Bible

 

Jérémie 51:33

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33 Car ainsi a dit l'Eternel des armées, le Dieu d'Israël : la fille de Babylone est comme une aire; il est temps qu'elle soit foulée; encore un peu, et le temps de sa moisson viendra.

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Arcanes Célestes # 10042

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10042. Et l'un des béliers lu prendras, signifie le bien de l'innocence dans l'homme interne : on le voit par la signification du bélier, en ce qu'il est le bien de l'innocence dans l'homme interne, ainsi qu'il va être montré. Comme dans ce Chapitre il s'agit de sacrifices et d'holocaustes de béliers et d'agneaux, il sera dit ce qu'ont signifié les animaux en général qui étaient offerts en sacrifices et en holocaustes : ces animaux étaient des Bœufs, des Taureaux, des Boucs, des Béliers, des Chèvres et des Chevreaux, des Agneaux, des Agnelles, et des Chevrettes de chèvres : celui qui ne sait pas ce que ces animaux signifient ne peut nullement savoir ce que signifient les Sacrifices et les Holocaustes faits avec chacune de ces espèces ; il faut qu'on sache que tous les animaux, qui sont dans les terres, signifient des choses qui sont chez l'homme, lesquelles se réfèrent en général aux affections qui appartiennent à sa volonté, et aux pensées qui appartiennent à son entendement, ainsi aux biens et aux vrais, car les biens appartiennent à la volonté, elles vrais appartiennent à l'entendement ; et comme elles se réfèrent aux biens et aux vrais, elles se réfèrent aussi à l'amour et à la foi, car toutes .les choses qui appartiennent à l'amour sont appelées biens, et toutes celles qui appartiennent à la foi sont appelées vrais. Si les animaux de divers genre signifient de telles choses, cela tire son origine des représentatifs dans l'autre vie ; là apparaissent des animaux de plusieurs genres et d'espèces innombrables ; ces animaux y sont des apparences tout-à-fait frappantes (ad vivum) correspondant aux affections et aux pensées qui sont chez les Esprits et chez les Anges : qu'il en soit ainsi, on peut môme le voir par les visions prophétiques rapportées çà et là dans la Parole ; en effet, toutes les choses qui ont été vues par les prophètes sont de celles qui apparaissent devant les anges dans le ciel : c'est de là qu'il est si souvent parlé de bêtes dans la Parole, et que cha- » que bête signifie quelque chose qui se réfère à des affections ou à des pensées qui sont chez l'homme ; l'homme, quant à son homme externe, n'est autre chose qu'un animal, mais il en est distingué par son homme interne, en ce que son homme interne et son homme externe peuvent être élevés vers le ciel et jusqu'à Dieu, et par suite recevoir la foi et l'amour ; de là vient que des bêtes ont été employées dans les sacrifices et dans les holocaustes : celui qui ne sait pas ces choses ne peut nullement savoir pourquoi il a été ordonné d'offrir tantôt des Taureaux, des Béliers, des Agneaux, tantôt des Bœufs, des Chèvres et des Agnelles, tantôt des Boucs, des Chevreaux et des Chevrettes de chèvres ; autrement, à quoi bon tout cela ? Que les bêtes dans la Parole signifient les biens et les maux chez l'homme, comme aussi les vrais et les faux, on le voit, numéros 142, 143, 246, 714, 715, 776, 1823, 2179, 2180, 2781, 3218, 3519, 5198, 7523, 7872, 9090 ; et que ce soit à cause de cela qu'elles ont été employées dans les sacrifices, on le voit, numéros 1823, 2180, 2805, 2807, 2830, [Il manque du texte ici], , 923, 2165, 6905, 8680, 8936 ; que l'autel a été le principal représentatif du Seigneur, et par conséquent du culte, numéros 2777, 2811, 8935, 8940, 9388, 9389, 9714, 9964 ; que les Anciens avant Éber n'ont rien connu des sacrifices, numéro 2180 ; que depuis Éber, ainsi chez la nation des Hébreux, et par suite chez les descendants de Jacob, les sacrifices ont été institués, et pourquoi, numéros 1128, 1343, 2180, 2818 ; que les Sacrifices ont été non pas commandés mais permis, numéro 2180. 2, [Il manque du texte ici], ; ; , ,Lévitique , , Lévitique 5:6, 10, 13, 16, 18, , 19, 15:30, , ;

