Bible

 

Jérémie 51:36

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36 C'est pourquoi ainsi a dit l'Eternel : voici, je m'en vais plaider ta cause, et je ferai la vengeance pour toi; je dessécherai sa mer, et je ferai tarir sa source.

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L’Apocalypse Révélée # 758

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758. Vers. 18:3. Parce que du vin de la fureur de sa scortation ont bu toutes les nations, et que les rois de la terre avec elle ont commis scortation, signifie qu'ils ont fabriqué des dogmes abominables, qui sont des adultérations et des profanations du bien et du vrai de la Parole, et qu'ils en ont imbu tous ceux qui sont nés et ont été élevés dans les Royaumes soumis à leur domination. Que ces choses soient signifiées par ces paroles, on peut le voir par les explications données ci-dessus, Nos. 631, 632, et Nos. 720, 721, , où sont des paroles semblables ; il n'est pas besoin d'y rien ajouter, si ce n'est que des choses semblables sont dites de Babel, dans Jérémie :

— « Calice d'or, Babel, dans la main de Jéhovah, enivrant toute la terre ; de son vin ont bu les nations, c'est pourquoi elles sont folles. » — Jérémie 51:7 ;

— puis, « que soit Babel en sifflement ; quand ils seront échauffés, je les mettrai en festins et je les enivrerai, afin qu'ils bondissent, et qu'ils s'endorment d'un sommeil séculaire, et ne se réveillent point. » — Jérémie 51:39.

— Par le vin qu'ils boivent, et dont ils s'enivrent, sont signifiés leurs dogmes ; on peut voir ci-dessus, No. 754, combien ces dogmes sont abominables ; parmi eux est aussi cet abominable dogme, que les œuvres qui sont faites selon les doctrinaux font les mérites, transportant le mérite et la justice du Seigneur dans ces œuvres, et ainsi dans ceux qui les font, lorsque cependant le tout de la charité et le tout de la foi, ou tout bien et tout vrai, viennent du Seigneur, et que ce qui vient du Seigneur demeure chose du Seigneur en ceux qui reçoivent ; car ce qui vient du Seigneur est un Divin, qui ne peut jamais devenir le propre de l'homme : le Divin peut être chez l'homme, mais non dans son propre, car le propre de l'homme n'est que mal ; c'est pourquoi, celui qui s'attribue le Divin comme propre, non-seulement le souille, mais même il le profane ; le Divin venant du Seigneur est exactement séparé du propre de l'homme et élevé au-dessus de ce propre, et il n'y est jamais plongé. Mais comme ils ont transféré en eux tout le Divin du Seigneur et se le sont ainsi approprié, il découle d'eux comme d'une source qui n'est que bitume découle une eau bitumineuse quand il pleut. Il en est de même de ce dogme, que la justification est une réelle sanctification, et que leurs saints sont saints en eux-mêmes, lorsque cependant le Seigneur seul est Saint, — Apocalypse 15:4.

— Voir de plus grands détails sur le Mérite dans le Traité DE LA NOUVELLE JÉRUSALEM ET DE SA DOCTRINE CÉLESTE, publié à Londres en 1758, Nos. 150 à 158.

  
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Arcanes Célestes # 3939

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3939. Et elle appela son nom Ascher, signifie la qualité : on le voit par la signification d'appeler le nom, en ce que c'est la qualité, comme ci-dessus la qualité elle-même est ce qu'Ascher représente : Ascher dans la Langue originale signifie la béatitude, mais il enveloppe toutes les choses qui sont signifiées par les paroles de Léah sa mère : Pour ma béatitude, parce que me béatifieront des filles, savoir, le plaisir des affections correspondant à la félicité de la vie éternelle ; c'est là le quatrième commun qui conjoint l'homme Externe avec l'homme Interne ; en effet, quand l'homme perçoit en lui ce plaisir correspondant, son homme Externe commence à être conjoint à l'homme interne ; ce sont les plaisirs, appartenant aux affections du vrai et du bien, qui conjoignent, car sans les plaisirs des affections rien n'est conjoint, puisque la vie de l'homme est dans les affections ; que toute conjonction existe par les affections, on le voit numéros 3024, 3066, 3336, 3849, 3909 ; les filles qui béatifieront signifient les Églises ; que les filles, dans le sens interne de la Parole, soient les Églises, on le voit numéro 2362. Ces paroles ont donc été prononcées par Léah, parce que les enfantements des servantes signifient les vrais communs, qui sont les moyens servant à la conjonction, afin que l'Eglise existe chez l'homme ; car lorsque l'homme perçoit ce plaisir ou cette affection, il commence à devenir Eglise, et c'est parce qu'il en est ainsi, que ces paroles sont dites du quatrième ou dernier fils des servantes. Dans la Parole, Ascher est çà et là nommé ; mais là par lui, comme aussi par les autres, est signifiée la qualité dont il y est question, c'est-à-dire, quels ils sont dans cet état où se trouve la chose dont il s'agit ; et il en est aussi de leur qualité selon l'ordre dans lequel ils sont nommés, par exemple, autrement quand c'est de Ruben ou de la foi que le principe est tiré, autrement quand c'est de Jehudah ou de l'amour céleste, et autrement quand c'est de Joseph ou de l'amour spirituel, car l'essence et la qualité du principe sont dérivées et passent dans les suivantes ; de là leurs différentes significations dans les passages où ils sont nommés ; ici où il s'agit de leur naissance, ils signifient les communs de l'Eglise, par conséquent toutes les choses de la foi et de l'amour qui font l'Eglise ; et cela, parce que dans ce qui précède il s'agit de la régénération de l'homme, ou des états de l'homme avant qu'il devienne Eglise ; et, dans le sens suprême, du Seigneur, comment l'a fait Divin son Humain ; ainsi, parce qu'il s'agit de l'ascension jusqu'à Jéhovah par l'échelle que Jacob vit dans Béthel.

  
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