Bible

 

Jérémie 51:37

Studie

       

37 Et Babylone sera réduite en monceaux, en demeure de dragons, en étonnement, et en opprobre, sans que personne [y] habite.

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Arcanes Célestes # 10406

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10406. Et il forma cela au ciseau, signifie d'après la propre intelligence : on le voit par la signification de former au ciseau, quand il s'agit d'une idole, en ce que c'est arranger un faux doctrinal d'après la propre intelligence, ce qui se fait par l'application du sens littéral de la Parole en faveur des amours de soi et du monde ; car lorsque ces amours régnent, l'homme n'est dans aucune illustration procédant du ciel, mais il tire de son intelligence toutes choses, et il les confirme d'après le sens littéral de la Parole, qu'il falsifie par une application de travers et une interprétation perverse, et ensuite il leur est favorable, parce qu'elles proviennent de lui. Dans la Parole, il est çà et là parlé d'images taillées et d'images de fonte ; ceux qui ne saisissent la Parole que selon la lettre s'imaginent que là par ces images il est seulement entendu des idoles ; mais ce ne sont point des idoles qui sont entendues, ce sont les faux doctrinaux de l'Église, tels qu'ils sont formés par l'homme lui-même, sous la direction d'un de ses amours ; la formation de ces faux, afin qu'ils soient cohérents et se montrent comme s'ils étaient des vrais, est signifiée par l'image taillée ; leur conjonction en faveur des amours externes, afin que les maux se montrent comme des biens, est signifiée par l'image de fonte : comme l'une et l'autre est entendue par le veau d'or, c'est pour cela qu'ici il est dit qu"Aharon forma cela au ciseau, ce qui signifie la formation des faux, afin qu'ils se montrent comme des vrais ; et qu'il fit de l'or un veau de fonte, et plus loin, qu'il l'a jeté au feu et qu'il en est sorti un veau, Vers. 24, ce qui signifie la conjonction en faveur des amours externes, afin que les maux se montrent comme des biens. Il en est aussi de même de tout doctrinal qui est fait d'après l'homme et non d'après le Seigneur ; et il est fait d'après l'homme, quand celui-ci a pour fin sa gloire ou son profit ; mais il est fait d'après le Seigneur, quand on a pour fin le bien du prochain et le bien du Royaume du Seigneur. C'est là ce qui est signifié par les Images taillées et par les Images de fonte dans les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Impurs vous jugerez la couverture des images taillées de ton argent, et le revêtement de l'image de fonte de ton or. » - Ésaïe 30:22.

La couverture des images taillées de ton argent est l'apparence des faux comme s'ils étaient des vrais ; le revêtement de l'image de fonte de ton or est l'apparence des maux comme s'ils étaient des biens ; car la couverture et le revêtement sont les apparences externes, dont ils sont enveloppés, ou dont ils sont couverts ; l'argent est le vrai, voilà pourquoi les images taillées sont dites d'argent, et l'or est le bien ; voir numéro 1551, 1552, 5658, 6914, 6917, 9874, 9881.

Dans le Même :

« Un ouvrier fond l'image, et un orfèvre étend l'or par-dessus, et des chaînettes d'argent il fond ; il cherche un ouvrier sage, pour préparer une image taillée qui ne soit point ébranlée. » - Ésaïe 40:19-20.

Ici est décrite la formation des faux, afin qu'ils soient cohérents et se montrent comme s'ils étaient des vrais ; l'image taillée est ce faux ; l'ouvrier est l'homme qui le forme d'après la propre intelligence ; l'orfèvre qui étend l'or par-dessus, c'est quand il fait qu'il se montre comme un bien ; il fond des chaînettes d'argent, c'est par la cohérence ; qui ne soit point ébranlée, c'est qui ne puisse à cause de cela être affaibli ni être détruit.

Dans le Même :

« Les fabricateurs d'image taillée (sont) vanité, et leurs choses les plus désirées ne servent de rien : Qui a formé un Dieu, et fondu une image de fonte, pour n'en pas tirer profit ? Tous ses compagnons seront confus, et les forgerons eux-mêmes ; il forge du fer avec des tenailles, et il opère avec le charbon, et avec les marteaux acérés il le forme, ainsi il le fait par le bras de sa force ; il façonne des bois, il étend un fil, et il la trace à la ligne, il la fait dans ses angles, et par le contour il la termine, et il la fait en forme d'homme (viri), selon la beauté de l'homme (hominis), pour habiter dans une maison. » - .

