Bible

 

Jérémie 51:34

Studie

       

34 Nébucadnetsar Roi de Babylone, [dira Jérusalem], m'a dévorée et m'a froissée; il m'a mise dans le même état qu'un vaisseau qui ne sert de rien; il m'a engloutie comme un dragon; il a rempli son ventre de mes délices, il m'a chassée au loin.

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Arcanes Célestes # 1298

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1298. Ils eurent la brique au lieu de pierre, signifie qu'il y eut en eux le faux au lieu du vrai : c'est évident d'après la signification de la brique, qui, d'après ce qui vient d'être dit, désigne le faux ; et d'après la signification de la Pierre, qui, dans un sens étendu, désigne le vrai, Voir ci-dessus, numéro 643. Que les Pierres signifient le vrai, cela vient de ce que les Très-Anciens marquaient les limites par des Pierres et dressaient des Pierres comme des témoins que telle chose était ainsi, ou qu'elle était vraie ; c'est ce qu'on voit par la Pierre que Jacob érigea en statue.

Genèse 28:22; 35:14, , .

Et par l'autel que les fils de Ruben, de Gad et de Manassé élevèrent en témoignage sur le bord du Jourdain, - , 34.

C'est de là que, dans la Parole, les pierres ont signifié les vérités, au point que les vérités saintes qui appartiennent à l'amour ont été signifiées non-seulement par les pierres de l'autel, mais encore par les pierres précieuses sur les épaules de l'éphod d'Aharon et sur le pectoral du jugement. Quant à ce qui concerne l'Autel, quand le culte des sacrifices sur les autels a commencé, l'Autel signifiait le culte représentatif du Seigneur dans le commun, mais les Pierres étaient elles-mêmes les vérités saintes de ce culte ; c'est pour cela qu'il fut commandé de construire l'Autel avec des pierres entières, non taillées, et défendu de lever le fer sur elles, - Deutéronome 27:5-6, 1. Josué 8:31.

Parce que les Pierres taillées et sur lesquelles le fer avait été levé, signifiaient des choses artificielles, et par là les choses factices du culte, c'est-à-dire, celles qui viennent du propre ou des illusions de la pensée et du cœur de l'homme, ce qui était profaner le culte, ainsi qu'il est clairement dit dans l'Exode, - .

C'est par la même raison que le fer ne fut pas levé sur les pierres du Temple, 1 Rois 6:7.

Que les pierres précieuses sur les épaules de l'éphod d'Aharon et sur le pectoral du jugement aient de même signifié les vérités saintes, c'est ce que j'ai déjà montré, numéro 114 ; et c'est ce qu'on voit encore dans Ésaïe :

« Voici, Moi je ferai disposer en escarboucle tes » Pierres, et je (te) fonderai sur des saphirs ; et je ferai tes soleils » (fenêtres) en agates, et tes portes en Pierres de rubis, et toute » ton enceinte en Pierres de désir ; et tous tes fils seront les enseignés de Jéhovah, et la paix de tes fils sera abondante. » - Ésaïe 54:11-12, 13.

Les pierres ici nommées désignent les vérités saintes ; c'est pour cela qu'il est dit : Tous tes fils seront les enseignés de Jéhovah. C'est aussi de là qu'il est dit dans Jean

« que les fondements du mur de la ville de la sainte Jérusalem étaient ornés de toute espèce de Pierres précieuses qui sont désignées par leur nom. » - Apocalypse 21:19-20.

La sainte Jérusalem, c'est le Royaume du Seigneur dans les cieux et sur les terres, Royaume dont les fondements sont les vérités saintes. Les Tables de pierre sur lesquelles furent inscrits les préceptes de la Loi, ou les dix paroles, signifiaient de même les vérités saintes ; c'est pour cela qu'elles étaient de pierre, ou que leur fond était une pierre, - ..

En effet, ces préceptes eux-mêmes ne sont que les vérités de la foi. Maintenant, puisque dans les temps anciens les Pierres ont signifié les vérités, et que, dans la suite, lorsqu'on eut commencé à exercer le culte sur des statues, sur des autels et dans un temple, les statues, les autels et le temple ont signifié les vérités saintes, on voit pourquoi le Seigneur a été nommé aussi la Pierre ; dans Moïse :

« Le Fort de Jacob ; de là (il est) le Pasteur, la Pierre d'Israël. » - Genèse 49:24.

Dans Ésaïe :

« Ainsi a dit » le Seigneur Jéhovah : Moi je fonde en Zion une Pierre, Pierre d'épreuve, d'angle, de prix, de fondement solide. » - Ésaïe 28:10.

Dans David :

« La Pierre que les architectes ont rejetée est devenue la principale de l'angle. » - Psaumes 18:22.

Dans Daniel, il en est de même

« de la Pierre détachée du rocher et qui brisa la statue de Nébuchadnezar. » - Daniel 2:34-35, 45.

