Bible

 

Jérémie 51:37

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37 Et Babylone sera réduite en monceaux, en demeure de dragons, en étonnement, et en opprobre, sans que personne [y] habite.

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Arcanes Célestes # 10042

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10042. Et l'un des béliers lu prendras, signifie le bien de l'innocence dans l'homme interne : on le voit par la signification du bélier, en ce qu'il est le bien de l'innocence dans l'homme interne, ainsi qu'il va être montré. Comme dans ce Chapitre il s'agit de sacrifices et d'holocaustes de béliers et d'agneaux, il sera dit ce qu'ont signifié les animaux en général qui étaient offerts en sacrifices et en holocaustes : ces animaux étaient des Bœufs, des Taureaux, des Boucs, des Béliers, des Chèvres et des Chevreaux, des Agneaux, des Agnelles, et des Chevrettes de chèvres : celui qui ne sait pas ce que ces animaux signifient ne peut nullement savoir ce que signifient les Sacrifices et les Holocaustes faits avec chacune de ces espèces ; il faut qu'on sache que tous les animaux, qui sont dans les terres, signifient des choses qui sont chez l'homme, lesquelles se réfèrent en général aux affections qui appartiennent à sa volonté, et aux pensées qui appartiennent à son entendement, ainsi aux biens et aux vrais, car les biens appartiennent à la volonté, elles vrais appartiennent à l'entendement ; et comme elles se réfèrent aux biens et aux vrais, elles se réfèrent aussi à l'amour et à la foi, car toutes .les choses qui appartiennent à l'amour sont appelées biens, et toutes celles qui appartiennent à la foi sont appelées vrais. Si les animaux de divers genre signifient de telles choses, cela tire son origine des représentatifs dans l'autre vie ; là apparaissent des animaux de plusieurs genres et d'espèces innombrables ; ces animaux y sont des apparences tout-à-fait frappantes (ad vivum) correspondant aux affections et aux pensées qui sont chez les Esprits et chez les Anges : qu'il en soit ainsi, on peut môme le voir par les visions prophétiques rapportées çà et là dans la Parole ; en effet, toutes les choses qui ont été vues par les prophètes sont de celles qui apparaissent devant les anges dans le ciel : c'est de là qu'il est si souvent parlé de bêtes dans la Parole, et que cha- » que bête signifie quelque chose qui se réfère à des affections ou à des pensées qui sont chez l'homme ; l'homme, quant à son homme externe, n'est autre chose qu'un animal, mais il en est distingué par son homme interne, en ce que son homme interne et son homme externe peuvent être élevés vers le ciel et jusqu'à Dieu, et par suite recevoir la foi et l'amour ; de là vient que des bêtes ont été employées dans les sacrifices et dans les holocaustes : celui qui ne sait pas ces choses ne peut nullement savoir pourquoi il a été ordonné d'offrir tantôt des Taureaux, des Béliers, des Agneaux, tantôt des Bœufs, des Chèvres et des Agnelles, tantôt des Boucs, des Chevreaux et des Chevrettes de chèvres ; autrement, à quoi bon tout cela ? Que les bêtes dans la Parole signifient les biens et les maux chez l'homme, comme aussi les vrais et les faux, on le voit, numéros 142, 143, 246, 714, 715, 776, 1823, 2179, 2180, 2781, 3218, 3519, 5198, 7523, 7872, 9090 ; et que ce soit à cause de cela qu'elles ont été employées dans les sacrifices, on le voit, numéros 1823, 2180, 2805, 2807, 2830, [Il manque du texte ici], , 923, 2165, 6905, 8680, 8936 ; que l'autel a été le principal représentatif du Seigneur, et par conséquent du culte, numéros 2777, 2811, 8935, 8940, 9388, 9389, 9714, 9964 ; que les Anciens avant Éber n'ont rien connu des sacrifices, numéro 2180 ; que depuis Éber, ainsi chez la nation des Hébreux, et par suite chez les descendants de Jacob, les sacrifices ont été institués, et pourquoi, numéros 1128, 1343, 2180, 2818 ; que les Sacrifices ont été non pas commandés mais permis, numéro 2180. 2, [Il manque du texte ici], ; ; , ,Lévitique , , Lévitique 5:6, 10, 13, 16, 18, , 19, 15:30, , ;