Le pardon des péchés, l'expiation, la propitiation, et la rédemption, ne sont pas non plus autre chose que la purification des maux et des faux, l'implantation du bien et du vrai, et leur conjonction, ainsi la régénération, numéros 9076, 9452, 9453, 9454, 9937, 9938 ; tout procédé de la Régénération est aussi décrit par chacun des rites de chaque Sacrifice et de chaque Holocauste, et se manifeste quand les représentatifs sont développés par le sens interne, numéro 10022. (2 bis.) Les Sacrifices et les Holocaustes dans le sens suprême signifient la Glorification de l'Humain du Seigneur : c'est parce que tous les rites du culte institués chez la Nation Israélite et Juive regardaient uniquement le Seigneur ; ainsi Le regardaient principalement les Sacrifices et les Holocaustes qui en général représentaient le tout du culte, comme il a été montré ci-dessus ; la Régénération de l'homme ne vient pas non plus d'autre part que du Seigneur, numéros 9506, 9715, 9486, 9487, 9809, 10019 ; c'est pourquoi, lorsque dans la Parole il s'agit de la régénération de l'homme, dans le sens suprême il s'agit de la glorification de l'Humain du Seigneur ; caria régénération de l'homme est l'image de la glorification du Seigneur, numéros 3138, 3212, 3296, 3490, 4402, 5688 ; Glorifier l'Humain, c'est le faire Divin ; régénérer l'homme, c'est le faire céleste, afin que le Divin du Seigneur puisse habiter en lui. , [Il manque du texte ici], 9992, 10005, 10017 ; et que pour être régénéré, l'homme doive être régénéré quant aux internes et quant aux externes, on le voit dans les articles cités, numéro 9325 (fin). Quant à ce qui est spécialement signifié par le Sacrifice et l'Holocauste du bélier, dont il s'agit dans ce Chapitre, on le voit par les passages de la Parole, où les sacrifices et les holocaustes du bélier sont décrits, et où le bélier est nommé ; d'après ces passages, il est évident que le bélier signifie le bien de l'innocence et de la charité dans l'homme interne, et que le sacrifice et l'holocauste du bélier signifient la purification et la régénération de l'homme interne, ainsi l'implantation du bien de l'innocence et de la charité dans cet homme ; que ce soit là ce qui est signifié par le bélier, on le voit par les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Tous les troupeaux de l'Arabie seront rassemblés pour toi, les béliers de Nébajoth seront à Ion service ; ils monteront à mon bon plaisir sur mon autel. » - Ésaïe 6.

Là, il s'agit du Seigneur, de son Ciel et de son Église ; les troupeaux de l'Arabie sont tous les biens de l'homme interne ; les béliers de Nébajoth sont les biens de l'innocence et de la charité dans cet homme ; on peut voir que les troupeaux sont les biens de l'homme interne, numéros 8937, 9135 ; que l'Arabie, c'est où est le bien, numéro 3268 ; et que Nébajoth, ce sont ceux qui dans l'homme interne sont dans ce bien, numéro ' 3268, 3686, 3688.

Dans Ézéchiel :

« L'Arabie et tous » les princes de Kédar, les marchands de ta main en petit bétail, et en béliers et en boucs. » - Ézéchiel 27:21.

Là, il s'agit de Tyr, par laquelle est signifiée l'Église où sont les connaissances du bien et du vrai, numéro 1201 ; les marchands sont ceux qui ont ces connaissances et qui les communiquent, numéros 2967, 4453 ; le petit bétail, ce sont les biens de l'amour ; les béliers sont les biens de la charité, et les boucs sont les biens de la foi ; dans la Parole il est parlé de menu bétail (grèges), de petit bétail (pecora), et de bétail (pecudes), qui dans la Langue originale sont distingués par leurs noms ; et par le menu bétail sost signifiés en général les internes, par le bétail les externes spécialement, et par te petit bétail les intimes spécialement ; mais par le gros bétail (armenta) sont signifiés les externes.

