, il convient, pour que personne ne doute de ces significations, de rapporter quelques passages de la Parole qui les confirmeront, et qui montreront en outre que les significations attribuées aux bêtes sont réelles.

Dans David :

« Tu L'as fait dominer sur les œuvres de tes mains, tu as mis tout sous ses pieds : troupeaux de menu et de gros bétail, et même les bêtes des champs, l'oiseau des cieux et les poissons de la mer. » - Psaumes 8:7, 8.

Là, il s'agit du Seigneur, dont la domination sur l'homme et tout ce qui appartient à l'homme est ainsi décrite ; autrement, que serait cette domination sur des bêtes et sur des oiseaux ? Dans le Même :

« L'arbre fruitier et tous les cèdres, la Bête sauvage et toute Bête, le Reptile et le volatile ailé, glorifieront le nom de Jéhovah. » - Psaumes 148:9-10, 13.

L'arbre fruitier est l'homme céleste, le cèdre est l'homme spirituel ; la bête sauvage, la bête et le reptile signifient les biens de ces hommes, comme ici ; le volatile ailé désigne leurs vrais, par lesquels ils peuvent glorifier le nom de Jéhovah, ce que ne peuvent faire ni la bête sauvage, ni la bête, ni le reptile, ni le volatile. Dans les écrits profanés, de telles expressions peuvent être employées par hyperboles ; mais dans la Parole du Seigneur, il n'y a point d'hyperboles, tout est significatif et représentatif.

Dans Jean : Ézéchiel :

« Devant Moi trembleront les poissons de la mer, et l'oiseau des cieux, et la Bête sauvage du champ, et tout Reptile qui rampe sur l'humus, et tout homme qui (est) sur les faces de l'humus. » - Ézéchiel 38:20.

Il est bien évident que les bêtes et les oiseaux ont ici de telles significations ; car quelle gloire reviendrait à Jéhovah si les poissons, les oiseaux et les bêtes tremblaient devant lui ? Quelqu'un pourrait-il croire que de telles locutions fussent saintes si des choses saintes n'étaient pas renfermées en elles ? Dans Jérémie :

« J'ai vu et voici : Point d'Homme ; tout oiseau des cieux a fui. » - Jérémie 4:25.

Il s'agit de tout bien et de tout vrai, l'homme en outre ici signifie le bien de l'amour.

Dans le Même :

« Dévastées elles sont les montagnes et les prairies, tellement qu'il n'y a pas un homme qui passe, et qu'on n'entend plus la voix du Bétail ; depuis l'oiseau des cieux jusqu'à la Bête, ils ont fui, ils s'en sont allés. » - Jérémie 9:9.

De même ici, cela signifie que tout vrai et tout bien ont disparu.

Dans le Même :

« Jusques à quand la terre sera-t-elle dans le deuil, et l'herbe de tout le champ se dessèchera-t-elle, à cause de la malice de ceux qui l'habitent ? Bêtes et Oiseau ont péri, parce qu'ils ont dit : On ne verra point notre dernier moment. » - Jérémie 12:4.

Là, les bêtes, ce sont les biens, et l'oiseau, ce sont les vrais, qui ont péri.

Dans Jean : Sophonie :

« Je consumerai l'Homme et la Bête, je consumerai l'Oiseau des cieux et les poissons de la mer, et les achoppements avec les impies, et je retrancherai l'homme de dessus les faces de l'humus. » - Sophonie 1:3.

L'homme et la bête sont là pour les choses qui appartiennent à l'amour et au bien qui en provient ; l'oiseau des cieux et les poissons de la mer sont pour celles qui appartiennent à l'entendement, et par conséquent au vrai ; elles sont nommées achoppements, parce que, pour les impies, les biens et les vrais sont des achoppements, ce que ne sauraient être pour eux des bêtes et des oiseaux ; il y est clairement dit aussi que ce sont les choses qui appartiennent à l'homme.

Dans David :

“ Ils sont » rassasiés, les arbres de Jéhovah, les cèdres du Liban qu'il a plantés, où les Volatiles se nichent. » - Psaumes 104:16-17.

Les arbres de Jéhovah et les cèdres du Liban, c'est l'homme spirituel ; les volatiles, ce sont ses vrais rationnels ou naturels, qui sont comme des nids. D'ailleurs, c'était une formule commune de langage de dire que les oiseaux faisaient leurs nids dans les branches, pour signifier les vrais, comme dans Ézéchiel :

« Sur la montagne de hauteur d'Israël je le planterai, et il produira des branches et donnera du fruit ; et il deviendra un cèdre magnifique, et sous lui habiteront tout volatile de toute aile ; sous l'ombre de ses branches ils habiteront. » - Ézéchiel 17:23.

Le cèdre magnifique, c'est l'Eglise des nations, qui est spirituelle ; et le volatile de toute aile, ce sont les vrais de tout genre.

Dans le Même :

« Dans ses rameaux ont fait leurs nids tout oiseau des cieux, et sous ses rameaux ont engendré toute Bête sauvage du champ, et sous son ombre ont habité toutes nations grandes. » - Ézéchiel 31:6.

Il s'agit d'Aschur, qui est l'Eglise spirituelle, et qui est appelé cèdre ; l'oiseau des cieux, ce sont ses vrais ; la bête, ce sont ses biens.

Dans Daniel :

« Son branchage (était) beau et son fruit abondant, et nourriture pour tous (il y avait) en lui ; sous lui s'abritait la Bête sauvage du champ, et dans son branchage habitaient les Volatiles du ciel. » - Daniel 4:9, 18.

La bête est là pour les biens, et le volatile des cieux pour les vrais ; chacun peut facilement le reconnaître ; car, que résulterait-il de ce que là auraient habité l'oiseau et la bête ? Il en est de même de ces paroles prononcées par le Seigneur :

« Le royaume de Dieu est » semblable à un grain de sénevé, qu'un homme prit et jeta dans son jardin ; et il crut et devint un grand arbre, de sorte que les oiseaux du Ciel habitèrent dans ses branches. » - Luc 13:19. Matthieu 13:32. Marc 4:32.

  
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