Bible

 

Jérémie 51:37

Studie

       

37 Et Babylone sera réduite en monceaux, en demeure de dragons, en étonnement, et en opprobre, sans que personne [y] habite.

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Arcanes Célestes # 9930

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9930. Et tu feras une plaque d'or pur, signifie l'illustration d'après le Divin Bien du Seigneur : on le voit par la signification de la plaque, en ce que c'est l'illustration ; et par la signification de l'or, en ce que c'est le bien de l'amour, ici le Divin Bien du Seigneur, parce qu'il y avait été inscrit, Sainteté à Jéhovah : que l'or soit le bien de l'amour, on le voit, numéros 113, 1551, 1552, 5658, 6914, 6917, 8932, 9490, 9510, 9874, 9881. Si la plaque est l'illustration, c'est à cause de la splendeur ; car elle resplendissait par l'or sur le front d'Aharon, et toute splendeur signifie l'illustration telle qu'elle est dans les deux par le Seigneur comme Soleil ; là, l'illustration est la sagesse et l'intelligence d'après le Divin Vrai procédant du Seigneur, car ce vrai illustre leurs intérieurs ; et leurs intérieurs correspondent chez l'homme à l'intellectuel qui est illustré parle Seigneur, quand le vrai et le bien de l'Église et du ciel sont perçus ; en effet, l'intellectuel est le sujet récipient, car sans sujet il n'y a aucune réception. Que cette plaque soit l'illustration procédant du Divin Bien du Seigneur, c'est parce qu'il y avait été inscrit, Sainteté à Jéhovah, et parce qu'elle avait été posée sur le front du turban qui était sur la tête d'Aharon ; la Sainteté qui procède de Jéhovah est le Divin Vrai procédant du Divin Bien du Seigneur, numéros 6788, 8302, 8330, 9229, 9680, 9820 : pour que cela représentât l'éclat ou l'illustration dont proviennent la sagesse et l'intelligence, cette plaque était attachée au front du turban. Comme la plaque signifiait l'illustration procédant du Divin Bien du Seigneur, c'est pour cela qu'elle était aussi appelée plaque de la couronne de sainteté, et même couronne de sainteté, car la couronne est le représentatif du Divin Bien, et la sainteté est le Divin Vrai qui en procède, ainsi qu'il a été dit ci-dessus : qu'elle ait été appelée plaque de la couronne de sainteté, on le voit clairement dans la suite de ce Livre de l'Exode :

« Enfin ils firent la plaque de la couronne de sainteté d'or pur, et ils écrivirent sur elle en écriture de gravures de sceau : Sainteté à Jéhovah. » - Exode 39:30 :

Qu'elle ait aussi été appelée Couronne de sainteté, on le voit ailleurs dans l'Exode :

« Tu poseras le turban sur sa tête, et tu mettras la couronne de sainteté sur le turban. » - Exode 29:6 ;

Et dans le Lévitique :

« Et il lui mit le turban sur la tête, et il mit sur le turban du côté de ses faces la Plaque d'or, la Couronne de Sainteté. » - Lévitique 8:9. -Que la Couronne ait représenté le Divin Bien dont procède le Divin Vrai, on le voit par les Couronnes des Rois, car les Rois représentaient le Seigneur quant au Divin Vrai, voir numéros 2015, 2069, 3009, 4581, 4966, 5044, 5068, 6148 ; en conséquence ils avaient une couronne sur la tête et un sceptre dans la main, car le gouvernement d'après le Divin Bien était représenté par la couronne, et le gouvernement d'après le Divin Vrai par le sceptre. Que telle soit la signification de la couronne, on le voit par les passages suivants ; dans David :

« Je ferai germer une corne à David, je préparerai une lampe à mon Oint ; ses ennemis je couvrirai de honte ; mais sur Lui fleurira sa couronne. " - Psaumes 132:17-18 ;

Là, David est le Seigneur, numéro 1888 ; l'Oint est aussi le Seigneur, numéros 3008, 3009 ; la corne est sa puissance, numéros 2832, 9081 ; la lampe est le Divin Vrai dont provient l'Intelligence, numéros 9548, 9783 ; la couronne est le Divin Bien dont provient la Sagesse ; de là provient aussi son gouvernement ; la couronne, qui est la sagesse, est dit fleurir par tout ce qu'il s'est acquis quant à l'Humain, dans le monde, par des combats et des victoires contre les enfers, numéros 9548, 9783 ; et les enfers sont les ennemis qui seront couverts de honte.