Dans Jérémie :

« Je les ferai descendre comme le petit bétail à la tuerie, comme les béliers avec les boucs. » - Jérémie 51:41.

Le petit bétail, les béliers et les boucs signifient ici les mêmes choses.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovah : Voici, Moi, je juge entre bétail et bétail, entre les béliers et les boucs. " - Ézéchiel 34:17 ;

Entre bétail et bétail, c'est entre ceux qui dans les intérieurs sont bons, et ceux qui sont mauvais ; entre les béliers et les boucs, c'est entre ceux qui sont dans la charité et par suite dans la foi, et ceux qui son dans les vrais de la foi sans la charité ; les béliers signifient ici la même chose que les brebis, car les béliers sont les mâles des brebis ; que les brebis soient ceux qui sont dans la charité et par suite dans la foi, on le voit, numéros 4169, 4809 ; et que les boucs soient ceux qui sont dans les vrais, appelés vrais de la foi, sans la charité, on le voit, numéros 4169 (fin), 4769 ; les mêmes choses sont signifiées par le bélier et le bouc, dans Daniel 8 ; et aussi par les brebis et les boucs, dans Matthieu 25:32.

Dans Moïse :

« Si une âme a péché par erreur, elle apportera son délit à Jéhovah, un bélier sans défaut d'entre le menu bétail. " - Lévitique 5:15, 18, ;

Les sacrifices du bélier signifient la purification de l'homme interne et l'implantation du bien de l'innocence dans cet homme, car le péché par erreur est le péché provenant de l'ignorance dans laquelle est l'innocence, et l'innocence de l'ignorance appartient à l'homme interne.

Dans le Même :

« Dans les Nouvelles Lunes on offrait deux taureaux, un bélier et sept agneaux, et ensuite un bouc de chèvres. Pareillement chacun des jours de la Pâque : et pareillement le jour des prémices. » - Nombres 22:6, 15, 19, 22, 27 ;

C'était pour que fût représentée la purification de tout l'homme, tant de l'externe que de l'interne et de l'intime ; par le sacrifice et l'holocauste des taureaux, la purification de l'homme externe ; par celui du bélier, la purification de l'homme interne ; et par ceux des agneaux, la purification de l'homme intime ; et comme la purification était représentée, l'implantation du bien de l'innocence l'était aussi, car le taureau est le bien de l'innocence dans l'homme externe, le bélier dans l'homme interne, et l'agneau dans l'homme intime, ainsi qu'il a été dit ci-dessus ; si le bouc était sacrifié le dernier de tous, c'est parce que le bouc signifie le vrai de la foi dans l'homme externe, et que le vrai de la foi dans cet homme est le dernier, numéro 9959. Gomme les biens et les vrais chez l'homme se suivent dans cet ordre, c'est pour cela aussi que les présents des princes d'Israël, quand on oignait l'autel et la Tente de convention, étaient un Taureau, un Bélier et un Agneau en holocaustes, et un Bouc de chèvres en sacrifice, - Nombres , [Il manque du texte ici],

  
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Arcanes Célestes # 2781

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2781. Et il sella son âne, signifie l'homme naturel qu'il a préparé : on le voit par la signification de l'Ane, de laquelle il va être parlé : chez l'homme il y a les volontaires et il y a les intellectuels ; aux volontaires appartiennent les choses qui concernent le bien, et aux intellectuels, celles qui concernent le vrai ; il y a des bêtes de diverses espèces, par lesquelles sont signifiés les volontaires qui concernent le bien, comme les Agneaux, les Brebis, les Boucs, les Chèvres, les Veaux, les Bœufs, Voir numéros 1823, 2179, 2180 ; et il y a aussi des bêtes par lesquelles sont signifiés les intellectuels qui concernent le vrai, savoir, les Chevaux, les Mulets, les Onagres, les Chameaux, les Anes, et en outre les Oiseaux ; il a déjà été montré que le Cheval signifie l'intellectuel, numéros 2761, 2762 ; l'Onagre, le vrai séparé d'avec le bien, numéro 1949 ; le Chameau, le scientifique dans le commun, et l'Ane le scientifique dans le particulier, numéro 1486 : il y a deux choses qui constituent le Naturel chez l'homme, ou, ce qui est la même chose, l'homme Naturel, savoir, le bien naturel et le vrai naturel ; le bien naturel est un plaisir qui découle de la charité et de la foi, le vrai naturel est leur scientifique : que le Vrai naturel soit ce qui est signifié par l'âne, et le vrai rationnel ce qui est signifié par le Mulet, on peut le voir par ces passages ; dans Ésaïe :

