Bible

 

Jérémie 51:36

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36 C'est pourquoi ainsi a dit l'Eternel : voici, je m'en vais plaider ta cause, et je ferai la vengeance pour toi; je dessécherai sa mer, et je ferai tarir sa source.

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L’Apocalypse Révélée # 801

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801. Vers. 18:24. Et en elle sang de Prophètes et de Saints a été trouvé, et de tous les tués sur la terre, signifie que d'après la Religiosité, qui est entendue par la ville de Babylone, il y a adultération et profanation de tout vrai de la Parole, et par conséquent de l'Église, et que de là s'est répandu le faux dans tout le Monde chrétien. Par le sang,, il est signifié la falsification, l'adultération et la profanation de la Parole, Nos. 327, 379, 684 ; par les prophètes sont signifiés Ions ceux qui sont dans les Divins vrais de la Parole, et abstractivement les vrais de la doctrine d'après la Parole, Nos. 8, 133 ; par les saints sont signifiés ceux qui sont de l'Église du Seigneur, et abstractivement les saints vrais de l'Église, Nos. 173, 586, 666 ; que par les tues soient signifiés ceux qui ont été tués spirituellement, et que soient appelés tués spirituellement ceux qui périssent par les faux, on le voit, No. 325, et ailleurs plusieurs fois ; et. comme par la terre est signifiée l'Église, par tous les tués sur la terre sont signifiés tous ceux qui dans l'Église chrétienne ont péri par les faux, parce que le faux chez eux est émané de cette Religiosité : il est dit aussi de Babel, dans Jérémie, que là sont les transpercés de toute la terre, — 51:49, 52 ; — et dans Ésaïe, que Lucifer, qui là est Babel, a perdu sa terre, et a tué son peuple. — 14:20.

— Que de la Religiosité Babylonique soient émanés plusieurs faux .dans les Églises des Réformés, on le voit ci-dessus, No. 751, où ont été expliquées ces paroles :

— « La Femme, que tu as vue, est la Ville grande ayant royauté sur les Rois de la terre. » — Apocalypse 17:18.

  
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Arcanes Célestes # 916

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916. Tout animal et tout reptile signifient les biens de l'homme de cette Eglise, l'animal, les biens de l'homme interne ; le reptile les biens de l'homme externe, Tout oiseau et tout ce qui rampe sur la terre signifient les vérités ; l'oiseau, les vérités de l'homme interne ; ce qui rampe sur la terre, les vérités de l'homme externe.

Ces significations résultent évidemment de ce qui a été dit et expliqué, vers. 17, au sujet de l'animal, de l'oiseau et du reptile rampant. Là, c'était le reptile rampant, parce qu'il signifiait tout à la fois et le bien et le vrai de l'homme externe. Comme c'est ici la conclusion de ce qui précède, on y adjoint ce qui appartient à l'Eglise, savoir : ses biens et ses vérités ; et par eux on indique aussi la qualité de l'Eglise, c'est-à-dire qu'elle était spirituelle ; on indique encore qu'elle était devenue telle, c'est-à-dire que la charité ou le bien était le principal ; c'est pour cela qu'on nomme ici, d'abord l'animal et le reptile, et ensuite l'oiseau et ce qui rampe. L'Eglise est nommée spirituelle, quand elle agit par la charité ou par le bien de la charité ; quand elle dit avoir la foi sans la charité, elle ne peut être nommée spirituelle ; elle n'est pas même alors une Eglise ; car, qu'est-ce que la doctrine de la foi, si elle n'est la doctrine de la charité ? Et pourquoi y a-t-il une doctrine de la foi, si ce n'est pour qu'on agisse comme elle enseigne ? Savoir et penser comme elle enseigne, cela ne peut subsister ; mais devenir comme elle enseigne, voilà seulement ce qui subsiste. C'est pourquoi l'Eglise spirituelle n'est véritablement Eglise que quand elle agit par la Charité, qui est la doctrine même de la foi ; ou, ce qui est la même chose, ce n'est qu'alors seulement que l'homme de l'Eglise devient Eglise. De même, qu'est-ce que le précepte ? Est-ce pour qu'on le sache qu'il a été donné ? N'est-ce pas plutôt pour que l'homme y conforme sa vie ? Car alors il a en soi le Royaume du Seigneur ; en effet le Royaume du Seigneur consiste seulement dans l'amour mutuel, et dans la félicité qui en résulte. Ceux qui séparent la foi d'avec la charité, et qui placent le salut dans la foi sans les biens de la charité, sont des Caïnites, qui tuent leur frère Habel, c'est-à-dire, la charité ; ils sont comme des oiseaux qui voltigent autour d'un cadavre ; car une telle foi est un oiseau, et le cadavre est l'homme sans la charité. C'est aussi de cette manière qu'ils se font une conscience bâtarde suivant laquelle ils peuvent vivre comme des diables, haïr et persécuter le prochain, passer toute leur vie dans les adultères, et néanmoins être sauvés, ainsi qu'on le sait très-bien dans le Monde Chrétien. Que peut-il y avoir de plus doux pour l'homme que d'entendre direct de se persuader qu'il peut être sauvé, quand bien même il vivrait comme une bête féroce ? Les Gentils eux-mêmes perçoivent que cette croyance est fausse, et un grand nombre d'entre eux, voyant quelle est la vie des Chrétiens, abhorrent leur doctrine il réquite aussi de la qu'on ne mène nulle part une vie plus détestable que dans le Monde Chrétien.

  
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