Dans le Même

« Tu exerces la colère contre ton Oint, tu as damné jusqu'à terre sa Couronne. » - Psaumes 89:40 ;

Là aussi l'Oint est le Seigneur ; la colère est l'état des tentations, dans lequel il était, quand il combattait contre les enfers ; la lamentation alors est décrite par la colère et par la damnation, comme dernière tentation du Seigneur sur la croix, en ce qu'il était abandonné ; en effet, la croix était le dernier (degré) des tentations ou des combats contre les enfers, et après cette dernière tentation il revêtit le Divin Bien, et il unit ainsi son Divin Humain au Divin Môme qui était en Lui.

Dans Ésaïe :

« En ce jour-là Jéhovah Zebaoth sera pour Couronne d'ornement, et pour tiare d'honneur, aux restes de son peuple. “ - Ésaïe 28:5 ;

La couronne d'ornement, c'est la sagesse qui appartient au bien d'après le Divin ; la tiare d'honneur, c'est l'intelligence qui appartient au vrai d'après ce bien ; cela est dit des Divins chez le peuple ; là, le peuple est l'Église, parce que l'Église était chez ce peuple.

Dans le Même :

« A cause de Sion je ne me tairai point, et à cause de Jérusalem je ne me reposerai point, jusqu'à ce que sorte comme une splendeur sa justice, et que son salut comme une lampe s'enflamme : et tu seras une couronne d'honneur dans la main de Jéhovah, et un turban royal dans la main de ton Dieu. » - Ésaïe 62:1, 3.

Par Sion et par Jérusalem il est entendu l'Église, par Sion l'Église céleste, et par Jérusalem l'Église spirituelle ; la couronne d'honneur est la sagesse qui appartient au bien, et le turban royal est l'intelligence qui appartient au vrai ; comme la couronne signifie la sagesse qui appartient au bien, il est dit dans la main de Jéhovah ; et comme le turban signifie l'intelligence qui appartient au vrai, il est dit dans la main de Dieu, car lorsqu'il s'agit du bien, il est dit Jéhovah, et lorsqu'il s'agit du vrai, il est dit Dieu, numéros 2586, 2769, 6905.

Dans Jérémie :

« Dis au Roi et à la Souveraine : Abaissez-vous, asseyez-vous, car il est descendu l'ornement de votre tête, votre couronne d'honneur. “ - Jérémie 13:18 ;

La couronne d'honneur est la sagesse qui appartient au bien d'après le Divin Vrai, car l'honneur est le Divin Vrai de l'Église, numéro 9815.

Dans le Même :

« Elle a cessé, la joie de notre cœur ; elle s'est changée en deuil, notre danse ; elle est tombée, la couronne de notre tête. " - Lamentations 5:15-16 ;

La couronne de la tête, c'est la sagesse qu'ont ceux qui sont de l'Église d'après le Divin Vrai, sagesse par laquelle ils ont plus d'excellence que tous les autres peuples, et par suite une sorte de direction sur eux.

Dans Ézéchiel :

« Je mis un pendant sur ton nez, et des boucles à tes oreilles, et une couronne d'ornement sur ta tête. » - Ézéchiel 16:12 ;

Là, il s'agit de l'instauration de l'Église ; le pendant sur le nez, c'est la perception du bien ; les boucles aux oreilles, c'est la perception du vrai et l'obéissance ; la couronne sur la tête, c'est la sagesse qui en provient.

Dans Job :

« Et il m'a dépouillé de ma gloire, et il a ôté la couronne de ma tête. » - Job 19:9 ;

La gloire est l'intelligence qui appartient au Divin Vrai, numéro 9429 ; la couronne de la tête est la sagesse qui en provient.

