Bible

 

Jérémie 51:37

Studie

       

37 Et Babylone sera réduite en monceaux, en demeure de dragons, en étonnement, et en opprobre, sans que personne [y] habite.

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Arcanes Célestes # 2686

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2686. Que l'arc soit la doctrine du vrai, c'est ce qu'on voit par sa signification. Dans la Parole, partout où il s'agit de Guerres, et partout où sont racontées des guerres, il n'est signifié, dans le sens interne, que des guerres spirituelles, numéro 1664. Il y a eu aussi, dans l'Ancienne Église, des Livres qui étaient intitulés les Guerres de Jéhovah, comme on le voit dans Moïse, - Nombres 21:14-15, 16, - ces guerres qui avaient été écrites en style prophétique avaient un sens interne, et traitaient des combats et des tentations du Seigneur, ainsi que des combats et des tentations de l'Église et des hommes qui sont de l'Eglise ; c'est ce qui est évident, parce que quelques passages en ont été extraits par Moïse ; on le voit aussi par d'autres Livres de cette Église, qui sont nommés Livres des Enoncés prophétiques, - dont il est parlé, Nombres 21:27, 28, 29, 30, - dans lesquels sont presque les mêmes paroles qu'on trouve dans Jérémie, Confér. Nombres 21:28, Jérémie 48:45.

On peut aussi conclure par ces Livres que l'Ancienne Église a eu des Écrits, tant Historiques que Prophétiques, qui étaient Divins et inspirés, et qui, dans le sens interne, traitaient du Seigneur et de son Royaume, et que ces Écrits étaient la Parole pour les hommes de cette Église, comme sont pour nous les Livres Historiques et Prophétiques qui, dans le sens de la lettre, traitent des Juifs et des Israélites, mais qui, dans le sens interne, traitent du Seigneur et des choses appartenant au Seigneur. Comme la Guerre, dans la Parole ainsi que dans les Livres de l'Ancienne Eglise, signifiait la Guerre spirituelle, de même toutes les armes, telles que l'Épée, la Lance, le Bouclier, l'Écu, les Traits, les Flèches et l'Arc, signifiaient spécialement les choses qui appartiennent à la Guerre prise dans le sens spirituel ; il sera dit ailleurs, par la Divine Miséricorde du Seigneur, ce que signifie spécialement chacune de ces armes ; ici, il va être parlé de ce qui concerne l'arc, en ce qu'il signifie la doctrine du vrai, et cela, en raison des traits, flèches ou javelots, qui sont les doctrinaux d'après lesquels et avec lesquels combattent ceux surtout qui sont spirituels et qui, à cause de cela, furent jadis appelés Tireurs d'arc : que l'Arc signifie la Doctrine du vrai, c'est ce dont on peut se convaincre par ces passages ; dans Ésaïe :

« Les traits de Jéhovah (sont) aigus, et tous ses Arcs tendus ; les sabots de ses chevaux sont réputés comme le roc, et ses roues comme la tempête. » - Ésaïe 5:28.

Là, il s'agit des vrais de la doctrine ; les traits sont les vrais spirituels, l'arc la doctrine, les sabots des chevaux les vrais naturels ; les roues leur doctrine ; et comme ces choses ont de telles significations, elles sont attribuées à Jéhovah, auquel elles ne peuvent l'être que dans un sens spirituel, autrement ces expressions seraient vaines et non convenables.

Dans Jérémie :

« Le Seigneur a tendu son Arc comme un ennemi, il a affermi sa droite comme celui qui attaque, et il a tué tout ce qui était désirable à l'œil dans la tente de la fille de Sion, il a répandu comme un feu sa colère. » - Lamentations 2:4.

L'Arc est la doctrine du vrai, laquelle se montre à ceux qui sont dans les faux comme quelque chose d'ennemi et d'hostile ; aucun autre arc ne peut se dire du Seigneur.

Dans Habacuc :

« Jéhovah, tu montes sur tes chevaux, tes chars (sont) le salut ; ton Arc sera mis entièrement à nu. » - Lamentations 3:8-9 ;

Dans ce passage l'arc est aussi la doctrine du bien et du vrai.