Ici, il est aussi décrit de quelle manière les faux doctrinaux sont formés, pour qu'ils soient cohérents et qu'ils se montrent comme des vrais et comme des biens ; là, par chacune des expressions il est décrit comment cela se fait, quand c'est d'après la propre intelligence sous la direction de la volupté, de la cupidité et de l'amour : qu'il en soit ainsi, c'est ce que peuvent voir ceux qui savent que dans la Parole toutes les choses ont un sens interne, par lequel elles sont entendues spirituellement ; autrement, à quoi servirait une telle description de la formation d'une image taillée ? Afin qu'il se montre comme vrai et comme bien, cela est signifié par il la fait en forme d'homme selon la beauté de l'homme ; car l'homme (vir) dans le sens interne est le vrai, et l'homme (homo) est le bien de ce vrai.

Dans Jérémie :

« Insensé est devenu tout homme par la science, de honte a été couvert tout fondeur par l'image taillée, car mensonge (est) » son image de fonte, et point d'esprit en elles. » - .

Il est bien évident qu'ici l'image taillée est ce qui procède de la propre intelligence, et l'image de fonte ce qui est selon l'amour, car il est dit, insensé est devenu tout homme par la science, et de honte a été couvert tout fondeur par l'image taillée ; et il est ajouté que l'image de fonte est mensonge ; la science, dans ce passage, est la propre intelligence, et le mensonge est le faux du mal ; comme il n'y a point de Divin en eux, il est dit qu'il n'y a point d'esprit dans ces images.

Dans le Même :

« Épée ! Contre ses chevaux et contre ses chars, contre ses trésors afin qu'ils soient pillés ; sécheresse sur ses eaux afin qu'elles tarissent, parce que (c'est) la terre des images taillées, elle. » - Jérémie 50:37-38.

Que la terre des images taillées soit l'Église où régnent les faux, qn le voit clairement aussi d'après chacune des expressions de ce passage, entendue dans le sens spirituel ; sans ce sens, qu'est-ce que seraient l'épée contre les chevaux, contre les chars, contre les trésors, et la sécheresse sur les eaux, sinon des paroles retentissantes sans aucun esprit en elles ; mais d'après chacune des expressions, entendue dans le sens interne, il est évident que là est décrite la destruction de l'Église quant aux vrais, et qu'ainsi doivent y régner les faux, qui sont la terre des images taillées ; en effet, l'épée est le faux qui combat et détruit les vrais ; les chevaux sont l'intellectuel qui est illustré ; les chars sont les doctrinaux ; les trésors sont les connaissances du vrai et du bien ; les eaux, sur lesquelles est la sé-cheresse, sont les vrais, en ce qu'il n'y en a plus ; et la terre est l'Église ; que l'épée soit le vrai qui combat contre le faux, et dans le sens opposé le faux qui combat contre les vrais et qui les détruit, on le voit, numéro 2799, 6353, 7102, 8294 ; il a été montré que les chevaux sont l'intellectuel qui est illustré, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 6534 ; que les chars sont les doctrinaux, numéro 5321, 8146, 8148, 8215 ; que les trésors sont les connaissances du vrai et du bien, numéro 10227 ; que les eaux sont les vrais, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8137, 8138, 8568, 9323, 10238 ; et que la terre est l'Église, dans les articles cités, numéro 9325 ; d'après cela, on voit clairement ce que c'est que la sécheresse sur les eaux afin qu'elles tarissent, et ce que c'est que la terre des images taillées.

Dans Habacuc :

« De quoi sert l'Image taillée, car son sculpteur l'a taillée ? Et l'Image de fonte et le docteur de mensonge ? Car le fabricateur de sa fiction s'est confié sur elle. » - Habacuc 2:18.

D’après ce passage, il est encore évident que par l'image taillée et l'image de fonte, il est entendu, non pas une image taillée ni une image de fonte, mais le faux qui est forgé, et le mal que le faux soutient ; car il est dit,

« le fabricateur de sa fiction, et le docteur du mensonge. » L'Image taillée et l'Image de fonte ont de semblables significations dans les passages suivants ; Dans Ésaïe :

« Elle esttombée, Babel, et toutes les images taillées de ses Dieux ont été brisées par terre. » Ésaïe 21:9.