Dans Apocalypse :

« Sur les trônes je vis vingt-quatre Anciens couverts de vêtements blancs, et ils avaient sur leurs têtes des couronnes d'or. Ils se prosternaient devant Celui qui était assis sur le trône, et ils adoraient Celui qui vit dans lès-siècles des siècles, et ils jetaient leurs couronnes devant le trône. » - Apocalypse 4:4, 10 ;

Les vingt-quatre Anciens signifient tous ceux qui sont dans le bien d'après les vrais, et dans le sens abstrait tous les biens d'après les vrais, numéros 6524, 9404 ; les trônes sont les vrais procédant du Divin, numéros 5313, 6397, 8625, 9039 ; les couronnes d'or sur les têtes sont les représentatifs de la sagesse procédant du Divin, et comme elle procède du Divin, c'est pour cela qu'ils jetaient les couronnes devant Celui qui était assis sur le trône. Comme le bien de la sagesse est acquis par les combats des tentations qui se font par les vrais de la foi, c'est pour cela que des couronnes étaient attribuées à ceux qui combattaient contre les maux et les faux, et qui étaient victorieux, c'est aussi pour cela que les couronnes du martyr étaient des marques de l'empire accordé par le Seigneur sur les maux : que les couronnes soient les prix de la victoire sur les maux, et que ce soit pour cela qu'elles sont les biens de la sagesse par la raison que ces biens sont des prix, c'est aussi ce qu'on voit d'après Apocalypse :

« Je vis, et voici un Cheval blanc, et Celui qui était assis dessus avait un arc, et il lui fut donné une couronne ; et il sortit victorieux, et afin de vaincre. » - Apocalypse 6:2.

Le cheval blanc et celui qui était assis dessus, c'est le Seigneur quant à la Parole, numéros 2760, 3761, 2762 ; l'arc est la doctrine du vrai, par laquelle on combat, numéros 2686, 2709 ; de là, il est évident que la Couronne, puisqu'il s'agit du Seigneur, est le Divin Bien, qui est le prix de la victoire. Et ailleurs :

« Ensuite je vis, et voici une nuée blanche, et sur la nuée quelqu'un assis semblable à un Fils d'homme, ayant sur sa tête une couronne d'or, et dans sa main une faux tranchante. » - Apocalypse 14:14 ;

La nuée blanche, c'est le sens littéral de la Parole, numéros 4060, 4391, 5922, 6343 (fin), 6752, 8981 ; le Fils d'homme est le Divin Vrai qui procède du Seigneur, numéro 9807 ; la couronne d'or est le Divin Bien dont procède le Divin Vrai ; la faux tranchante est la dissipation du mal et du faux. Ailleurs :

« Sois fidèle jusqu'à la mort, et je te donnerai la couronne de la vie. » - Apocalypse 2:10 :

Et ailleurs :

« Voici, je viens vite, retiens ce que tu as, afin que personne ne prenne ta couronne. » - Apocalypse 3:11 ;

La couronne est le bien provenant des vrais, ainsi la sagesse, car la sagesse appartient au bien de l'amour provenant des vrais de la foi. Maintenant, d'après ce qui vient d'être dit, on peut voir ce qui est signifié par la couronne, et par suite ce qui est signifié par la couronne de sainteté, qui était la plaque d'or, sur laquelle il avait été inscrit : Sainteté à Jéhovah.