« Prophétie sur les bêtes du midi.

Dans la terre d'angoisse et de détresse, le Lion et le Tigre, et d'après eux la Vipère et le Dipsade volant porteront sur l'épaule des Anons leurs richesses, et sur la bouse des Chameaux leurs trésors, vers un peuple (auquel) ils ne seront pas utiles ; et les Égyptiens donneront vainement et inutilement du secours. » - Ésaïe 30:6-7.

sont appelés bêtes du midi ceux qui sont dans les connaissances du bien et du vrai, mais qui s'en servent non pour la vie, mais pour la science ; il est dit à leur sujet qu'ils portent sur l'épaule des ânons leurs richesses et sur la bosse des chameaux leurs trésors, parce que les ânons signifient les scientifiques dans le particulier, et, les chameaux les scientifiques dans le commun ; les Égyptiens sont les sciences, numéros 1164, 1165, 1186, desquelles il est dit qu'elles donneront vainement et inutilement du secours : il est évident pour chacun que cette prophétie a un sens interne, et que sans ce sens elle n'est comprise par qui que ce soit ; car, sans le sens interne, on ne peut savoir ce que c'est que la prophétie sur les bêtes du midi, ce que c'est que le lion et le tigre, la vipère et le dipsade volant, ni pourquoi il est dit que ces bêtes porteront sur l'épaule des ânons leurs richesses et sur la bosse des chameaux leurs trésors, ni pourquoi immédiatement après, il est dit que les Egyptiens donneront vainement et inutilement du secours. L'Ane a une semblable signification dans la prophétie d'Israël concernant Iisaschar, dans Moïse :

« Iisaschar, âne ossu, qui se couche entre les bagages. » - Genèse 49:14.

Dans Zacharie :

« Ce sera ici la plaie dont Jéhovah frappera tous les peuples qui combattront contre Jérusalem ; il y aura la plaie du Cheval, du Mulet, du Chameau et de l'Ane, et de toute bête. » - Zacharie 14:12, 15.

Que le cheval, le mulet, le chameau et l'âne signifient chez l'homme les intellectuels qui seront frappés de plaies, on le voit d'après tout ce qui précède et tout ce qui suit ce passage, car il y est question des plaies qui précéderont le jugement dernier ou la consommation du siècle, plaies dont Jean a aussi parlé dans Apocalypse en bien des endroits, et que les autres Prophètes ont très fréquemment mentionnées ; ceux qui alors doivent combattre contre Jérusalem, c'est-à-dire, contre l'église spirituelle du Seigneur et contre ses vrais, sont signifiés par ces animaux, ceux –là seront frappés de plaies quant aux intellectuels.

Dans Ésaïe :

« Heureux vous qui semez auprès de toutes les eaux, qui (y) envoyez le pied du Bœuf et de l'Ane. » - Ésaïe 32:20.

Ceux qui sèment auprès de toutes les eaux sont ceux qui se laissent instruire dans les spirituels ; que les eaux soient les spirituels, par conséquent les intellectuels du vrai, on le voit, numéros 680, 739, 2702 ; ceux qui y envoient le pied du bœuf et de l'âne, ce sont les naturels qui doivent servir ; que le bœuf soit le naturel quant au bien, on le voit numéros 2180, 2566 ; l'Ane est le naturel quant au vrai.