Le pardon des péchés, l'expiation, la propitiation, et la rédemption, ne sont pas non plus autre chose que la purification des maux et des faux, l'implantation du bien et du vrai, et leur conjonction, ainsi la régénération, numéros 9076, 9452, 9453, 9454, 9937, 9938 ; tout procédé de la Régénération est aussi décrit par chacun des rites de chaque Sacrifice et de chaque Holocauste, et se manifeste quand les représentatifs sont développés par le sens interne, numéro 10022. (2 bis.) Les Sacrifices et les Holocaustes dans le sens suprême signifient la Glorification de l'Humain du Seigneur : c'est parce que tous les rites du culte institués chez la Nation Israélite et Juive regardaient uniquement le Seigneur ; ainsi Le regardaient principalement les Sacrifices et les Holocaustes qui en général représentaient le tout du culte, comme il a été montré ci-dessus ; la Régénération de l'homme ne vient pas non plus d'autre part que du Seigneur, numéros 9506, 9715, 9486, 9487, 9809, 10019 ; c'est pourquoi, lorsque dans la Parole il s'agit de la régénération de l'homme, dans le sens suprême il s'agit de la glorification de l'Humain du Seigneur ; caria régénération de l'homme est l'image de la glorification du Seigneur, numéros 3138, 3212, 3296, 3490, 4402, 5688 ; Glorifier l'Humain, c'est le faire Divin ; régénérer l'homme, c'est le faire céleste, afin que le Divin du Seigneur puisse habiter en lui. , [Il manque du texte ici], 9992, 10005, 10017 ; et que pour être régénéré, l'homme doive être régénéré quant aux internes et quant aux externes, on le voit dans les articles cités, numéro 9325 (fin). Quant à ce qui est spécialement signifié par le Sacrifice et l'Holocauste du bélier, dont il s'agit dans ce Chapitre, on le voit par les passages de la Parole, où les sacrifices et les holocaustes du bélier sont décrits, et où le bélier est nommé ; d'après ces passages, il est évident que le bélier signifie le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme interne, et que le sacrifice et l'holocauste du bélier signifient la purification et la régénération de l'homme interne, ainsi l'implantation du bien de l'innocence et de la charité dans cet homme ; que ce soit là ce qui est signifié par le bélier, on le voit par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Tous les troupeaux de l'Arabie seront rassemblés pour toi, les béliers de Nébajoth seront à Ion service ; ils monteront à mon bon plaisir sur mon autel. » - Ésaïe 6.

Là, il s'agit du Seigneur, de son Ciel et de son Église ; les troupeaux de l'Arabie sont tous les biens de l'homme interne ; les béliers de Nébajoth sont les biens de l'innocence et de la charité dans cet homme ; on peut voir que les troupeaux sont les biens de l'homme interne, numéros 8937, 9135 ; que l'Arabie, c'est où est le bien, numéro 3268 ; et que Nébajoth, ce sont ceux qui dans l'homme interne sont dans ce bien, numéro ' 3268, 3686, 3688.

Dans Ézéchiel :

« L'Arabie et tous » les princes de Kédar, les marchands de ta main en petit bétail, et en béliers et en boucs. » - Ézéchiel 27:21.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle est signifiée l'Église où sont les connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; les marchands sont ceux qui ont ces connaissances et qui les communiquent, numéros 2967, 4453 ; le petit bétail, ce sont les biens de l'amour ; les béliers sont les biens de la charité, et les boucs sont les biens de la foi ; dans la Parole il est parlé de menu bétail (grèges), de petit bétail (pecora), et de bétail (pecudes), qui dans la Langue originale sont distingués par leurs noms ; et par le menu bétail sost signifiés en général les internes, par le bétail les externes spécialement, et par te petit bétail les intimes spécialement ; mais par le gros bétail (armenta) sont signifiés les externes.

Dans Jérémie :

« Je les ferai descendre comme le petit bétail à la tuerie, comme les béliers avec les boucs. » - Jérémie 51:41.

Le petit bétail, les béliers et les boucs signifient ici les mêmes choses.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Voici, Moi, je juge entre bétail et bétail, entre les béliers et les boucs. " - Ézéchiel 34:17 ;

Entre bétail et bétail, c'est entre ceux qui dans les intérieurs sont bons, et ceux qui sont mauvais ; entre les béliers et les boucs, c'est entre ceux qui sont dans la charité et par suite dans la foi, et ceux qui son dans les vrais de la foi sans la charité ; les béliers signifient ici la même chose que les brebis, car les béliers sont les mâles des brebis ; que les brebis soient ceux qui sont dans la charité et par suite dans la foi, on le voit, numéros 4169, 4809 ; et que les boucs soient ceux qui sont dans les vrais, appelés vrais de la foi, sans la charité, on le voit, numéros 4169 (fin), 4769 ; les mêmes choses sont signifiées par le bélier et le bouc, dans Daniel 8 ; et aussi par les brebis et les boucs, dans Matthieu 25:32.

