Bible

 

Jérémie 51:33

Studie

       

33 Car ainsi a dit l'Eternel des armées, le Dieu d'Israël : la fille de Babylone est comme une aire; il est temps qu'elle soit foulée; encore un peu, et le temps de sa moisson viendra.

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Arcanes Célestes # 10287

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10287. Et qui en donnerait sur un étranger, signifie la conjonction avec ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, ainsi avec ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal : on le voit par la signification de donner sur quelqu'un, quand il s'agit des Divins vrais qui sont signifiés par l'onguent aromatique, en ce que c'est conjoindre ; et par la signification de l' étranger, en ce que c'est celui qui n'est pas de l'Église, ainsi celui qui ne reconnaît pas le Seigneur, et qui par suite est dans les maux et dans les faux ; car celui qui ne reconnaît pas le Seigneur n'est pas de l'Église ; et celui qui nie le Seigneur est dans les maux et dans les faux, puisque le bien et le vrai ne viennent, pas d'autre part que du Seigneur ; que les étrangers signifient de tels hommes, on le verra par les passages de la Parole qui vont suivre ; mais auparavant il sera dit quelque chose sur la conjonction du Divin Vrai avec ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur : Cette conjonction est la profanation ; en effet, la profanation est la conjonction du Divin Vrai avec les faux d'après le mal ; et cette conjonction, qui est la profanation, n'existe que chez ceux qui ont d'abord reconnu les choses qui sont de l'Église, et principalement le Seigneur, et ensuite les nient, et non chez les autres ; car par la reconnaissance des vrais de l'Église et du Seigneur, il se fait une communication avec les cieux, et par suite une ouverture des intérieurs de l'homme vers le ciel ; et par le reniement ensuite il se fait une conjonction de ces mêmes intérieurs avec les faux d'après le mal ; en effet, toutes les choses que l'homme reconnaît restent implantées, car il ne périt rien de ce qui est entré chez l'homme par la reconnaissance. L'état de l'homme chez qui il y a profanation consiste en ce qu'il a communication avec les cieux et en même temps avec les enfers, avec les cieux par les vrais, et avec les enfers par les faux du mal ; de là, dans l'autre vie se fait la dilacération, d'après laquelle le tout de la vie intérieure périt ; ceux-là, après la dilacération, apparaissent à peine comme des hommes, mais ils sont comme des os brûlés dans lesquels il y a peu de vie : voir sur la profanation ce qui a déjà été dit et montré, à savoir, que ceux qui profanent sont ceux qui ont d'abord reconnu les vrais Divins, et qui ensuite les nient, numéro 1001, 1010, 1059, 2051, 3398, 4289, 4601, 6348, 6960, 6963, 6971, 8394 ; que ceux qui les ont nié dès l'enfance, comme les juifs et autres, ne profanent point, numéro 593, 1001, 1010, 1059, 3398, 3489, 6963 ; et que le Seigneur veille principalement à ce que chez l'homme la profanation ne se fasse point, numéro 301, 302, 303, 1327, 1328, 2426, 3398, 3402, 3489, 6595. Mais il faut qu'on sache qu'il y a plusieurs genres de profanations, et que chacun de ces genres a un grand nombre d'espèces ; en effet, il y a ceux qui profanent les biens de l'Église, et ceux qui profanent les vrais de l'Église ; ceux qui profanent beaucoup, et ceux qui profanent peu ; ceux qui profanent intérieurement, et ceux qui profanent extérieurement de plus en plus ; ceux qui profanent par la foi contre les vrais et les biens de l'Église, ceux qui profanent par la vie, et ceux qui profanent par le culte : de là, pour les profanateurs existent un grand nombre d'enfers, qui sont distincts entre eux selon les diversités des profanations ; les enfers des profanations du bien sont par derrière, et les enfers des profanations du vrai sont sous les pieds et sur les côtés ; ils sont plus profonds que les enfers des autres maux, et ils sont rarement ouverts. Que les étrangers soient ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, et ne veulent point le reconnaître, soit au dehors ou au dedans de l'Église, ainsi ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, et dans le sens abstrait des personnes, les maux et les faux du mal, c'est ce qu'on voit dans la Parole d'après un grand nombre de passages : il est dit ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur, ainsi ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, parce que ceux qui ne reconnaissent point le Seigneur ne peuvent faire autrement que d'être dans les maux et dans les faux du mal, car c'est du Seigneur que procède tout bien et tout vrai du bien ; c'est pourquoi, ceux qui nient le Seigneur sont dans les maux et dans les faux du mal, selon les paroles du Seigneur dans Jean :

« Si vous ne croyez pas que Moi je suis, vous mourrez dans vos péchés. " - Jean 8:24.