  
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Arcanes Célestes # 8981

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8981. Si son maître lui a donné une femme, signifie le bien adjoint par le spirituel au vrai pendant le combat : on le voit par la signification du maître, en ce qu'ici c'est le spirituel, car par le maître ici est entendu l'un des fils d'Israël, et par les fils d'Israël sont signifiés ceux qui sont véritablement hommes de l'Église spirituelle, c'est-à-dire, ceux qui font le bien d'après l'affection appartenant à l'amour, ou ce qui est la même chose , d'après la charité ; que les fils d'Israël soient les hommes de l'Église spirituelle, on le voit, numéros 6426, 6862, 6868, 7035, 7062, 7198, 7201, 7215, 7223, 7957, 8234, 8805 ; par conséquent les mêmes dans le sens abstrait signifient les vrais et les biens spirituels ; numéros 5414, 5801, 5803, 5806, 5812, 5817, 5819, 5833, 5879 ; c'est de là que le maître ici signifie le spirituel ; et par la signification de lui donner une femme, en ce que c'est, adjoindre le bien au vrai ; car donner, lorsqu'il se dit de la femme, c'est adjoindre ; le serviteur est celui qui est dans le vrai de la doctrine et non dans le bien correspondant, numéro 8974 ; et la femme est le plaisir, numéro 8980, mais ici le bien, parce que ce bien est donné, c'est-à-dire, adjoint par le spirituel, car tout ce qui vient du spirituel est appelé bien, puisque le spirituel lui-même est.le bien de la charité ; que la femme soit le bien, on le voit, numéros 915, 2517, 4823, 6014, 8337 ; que ce soit pendant le combat, c'est parce qu'il est dit que si son maître lui a donné une femme, la femme après la servitude sera au maître, d'où il est évident que la femme appartenait au ser-viteur pendant la servitude et non après, ainsi pendant le combat et non après le combat, car la servitude de six années signifie le travail et le combat, numéro 8975. Qui ne peut voir que dans ce statut il y a un arcane, qui ne peut être connu que par celui auquel il a été révélé ? en effet, dans la forme externe, il semble contre la justice Divine, que la femme donnée au serviteur doive rester au maître quand le serviteur sort de la servitude, lorsque cependant la femme doit appartenir à perpétuité à son mari : telles sont plusieurs autres choses qui ont été commandées par Jéhovah aux fils d'Israël ; par exemple, d'emprunter aux Égyptiens des vases d'or et d'argent et des vêtements, et ainsi de les piller, outre d'autres prescriptions semblables, dont il sera r^arlé en leur lieu : mais quoique ces choses dans la forme externe semblent, comme il a été dit, contre la Justice Divine, toujours est-il cependant qu'il n'en est pas ainsi, car elles découlent des lois de l'ordre Divin dans les cieux, lois qui sont les lois mêmes de la justice ; mais ces lois ne sont évidentes que lorsqu'elles sont déroulées du sens de la lettre par le sens interne : la Loi, d'où découle ce statut, est que dans ceux qui sont dès l'enfance dans les externes de l'Église le bien spirituel ne peut pas être conjoint, mais ne peut qu'être adjoint tant qu'ils sont dans le combat, et qu'après le combat il se retire : pour qu'on voie clairement comment la chose se passe, car c'est un arcane, il va en être parlé en quelques mots : Ceux qui dès l'enfance ont peu pensé à la vie éternelle, par conséquent au salut de leur âme, mais qui ont pensé à la vie mondaine et à la prospérité de cette vie, et néanmoins ont vécu une vie morale bonne et cru aussi aux vrais de la doctrine de leur Église, ne peuvent pas, quand ils sont parvenus à un âge plus avancé, être réformés autrement que par l'adjonction du bien spirituel, lorsqu'ils sont dans le combat ; cependant ils ne retiennent pas ce bien, mais seulement par lui ils confirment les vrais de leur doctrine : ce qui fait qu'ils sont tels, c'est que dans leur vie antérieure ils se sont adonnés aux amours mondains, qui, après avoir été enracinés, ne permettent pas que le bien spirituel soit conjoint au vrai, car ces amours sont entièrement opposés à ce bien ; mais néanmoins le bien spirituel peut occuper la pensée, quand ces amours cessent, comme il arrive lorsqu'on est dans l'anxiété, dans l'infortune, dans les maladies, et en d'autres circonstances semblables ; alors influe l'affection de bien faire d'après la charité, mais cette affection sert seulement à confirmer et à enraciner plus profondément, les vrais de la doctrine, et elle ne peut pas être conjointe au vrai ; cela vient de ce que cette affection de la charité qui in 11 ne remplit seulement l'intellectuel du mental, mais n'entre pas dans le volontaire, et ce qui n'entre pas dans le volontaire n'est pas approprié, par conséquent n'est pas conjoint, car la conjonction du bien et du vrai chez l'homme se fait quand le vrai entre dans la volonté ; par conséquent lorsque l'homme veut ce vrai, et que d'après le vouloir il le fait, alors .seulement le vrai devient bien, ou, ce qui est la même chose, la foi devient charité : cela ne peut être fait chez ceux qui dès l'enfance se sont adonnés aux amours du monde, et sont cependant dans le vrai de la doctrine de leur Église , car leur volontaire est possédé par ces amours, amours qui sont entièrement dans l'opposé, et ils rejettent le bien spirituel ; ils l'admettent seulement dans l'intellectuel du mental, c'est-à-dire, dans la pensée, quand ces amours sont assoupis, ce qui arrive, comme il a été dit ci-dessus, dans l'état de maladie, ou d'infortune, ou d'anxiété, par conséquent, dans le travail et dans quelque combat. C'est cet arcane qui est renfermé dans ce statut ; et comme ce statut a ainsi été le représentatif de la loi de l'ordre Divin sur ceux qui sont dans le vrai de la doctrine et non dans le bien correspondant, c'est pour cela que dans l'Église représentative il était conforme à la Justice Divine, même dans la forme externe.

  
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