Dans Moïse :

« Si une âme a péché par erreur, elle apportera son délit à Jéhovah, un bélier sans défaut d'entre le menu bétail. " - Lévitique 5:15, 18, ;

Les sacrifices du bélier signifient la purification de l'homme interne et l'implantation du bien de l'innocence dans cet homme, car le péché par erreur est le péché provenant de l'ignorance dans laquelle est l'innocence, et l'innocence de l'ignorance appartient à l'homme interne.

Dans le Même :

« Dans les Nouvelles Lunes on offrait deux taureaux, un bélier et sept agneaux, et ensuite un bouc de chèvres. Pareillement chacun des jours de la Pâque : et pareillement le jour des prémices. » - Nombres 22:6, 15, 19, 22, 27 ;

C'était pour que fût représentée la purification de tout l'homme, tant de l'externe que de l'interne et de l'intime ; par le sacrifice et l'holocauste des taureaux, la purification de l'homme externe ; par celui du bélier, la purification de l'homme interne ; et par ceux des agneaux, la purification de l'homme intime ; et comme la purification était représentée, l'implantation du bien de l'innocence l'était aussi, car le taureau est le bien de l'innocence dans l'homme externe, le bélier dans l'homme interne, et l'agneau dans l'homme intime, ainsi qu'il a été dit ci-dessus ; si le bouc était sacrifié le dernier de tous, c'est parce que le bouc signifie le vrai de la foi dans l'homme externe, et que le vrai de la foi dans cet homme est le dernier, numéro 9959. Gomme les biens et les vrais chez l'homme se suivent dans cet ordre, c'est pour cela aussi que les présents des princes d'Israël, quand on oignait l'autel et la Tente de convention, étaient un Taureau, un Bélier et un Agneau en holocaustes, et un Bouc de chèvres en sacrifice, - Nombres , [Il manque du texte ici],

  
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Arcanes Célestes # 4402

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4402. Et il l'appela El Elohe Israël, signifie d'après le Divin spirituel ; savoir, le culte intérieur ; on le voit par la signification de El Elohe, dont il va être parlé ; et par la signification d'Israël, en ce qu'il est le spirituel, numéro 4286, 4292. Voici ce qui a lieu à l'égard des choses qui ont été dites depuis le Verset 17 de ce Chapitre jusqu'ici.

Dans le sens suprême de ce Chapitre il s'agit du Seigneur, comment Lui-Même a rendu Divin son Naturel ; mais comme les choses qui, dans le sens suprême, concernent le Seigneur surpassent les idées de la pensée de l'homme, car ces choses sont Divines, il est permis de les illustrer par d'autres qui tombent de plus près dans les idées, savoir, en expliquant comment le Seigneur régénère le Naturel de l'homme ; en effet, dans le sens interne, il s'agit aussi ici de la régénération de l'homme quant à son Naturel, car la régénération de l'homme est l'image de la glorification du Seigneur, numéro 3138, 3212, 3296, 3490 ; en effet, c'est selon l'ordre Divin que le Seigneur s'est glorifié, c'est-à-dire, s'est fait Divin, et c'est aussi selon un tel ordre qu'il régénère l'homme, c'est-à-dire, qu'il le fait céleste et spirituel ; ici, il s'agit de la manière dont le Seigneur le fait spirituel, car Israël signifie l'homme spirituel : l'homme Spirituel n'est point l'homme intérieur rationnel, mais c'est l'homme intérieur naturel ; l'homme intérieur rationnel est celui qui est appelé céleste ; il a déjà été dit très souvent quelle différence il y a entre l'homme spirituel et l'homme céleste ; l'homme devient spirituel par cela que chez lui sont conjoints les vrais avec le bien, c'est-à-dire, les choses qui appartiennent à la foi avec celles qui appartiennent à la charité, et cela, dans son Naturel ; là sont conjoints avec le bien d'abord les vrais extérieurs et ensuite les vrais intérieurs ; dans ce Chapitre, il a été question de la conjonction des vrais extérieurs dans le naturel depuis le Verset 1 jusqu'au Verset 17, et de la conjonction des vrais intérieurs avec le bien depuis le Verset 17 jusqu'à la fin : les vrais intérieurs ne sont conjoints avec le bien que par l'illustration qui influe par l'homme Interne dans l'homme Externe ; d'après cette illustration les vrais Divins ne se manifestent que d'une manière commune, par comparaison, de même que d'innombrables objets ne se présentent à l'œil que comme un tout obscur sans distinction ; cette illustration, d'après laquelle les vrais ne se manifestent que d'une manière commune, a été signifiée par les paroles d'Esaü à Jacob :

