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Jérémie 51:38

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38 Ils rugiront ensemble comme des lionceaux, et bruiront comme des faons de lions.

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Arcanes Célestes # 10287

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10287. Et qui en donnerait sur un étranger, signifie la conjonction avec ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, ainsi avec ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal : on le voit par la signification de donner sur quelqu'un, quand il s'agit des Divins vrais qui sont signifiés par l'onguent aromatique, en ce que c'est conjoindre ; et par la signification de l' étranger, en ce que c'est celui qui n'est pas de l'Église, ainsi celui qui ne reconnaît pas le Seigneur, et qui par suite est dans les maux et dans les faux ; car celui qui ne reconnaît pas le Seigneur n'est pas de l'Église ; et celui qui nie le Seigneur est dans les maux et dans les faux, puisque le bien et le vrai ne viennent, pas d'autre part que du Seigneur ; que les étrangers signifient de tels hommes, on le verra par les passages de la Parole qui vont suivre ; mais auparavant il sera dit quelque chose sur la conjonction du Divin Vrai avec ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur : Cette conjonction est la profanation ; en effet, la profanation est la conjonction du Divin Vrai avec les faux d'après le mal ; et cette conjonction, qui est la profanation, n'existe que chez ceux qui ont d'abord reconnu les choses qui sont de l'Église, et principalement le Seigneur, et ensuite les nient, et non chez les autres ; car par la reconnaissance des vrais de l'Église et du Seigneur, il se fait une communication avec les cieux, et par suite une ouverture des intérieurs de l'homme vers le ciel ; et par le reniement ensuite il se fait une conjonction de ces mêmes intérieurs avec les faux d'après le mal ; en effet, toutes les choses que l'homme reconnaît restent implantées, car il ne périt rien de ce qui est entré chez l'homme par la reconnaissance. L'état de l'homme chez qui il y a profanation consiste en ce qu'il a communication avec les cieux et en même temps avec les enfers, avec les cieux par les vrais, et avec les enfers par les faux du mal ; de là, dans l'autre vie se fait la dilacération, d'après laquelle le tout de la vie intérieure périt ; ceux-là, après la dilacération, apparaissent à peine comme des hommes, mais ils sont comme des os brûlés dans lesquels il y a peu de vie : voir sur la profanation ce qui a déjà été dit et montré, à savoir, que ceux qui profanent sont ceux qui ont d'abord reconnu les vrais Divins, et qui ensuite les nient, numéro 1001, 1010, 1059, 2051, 3398, 4289, 4601, 6348, 6960, 6963, 6971, 8394 ; que ceux qui les ont nié dès l'enfance, comme les juifs et autres, ne profanent point, numéro 593, 1001, 1010, 1059, 3398, 3489, 6963 ; et que le Seigneur veille principalement à ce que chez l'homme la profanation ne se fasse point, numéro 301, 302, 303, 1327, 1328, 2426, 3398, 3402, 3489, 6595. Mais il faut qu'on sache qu'il y a plusieurs genres de profanations, et que chacun de ces genres a un grand nombre d'espèces ; en effet, il y a ceux qui profanent les biens de l'Église, et ceux qui profanent les vrais de l'Église ; ceux qui profanent beaucoup, et ceux qui profanent peu ; ceux qui profanent intérieurement, et ceux qui profanent extérieurement de plus en plus ; ceux qui profanent par la foi contre les vrais et les biens de l'Église, ceux qui profanent par la vie, et ceux qui profanent par le culte : de là, pour les profanateurs existent un grand nombre d'enfers, qui sont distincts entre eux selon les diversités des profanations ; les enfers des profanations du bien sont par derrière, et les enfers des profanations du vrai sont sous les pieds et sur les côtés ; ils sont plus profonds que les enfers des autres maux, et ils sont rarement ouverts. Que les étrangers soient ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, et ne veulent point le reconnaître, soit au dehors ou au dedans de l'Église, ainsi ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, et dans le sens abstrait des personnes, les maux et les faux du mal, c'est ce qu'on voit dans la Parole d'après un grand nombre de passages : il est dit ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, ainsi ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, parce que ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur ne peuvent faire autrement que d'être dans les maux et dans les faux du mal, car c'est du Seigneur que procède tout bien et tout vrai du bien ; c'est pourquoi, ceux qui nient le Seigneur sont dans les maux et dans les faux du mal, selon les paroles du Seigneur dans Jean :

