Bible

 

Jérémie 51:34

Studie

       

34 Nébucadnetsar Roi de Babylone, [dira Jérusalem], m'a dévorée et m'a froissée; il m'a mise dans le même état qu'un vaisseau qui ne sert de rien; il m'a engloutie comme un dragon; il a rempli son ventre de mes délices, il m'a chassée au loin.

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Arcanes Célestes # 1368

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1368. Ur des Chaldéens signifie le culte externe dans lequel sont les faussetés : on le voit par la signification des Chaldéens dans la Parole. J'ai montré ci-dessus, vers. 9, que Babel signifie le culte dans lequel sont intérieurement les maux, mais que la Chaldée signifie le culte dans lequel sont intérieurement les faussetés ; par conséquent, Babel signifie le culte au dedans duquel il n'y a rien du bien, et la Chaldée le culte au dedans duquel il n'y a rien du vrai. Le culte au dedans duquel il n'y a rien du bien ni rien du vrai est un culte qui est intérieurement profané et idolâtrique. Qu'un tel culte soit signifié, dans la Parole, par la Chaldée, c'est ce qu'on peut voir par les passages suivants.

Dans Ésaïe :

« Voici la terre des Chaldéens ; ce peuple n'était point ; Aschur l'a fondée dans les tzüm ; ils érigeront leurs tours d'observation, ils élèveront leurs palais ; il la mettra en ruine. » - Ésaïe 23:13.

La terre des Chaldéens, qui n'étaient pas un peuple, désigne les faussetés ; Aschur son fondateur désigne les raisonnements ; les tours d'observation sont les fantaisies.

Dans le Même :

« Ainsi a dit Jéhovah, » votre Rédempteur, le Saint d'Israël : A cause de vous, j'ai envoyé contre Babel, j'ai renversé toutes ces barrières et les Chaldéens dont le cri (se fait entendre) dans les .

Babel, c'est le culte dans lequel est intérieurement le mal ; les Chaldéens désignent le culte dans lequel est intérieurement le faux ; les navires sont les connaissances du vrai qui ont été corrompues.

Dans le Même : Assieds-toi silencieuse et entre dans les ténèbres, fille des Chaldéens, parce que tu ne continueras plus à te faire appeler la dominatrice des royamnes ; je me suis emporté contre » mon peuple, j'ai profané mon héritage, et je les ai livrés dans ta main. Ces deux choses viendront subitement sur toi dans un seul jour, la privation d'enfants et le veuvage ; elles viendront sur toi dans leur entier à cause de la multitude de tes prestiges et à cause de la grandeur de tes enchantements. » - Ésaïe 47:5-6, 9.

Ici, il est évident que la Chaldée est la profanation du vrai, et elle est appelée prestiges et enchantements.

Dans le Même :

« Sortez de Babel, fuyez loin des Chaldéens. » - Ésaïe 48:20.

C'est-à-dire évitez la profanation du bien et du vrai dans le culte.

Dans Ézéchiel :

« Fais connaître à Jérusalem ses abominations : » Ton père (était) Emorréen, et la mère Chittéenne ; tu t'es » prostituée avec les fils de l'Egypte ; tu t'es prostituée avec les fils d'Aschur ; de là tu as multiplié ta prostitution jusque dans la terre de la Chaldée. » - Ézéchiel 16:2-3, 26, 28-29.

Il s’agit spécialement de l'Eglise Judaïque ; les fils de l'Egypte sont les scientifiques : les fils d'Aschur, les raisonnements ; la terre de la Chaldée vers laquelle elle a multiplié sa prostitution, c'est la profanation du vrai ; chacun peut voir que par l'Egypte, Aschur et la Chaldée, on n'entend point des terres, et qu'il ne s'agit pas d'une autre prostitution.

Dans le Même :

« Ohola s'est prostituée, et elle a aimé ses amants, les Assyrians ses voisins ; et elle n'a pas renoncé à ses prostitutions d'Egypte ; elle a ajouté à ses prostitutions, et elle a vu des hommes en peinture sur la muraille, des images de Chaldéens, peintes au vermillon, ayant des ceintures sur leurs reins, des tiares flottantes teintes sur leurs têtes, ayant toute l'apparence de généraux et la ressemblance des fils de Babel, des Chaldéens (dans) la terre de leur nativité ; elle les a aimés avec une passion désordonnée par le regard de ses yeux, et elle a envoyé des ambassadeurs vers eux dans la Chaldée. Les fils de Babel l'ont souillée par leurs , [Il manque du texte ici], .

Ici, les Chaldéens, appelés fils de Babel, désignent les vérités profanées dans le culte ; Ohola et l'Eglise spirituelle, qui est appelée Samarie.

Dans Habacuc :

« C'est moi » qui excite les Chaldéens, nation cruelle et impétueuse, s'avançant dans les latitudes de la terre, pour posséder des habitations » qui ne lui appartiennent pas ; elle(est) horrible et terrible, et son jugement, et son élévation vient d'elle-même ; ses chevaux sont » plus légers que les léopards, et ils ont des yeux plus (perçants) » que les loups le soir, et ses cavaliers se répandent de tout côté, et ses cavaliers viennent de loin, ils volent comme un aigle qui » se hâte pour le repaître. Elle vient tout entière pour faire violence ; le désir brûlant de ses faces (est) vers l'orient. » - Habacuc 1:6, 7, 8-9.

Ici, la nation Chaldéenne est décrite par plusieurs représentatifs signifiants les profanations du vrai dans le culte. Babel et la Chaldée sont en outre décrites dans deux Chapitres entiers de Jérémie, Chapitre 1. Chapitre 11 et là on voit clairement ce que l'un et l'autre signifient, c'est-à-dire que Babel signifie la profanation des célestes, et la Chaldée la profanation des spirituels, dans le culte. D'après ce qui vient d'être dit, on peut voir qu’Ur des Chaldéens signifie le culte externe dans lequel il y a intérieurement une profanation idolâtrique. Il m'a été aussi donné d'être instruit par eux-mêmes que tel avait été leur culte.

  
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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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