Dans le Même :

« De honte seront confus tous ceux gui se confient dans l'image taillée, qui disent à l'image de fonte : Vous, nos Dieux. » - Ésaïe 42:17.

Dans le Même :

« Je te l'ai déclaré, et je te l'ai fait entendre, de peur que tu ne dises : Mon idole a fait ces choses ; mon image taillée et mon image de fonte les ont commandées. » Ésaïe 48:5.

Dans Osée :

« Ils se sont appelés eux-mêmes, et ils sont allés d'après leurs faces ; aux baals ils ont sacrifié, et aux images taillées ils ont brûlé des parfums. » Osée 11:2.

DansMichée :

« Toutes les images taillées de Samarie seront brisées, et tous les salaires de sa prostitution seront brûlés au feu ; et toutes ses idoles je mettrai en dévastation. » Michée 1:7.

Comme les faux et les maux de la doctrine, qui sont signifiés par les images taillées et par les images de fonte, sont fabriqués par la propre intelligence de l'homme sous la direction de son amour, c'est pour cela aussi qu'ils sont appelés, dans la Parole, ouvrage de mains d'homme, ouvrage de mains d'artisan, et ouvrage de mains d'ouvrier ; comme dans ces passages ; dans Osée :

« Ils continuent de pécher, ils se font une image de fonte de leur argent ; dans leur intelligence, des idoles, ouvrage d'artisans en entier. » - Osée 13:2.

Dans Moïse :

« Maudit (sera) l'homme, qui fera une image taillée ou de fonte, abomination à Jéhovah, ouvrage de mains d'artisan. » - Deutéronome 27:15.

Dans David :

« Leurs idoles, argent et or, ouvrage de mains d'homme. » - Psaumes 135:15.

Dans Jérémie :

« Ils ont brûlé des parfums à d'autres Dieux, ils se sont prosternés devant les œuvres de leurs mains. » - Jérémie 1:16.

Dans le Même :

« Du bois de la forêt on a coupé, œuvre de mains d'ouvrier avec la hache ; d'argent et d'or on l'embellit, avec des clous et des marteaux on l'affermit. » - Jérémie 10:3-4.

L'œuvre des mains, c'est ce qui provient du propre de l'homme, ainsi ce qui provient de son propre entendement et de sa propre volonté, et les choses qui appartiennent à son amour sont du propre de l'un et de l'autre ; de là l'origine de tous les faux dans l'Église. Comme tous les faux sont du propre de l'homme, et que l'œuvré des mains signifie ce qui provient du propre, c'est pour cela qu'il fut défendu de faire passer le fer, la hache ou le ciseau sur les pierres dont serait construit l'Autel, et aussi le Temple, comme on le voit dans Moïse :

« Si un Autel de pierres tu Me fais, tu ne les bâtiras point taillées, car si ton ciseau tu faisais passer sur lui, et tu le profanerais. " - Exode 20:22 ;

Puis ailleurs :

« Si tu bâtis à Jéhovah un Autel de pierres, tu ne feras point passer sur elles le fer. » - Deutéronome 27:5,

Et dans 1 Rois :

« La maison fut bâtie de pierres entières, telles qu'elles avaient été apportées, car le marteau et la hache, aucun instrument de fer, ne furent entendus dans la maison pendant qu'elle était bâtie. » - 1 Rois 6:7.

Ces choses ont été rapportées, afin qu'on sache ce qui est entendu par

« Aharon forma l'or au ciseau, et il en fit un veau de fonte. »

  
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Arcanes Célestes # 5313

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5313. Seulement par le trône je serai grand plus que toi, signifie que néanmoins tout semblera venir du naturel, parce que tout vient du céleste du spirituel par le naturel : on le voit par la signification d'être grand plus qu'un autre, en ce que c'est être plus grand, ici quant à l'apparence ou quant à la vue ; et par la signification du siège ou du trône, en ce qu'ici c'est le naturel ; en effet, le naturel est entendu par le trône, quand le céleste du spirituel est entendu par celui qui est assis dessus, car le naturel est comme un siège pour le spirituel, ici pour le céleste du spirituel ; en général, ce qui est inférieur est comme un siège pour le supérieur, car le supérieur y est et agit, et même par l'inférieur, et ce qui est fait semble venir de l'inférieur, parce que, comme il a été dit, c'est par lui ; voilà ce qui est entendu par cela que Pharaon a dit à Joseph :