On voit encore que les Pierres signifient les vérités, dans Ésaïe :

« Par la sera expiée l'iniquité de Jacob, et tout le fruit sera celui-ci ; d'éloigner son péché, quand il aura mis toutes les Pierres de l'Autel, comme des Pierres de chaux dispersées. » - Ésaïe 27:9.

Les pierres de l'autel sont les vérités du culte qui ont été dissipées.

Dans le Même :

« Aplanissez le chemin du peuple, frayez, frayez le sentier, ôtez les pierres. » - Ésaïe 62:10.

Le chemin et la pierre désignent les vérités.

Dans Jérémie :

« Me voici contre » toi, montagne qui détruis, je te roulerai en bas des rochers et » te changerai en montagne de Combustion : et l'on ne prendra » plus de toi une Pierre pour l'angle ou une Pierre pour les fondements. » - Jérémie 51:25-26.

Il s'agit là de Babel ; la montagne de combustion est l'amour de soi ; l'on n'en prendra plus de pierre, c'est-à-dire qu'il n'y a plus de vrai.

  
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Arcanes Célestes # 2712

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2712. Il habita dans le désert de Paran, signifie la vie de l'homme spirituel quant au bien : on le voit par la signification d'habiter, en ce que cette expression se dit du bien du vrai, ou du bien spirituel, c'est-à-dire, du bien de l'homme spirituel ; quant à la qualité de ce bien, elle est décrite en ce qu'il est dit qu'il habitait dans le désert de Paran, ainsi qu'il va être expliqué. Que l'expression Habiter se dise du bien ou de l'affection du vrai, cela est évident par plusieurs passages de la Parole, où il s'agit de villes, par lesquelles sont signifiés les vrais, et où il est dit qu'elles seront sans un habitant, par lequel est signifié le bien, numéros 2268, 2450, 2451 ; car les vrais sont habités par le bien, et les vrais sans le bien sont comme une ville dans laquelle il n'y a point d'habitant ; comme dans Zéphanie :

« J'ai fait dévaster leurs places, au point que personne n'y passe ; leurs villes ont été désolées, au point que personne n'y habite. » - Zéphanie 3:6.

Dans Jérémie :

« Jéhovah qui nous conduit par le désert, où aucun homme (vir) ne passe, et où aucun homme (homo) n'a habité ; on a mis la terre en solitude, ses villes ont été brûlées, au point qu'il n'y a pas d'habitants. » - Jérémie 2:6, 15.

Dans le Même :

« Toute Ville a été abandonnée, et personne n'y habite. » - Jérémie 4:29.

Dans le Même :

« Dans les places désolées de Jérusalem, et aucun homme, et aucun habitant, et aucune bête, » - Jérémie 33:10.

Les places sont les vrais, numéro 2336 ; aucun homme, c'est nul bien céleste ; aucun habitant, c'est nul bien spirituel ; aucune bête, c'est nul bien naturel.

Dans le Même :

« Les Filles de Moab seront dans la désolation ; personne pour y habiter. » - Jérémie 48:9 :

Dans les Prophètes il y a le mariage du bien et du vrai dans toutes les expressions qu'ils emploient, aussi quand il est dit qu'une ville a été désolée, il est en même temps ajouté que personne n'y habite ; et cela, parce que la ville signifie les vrais, et que l'habitant signifie le bien ; autrement il serait superflu de dire qu'il n'y a point d'habitant quand on a dit que la ville a été désolée : il y a pareillement des expressions qui signifient constamment, les unes des choses appartenant au bien céleste, les autres des choses appartenant au bien spirituel, et d'autres des choses qui appartiennent au vrai ; comme dans Ésaïe :

« Ta semence possédera les nations, et ils habiteront les villes désolées. » - Ésaïe 54:3.

Là, posséder se dit du bien céleste, habiter se dit du bien spirituel.

Dans le Même :

« Mes élus la posséderont, et mes serviteurs y habiteront, » - Ésaïe 65:9, - même observation.

Dans David :

« Dieu sauvera Sion, et il bâtira les cités de Juda ; et ils y habiteront, et ils la posséderont ; et la semence de ses serviteurs en hériteront, et ceux qui aiment son Nom y habiteront. » - Psaumes 69:36, .

Habiter et en même temps posséder se dit du bien céleste, habiter se dit du bien spirituel.

Dans Ésaïe :

« Disant à Jérusalem : tu seras habitée ; et aux cités de Juda : vous serez rebâties. » - Ésaïe 44:26.

Là, Habiter se dit du bien de l'Église spirituelle, qui est Jérusalem : les mots, dans la Parole, sont attribués avec tant de précision aux biens et aux vrais qu'elle renferme, qu'il suffit de connaître l'attribution de ces mots pour savoir de quelle chose il s'agit en général.

  
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