Que les étrangers soient ceux-là, on le voit par ces passages ; dans Ésaïe :

« Votre terre est une solitude, vos villes ont été brûlées par le feu ; votre humus devant vous, des étrangers le dévoreront ; et il y aura une solitude comme un bouleversement par des étrangers. » - Ésaïe 1:7.

Ici par la terre il n'est pas entendu la terre, ni par les villes et l'humus, des villes et l'humus ; mais par la terre il est entendu l'Église, pareillement par l'humus, et par les villes les vrais de l'Église, appelés doctrinaux, qui sont dits avoir été brûlés par le feu, quand ils ont été consumés par les maux des amours de soi et du monde ; de là, on voit clairement ce qui est signifié par cela que

« des étrangers dévoreront l'humus, » à savoir, que les maux et les faux du mal consumeront l'Église ; et par cela que

« la terre sera une solitude ; » que la terre soit l'Église, on le voit aux articles cités, numéro 9325 ; et pareillement l'humus, numéro 566, 1068 ; il a aussi été montré que les villes sont les doctrinaux de l'Église, ainsi les vrais de l'Église, numéro 2268, 2451, 2712, 2943, 3216, 4492, 4493 ; et que le feu est le mal des amours de soi et du monde, numéro 1297, 1861, 2446, 5071, 5215, 6314, 6832, 7575, 9141.

Dans Jérémie :

« L'ignominie a couvert nos faces, quand sont venus des étrangers contre les sanctuaires de la maison de Jéhovah. " - Jérémie 51:51.

Les étrangers contre les sanctuaires de la maison de Jéhovah sont les maux et les faux du mal contre les biens et les vrais de l'Église ; on appelait étrangers ceux d'entre les nations, qui servaient dans l'Église Juive ; et par les nations de cette terre sont signifiés aussi les maux et les faux, numéro 9320.

Dans le Même :

« Tu dis : C'en est fait, non ; mais j'aimerai des étrangers, et après eux j'irai. " - Jérémie 2:25 ;

-aimer des étrangers et aller après eux, c'est aimer les maux et les faux du mal, et les adorer.

Dans Ézëchiel :

« L'épée j'amènerai sur vous, et je vous livrerai dans la main d'étrangers. » Jérémie 40:8, 9 ; amener l'épée, ce sont les faux d'après le mal qui combattent contre les vrais d'après le bien ; livrer dans la main des étrangers, c'est pour qu'ils croient et servent ces faux ; que l'épée soit le vrai qui combat contre les faux, et dans le sens opposé le faux qui combat contre les vrais, on le voit, numéro 2799, 6353, 7102, 8294.

Dans le Même :

« De la mort des incirconcis tu mourras, dans la main des étrangers. » - Jérémie 28:10.

Les incirconcis sont ceux qui sont dans les amours impurs et dans les cupidités de ces amours quant à la vie, quoiqu'ils soient dans les doctrinaux, numéro 2049, 3412, 3413, 4462, 7045, 7225 ; leur mort est la mort spirituelle ; dans la main des étrangers, c'est dans les maux mêmes et dans les faux du mal.

Dans le Même :

« Jérusalem, femme adultère ! sous son mari, elle reçoit les étrangers. » - ;

-Jérusalem, femme adultère, c'est l'Église dans laquelle le bien a été adultéré ; recevoir les étrangers, c'est reconnaître par la vie et par la doctrine les maux et les faux du mal.

Dans Joël :

« Jérusalem sera sainteté, et des étrangers ne passeront plus par elle. » - ; ici aussi Jérusalem est l'Église, mais l'Église dans laquelle le Seigneur est reconnu, et dans laquelle on vit du bien et on croit aux vrais qui procèdent du Seigneur ; des étrangers ne passeront plus par elle, c'est-à-dire que les maux et les faux du mal qui proviennent de l'enfer n'entreront point en elle.