« Si vous ne croyez pas que Moi je suis, vous mourrez dans vos péchés. " - Jean 8:24.

Que les étrangers soient ceux-là, on le voit par ces passages ; dans Ésaïe :

« Votre terre est une solitude, vos villes ont été brûlées par le feu ; votre humus devant vous, des étrangers le dévoreront ; et il y aura une solitude comme un bouleversement par des étrangers. » - Ésaïe 1:7.

Ici par la terre il n'est pas entendu la terre, ni par les villes et l'humus, des villes et l'humus ; mais par la terre il est entendu l'Église, pareillement par l'humus, et par les villes les vrais de l'Église, appelés doctrinaux, qui sont dits avoir été brûlés par le feu, quand ils ont été consumés par les maux des amours de soi et du monde ; de là, on voit clairement ce qui est signifié par cela que

« des étrangers dévoreront l'humus, » à savoir, que les maux et les faux du mal consumeront l'Église ; et par cela que

« la terre sera une solitude ; » que la terre soit l'Église, on le voit aux articles cités, numéro 9325 ; et pareillement l'humus, numéro 566, 1068 ; il a aussi été montré que les villes sont les doctrinaux de l'Église, ainsi les vrais de l'Église, numéro 2268, 2451, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493 ; et que le feu est le mal des amours de soi et du monde, numéro 1297, 1861, 2446, 5071, 5215, 6314, 6832, 7575, 9141.

Dans Jérémie :

« L'ignominie a couvert nos faces, quand sont venus des étrangers contre les sanctuaires de la maison de Jéhovah. " - Jérémie 51:51.

Les étrangers contre les sanctuaires de la maison de Jéhovah sont les maux et les faux du mal contre les biens et les vrais de l'Église ; on appelait étrangers ceux d'entre les nations, qui servaient dans l'Église Juive ; et par les nations de cette terre sont signifiés aussi les maux et les faux, numéro 9320.

Dans le Même :

« Tu dis : C'en est fait, non ; mais j'aimerai des étrangers, et après eux j'irai. " - Jérémie 2:25 ;

-aimer des étrangers et aller après eux, c'est aimer les maux et les faux du mal, et les adorer.

Dans Ézëchiel :

« L'épée j'amènerai sur vous, et je vous livrerai dans la main d'étrangers. » Jérémie 40:8, 9 ; amener l'épée, ce sont les faux d'après le mal qui combattent contre les vrais d'après le bien ; livrer dans la main des étrangers, c'est pour qu'ils croient et servent ces faux ; que l'épée soit le vrai qui combat contre les faux, et dans le sens opposé le faux qui combat contre les vrais, on le voit, numéro 2799, 6353, 7102, 8294.

Dans le Même :

« De la mort des incirconcis tu mourras, dans la main des étrangers. » - Jérémie 28:10.

Les incirconcis sont ceux qui sont dans les amours impurs et dans les cupidités de ces amours quant à la vie, quoiqu'ils soient dans les doctrinaux, numéro 2049, 3412, 3413, 4462, 7045, 7225 ; leur mort est la mort spirituelle ; dans la main des étrangers, c'est dans les maux mêmes et dans les faux du mal.

Dans le Même :

« Jérusalem, femme adultère ! sous son mari, elle reçoit les étrangers. » - ;

-Jérusalem, femme adultère, c'est l'Église dans laquelle le bien a été adultéré ; recevoir les étrangers, c'est reconnaître par la vie et par la doctrine les maux et les faux du mal.