« Que j'établisse, je te prie, avec toi du peuple qui est avec moi, et par la réponse de Jacob :

« Pourquoi cela ? que je trouve grâce à tes yeux, » voir numéro 4385, 4386 ; que l'homme Spirituel soit respectivement dans l'obscur, on le voit, numéro 2708, 2715, 2716, 2718, 2831, 2840, 2935, 2937, 3241, 3246, 3833 ; c'est cet homme spirituel qui est représenté par Israël, numéro 4286 : il est dit homme spirituel, en ce que la lumière du Ciel, dans laquelle il y a l'intelligence et la sagesse, influe dans les choses qui appartiennent à la lumière du monde chez l'homme, et fait que celles qui appartiennent à la lumière du Ciel sont représentées dans celles qui appartiennent à la lumière du monde, et qu'ainsi elles correspondent ; en effet le spirituel considéré en lui-même est la Divine Lumière même qui procède du Seigneur, par conséquent l'intelligence du vrai, et par suite la sagesse ; mais cette lumière chez l'homme spirituel tombe dans les choses qui appartiennent à la foi chez lui et qu'il croit être des vrais, tandis que chez l'homme céleste elle tombe dans le bien de l'amour : mais ces explications, quoiqu'elles soient claires pour ceux qui sont dans la lumière du ciel, sont toujours obscures pour ceux qui sont dans la lumière du monde, ainsi pour la plupart des hommes aujourd'hui, et peut-être tellement obscures, qu'elles sont à peine intelligibles ; cependant, comme il s'agit de ces choses dans le sens interne, et qu'elles sont telles, il ne faut pas discontinuer de les exposer au jour ; il doit venir un temps, où il y aura illustration. Si l'autel a été appelé EL ELOHE ISRAËL, et ci ce nom signifie le culte intérieur d'après le Divin Spirituel, c'est parce que, dans le sens suprême, El EIohe est la même chose que le Divin Spirituel et aussi Israël ; qu'Israël soit le Seigneur quant au Divin spirituel, et dans le sens représentatif l'Eglise spirituelle du Seigneur, ou, ce qui est la même chose, l'homme qui est tel, on le voit, numéro 4286, 4292 ; El Elohe, dans la langue originale, signifie Dieu-Dieu, et strictement selon les paroles, Dieu des Dieux : Jéhovah ou le Seigneur, dans un grand nombre de passages de la Parole, est nommé El au singulier, et même Eloah, et il est aussi nommé Elohim au pluriel, l'un et l'autre quelquefois dans un même Verset, ou dans la même série ; celui qui ne connaît pas le sens interne de la Parole ne peut pas savoir pourquoi il en est ainsi ; que El enveloppe une chose, et Eloah une autre, et Elohim une autre, chacun peut le conclure de ce que la Parole est Divine, c'est-à-dire, tire son origine du Divin, et qu'ainsi elle a été inspirée par le Divin quant à tous les mots, et même quant au plus petit accent : ce qu'enveloppe El, quand il est nommé, et ce qu'enveloppe Elohim, on peut le voir d'après ce qui a déjà été expliqué très souvent, savoir, qu'il est dit El et Elohim, ou Dieu, quand il s'agit du Vrai, voir numéro 709, 2586, 2769, 2807, 2822, 3921 (fin). 4287 ; de là vient que, dans le sens suprême, El et Elohim signifient le Divin Spirituel, car ce Divin est le même que le Divin Vrai, mais avec cette différence que El signifie le Vrai par la volonté et par l'acte, ce qui est la même chose que le bien du Vrai, numéro 4337, 4353, 4390 : il est dit Elohim au pluriel, parce que par le Vrai Divin sont entendus tous les vrais qui procèdent du Seigneur ; de là aussi les Anges dans la Parole sont quelquefois appelés Elohim ou Dieux, numéro 4295, comme on le verra aussi par les passages de la Parole qui vont être rapportés. Maintenant puisque El et Elohim, dans le sens suprême, signifient le Seigneur quant au Vrai, ils signifient aussi le Seigneur quant à la Puissance, car c'est du Vrai que se dit la puissance ; en effet, le bien agit par le vrai, quand il exerce la puissance, numéro 3091, 4015 ; c'est pourquoi, quand dans la Parole il s'agit de la Puissance d'après le vrai, le Seigneur est dit El et Elohim, ou Dieu ; de là vient encore que dans la langue originale El signifie aussi le Puissant. Que dans la Parole il soit dit El et Elohim ou Dieu partout où il s'agit du Divin Spirituel, ou, ce qui est la même chose, du Divin Vrai, et par conséquent de la Divine Puissance, on peut le voir encore par ces passages ; Dans Moïse :