Dans David :

« Des étrangers se sont élevés contre moi, et des violents ont cherché mon âme. » Psaumes 54:5 ; ici encore les étrangers sont les maux et les faux du mal ; les violents sont les mêmes qui font violence aux biens et aux vrais : ceux qui ne considèrent que le sens littéral de la Parole n'entendent par les étrangers que ceux qui sont hors de l'Église, et pensent que ceux-là s'élèveraient contre David, mais dans les cieux il n'entre rien de la personne, il n'y entre que les choses qui sont signifiées, numéro 8343, 8985, 9007 ; ainsi ce sont non pas les étrangers, mais au lieu des étrangers les choses étrangères, c'est-à-dire, celles qui ont été aliénées de l'Église, ainsi les maux et les faux du mal qui détruisent l'Église ; par David, contre qui ils s'élèveraient, il est aussi perçu le Seigneur, numéro 1888, 9951.

Dans Moïse :

« Il a abandonné le Dieu qui l'avait fait, et il a méprisé le rocher de son salut ; à la Jalousie ils L'ont provoqué par des étrangers.Deutéronome 32:15-16 ; abandonner Dieu et mépriser le rocher du salut, c'est nier le Seigneur ; provoquer par des étrangers, c'est par les maux et par les faux du mal ; que le Rocher soit le Seigneur quant aux vrais de la foi, on le voit, numéro 8581. En outre, ailleurs, les étrangers auesi sont les maux et les faux, par exemple, Ésaïe 25:2, 4, Ézéchiel 31:11-12. Comme les étrangers signifiaient ceux qui sont dans les maux et dans les faux du mal, et par suite dans le sens abstrait les maux et les faux du mal, c'est pour cela qu'il fut défendu

« que l'étranger mangeât des choses saintes. » - Lévitique 22:10.

Que

« l'étranger s'approchât de la fonction du sacerdoce, ou de la garde du sanctuaire ; et s'il s'en approchait il devait être tué. » - , ; et aussi

« de brûler du parfum avec un feu étranger ; pour en avoir brûlé, Nadab et Abihu fils d'Aharou furent consumés par le feu du ciel, » Lévitique 10:1-2.

Car le feu saint, qui était près de l'autel, signifiait l'amour Divin ; le feu étranger signifiait l'amour infernal, et par suite aussi les maux et les cupidités de ces maux, voir numéro 1297, 1861, 2446, 5071, 5215, 6314, 6832, 7575, 9141. Il y a aussi des étrangers (alienigenœ) désignés dans la Langue originale par un autre mot que les étrangers (alieni), et ceux-là signifient les faux mêmes ; par exemple, dans les Lamentations :

« Jéhovah ! regarde notre ignominie ; notre héritage a été transporté à des étrangers (ad aliènes), et nos maisons à des étrangers (ad alienigenas). » - Lamentations 5:1-2.

Dans Obadie :

« Des étrangers (alieni) ont emmené en captivité sa force, et des étrangers (alienigense) sont entrés dans ses portes, et sur Jérusalem ils jetteront le sort. » - Vers. , 11 ; jeter le sort sur Jérusalem, c'est détruire l'Église, et en dissiper les vrais.

Dans Zéphanie :

« Je ferai la visite sur les princes et sur les fils du roi, et sur tous ceux qui sont revêtus d'un habit d'étranger (alienigenae). » - Zéphanie 1:8.

Ceux qui sont revêtus d'un habit d'étranger sont ceux qui sont dans les faux ; car les princes et les fils du roi, sur lesquels la visite sera faite, sont les principaux vrais, et dans le sens opposé les principaux faux ; que les princes signifient ces faux, on le voit, numéro 1482, 2089, 5044 ; que les rois soient les vrais mêmes, et dans le sens opposé les faux mêmes, on le voit, numéro 2015, 2069, 3009, 4581, 4966, 5044, 5068, 6148 ; delà, les fils du roi sont ceux qui en proviennent.

Dans David :

« Délivre-moi, et arrache-moi de la main des fils de l'étranger (alienigense), dont la bouche prononce la vanité, et dont la droite est une droite de mensonge. » - Psaumes 144:7-8, 11.

Que les fils de l'étranger soient ceux qui sont dans les faux, ainsi les faux, cela est bien évident, car il est dit,

« dont la bouche prononce la vanité et dont la droite est une droite de mensonge ; en effet, la vanité est la fausseté de la doctrine, et le mensonge le faux de la vie, numéro 9248.