Dans Joël :

« Jérusalem sera sainteté, et des étrangers ne passeront plus par elle. » - ; ici aussi Jérusalem est l'Église, mais l'Église dans laquelle le Seigneur est reconnu, et dans laquelle on vit du bien et on croit aux vrais qui procèdent du Seigneur ; des étrangers ne passeront plus par elle, c'est-à-dire que les maux et les faux du mal qui proviennent de l'enfer n'entreront point en elle.

Dans David :

« Des étrangers se sont élevés contre moi, et des violents ont cherché mon âme. » Psaumes 54:5 ; ici encore les étrangers sont les maux et les faux du mal ; les violents sont les mêmes qui font violence aux biens et aux vrais : ceux qui ne considèrent que le sens littéral de la Parole n'entendent par les étrangers que ceux qui sont hors de l'Église, et pensent que ceux-là s'élèveraient contre David, mais dans les cieux il n'entre rien de la personne, il n'y entre que les choses qui sont signifiées, numéro 8343, 8985, 9007 ; ainsi ce sont non pas les étrangers, mais au lieu des étrangers les choses étrangères, c'est-à-dire, celles qui ont été aliénées de l'Église, ainsi les maux et les faux du mal qui détruisent l'Église ; par David, contre qui ils s'élèveraient, il est aussi perçu le Seigneur, numéro 1888, 9951.

Dans Moïse :

« Il a abandonné le Dieu qui l'avait fait, et il a méprisé le rocher de son salut ; à la Jalousie ils L'ont provoqué par des étrangers.Deutéronome 32:15-16 ; abandonner Dieu et mépriser le rocher du salut, c'est nier le Seigneur ; provoquer par des étrangers, c'est par les maux et par les faux du mal ; que le Rocher soit le Seigneur quant aux vrais de la foi, on le voit, numéro 8581. En outre, ailleurs, les étrangers auesi sont les maux et les faux, par exemple, Ésaïe 25:2, 4, Ézéchiel 31:11-12. Comme les étrangers signifiaient ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, et par suite dans le sens abstrait les maux et les faux du mal, c'est pour cela qu'il fut défendu

« que l'étranger mangeât des choses saintes. » - Lévitique 22:10.

Que

« l'étranger s'approchât de la fonction du sacerdoce, ou de la garde du sanctuaire ; et s'il s'en approchait il devait être tué. » - , ; et aussi

« de brûler du parfum avec un feu étranger ; pour en avoir brûlé, Nadab et Abihu fils d'Aharou furent consumés par le feu du ciel, » Lévitique 10:1-2.

Car le feu saint, qui était près de l'autel, signifiait l'amour Divin ; le feu étranger signifiait l'amour infernal, et par suite aussi les maux et les cupidités de ces maux, voir numéro 1297, 1861, 2446, 5071, 5215, 6314, 6832, 7575, 9141. Il y a aussi des étrangers (alienigenœ) désignés dans la Langue originale par un autre mot que les étrangers (alieni), et ceux-là signifient les faux mêmes ; par exemple, dans les Lamentations :

« Jéhovah ! regarde notre ignominie ; notre héritage a été transporté à des étrangers (ad aliènes), et nos maisons à des étrangers (ad alienigenas). » - Lamentations 5:1-2.

Dans Obadie :

« Des étrangers (alieni) ont emmené en captivité sa force, et des étrangers (alienigense) sont entrés dans ses portes, et sur Jérusalem ils jetteront le sort. » - Vers. , 11 ; jeter le sort sur Jérusalem, c'est détruire l'Église, et en dissiper les vrais.

Dans Zéphanie :

« Je ferai la visite sur les princes et sur les fils du roi, et sur tous ceux qui sont revêtus d'un habit d'étranger (alienigenae). » - Zéphanie 1:8.