Dans Moïse :

« Ils l'aigriront et ils lanceront des traits, et ils auront de la haine contre lui les Archers ; il s'assiéra sur la fermeté de son Arc, et les bras de ses mains seront fortifiés par les mains du puissant de Jacob ; de là (il sera) le Pasteur, la Pierre d'Israël. » - Genèse 49:23-24.

Là, il s'agit de Joseph ; l'Arc est la doctrine du bien et du vrai.

Dans Jean :

« Je vis, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus avait un Arc ; on lui donna une couronne. » - Apocalypse 6:2.

Le cheval blanc est la sagesse, et celui qui était dessus est la Parole, ainsi qu'il est clairement dit au Chapitre 19 : Vers. 13, où il s'agit de nouveau du cheval blanc ; et comme celui qui était dessus est la Parole, il est évident que l'Arc est la doctrine du vrai, Dans Ésaïe :

« Qui a de l'orient excité la justice ? Il l'a appelé à sa suite ; il a placé devant Lui les nations ; et l'a fait dominer sur les rois ; il (les) a livrés comme de la poussière à son épée, comme de la paille agitée à son Arc. » - Ésaïe 41:2.

Là, il s'agit du Seigneur ; l'épée est le vrai, l'arc est la doctrine qui procède du Seigneur.

Dans le Même :

« Je poserai en eux un signe, et j'enverrai des réchappes d'entre eux vers les nations de Tharschisch, de Pul et de Lud, qui tirent de l'arc, de Thubal et de Javan. » - Ésaïe 66:19.

Ceux qui tirent de l'arc sont ceux qui enseignent la doctrine ; on a vu ce qui est signifié par Tharschisch, numéro 1156 ; par Lud, numéros 1195, 1231 ; par Thubal, numéro 1151 ; par Javan, numéro 1152, 1153, 1155.

Dans Jérémie :

« A la voix du cavalier et du tireur d'arc, toute la ville a fui ; ils sont entrés dans les nuées, et ils sont montés dans les rochers ; toute la ville a été abandonnée. » - Jérémie 4:29.

Le cavalier signifie ceux qui disent le vrai, l'arc est la doctrine du vrai que fuient ou craignent ceux qui sont dans les faux.

Dans le Même :

« Rangez l'armée contre Babel, tout à l'entour ; vous tous qui tendez l'arc, tirez contre elle, n'épargnez pas les traits, parce qu'elle a péché contre Jéhovah. » - Jérémie 50:44, Jérémie 51:2-3.

Là, ceux qui tirent et qui tendent l'arc sont ceux qui disent et qui enseignent la doctrine du vrai.

Dans Zacharie :

« Je retrancherai le Char d'Ephraïm, et le cheval de Jérusalem ; et l'Arc de guerre sera retranché ; et il parlera de paix aux nations. » - .

Ephraïm, c'est l'entendement du vrai de l'Église ; l'arc, c'est la doctrine. Dans Samuel :

« David prononça une lamentation sur Saül et sur Jonathan son fils ; et il l'intitula : Enseignement aux fils de Juda pour l'arc. » - 2 Samuel 1:17-18.

Là, il s'agit, non de l'arc, mais des doctrinaux de la foi.

Dans Ézéchiel :

« Parole du Seigneur Jéhovih : c'est le jour dont j'ai parlé ; et les habitants des villes d'Israël sortiront, et ils embraseront et brûleront les armes, et l'écu, et le bouclier, et l'Arc, et les traits, et le bâton de main et la lance, et ils y embraseront le feu sept ans. » - Ézéchiel 39:9.

Les armes, nommées dans ce passage, sont toutes des armes de la guerre spirituelle ; l'arc avec les traits, c'est la doctrine et ses vrais.

Dans l'autre vie, les vrais mêmes séparés d'avec les biens paraissent comme des traits, quand ils sont représentés à la vue. De même que l'Arc signifie la doctrine du vrai, de même il signifie dans le sens opposé la doctrine du faux : les expressions de ce genre, dans la Parole, ont pour la plupart un sens opposé, comme il a été dit et montré très souvent ;

Par exemple, dans Jérémie :

« Voici, un peuple vient de la terre du Septentrion, et une grande nation sera excitée des confins de la terre ; ils saisissent l'Arc et la lance ; cette (nation est) cruelle, et ils n'auront point de compassion ; leur voix sera tumultueuse comme la mer, ils seront montés sur des chevaux, équipés comme un homme de guerre, contre toi, fille de Sion. » - Jérémie 6:22-23 ; dans ce passage l'arc est pris pour la doctrine du faux.

