Bible

 

Jérémie 51:36

Studie

       

36 C'est pourquoi ainsi a dit l'Eternel : voici, je m'en vais plaider ta cause, et je ferai la vengeance pour toi; je dessécherai sa mer, et je ferai tarir sa source.

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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcana Coelestia # 2658

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2658. 'For the son of this servant-girl shall not inherit together with my son, with Isaac' means that the merely human rational could not possess the same life as the Divine Rational itself, neither as to truth nor as to good. This is clear from the meaning of 'inheriting' as possessing the life of another, to be dealt with immediately below; from the meaning of 'the son of a servant-girl' as the merely human rational as to truth and as to good, dealt with in 2657; and from the meaning of 'my son, Isaac' as the Divine Rational as to truth, meant by 'my son', and as to good, meant by 'Isaac', dealt with in 2623, 2630. That 'Isaac' is the Divine Rational as to good is clear from verses 6-7 (in 2640, 2641, 2643) - from the meaning of 'laughter', from which he was named, as the affection for truth, or good that flows from truth. From this it is evident that 'the son of this servant-girl shall not inherit together with my son, with Isaac' means that the merely human rational cannot possess the same life as the Divine Rational, neither as to truth nor as to good. Its inability to possess the same life is clear from the single consideration that the Divine is life itself, and this being so possesses life within Itself, whereas the merely human is only an organ for life and that being so does not possess life in itself.

[2] Once it had become Divine the Lord's Human was no longer an organ or recipient of life; it was now Life itself, the same as that of Jehovah Himself. It had this life at the start from its very conception from Jehovah, as is plainly evident from the Lord's own words in John,

As the Father has life in Himself, so He has granted the Son to have life in Himself. John 5:26.

The Divine Human is what is called 'the Son', 1729, 2159, 2628. In the same gospel,

In Him was life, and the life was the light of men. John 1:4.

In the same gospel,

Jesus said, I am the way, the truth, and the life. John 14:6.

In the same gospel,

Jesus said, I am the resurrection and the life; he who believes in Me, though he die, will live. John 11:25.

In the same gospel,

The bread of God is that which 1 comes down out of heaven and gives life to the world. John 6:33.

Man however is not life but an organ or recipient of it, see 2021, and in various places elsewhere. From this it may be evident that when the Lord was made Jehovah even as to the Human, that which was not life in itself, that is, the merely human, was banished. This is the meaning of the statement that the son of a servant-girl could not inherit together with the son Isaac.

[3] When 'inheriting' in the internal sense has reference to the Lord it means possessing the Father's life, and so possessing life within Himself; and when it has reference to men it means possessing the Lord's life, that is, receiving life from the Lord. This is clear from many places in the Word. Possessing life in Himself is the very Being (Esse) of life, which is Jehovah, whereas possessing the Lord's life, or receiving life from the Lord, is accepting the Lord in love and faith. And because such persons abide in the Lord and are the Lord's they are called His heirs and sons.

[4] In the Old Testament Word 'inheritance' is used to refer both to what is celestial, or good, and to what is spiritual, or truth, though what is celestial is expressed by one word, what is spiritual by another. The first word may be rendered as 'possessing by inheritance', but the second as 'inheriting'. In the original language the first word also implies possession, but the second a derivation from such possession, in the way that celestial and spiritual are related to each other, or good and truth are related. In the present verse, where 'Isaac' represents the Lord's Divine Rational or Divine Human, the word describing possession by right of inheritance is used, for the Lord's Divine Human is sole heir and possessor, as He also teaches in the parable recorded in Matthew 21:33, 37-38; Mark 12:7; Luke 20:14; and in various places declares that all that is the Father's is His.

[5] When 'possessing by inheritance' and 'inheriting' in the Word have reference to men, they mean receiving life from the Lord, and therefore receiving eternal life or heaven, for only those who receive the Lord's life receive heaven. This is clear in John,

He who overcomes will receive all things by inheritance, and I will be his God and he will be My Son. Revelation 21:7.

In Matthew,

Everyone who has left houses or brothers or sisters for My name's sake will receive a hundredfold and will be allotted the inheritance of eternal life. Matthew 19:29; 25:43; Mark 10:17; Luke 18:18.

Here heaven is called 'eternal life', elsewhere simply 'life', as in Matthew 18:8-9; 19:17; John 3:36; 5:24, 29, the reason being that the Lord is life itself, and anyone who receives His life is in heaven.

[6] In David,

God will save Zion and will build the cities of Judah; and they will dwell there and possess it by inheritance; and the seed of His servants will inherit it, and those loving His name will dwell in it. Psalms 69:35-36.

Here 'possessing by inheritance' has reference to those in whom celestial love exists, 'inheriting' to those in whom spiritual love exists. In Isaiah,

He who trusts in Me will inherit the land, and will possess by inheritance My holy mountain. Isaiah 57:13.

Here the meaning is similar.

[7] In Moses,

I will bring you to the land over which I lifted up My hand to give it to Abraham, Isaac, and Jacob, and I will give it to you as a hereditary possession. Exodus 6:8.

In the sense of the letter these words mean that the land of Canaan was to be granted to them as a hereditary possession, which did in fact happen. But in the internal sense they mean that heaven was to be granted to those in whom love to and faith in the Lord were present, for as the Lord is represented by 'Abraham, Isaac, and Jacob' so are love itself and faith itself meant by them, and consequently people in whom love and faith are present, and who accordingly abide in the Lord. These are also meant by Abraham, Isaac, and Jacob with whom many will recline at table in the kingdom of heaven, in Matthew 8:11; for those who are in heaven are completely unaware of Abraham, Isaac, or Jacob, and know only of what is represented and meant by them. And the same goes for 'reclining at table (or eating) with them'. For all names mentioned in the Word mean real things, see 1224, 1264, 1876, 1888, and the land of Canaan means the heavenly Canaan or heaven, 1585, 1607, 1866, which is also referred to simply as 'the land', 1413, 1607, 1733, 2571. So too in Matthew,

Blessed are the meek, for they will receive the inheritance of the land. Matthew 5:5.

Poznámky pod čarou:

1. or He who

  
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Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.