Ceux qui sont revêtus d'un habit d'étranger sont ceux qui sont dans les faux ; car les princes et les fils du roi, sur lesquels la visite sera faite, sont les principaux vrais, et dans le sens opposé les principaux faux ; que les princes signifient ces faux, on le voit, numéro 1482, 2089, 5044 ; que les rois soient les vrais mêmes, et dans le sens opposé les faux mêmes, on le voit, numéro 2015, 2069, 3009, 4581, 4966, 5044, 5068, 6148 ; delà, les fils du roi sont ceux qui en proviennent.

Dans David :

« Délivre-moi, et arrache-moi de la main des fils de l'étranger (alienigense), dont la bouche prononce la vanité, et dont la droite est une droite de mensonge. » - Psaumes 144:7-8, 11.

Que les fils de l'étranger soient ceux qui sont dans les faux, ainsi les faux, cela est bien évident, car il est dit,

« dont la bouche prononce la vanité et dont la droite est une droite de mensonge ; en effet, la vanité est la fausseté de la doctrine, et le mensonge le faux de la vie, numéro 9248.

  
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Arcanes Célestes # 6435

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6435. Jusqu'au souhait des collines du siècle, signifie jusqu'à l'amour mutuel céleste : on le voit par la signification des collines du siècle, en ce qu'elles sont les choses qui appartiennent à l'amour mutuel, ainsi qu'il va être montré ; jusqu'au souhait des collines du siècle, signifie afin que l'Église spirituelle vienne jusqu'à cet amour. Avant de démontrer, par d'autres passages de la Parole, que les collines du siècle signifient l'amour mutuel, il faut d'abord dire ce qui est entendu par l'amour mutuel, auquel doit s'empresser de parvenir l'homme de l'Église spirituelle, qui est représentée par Joseph ; d'après ce qui a déjà été très-souvent dit et montré, on peut voir qu'il y a deux Royaumes qui constituent le Ciel, à savoir, le Royaume céleste et le Royaume spirituel ; entre ces deux Royaumes, il y a cette différence que le Bien interne du Royaume Céleste est le Bien de l'amour envers le Seigneur, et que le Bien externe est le Bien de l'amour mutuel ; ceux qui sont de ce Royaume sont dans le Bien de l'amour, mais non dans le vrai qui est appelé le vrai de la foi, car ce vrai est dans le Bien de ce Royaume, au point qu'il ne peut être vu séparément du bien ; c'est pourquoi ceux qui sont de ce Royaume ne peuvent pas même nommer la foi, numéros 202, 203, 4448, car chez eux à la place du vrai de la foi il y a le bien de l'amour mutuel : mais quant à ce qui concerne le Royaume spirituel, son interne est le bien de la charité à l'égard du prochain, et son externe est le vrai de la foi : d'après cela, on peut voir quelle est la différence entre ces deux Royaumes ; puis aussi, qu'ils sont liés entre eux, en ce que l'Externe du Royaume Céleste coïncide avec l'Interne du Royaume spirituel par le médium qui est appelé le Céleste du spirituel ; en effet, l'externe du Royaume céleste est, comme il a été dit, le bien de l'amour mutuel, et l'interne du Royaume spirituel est le bien de la charité à l'égard du prochain ; mais le bien de l'amour mutuel est plus intérieur que le bien de la charité à l'égard du prochain, puisque celui-là vient du rationnel, et que celui-ci vient du naturel ; mais quoique le bien de l'amour mutuel, qui est l'externe de l'Église céleste, soit intérieur, et que le bien de la charité à l'égard du prochain soit extérieur, toujours est-il cependant que le Seigneur conjoint ces biens par le médium, comme il vient d'être dit, et ainsi conjoint ces deux Royaumes. Pour distinguer entre le bien externe de l'Église céleste et le bien interne de l'Église spirituelle, il est à propos de nommer dans la suite celui-là bien de l'amour mutuel, et celui-ci bien de la charité à l'égard du prochain, différence qui n'a pas été observée précédemment. Ces choses étant préalablement connues, je puis dire ce qui est signifié par

