Bible

 

Jérémie 51:33

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33 Car ainsi a dit l'Eternel des armées, le Dieu d'Israël : la fille de Babylone est comme une aire; il est temps qu'elle soit foulée; encore un peu, et le temps de sa moisson viendra.

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L’Apocalypse Révélée # 763

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763. Vers. 18:7. Autant elle s'est glorifiée elle-même, et s'est livrée à des délices, autant donnez-lui de tourment et de deuil, signifie qu'au même degré où il y a eu fierté de cœur à cause de la domination, et bondissement de mental (animus) et de corps à cause des richesses, il y a pour eux après la mort douleur interne à cause de leur chute et des railleries, et à cause de l'indigence et de la misère. Par autant elle s'est glorifiée elle-même, il est signifié au même degré où il y a eu fierté de cœur à cause de la domination, car ils se glorifient de cette domination ; par autant elle s'est livrée à des délices, il est signifié au même degré où il y a eu bondissement de mental (animus) et de corps à cause des richesses, et à cause des plaisirs et des agréments qu'elles procurent, comme ci-dessus, No. 759 ; par lui donner du tourment, est signifiée la douleur interne à cause de la perle de la domination et alors à cause des railleries, leur tourment après la mort ne vient pas d'autre part ; et par lui donner du deuil, est signifiée la douleur interne à cause de l'indigence et de la misère, leur deuil après la mort vient de là. Le plaisir de l'amour de dominer d'après l'amour de soi sur toutes les choses du Seigneur, qui sont toutes les choses du Ciel et de l'Église, est changé après la mort en un tel tourment, et le charme de l'amour de remplir son mental (animus) et son corps par les délices que procure l'opulence, chez ceux qui sont dans cet amour de dominer, est changé en un tel deuil ; car les plaisirs et les charmes procédant des amours font la vie de chacun ; c'est pourquoi, quand ils sont changés en leurs opposés il y a tourment et deuil : ce sont là les rétributions et les peines, qui sont entendues dans la Parole par les tourments dans l'enfer ; et par suite la haine contre le Seigneur, et la haine contre toutes les choses du Ciel et de l'Église, sont entendues par le feu de l'enfer. Des choses semblables sont dites de Babel dans les Prophètes ; par exemple :

— « Je rendrai à Babel et à tous les habitants de la Chaldée tout le mal qu'ils ont fait dans Sion devant vos yeux. » — Jérémie 51:24.

— « Il viendra sur Babel, le dévastateur ; car le Dieu des rétributions, Jéhovah, en rétribuant rétribuera. » — Jérémie 51:6, 56.

— « Elle a été plongée dans l'enfer, ta magnificence ; sous toi est étendu le ver (le tourment qui est la douleur interne) ; tu avais dit dans ton cœur : Aux Cieux je monterai, au-dessus des étoiles de Dieu j'élèverai mon trône, semblable je deviendrai au Très-Haut ; cependant vers l'enfer tu a été précipité ; ceux qui te verront diront : Est-ce là cet homme qui ébranlait la terre, qui faisait trembler les royaumes etc. » — Ésaïe 14:11, 13-14, 15, 16 ; — ces choses ont été dites de Lucifer, qui là est Babel, comme on le voit là par les Vers, 4 et 22.