« Seulement par le trône je serai grand plus que toi. Dans la Parole, le trône est très-souvent nommé, quand il s'agit du Divin Vrai et du Jugement d'après ce Vrai ; et là par le trône dans le sens interne est signifié ce qui appartient à la Divine Royauté, et par celui qui est assis dessus, le Seigneur Lui-Même comme Roi ou comme Juge ; mais la signification du trône, comme celle de plusieurs autres choses, a lieu respectivement ; quand le Divin Même et le Divin Humain du Seigneur sont entendus par celui qui est assis sur le trône, le Divin Vrai qui procède du Seigneur est entendu par le trône ; quand le Divin Vrai qui procède du Seigneur est entendu par celui qui est assis sur le trône, le Ciel entier, que le Divin Vrai remplit, est entendu par le trône ; quand le Seigneur quant au Divin Vrai dans les cieux supérieurs est entendu par celui qui est assis sur le trône, le Divin Vrai qui est dans le Ciel infime, et aussi le Divin Vrai qui est dans l'Église, sont entendus par le trône ; ainsi les significations du trône sont respectives. Si le trône signifie ce qui appartient au Divin Vrai, c'est parce que le Roi dans la Parole signifie le Vrai, et qu'il en est de même aussi du Royaume ; quant au Roi, voir numéro 1672, 1728, 2015, 2069, 3009, 3670, 4581, 4966, 5044, 5068 ; et quant au Royaume, numéro 1672, 2547, 4691 ; pour ce qui concerne spécialement la signification du siège ou du trône dans la Parole, elle s'y manifeste clairement d'après la série ; comme dans Matthieu :

« Moi, je vous dis : Vous ne jurerez point du tout, ni par le Ciel, parce qu'il est le Trône de Dieu ; ni par la terre, parce qu'elle est le marchepied de ses pieds ; ni par Jérusalem, parce qu'elle est la ville du grand Roi. » Matthieu 5:34-35 ; et ailleurs, dans le Même :

« Celui qui jure par le Ciel, jure par le Trône de Dieu, et par Celui qui est assis dessus. » Matthieu 23:22 ; dans ces passages, il est dit ouvertement que le ciel est le trône de Dieu ; la terre, qui est appelée le marchepied des pieds, signifie ce qui est au dessous du ciel, par conséquent l'Église ; que la terre soit, l'Église, on le voit, numéro 566, 662, 1066, 1067, 1262, 1413, 1607, 1733, 1850, 2117, 2118, 2928, 3355, 4535, 4447. De même dans Ésaïe :

« Ainsi a dit Jéhovah :

« Les Cieux (sont) mon Trône, et la terre le marchepied de mes pieds. » Ésaïe 66:1 ; et dans David :

« Jéhovah dans les cieux, a affermi son Trône. » Psaumes 103:19.

Dans Matthieu :

« Quand viendra le Fils de l'homme dans sa gloire, et tous les saints Anges avec Lui, alors il s'assiéra sur le trône de sa gloire, » Matthieu 25:31.

Là, il s'agit du jugement dernier, et celui qui est assis sur le tronc y est appelé Roi, Vers. 34, 40 : le trône de la gloire dans le sens interne y est le Divin Vrai qui procède du Divin Bien dans le Ciel ; celui qui est assis sur ce trône est le Seigneur, lequel en tant que Juge d'après le Divin Vrai y est appelé Roi.

Dans Luc :

« Celui-ci sera grand, et il sera appelé Fils du Très-Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le Trône de David son père. » Luc 1:32 ; ce sont les paroles de l'Ange à Marie ; que là le trône de David soit, non pas le Royaume que posséda David, ou un Royaume sur la terre, mais le Royaume dans le Ciel, c'est ce que chacun voit ; David signifie donc aussi, non pas David, mais la Royauté Divine du Seigneur, et le Trône signifie le Divin Vrai qui procède, et qui fait le Royaume du Seigneur.

Dans Jean :

« Je fus en esprit, et voici, un Trône était placé dans le ciel, et sur le trône quelqu'un était assis ; et celui qui était assis était semblable par l'aspect à une pierre de jaspe et de sardoine : or, un arc-en-ciel autour du trône était semblable par l'aspect à une émeraude : autour du trône étaient vingt-quatre trônes, et sur ces trônes je vis vingt-quatre Anciens assis : du trône sortaient des éclairs, et des tonnerres, et des voix ; et devant le trône étaient sept lampes ardentes de feu, qui sont les sept esprits de Dieu. De plus, en avant du trône une mer de verre semblable au cristal ; enfin, au milieu du trône et autour du trône étaient quatre animaux pleins d'yeux devant et derrière. Au reste, quand les animaux donnaient gloire, et honneur et action de grâce à celui qui était assis sur le trône, à celui qui vit dans les siècles des siècles, les vingt-quatre anciens se prosternaient devant, celui qui était assis sur le trône, et adoraient celui qui vit aux siècles des siècles, et jetaient leurs couronnes devant le trône. apoc. .