  
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Arcanes Célestes # 3024

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3024. Que tu ne prennes point une femme pour mon fils des filles du Canaanite, signifie que le Rationnel Divin ne serait conjoint à aucune affection qui n'est pas d'accord avec le vrai : on le voit par la signification de prendre une femme, en ce que c'est être conjoint par l'alliance du mariage ; par la signification de mon fils, savoir, de Isaac, en ce qu'il est le Rationnel Divin du Seigneur, numéros 1893, 2066, 2083, 2630 ; par la signification des filles, en en qu'elles sont les affections, numéros 489, 490, 491, 568, 2362 ; et par la signification du Canaanite, en ce qu'il est le mal, numéros 1444, 1573, 1574 ; c'est de là que les filles du Canaanite sont les affections qui ne sont pas d'accord avec le vrai. Il s'agit ici du Vrai Divin qui doit être adjoint au Bien Divin du Rationnel du Seigneur, comme on peut le voir par le Contenu, numéro 3013 : par la femme qui doit être associée par l'alliance du mariage on entend ce Vrai même qui doit, par la voie commune, être tiré de l'homme Naturel ; par mon fils on entend le Rationnel du Seigneur quant au bien, auquel Rationnel ce vrai doit être adjoint ou associé ; d'où l'on peut savoir que par ne pas prendre une femme pour mon fils des filles du Canaanite, il est signifié qu'il ne serait conjoint à aucune affection qui n'est pas d'accord avec le vrai ; toute conjonction du vrai avec le bien est faite par l'affection, jamais en effet aucun vrai n'entre dans le Rationnel de l'homme et n'y est conjoint, si ce n'est par l'affection, car dans l'affection est le bien de l'amour, et c'est la seule chose qui conjoigne, numéro 1895, ce qui peut même être connu de quiconque réfléchit. Que les filles du Canaanite signifient les affections qui sont en discord avec le vrai, c'est-à-dire, les affections du faux, on peut le voir par la signification des filles ; car, dans la Parole, les filles sont nommées dans bien des endroits, et chacun peut y voir que ce n'est point de filles qu'il s'agit ; ainsi dans des passages ci-dessus rapportés, il a été montré que la Fille de Sion, la Fille de Jérusalem, la Fille de Tharschisch, la Fille de mon peuple, sont des affections du bien et du vrai ; et puisqu'elles sont des affections du bien et du vrai, elles sont aussi des Eglises, car les Eglises sont Eglises d'après ces affections ; c'est de là que par la Sion est signifiée l'Eglise céleste, et cela, d'après l'affection du bien ; mais par la Fille de Jérusalem est signifiée l'Eglise spirituelle d'après l'affection du vrai, numéro 2362 ; cette Eglise est aussi signifiée par la fille de mon peuple, - Jérémie 6:14, Jérémie 8:19, 21-22, Ézéchiel 13:17.

On voit, d'après cela, ce qui est signifié par les Filles des Nations, par exemple, par les Filles des Philistins, les filles de l'Egypte, les filles de Tyr et de Sidon, les filles d'Edom, les filles de Moab, les filles des Chaldéens et de Babel, les filles de Sodome, ce sont les affections du mal et du faux dont se composent leurs Religiosités, par conséquent les Religiosités elles-mêmes. Que ce soit là la signification des filles, on peut le voir par ces passages.

Dans Ézéchiel :

« Les Filles des Nations se lamenteront sur l'Egypte. Gémis sur la multitude de l'Egypte, et fais-la descendre, elle et les Filles des Nations magnifiques, vers la terre des inférieurs avec ceux qui descendent dans la fosse. » - Ézéchiel 32:16, 18.

Les filles des nations magnifiques, ce sont les affections du mal.

Dans Samuel :

« N'annoncez point dans Gath, n'évangélisez point dans les places d'Askalon, peut-être se réjouissent-elles les Filles des Philistins, peut-être tressaillent-elles d'allégresse les filles des incirconcis ! » - 2 Samuel 1:20.

Dans Ézéchiel :

« Tu t'es livrée à la scortation avec les fils de l'Egypte ; je t'ai livrée à la volonté de celles qui le haïssaient, des Filles des Philistins ; avant que ton mal fut révélé, comme au temps de l'ignominie des Filles de la Syrie et de tous ses environs, des Filles des Philistins qui te méprisent de tout côté. » - Ézéchiel 16:26-27, 57.