« Et dit Dieu à Israël en visions de nuit : Moi, le Dieu des Dieux (El Elohe) de ton père ; ne crains point de descendre en Egypte, car en une nation grande je t'établirai là. " – Genèse 46:2-3 ; dans ce passage, comme il s'agit d'Israël, qu'il établira en une nation grande, et par conséquent du vrai et de la puissance du vrai, il est dit El Elohe, ce qui signifie dans le sens le plus proche Dieu des Dieux ; que dans le sens le plus proche Elohim soient les Dieux, parce que les Dieux se disent des vrais et de la puissance qui en provient, c'est aussi ce qui est évident dans le Même :

« Là bâtit Jacob un autel, et il appela le lieu El-Beth-El, parce que là s'étaient révélés à lui les Elohim, quand il fuyait de devant son frère. " - Genèse 35:7 : et ailleurs dans le Même :

« Jéhovah votre Dieu, Lui, (est) le Dieu des Dieux, et le Seigneur des seigneurs, le Dieu (El) grand, puissant et formidable. Deutéronome 10:17.

Là, Dieu des Dieux est exprimé par Elohe Elohim, et ensuite Dieu est exprimé par El, à qui sont attribués la grandeur et la puissance.

Dans David :

« Dieu (El) grand (est) Jéhovah, et Roi grand par-dessus tous les Dieux (Elohim), dans sa main (sont) les soigneuses recherches de la terre, et les forces des montagnes (sont) à lui. » Psaumes 95:3-4.

Là, il est dit Dieu ou El, parce qu'il s'agit du Divin Vrai et de la Puissance qui en procède ; ensuite il est dit les Dieux, parce qu'il s'agit des vrais qui en proviennent ; car le Roi dans le sens interne signifie le vrai, numéro 1672, 2015, 2069, 3009, 3670 ; de là on voit ce qu'enveloppe l'expression Roi grand par-dessus tous les Dieux ; les soigneuses recherches de la terre sont aussi les vrais de l'Église, qui sont appelés les forces des montagnes à cause de la puissance d'après le bien.

Dans le Même :

« Qui dans le ciel se comparera à Jéhovah, sera assimilé à Jéhovah dans les fils des Dieux (Elim) ? Dieu (El) fort dans le secret des saints, Jéhovah Dieu Sébaoth, qui est fort comme Toi, ô Jah ! » Psaumes 89:7, 8, 9.

Là, les fils des Dieux ou Elim, ce sont les Vrais Divins, et il est évident que la puissance leur est attribuée, car il est dit Dieu (El) fort, Jéhovah Dieu des armées, qui est fort comme Toi ! Pareillement ailleurs dans le Même :

« Donnez à Jéhovah, fils des Dieux, donnez à Jéhovah gloire et force. » Psaumes 29:1.

Dans Moïse :

« Ils tombèrent sur leurs faces, et ils dirent : Dieu des Dieux (El EIohe) des esprits de toute chair ! » Nombres 16:23.

Dans David :

« Moi, j'ai dit : Des Dieux (Elohim), vous ; et des fils du Très-Haut, vous tous. » Jean 10:34 ; la, ils sont dits Dieux d'après les vrais, car les fils sont les vrais, numéro 489, 491, 533, 1147, 2628, 3373, 3704.

Dans le Même :

« Confessez le Dieu des Dieux (Elohe Elohim), confessez le Seigneur des seigneurs. » Psaumes 136:2-3.