Là est décrit le Trône de gloire du Seigneur, et par ce Trône le Divin Vrai qui procède de Lui ; mais cette description est faite par des représentatifs, et quiconque ignore ce qu'ils signifient, pourra à peine savoir la moindre chose de ce qui est renfermé dans ces paroles prophétiques, et croira qu'il n'y a pas en elles un Divin plus élevé ; celui qui ne sait pas autre chose ne peut se défendre d'avoir du Royaume céleste la même idée que d'un Royaume du monde ; et cependant par le trône placé dans le ciel il est signifié le Divin Vrai dans le ciel, ainsi le ciel quant au Divin Vrai ; par celui qui est assis sur le trône il est entendu le Seigneur ; s'il fut vu semblable par l'aspect à une pierre de jaspe et de sardoine, c'est parce que par ces pierres, de même que par toutes les pierres précieuses dans la Parole, il est signifié le Divin Vrai, numéro 114, 3858, 3862, et par les pierres en général les vrais de la foi, numéro 643, 1298, 3720, 3769, 3771, 3773, 3789, 3798 ; par l'arc-en-ciel autour du trône sont signifiés les vrais qui brillent par le bien, et cela parce que les couleurs dans l'autre vie proviennent de la lumière du ciel, et que la lumière du ciel est le Divin Vrai ; sur les arcs-en-ciel dans l'autre vie, voir les numéro 1042, 1043, 1053, 1623, 1624, 1625 ; et sur les couleurs, les numéro 1053, 1624, 3993, 4530, 4622, 4677, 4741, 4752 ; par les vingt-quatre trônes autour du trône sont signifiées toutes les choses du vrai dans un seul complexe, les mêmes qui sont signifiées par douze ; que douze signifie toutes les choses du vrai dans un seul complexe, on le voit, numéro 577, 2089, 2129, 2130, 3272, 3858, 3913 ; les éclairs, les tonnerres et les voix, qui sortaient du trône, signifient les terreurs inspirées par le Divin Vrai à ceux qui ne sont pas dans le bien ; les sept lampes ardentes de feu sont les affections du vrai d'après le bien causant aussi du dommage à ceux qui ne sont pas dans le bien, aussi sont-elles nommées les sept esprits de Dieu, lesquels, comme la suite le montre, ont causé du dommage ; la mer de verre devant le trône est tout vrai dans le naturel, ainsi ce sont les connaissances et les scientifiques ; que ce soit là ce que signifie la mer, on le voit, numéro 28, 2850 ; les quatre animaux au milieu du trône et autour du trône, pleins d'yeux devant et derrière, sont les intellectuels procédant du Divin dans les Cieux, quatre signifie leur conjonction avec les volontaires, car les vrais appartiennent à la partie intellectuelle, et les biens à la partie volontaire de l'homme ; de là il est dit qu'ils étaient pleins d'yeux devant et derrière, parce que les yeux signifient les intellectuels, et par suite dans le sens supérieur les choses qui appartiennent à la foi, numéro 2701, 3820, , ; que quatre soit la conjonction, de même que deux, on le voit, numéro 1686, 3519, 5194 ; la sainteté du Divin vrai procédant du Seigneur est décrite dans ce qui suit. Puisque par les vingt-quatre trônes et les vingt-quatre anciens sont signifiées toutes les choses du vrai ou toutes les choses de la foi dans un seul complexe, et par douze les mêmes choses, ainsi qu'il vient d'être dit, on voit clairement ce qui est entendu, dans le sens interne, par les douze trônes sur lesquels seront assis les douze Apôtres, à savoir, toutes les choses du vrai, d'après lesquelles et selon lesquelles se fait le jugement ; il en est ainsi parlé dans Matthieu :