Chacun peut voir que ce ne sont point des filles qui sont ici désignées, mais que ce sont les religiosités de ceux qui sont signifiés par les Philistins, religiosités qui sont telles, qu'on y parle beaucoup de la foi, et qu'on n'y mène nullement la vie de la foi, voir numéros 1197, 1198 ; aussi est-ce de là qu'ils sont dits incirconcis, c'est-à-dire sans charité.

Dans Jérémie :

« Monte à Giléad, et prends du baume, Vierge Fille de l'Egypte. Fais-toi un bagage d'émigration, Fille habitante de l'Egypte. Elle est dans la confusion la Fille de l'Egypte, elle a été livrée dans la main du peuple du septentrion. » - Jérémie 46:11, 19, 24.

La fille de l'Egypte, c'est l'affection de raisonner d'après les scientifiques, sur les vrais de la foi pour découvrir si telle chose est ainsi ; c'est par conséquent la religiosité qui surgit de cette affection et qui est telle, qu'on ne croit que ce qu'on saisit par les sens, qu'ainsi l'on ne croit rien du vrai de la foi, voir numéros 215, 232, 233, 1164, 1165, 1186, 1385, 2196, 2203, 2209, 2568, 2588.

Dans Ésaïe :

« Il a dit : Tu ne continueras plus à t'enorgueillir, vierge oppressée, Fille de Sidon. » - Jérémie 23:12.

Dans David :

« La Fille de Tyr t'offrira un présent, les riches du peuple prieront tes faces. » - Psaumes 45:13.

Ce que c'est que la fille de Sidon et la fille de Tyr, on le voit par la signification de Sidon et de Tyr, numéro 1201.

Dans Jérémie :

« Sois dans la joie et dans l'allégresse, Fille d'Edom ; ton iniquité est consommée, Fille de Sion, il ne continuera plus de te faire émigrer ; ton iniquité sera visitée, Fille d'Edom. » - Lamentations 4:21-22.

Dans Ésaïe :

« Comme un oiseau qui vole çà et là, (comme) une nichée qui s'échappe, (ainsi) seront les Filles de Moab. » - Ésaïe 16:2 ;

Dans le Même :

« Descends, assieds-toi sur la poussière, Vierge Fille de Babel : assieds-toi à terre, point de trône, Fille des Chaldéens. Sieds-toi silencieuse et entre dans les ténèbres, Fille des Chaldéens, parce que tu ne continueras plus à te faire appeler la dominatrice des royaumes. » - Ésaïe 47:1, 5.

Dans Jérémie :

« Un peuple vient du septentrion, rangé comme l'homme pour la guerre, contre toi, Fille de Babel, - Jérémie 50:41-42 ;

Dans le Même :

« La Fille de Babel (est) comme une aire, (il est) temps qu'on la foule. » - Jérémie 51:33.

Dans Zacharie :

« Hélas Sion, sauve-toi, toi qui habites avec la Fille de Babel. » - Zacharie 2:11.

Dans David :

« La Fille de Babel a été dévastée. » - Psaumes 137:8.

Dans Ézéchiel :

« Tes sœurs, Sodome et ses Filles, reviendront à leur ancien état ; et Samarie et ses Filles reviendront à leur ancien état. » - Ézéchiel 16:55.

Chacun peut voir que dans ces passages par les filles on entend non des filles, mais des affections qui sont en discord avec le vrai, par conséquent des religiosités qui proviennent de ces affections ; mais, quelles sont ces religiosités, c'est ce qu'on découvre par la signification de ces peuples, ainsi par celle d'Edom, de Moab, des Chaldéens, de Babel, de Sodome, de Samarie, dont il a été parlé çà et là dans les explications des Chapitres antérieurs de la Genèse : de là maintenant on voit ce qui est signifié ici par les filles du Canaanite. Ne pas contracter mariage avec les filles des Canaanites concernait aussi ces spirituels, en ce que le bien et le faux, ainsi que le mal et le vrai ne devaient pas être conjoints, car c'est de là que vient la profanation : la défense eue était aussi le représentatif, il en est parlé dans leDeutéronome, - Deutéronome 7:3,

Et dans Malachie :

« Juda a profané la sainteté de Jéhovah, en ce qu'il a aimé et a épousé la Fille d'un Dieu étranger. » - Malachie 2:11.

  
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