Dans le Même :

« Voici, un peuple vient du septentrion, et une grande nation et plusieurs rois seront excités des confins de la terre ; ils tiennent l'Arc et la lance, ils (sont) cruels, et ils n'ont point de compassion. » - Jérémie 50:41-42.

Même signification.

Dans le Même :

« Ils tendent leur langue, leur Arc (pour) le mensonge, et non pour la vérité ; ils prévalent dans la terre, » parce qu'ils s'en sont allés d'un mal dans un mal, et ils ne M'ont point connu. » - Jérémie 9:1, 2.

Que l'arc soit la doctrine du faux, ou le voit clairement, car il est dit qu'ils tendent la langue, que leur arc est pour le mensonge et non pour la vérité.

Dans le Même :

« Ainsi a dit Jéhovah Zebaoth : voici, Moi je vais briser l'Arc et d'Elam, le principe de sa force. » - Jérémie 49:35.

Dans David :

« Allez, voyez les œuvres de Jéhovah, qui met des solitudes en la terre, faisant cesser les guerres jusqu'à l'extrémité de la terre ; il brise l'Arc, il coupe la lance, il brûle les chariots au feu.

Psaumes 46:9-10.

Dans le Même :

« En Juda Dieu est connu, en Israël son Nom (est) grand ; et en Schalem sera son tabernacle, et son habitacle en Sion ; là il a brisé les traits enflammés de l'Arc, le bouclier, et l'épée, et la guerre. » - Psaumes 76:2-3, 4.

Dans le Même :

« Voici, les impies tendent l'Arc, ils préparent leurs flèches sur la corde pour (les) lancer dans les ténèbres contre ceux qui ont le cœur droit. » - Psaumes 11:2.

Ici, l'arc et les flèches sont évidemment pris pour les doctrinaux du faux.