Dans Moïse :

« Il attache au cep son Anon, et au noble cep le fils de son ânesse ; il a lavé dans le vin son vêtement, et dans le sang des raisins son manteau. » - Genèse 49:11.

C’est là la prophétie de Jacob, alors Israël, sur le Seigneur : le cep et le cep désignent l'église spirituelle externe et interne, numéro 1069 ; l'ânon est le vrai naturel, le fils de l'ânesse est le vrai rationnel ; si le fils de l'ânesse est le vrai rationnel, cela vient de ce que l'ânesse signifie l'affection du vrai naturel, numéro 1486, dont le fils est le rationnel, ainsi qu'on le voit, numéros 1895, 1896, 1902, 1910. Autrefois le Juge avait pour monture une Anesse, et ses fils, des Anons ; et cela, parce que les Juges représentaient les biens de l'Église, et leurs fils les vrais qui en procèdent : mais le Roi avait pour monture une Mule, et ses fils, des mulets ; et cela, parce que les Rois et leurs fils représentaient les vrais de l'Église, voir numéros 1672, 1728, 2015, 2069 : que le Juge ait eu pour monture une Anesse, on le voit dans le Livre des Juges :

« Mon cœur (est) pour les législateurs d'Israël, » qui sont de bonne volonté parmi le peuple, bénissez Jéhovah, (vous) qui montez sur des Anesses blanches, qui êtes assis sur Midian. » - Juges 5:9-10 :

On y voit aussi que les fils des Juges avaient pour monture des Anons :

« Jaïr, juge sur Israël, eut trente fils, qui montaient sur trente Anons. » - Juges 10:3-4 :

Et ailleurs :

« Abdon, juge d'Israël, eut quarante fils, et trente fils de fils, qui montaient sur soixante-dix Anons. » - Juges 12:14 :

Il est constant que le Roi avait pour monture une Mule :

« David leur dit : prenez avec vous les serviteurs de votre Seigneur, et faites Monter Salomon mon fils sur la Mule, qui (est) à moi. Et ils firent monter Salomon sur la Mule du Roi David ; et Sadoch le sacrificateur et Nathan le prophète l'oignirent pour roi dans Guichon. » - Juges 1 Rois 1:33, 38, 44-45.

Et que les fils du Roi montaient sur des Mulets :

« Tous les fils du Roi David se levèrent, et montèrent chacun sur son Mulet, et ils s'enfuirent de devant Absalon. » - 2 Samuel 13:29.

D’après cela, il est évident que monter sur une Anesse était une prérogative du Juge, et monter sur une Mule une prérogative du roi ; et que monter sur un Anon était une prérogative des fils du Juge, et sur un Mulet une prérogative des fils du Roi ; et cela, comme il a été dit, parce que l'Anesse représentait et signifiait l'affection du bien et du vrai naturels, la Mule l'affection du vrai rationnel, l'Ane ou l'Anon le vrai naturel lui-même, et le Mulet ainsi que le Fils de l'Anesse le vrai rationnel : de là on voit ce qui est entendu par les Prophéties sur le Seigneur, dans Zacharie :

« Trésaille, fille de Sion ; fais retentir tes cris, fille de Jérusalem ; voici, ton Roi viendra à toi, juste et sauvé, lui, humble et Monté sur un Ane, et sur un Anon fils d'Anesses ; sa domination (s'étendra) de la mer à la mer, et du fleuve jusqu'aux extrémités de la terre. » - Zacharie 9:9-10.

On sait par les Evangélistes que le Seigneur a voulu monter sur ces animaux, lorsqu'il vint dans Jérusalem ; il en est ainsi parlé dans Matthieu :

« Jésus envoya deux disciples, leur disant : allez dans le village qui est vis-à-vis de vous, et aussitôt vous trouverez une Anesse attachée, et un Poulain avec elle ; détachez-les et amenez-les-Moi : tout cela se fit, afin que fût accompli ce qui avait été prononcé par le Prophète, disant : dites à la fille de Sion : voici, ton Roi vient à toi, débonnaire et monté sur une Anesse et sur un poulain fils de celle qui est sous le joug. Et ils amenèrent l'Anesse et le Poulain, et ils mirent dessus leurs vêtements, et ils L'assirent dessus - Matthieu 21:2, 4, 7.