« jusqu'au souhait des collines du siècle,

« ce qui est au nombre des bénédictions d'Israël sur cette Église spirituelle ; à savoir, que c'est ceci,

« afin que le Royaume spirituel vienne au-dessus du bien de la charité jusqu'au bien de l'amour mutuel qui appartient au Royaume Céleste, et qu'ainsi ces deux Royaumes soient intimement conjoints ; » voilà ce qui est signifié par ces paroles. Dans la Parole prophétique les montagnes et les collines sont nommées dans un grand nombre de passages, et par elles dans le sens interne sont signifiés les biens de l'amour, par les montagnes le bien de l'amour envers le Seigneur, qui est l'interne du Royaume céleste, et par les collines le bien de l'amour mutuel, qui est l'externe de ce même Royaume ; mais lorsqu'il s'agit du Royaume spirituel, les montagnes signifient le bien de la charité à l'égard du prochain, qui est l'interne de ce Royaume, et les collines le vrai de la foi, qui en est l'externe. Il faut savoir que toute Église du Seigneur est Interne et Externe, par conséquent aussi l'un et l'autre Royaume du Seigneur. Que ce soit là ce qui est signifié par les collines, on peut le voir par ces passages, dans Ésaïe :

« Dans la postérité des jours il arrivera que la Montagne de Jéhovah sera en Tête des montagnes, et élevée par dessus les Collines. » - Ésaïe 2:2. Michée 4:1.

La montagne de Jéhovah, qui est Sion, c'est le Royaume Céleste du Seigneur, ainsi le Bien de ce Royaume, Bien qui appartient à l'amour envers le Seigneur ; par conséquent, dans le sens suprême, c'est le Seigneur Lui-Même, car tout Amour, et tout Bien dans le Royaume céleste, appartient au Seigneur : ailleurs, dans la Parole, la montagne de Sion a une semblable signification, et sa colline signifie le bien de l'amour mutuel ; comme dans Ésaïe :

« Ainsi descendra Jéhovah Sêbaoth pour combattre sur la montagne de Sion, et sur sa Colline. » - Ésaïe 31:4 ;

Dans ce passage, la colline est le bien de l'amour mutuel ; et comme la colline signifie le bien de l'amour mutuel, et la montagne le bien de l'amour céleste, qui appartient à l'amour envers le Seigneur, il est dit que Jéhovah descend pour combattre sur cette montagne ; Jéhovah ne combat pas sur la montagne de Sion, ni sur sa colline ; mais, où est le bien de l'amour, le Seigneur qui est Jéhovah combat pour ce bien, c'est-à-dire, pour ceux qui sont dans ce bien ; s'il a combattu pour Sion et pour Jérusalem, c'est parce qu'elles représentaient l'Église Céleste ; c'est aussi pour cela que la montagne de Sion est appelée sainte, et que Jérusalem aussi est dite sainte, lorsque cependant elle était en elle-même corrompue, comme on le voit clairement dans les Prophètes, où il s'agit de ses abominations.

Dans David :

« Les montagnes apporteront la paix, et les collines (seront) dans la justice. » - Psaume 72:3.

Dans le Même :

« Louez Jéhovah, montagnes, et toutes les collines. » - Psaumes 148:9.

Dans le Même :

« Les Montagnes sautèrent comme des béliers, les Collines comme des fils du troupeau. » - Psaumes 114:4, 6.