  
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Arcanes Célestes # 6963

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6963. Et voici, sa main lépreuse comme la neige, signifie la profanation du vrai : on le voit par la signification de la main en ce qu'elle est la puissance, comme ci-dessus numéro 6947, et en ce qu'elle est le vrai, parce que la puissance spirituelle consiste dans le vrai, numéro 6948, 6960 ; et par la signification de la Lèpre, en ce qu'elle est la profanation, spécialement la profanation du vrai, ainsi qu'il va être expliqué. Dans la Parole Historique, il est beaucoup question de la lèpre, de la diversité de son apparence dans la peau, de sa qualité dont on jugeait d'après cette apparence, du lépreux en ce qu'il devait ou être renfermé, ou sortir de la communion, ou être mis en liberté ; et de la lèpre dans les vêtements, dans les vases et dans les maisons mêmes : s'il est tant parlé de la lèpre, ce n'est pas à cause de la lèpre comme maladie, mais c'est parce qu'elle signifiait la profanation du vrai, ainsi c'est par rapport au sens spirituel, et parce que les Juifs et les Israélites pouvaient plus que les autres profaner le vrai ; en effet, s'ils eussent connu les internes de la Parole, et les vrais mêmes que représentaient les rites de l'Église chez eux, s'ils y eussent eu foi, et que néanmoins ils eussent vécu selon leur caractère, savoir, dans l'amour de soi et du monde, dans les haines et les vengeances entre eux, et dans la cruauté envers les nations, ils n'auraient pas pu ne pas profaner les vrais auxquels ils auraient une fois cru ; car croire aux vrais, et mener une vie contraire aux vrais, c'est les profaner ; c'est même pour cela qu'ils étaient détournés des connaissances du vrai interne, autant qu'il était possible, numéro 3398, 3489, au point qu'ils n'ont pas même su qu'ils devaient vivre après la mort, et qu'ils ont cru que le Messie devait venir, non pour sauver les âmes pour l'éternité, mais pour élever cette nation au-dessus de toutes les nations de l'univers : et comme telle a été et telle est encore aujourd'hui cette nation, c'est pour cela que les Juifs sont encore détournés de la foi, quoiqu'ils vivent au milieu du Christianisme ; de là vient donc qu'il est tant parlé de la Lèpre quant à sa qualité. Que la Lèpre signifie la p :ofanation du vrai, cela est bien évident d'après ce qui a été statué sur la Lèpre dans Moïse, ; cette description contient dans le sens interne tout ce qui concerne la profanation du vrai ; ainsi, quelle est cette profanation si la lèpre est récente ; quelle, si elle est ancienne ; quelle, si elle est intérieurement dans l'homme ; quelle, si elle est aussi à l'extérieur ; quelle, si elle peut être guérie ; quelle, si elle est incurable ; quels moyens il faut employer, et plusieurs autres choses, qui toutes ne peuvent être connues de qui que ce soit que par le sens interne de la Parole ; mais comme les choses qui sont décrites par la lèpre sont profanes, il n'est pas permis d'expliquer en particulier celles qui sont dans cette description ; le ciel éprouve même de l'horreur lorsqu'on nomme seulement le profane ; il m'est seulement permis d'en rapporter ce passage :

« Si en fleurissant la lèpre fleurit dans la peau, et que la lèpre couvre toute la peau de la plaie depuis la tête jusqu'aux pieds, sous tout regard des yeux du prêtre ; et que le prêtre voie que la lèpre a couvert toute sa chair, alors il déclarera pure la plaie ; elle a été entièrement changée en (lèpre) blanche, il est pur. Mais au jour qu'il apparaîtra en lui une chair vive, il sera impur. » - Lévitique 13:12, 13, 44 ; si l'on ne savait pas, d'après le sens interne, comment il se fait que celui qui est entièrement lépreux depuis la tête jusqu'aux pieds est pur, cela semblerait être un paradoxe ; mais par le lépreux de la tête aux pieds est entendu celui qui connaît les vrais internes sans les reconnaître ou sans y croire, celui-là n'est pas intérieurement dans la profanation, mais il est dans une profanation extérieure, qui est rejetée, c'est pour cela qu'il est pur ; mais s'il sait les vrais de la foi, et s'il y croit, et que cependant il vive d'une manière opposée à ces vrais, il est intérieurement dans la profanation, et aussi celui qui avait cru, et qui ensuite nie ; c'est pourquoi il est dit : Au jour qu'il apparaîtra en lui une chair vive, il sera impur ; par la chair vive sont entendues la reconnaissance et la foi ; voir ce qui a été rapporté ci-dessus numéro 6959.

  
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