Dans Daniel :

« Il agira selon son caprice, le Roi, et il s'élèvera, et il s'exaltera sur tout Dieu (El), et sur le Dieu des Dieux (El Elohim) il prononcera des choses merveilleuses. » Daniel 11:36. De là il est évident que El Elohe dans le sens le plus proche est le Dieu des Dieux, et que les Dieux dans le sens interne se disent des vrais qui procèdent du Seigneur. Que El ou Dieu soit dit au singulier, quand il s'agit de la puissance qui procède du Divin Vrai, ou, ce qui est la même chose, du Divin Spirituel du Seigneur, on peut le voir par ces passages, dans Moïse :

« Soit pour Dieu (El) ma main pour te faire du mal. " - Genèse 31:29 : et ailleurs :

« Et non pour Dieu(El), ta main.Deutéronome 28:32 : et .

Dans Michée :

« Parce que est pour Dieu (El) leur main. » Michée 2:1 ; la main pour Dieu, c'est afin qu'il y ait puissance ; que la main soit la puissance, on le voit numéro 878, 3387 ; et que la main se dise du vrai, on le voit numéro 3091.

Dans David :

« Je poserai dans la mer Sa main, et dans les fleuves Sa droite ; il M'appellera : Mon Père Toi, mon Dieu (El), le rocher de mon salut. » Psaumes 89:26-27.

Là, il s'agit de la puissance d'après les vrais.

Dans le Même :

« L'impie dit dans son cœur : Dieu (El) l'a oublié, il a caché ses faces, il ne voit point à perpétuité : Lève-toi Jéhovah Dieu (El), élève ta main ; pourquoi l'impie méprise-t-il Dieu (Elohim) ! » Psaumes 10:11, 12, 13 ; pareillement.

Dans le Même :

« Jéhovah ! mon rocher, et ma forteresse, et mon libérateur, mon Dieu (El), mon roc. » Psaumes 18:3.

Là, il s'agit de la puissance.

Dans Ésaïe :

« Le reste retournera, le reste de Jacob, vers le Dieu (El) puissant. » .

Dans le Même :

« Un Enfant nous est né, un Fils nous a été donné, sur l'épaule de qui sera la principauté, on appellera son nom, Admirable, Conseiller, Dieu (El), Puissant, Père d'éternité, Prince de paix. » Psaumes 9:5.

Dans le Même :

« Voici le Dieu (El) de mon salut, j'aurai confiance, et je ne craindrai point, parce qu'il (est) ma force. » Psaumes 12:2.

Dans le Même :

« Moi, (je suis) Dieu (El) même dès (tout) jour, Moi-Même, et personne de ma main ne retirera ; je fais, et qui y retouchera ! » , .

Là, il s'agit de la puissance.

Dans Jérémie :

« Le Dieu (El) grand, puissant, dont le nom (est) Jéhovah des armées » Jérémie 32:18.

Dans 2 Samuel :

« Avec mon Dieu (El) je franchirai la muraille, Dieu (El), intègre (est) Sa voie ; le discours de Jéhovah (est) pur : qui (est) Dieu (El), hormis Jéhovah ? qui (est) un rocher, hormis notre Dieu (Elohim), Dieu (El) de mon refuge en force. » 2 Samuel 22:30, 31, 32, 33.

Dans Moïse :

« Dieu (El) n'est point un homme pour mentir, ni un fils de l'homme pour se repentir. Aurait-il dit, et ne ferait-il point ? ou aurait-il parlé, et ne ratifierait-il point ? Il les a tirés d'Egypte ; comme les forces de la licorne il est pour lui ; en ce temps-là il sera dit à Jacob et à Israël : Qu'est-ce qu'a fait Dieu (El) ! » Nombres 23:19, 21, 22, 23.

Là, dans le sens interne, il s'agit de la puissance et du vrai : et dans le Même :

« Dieu (El), qui l'a tiré de l'Egypte, (sera) comme les forces de la licorne pour lui ; il consumera les nations ses ennemies, et leurs os il brisera, et leurs traits il rompra. » Nombres 24:8 ; les cornes et les forces de la licorne signifient la puissance du vrai d'après le bien, voir numéro 2832 : sans parler de bien d'autres passages. Comme dans la Parole la plupart des expressions ont aussi le sens opposé, il en est de même des expressions Dieu et Dieux, qui sont employées quand il s'agit du faux et de la puissance d'après le faux ; comme dans Ézéchiel :

« Ils lui parleront, les Dieux (Elim) des forts au milieu de l'enfer, » Ézéchiel 32:21.

Dans Ésaïe :

« Vous qui vous êtes échauffés pour des Dieux (Elim) sous tout arbre verdoyant. » Ésaïe 57:5.

Là, les Dieux sont dits d'après les faux : pareillement ailleurs.

  
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