être monté sur un Ane était une marque que le Naturel avait été subordonné, et être monté sur un Poulain fils d'une ânesse était une marque que le Rationnel avait été subordonné ; que le fils de l'ânesse ait la même signification que le Mulet, c'est ce qui a été montré plus haut sur le passage de la Genèse 49:11 ; de là, et comme il appartenait au grand Juge et au Roi de monter sur ces animaux, et afin qu'en même temps les représentatifs de l'Eglise fussent accomplis, il a plu au Seigneur de monter dessus ; cela est rapporté ainsi dans Jean :

« Le lendemain une foule nombreuse, qui était venue à la fête, ayant appris que Jésus venait à Jérusalem, prirent des branches de palme, et allèrent au-devant de Lui ; et ils criaient : Hosanna ! Béni soit celui qui vient au Nom du Seigneur, le Roi d'Israël ! Mais Jésus trouvant un Anon, s'assit dessus, selon qu'il est écrit : ne crains point, fille de Sion ; voici, ton Roi vient assis sur le Poulain d'une ânesse. Et ses disciples ne connaissaient pas d'abord ces choses, mais quand Jésus fut glorifié, alors ils se souvinrent que ces choses avaient été écrites de Lui, et qu'on les Lui avaient fait.

Jean 12:12-13, , 15, . .

Il est donc évident, d'après ce qui vient d'être dit, que toutes choses en général et en particulier dans l'Église de ce temps, ont été des représentatifs du Seigneur, et par conséquent des représentatifs des Célestes et des Spirituels qui sont dans son Royaume ; et cela, jusqu'à l'Anesse et au Poulain de l'ânesse, par lesquels était représenté l'homme Naturel quant au bien et au vrai ; la raison de cette représentation était que l'homme Naturel doit être au service de l'homme Rationnel, celui-ci au service de l'homme Spirituel, celui-ci au service de l'homme Céleste, et l'homme céleste au service du Seigneur ; tel est l'ordre de la subordination. Comme le Bœuf et l'Ane signifiaient l'homme Naturel quant au bien et au vrai, voilà pourquoi il a été établi plusieurs lois, dans lesquels il est parlé de Bœufs et d'Anes, Lois qui, an premier aspect, ne semblent pas dignes d'être insérées dans la Parole Divine ; mais quand elles sont développées quant au sens interne, le spirituel qu'elles renferment paraît d'une très grande importance : par exemple, ces lois dans Moïse :

« Lorsque quelqu'un aura ouvert une fosse, ou lorsque quelqu'un aura creusé une fosse, et ne l'aura point couverte, et qu'il y sera tombé un Bœuf ou un Ane, le maître de la fosse rendra l'argent au maître, et ce qui est mort sera pour lui. » - Exode 21:33-34.

Quand tu rencontreras le Bœuf de ton ennemi, ou son Ane, égaré, en le ramenant tu le lui ramèneras. Quant tu verras l'Ane de celui qui te hait couché sous sa charge, et que tu auras manqué de la remuer, en la remuant tu la remueras de dessus lui. » - Exode 23:4-5. Deutéronome 22:1, 3.

« Tu ne verras point l'Ane de ton frère ou son Bœuf, tombés dans le chemin et en te cachant d'eux, en les relevant tu les relèveras. » - Deutéronome 22:4.

« Tu ne laboureras point avec un Bœuf et un Ane ensemble. Tu ne te revêtiras point d'un tissu de laine et de lin mêlés ensemble. » - Deutéronome 22:10-11.

« Durant six jours tu feras tes ouvrages, et le septième jour tu te reposeras, afin que se repose ton Bœuf, et ton Ane, et le fils de ta servante, et l'étranger. » - Exode 23:12.

Là, le Bœuf et l'Ane, dans le sens spirituel, ne signifient rien autre chose que le bien et le vrai naturel.

  
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