« Jésus dit aux disciples : En vérité je vous dis que vous qui M'avez suivi, dans la régénération, quand sera assis le Fils de l'homme sur le Trône de sa gloire, vous serez aussi assis, vous, sur douze trônes, jugeant les douze tribus d'Israël. » Matthieu 19:28 ; et dans Luc :

« Moi, je dispose pour vous, comme le Père a disposé pour Moi, un Royaume, afin que vous mangiez et que vous buviez à ma table dans mon Royaume, et que vous soyez assis sur des trônes, jugeant les douze Tribus d'Israël. » Luc 22:29-30 ; que les douze Apôtres soient toutes les choses du vrai, on le voit, numéro 2129, 2553, 3354, 3488, 3858 ; qu'il en soit de même des douze fils de Jacob, et par conséquent des douze tribus d'Israël, on le voit, numéro 3858, 3921, 3926, 3939, 4060, 4603, et que les apôtres ne puissent juger personne, on le voit, numéro 2129, 2553. Pareillement dans Jean :

« Je vis des trônes, et ils s'assirent dessus, et le jugement leur fut donné. apoc. Jean 20:4.

Là aussi par les trônes sont signifiées toutes les choses du vrai, d'après lesquelles et selon lesquelles se fait le jugement ; c'est aussi ce qui est entendu par les Anges avec qui le Seigneur doit venir pour le jugement, Matthieu 25:31 ; que par les anges dans la Parole il soit signifié quelque chose du Seigneur, on le voit, numéro 1705, 1925, 2321, 2821, 3039, 4085, là les vrais qui procèdent du Divin ; ces vrais sont aussi appelés Jugements dans la Parole, numéro 2235. Ailleurs encore dans beaucoup de passages il est attribué à Jéhovah ou au Seigneur un Trône, et cela parce que dans les Trônes est le représentatif du Royaume ; quand dans le ciel supérieur il y a conversation sur le Divin Vrai et sur le Jugement, il apparaît un Trône dans le dernier ciel ; de là vient que le trône, comme il a été dit, est un représentatif, et c'est pour cela que le trône est tant de fois nommé dans la Parole prophétique, et que depuis les temps très-anciens le trône est devenu un insigne royal, et que comme insigne il signifie la Royauté ; comme aussi dans les passages suivants ; dans Moïse :

« Moïse bâtit un autel, et il appela son nom Jéhovah-Nissi : outre cela, il dit : Parce que la main (a été levée) contre le Trône de Jah, guerre sera à Jéhovah contre Amalek de génération en génération. Exode 17:15-16 ; ce que c'est que la main contre le trône de Jah, et ce que c'est que guerre à Jéhovah contre Amalek de génération en génération, personne ne peut le savoir à moins que ce ne soit d'après le sens interne, ainsi à moins qu'on ne sache ce que c'est que le trône, et ce que c'est qu'Amalek ; par Amalek dans la Parole sont signifiés les faux qui attaquent les vrais, numéro 1679, et par le trône le Divin Vrai même qui est attaqué.

Dans David :

« Jéhovah ! tu as fait mon jugement et ma cause, tu t'es assis sur un trône, juge de justice : Jéhovah demeurera éternellement, il a préparé pour le jugement son trône. » Psaumes 9:5, 8.

Dans le Même :

« Ton Trône, ô Dieu ! (est) pour le siècle et pour l'éternité ; sceptre de droiture (est) le sceptre de ton royaume. » Psaumes 45:7.

Dans le Même :

« La nuée et l'obscurité (sont) autour de Lui, la justice et le jugement (sont) le soutien de son trône. » Psaumes 97:2.

Dans Jérémie :

« En ce temps-là on appellera Jérusalem le Trône de Jéhovah, et seront assemblées vers elle toutes les nations. » Jérémie 3:17 ; Jérusalem est prise pour le Royaume spirituel du Seigneur, ce Royaume est encore entendu par la Nouvelle Jérusalem dans Ézéchiel, et aussi par la sainte Jérusalem descendant du ciel, dans Apocalypse : le Royaume spirituel du Seigneur est là où le Divin Vrai dans lequel est le bien est le principal, mais le Royaume céleste est là où le Divin Bien dont procède le Divin Vrai est le principal : de là on voit clairement pourquoi Jérusalem est appelée le Trône de Jéhovah ; et dans David :

« Dans Jérusalem sont établis les trônes pour le jugement. » Psaumes 122:5 : mais Sion est appelée le Trône de la gloire de Jéhovah dans Jérémie :