Dans le Même :

« Montagne de Dieu, la montagne de Baschan ; montagne de colline, la montagne de Baschan ; pourquoi sautez-vous, Montagnes, collines de montagnes, que Dieu désire habiter ? même Jéhovah y habitera à perpétuité. » - Psaumes 68:16-17 ;

Dans ces passages les montagnes sont l'amour céleste, et les collines l'amour spirituel ; que ce ne soit ni des montagnes ni des collines qui sont entendues, ni ceux qui étaient sur tes montagnes et sur les collines, cela est bien évident. Dans Ésaïe :

« Il y aura sur toute Montagne haute, et sur toute Colline élevée, des ruisseaux, des conduits d'eaux. " - Ésaïe 30:25.

Les conduits d'eaux, ce sont les connaissances du bien et du vrai, qui sont dites être sur toute montagne haute et sur toute colline élevée, parce que ces connaissances découlent des biens de l'amour céleste et de l'amour spirituel.

Dans Habacuc :

« Jéhovah s'est arrêté et a mesuré la terre ; il a vu et il a dissipé les nations ; et ont été dispersées les montagnes d'éternité, et abaissées les collines du siècle. » - Habacuc 3:6 ;

Les montagnes d'éternité, c'est le bien de l'amour qui était dans l'Église Très-Ancienne, laquelle était Céleste ; les collines du siècle, c'est le bien de l'amour mutuel, qui était dans cette Église ; le premier bien était Interne, et le second son Externe ; quand cette Église est entendue dans la Parole, comme c'était la Très-Ancienne Église, il est ajouté parfois l'éternité, comme ici, montagnes d'éternité, et ailleurs jours d'éternité, numéro 6239, et parfois il est ajouté le siècle, comme ici collines du siècle, comme aussi dans le Prophétique d'Israël,

« jusqu'au souhait des collines du siècle ; de là on peut voir que les collines du siècle signifient les biens de l'amour mutuel qui sont dans l'Église Céleste, ou dans le Royaume Céleste du Seigneur. Pareillement dans le Prophétique de Moïse sur Joseph :

« Des prémices des Montagnes de l'Orient, et des choses précieuses des Collines d'éternité ; que (cela) vienne sur la Tête de Joseph. » - Deutéronome 33:15-16.

Dans Ésaïe :

« Les Montagnes et les Collines éclateront en chant, et tous les arbres du champ applaudiront de la main. » - Ésaïe 55:12.

Dans Joël :

« En ce jour-là les Montagnes distilleront du moût, et les Collines couleront en lait, et tous les ruisseaux de Jehudah couleront en eaux. » - Amos 9:13.

Dans Ézéchiel :

« Mes brebis sont errantes dans toutes les montagnes, et sur toute colline élevée, et sur toutes les faces de la terre elles ont été dispersées : je leur donnerai, à eux, aux circuits de ma colline, bénédiction ; et je ferai descendre la pluie en son temps » - Ézéchiel 34:6, 26.

Dans Jérémie :

« Sur toutes les collines dans le désert sont venus des dévastateurs, parce que l'épée de Jéhovah dévore. » - Jérémie 12:12 ;

Dans ces passages les biens de l'amour céleste sont signifiés par les montagnes ; et pareillement par les collines, mais dans un degré inférieur. Comme les montagnes et les collines signifiaient ces biens, le Culte Divin dans l'Ancienne Église se faisait sur les montagnes et sur les collines ; et plus tard la nation des Hébreux plaçait des autels sur les montagnes et sur les collines, et y faisait des sacrifices et des fumigations, et lorsqu'il n'y avait pas de collines ils formaient des hauts lieux ; ce culte étant devenu idolâtrique, parce qu'ils regardaient comme saintes les montagnes et les collines, et ne pensaient absolument rien des choses saintes qu'elles signifiaient, il fut pour cela même défendu au peuple Israélite et juif d'avoir un tel culte, parce que ce peuple plus que tous les autres était enclin au culte idolâtre ; cependant, pour que ce représentatif, qui avait existé dans les anciens temps, fût conservé, la montagne de Sion fut choisie, et par elle dans le sens suprême fut représenté le Divin Bien du Divin Amour du Seigneur, et dans le sens respectif le Divin céleste et le Divin spirituel dans son Royaume. Parce que de telles choses étaient signifiées, Abraham reçut ordre de sacrifier son fils sur une des montagnes dans la terre de Moriah, puis aussi le Seigneur fut vu par Moïse sur une montagne, et la Loi fut promulguée du haut d'une montagne, car il se montra à Moïse sur la Montagne de Horeb, et la Loi fut promulguée sur la Montagne de Sinaï ; et, en outre, le Temple de Jérusalem fut bâti sur une montagne. Que d'après un ancien rite ou ait fait le saint culte sur les montagnes et sur les collines, et qu'ensuite les nations et aussi les Israélites et les Juifs idolâtres aient fait sur elles leurs sacrifices et leurs fumigations, cela est évident dans Jérémie :