  
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Arcanes Célestes # 4489

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4489. Ne sera-ce pas à nous, cela, signifie semblables et d'une même forme : on peut le voir d'après la série, qui est telle, que les biens et les vrais de la Très-Ancienne Église, qui restaient encore quant à quelque partie chez Chamor et Schéchem et chez leurs familles, concordaient avec les biens et les vrais provenant de l'Ancienne Église chez les descendants de Jacob, car les rites qui ont été institués chez les descendants de Jacob n'étaient autre chose que des externes représentant et signifiant les internes qui avaient appartenu à la Très-Ancien ne Église ; de là vient que ces paroles, ne sera-ce pas à nous, cela, ou les choses qui leur appartiennent, signifient qu'ils étaient semblables et d'une même forme : mais la chose va être illustrée par un exemple : L'Autel, sur lequel on sacrifiait, était le principal représentatif du Seigneur, numéro 921, 2777, 2811 ; de là aussi il était le fondamental du culte dans l'Ancienne Église qui a été appelée Hébraïque ; voilà pourquoi toutes et chacune des choses, dont était construit l'Autel, étaient des représentatifs, comme ses dimensions, savoir, la hauteur, la largeur et la longueur, ses pierres, sa grille qui était d'airain, ses cornes, ensuite le feu qui était conservé perpétuellement sur l'autel, en outre les sacrifices et les holocaustes : ce qu'ils représentaient, c'étaient les vrais et les biens qui appartiennent au Seigneur et qui procèdent du Seigneur ; ces vrais et ces biens étaient les internes du culte, et comme ils étaient représentés dans cet externe, ils étaient semblables aux vrais et aux biens de la Très-Ancienne Église, et d'une même forme ; les dimensions, savoir, la hauteur, la largeur et la longueur, signifiaient en général le bien, le vrai, et le saint qui en procède, voir numéro 650, 1613, 3433, 3434, 4482 ; les pierres signifiaient spécialement les vrais inférieurs, numéro 1298, 3720 ; l'airain, dont était composée la grille qui entourait l'autel, signifiait le bien naturel, numéro 425, 1531 ; les cornes signifiaient la puissance du vrai qui provient du bien, numéro 2833 ; le feu sur l'autel signifiait l'amour, numéro 934 ; les sacrifices et les holocaustes signifiaient les célestes et les spirituels selon leurs différentes espèces, numéro 922, 1823, 2180, 2805, 2807, 2830, 3519 ; par là on peut voir que dans ces externes étaient contenus les internes, et que quant aux internes ils étaient semblables ; il en était aussi de même de tout le reste. Mais ceux qui ont été de la Très-Ancienne Église ne faisaient point attention à ces externes, parce qu'ils étaient hommes internes, et parce que le Seigneur influait chez eux par le chemin interne, et leur enseignait ce que c'était que le bien ; les variétés et les différences du bien étaient pour.eux les vrais, et par suite ils savaient ce que représentaient, dans le Royaume du Seigneur, toutes et chacune des choses qui étaient dans le monde, car le monde entier ou toute la nature est le théâtre représentatif du Royaume du Seigneur, numéro 2738, 3483 : ceux, au contraire, qui étaient de l'Église Ancienne ont été, non pas hommes Internes, mais hommes Externes ; c'est pourquoi chez eux le Seigneur n'a pas pu influer, ni enseigner ce que c'était que le bien par le chemin interne, mais il influait, et il l'enseignait par le chemin externe ; et cela, d'abord par de telles choses, qui représentaient et signifiaient, de là est née l'Église représentative ; et dans la suite par des doctrinaux du bien et du vrai, qui étaient représentés et signifiés, de là l'Église Chrétienne ; cette Église, savoir, l'Église Chrétienne, dans son essence, est quant à la forme interne la même que l'Église représentative, mais les représentatifs et les significatifs de celle-ci ont été abrogés, après que le Seigneur fut venu dans le monde, par la raison que tous en général et en particulier représentaient le Seigneur, et par conséquent les choses qui appartiennent à son Royaume, car elles procèdent de Lui, et sont pour ainsi dire Lui-Même. Toutefois, entre la Très-Ancienne Église et l'Église Chrétienne, il y a autant de différence qu'entre la lumière du soleil pendant le jour et la lueur de la lune ou des étoiles pendant la nuit ; car voir les biens par le chemin interne ou antérieur, c'est comme voir dans le jour à la lumière du Soleil, tandis que voir par le chemin externe ou postérieur, c'est comme voir dans la nuit à la lueur de la lune ou des étoiles : il y a une différence presque semblable entre la Très-Ancienne Église et l'Ancienne, seulement dans une lueur plus pleine pourraient être ceux de l'Église Chrétienne, s'ils reconnaissaient les internes, ou s'ils croyaient et faisaient les vrais et les biens que le Seigneur a enseignés ; le bien lui-même est pour l'une et pour l'autre le même, mais la différence consiste à le voir dans la clarté ou dans l'obscurité ; ceux qui voient dans la clarté, voient d'innombrables arcanes, presque comme les anges dans le Ciel, et sont aussi affectés de ce qu'ils voient ; mais ceux qui voient dans l'obscurité, voient à peine quelque chose sans un doute, et encore les choses qu'ils voient se mêlent aux ombres de la nuit, c'est-à-dire, aux faux, et ils ne peuvent pas en être affectés intérieurement ; maintenant comme le bien est le même pour l'une et pour l'autre Église, et par conséquent aussi le vrai, c'est pour cela que ces paroles,

« ne sera-ce pas à nous, cela signifient que les biens et les vrais étaient semblables et d'une même forme ; en effet, Chamor et Schéchem, ainsi qu'il vient d'être dit, étaient d'entre les restes de la Très-Ancienne Église, et la postérité de Jacob était de l'Ancienne Église qui a été appelée Hébraïque, mais seulement dans les externes de cette Église. Que Chamor et Schéchem son fils aient énormément péché en ce qu'ils ont reçu la circoncision, on le verra dans la suite, numéro 4493.

  
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