« Est-ce qu'en rejetant tu as rejeté Jehudah ? est-ce que ton âme a dédaigné Sion ? Ne méprise point à cause de ton Nom, ne flétris point le Trône de ta gloire. » Jérémie 14:19, 21 ; par Sion est entendu le Royaume céleste du Seigneur. Comment est représenté le Seigneur quant au jugement dans le ciel, où se présentent visibles aux yeux les choses qui sont rapportées çà et là dans les prophètes, on le voit clairement dans Daniel :

« Voyant je fus jusqu'à ce que des trônes furent renversés, et que l'Ancien des jours s'assit ; son vêtement comme la neige était blanc, et la chevelure de sa tête comme de la laine nette ; son trône des flammes de feu, ses roues un feu ardent ; un fleuve de feu coulait et sortait de devant Lui, mille milliers Le servaient, et une myriade de myriades devant Lui debout se tenaient ; en jugement il s'établit, et des livres furent ouverts. » Daniel 7:9-10 ; de tels objets de vue sont perpétuels dans le ciel, tous sont des représentatifs, ils apparaissent par suite de la conversation des anges dans les cieux supérieurs, cette conversation en parvenant dans le dernier ciel s'y manifeste par de tels objets de vue ; les esprits angéliques, auxquels le Seigneur donne la perception, savent ce qu'ils signifient, par exemple, ce que signifie l'Ancien des jours, ce que signifie le vêtement blanc comme la neige, la chevelure de la tête comme de la laine nette, le trône comme des flammes de feu, les roues du trône comme un feu ardent, le fleuve de feu coulant de l'Ancien des jours ; les flammes de feu et le fleuve de feu y représentent le Bien du Divin Amour, numéro 934, 4906, 5071, 5215. Il en est de même de ce passage dans Ézéchiel :

« Au dessus de l'étendue qui (était) sur la tête des Chérubins, (il y avait) comme l'aspect d'une pierre de saphir, une ressemblance de trône, et sur la ressemblance de trône une ressemblance comme l'aspect d'un homme sur lui au-dessus. » : et de même de ce passage dans le Premier Livre des Rois :

« J'ai vu, dit le prophète Michah, Jéhovah assis sur son Trône, et toute l'armée des cieux qui se tenait près de Lui, à sa droite et à sa gauche. » 1 Rois 22:19 ;

Celui qui ne sait pas ce que chacune de ces choses représente, et par suite signifie, ne peut se défendre de croire que le Seigneur a un trône, comme les rois de la terre, et que ces choses sont telles qu'elles y sont rapportées ; toutefois, elles ne sont pas telles dans les cieux, mais elles se présentent ainsi à la vue devant ceux qui sont dans le dernier ciel, et c'est d'après elles comme d'après des images qu'ils voient les arcanes Divins. La Royauté du Seigneur, par laquelle est signifié le Divin Vrai qui procède de Lui, a aussi été représentée par le trône que construisit Salomon, et dont il est ainsi parlé dans le Premier Livre des Rois :

« Schélomon fit un grand Trône d'ivoire, et il le couvrit d'or affiné ; six degrés au trône, et une tête arrondie au trône par derrière ; des mains de chaque côté près le lieu du siège, et deux lions se tenant près des mains, et douze lions se tenant là sur les six degrés de chaque côté. » 1 Rois 10:18, 19, 20, 21 ; c'est le trône de la gloire qui a été ainsi représenté ; les lions sont les Divins vrais qui combattent et sont victorieux ; les douze lions sont tous ces vrais dans un seul complexe. Comme presque toutes les expressions dans la Parole ont aussi un sens opposé, il en est de même du siège ou du trône, et dans ce sens il signifie le Royaume du faux, comme dans Jean :

« A l'Ange de l'Église qui est dans Pergame : Je connais tes œuvres, et où tu habites, ou est le Trône de Satan. Apocalypse 2:13.

Dans le Même :

« Le dragon donna à la bête, qui était montée de la mer, sa force, et son trône, et une puissance grande. » - Apocalypse 13:2.

Dans le Même :

« Le cinquième Ange répandit sa coupe sur le trône de la bête, et devint son Royaume ténébreux. apoc. Apocalypse 16:10.

Dans Ésaïe :

« Tu as dit dans ton cœur : Je monterai dans les cieux par-dessus les étoiles là j'élèverai mon trône. » Ésaïe 14:13.

Là, il s'agit de Babel.

  
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