« Tes adultères et tes hennissements, l'infamie de ta scortation, sur les collines dans le champ, j'ai vu tes abominations. » - Jérémie 13:27.

Là, il s'agit de Jérusalem.

Dans Ézéchiel :

« Lorsque seront leurs transpercées au milieu de leurs idoles, autour de leurs autels, sur toute colline élevée, parmi tous les sommets des montagnes, et sous tout arbre verdoyant, et sous tout chêne branchu. » - Ézéchiel 6:13.

Dans Jérémie :

« Sur toute colline élevée, et sous tout arbre verdoyant, toi, dévergondée prostituée. » - ; et en outre, 1 Rois 14:23.

Puisque le culte idolâtre se faisait sur les montagnes et sur les collines, par elles dans le sens opposé sont signifiés les maux qui appartiennent à l'amour de soi, comme dans Jérémie :

« J'ai vu les Montagnes, et voici, elles sont ébranlées ; et toutes les Collines sont renversées ; j'ai vu, et voici, point d'homme, et tous les oiseaux du ciel se sont envolés. » - Jérémie 4:24-25.

Dans Ésaïe :

« Toute vallée sera élevée, et toute Montagne et (toute) Colline seront abaissées. » - Ésaïe 40:4.

Dans le Même :

« Voici, je t'ai disposé comme une herse neuve garnie de pointes, tu broieras les Montagnes, et tu réduiras les Collines comme de la balle. » - Ésaïe 41:15.

Dans le Même :

« Je dévasterai montagnes et collines, et toute leur herbe je dessécherai. » - Ésaïe 42:15.

Dans Michée :

« Ecoute, je te prie, ce que Jéhovah prononce : Lève-toi, plaide avec les Montagnes, et que les Collines entendent ta voix. » - Michée 6:1.

Dans Jérémie :

« Brebis perdues ont été ceux de mon peuple, leurs pasteurs les ont séduits, Montagnes refractaires, de la montagne sur la colline ils sont allés, ils ont oublié leur gîte. » - Jérémie 50:6.

Et en outre ailleurs, par exemple, Nahum 1:5-6.

Si les montagnes et les collines signifiaient les biens de l'amour céleste et de l'amour spirituel, c'était parce qu'elles sont élevées sur la terre, et que les choses hautes et élevées signifiaient ce qui appartenait au ciel, et dans le sens suprême ce qui appartenait au Seigneur ; car la terre de Canaan signifiait le Royaume céleste du Seigneur, numéro 1607, 3038, 3481, 3705, 4240, 4447 ; de là, toutes les choses de cette terre étaient significatives ; les montagnes et les collines, significatives de choses qui sont élevées ; en effet, lorsque les Très-Anciens qui ont été de l'Église Céleste montaient sur une montagne, à leur idée se présentait la hauteur, et d'après la hauteur le saint, parce que Jéhovah ou le Seigneur était dit habiter dans les Lieux Très-Hauts, et que dans le sens spirituel la Hauteur était le bien de l'amour, numéro 650.

  
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