Bible

 

Jérémie 51:32

Studie

       

32 Et que ses gués sont surpris, et que ses marais sont brûlés au feu, et que les hommes de guerre sont épouvantés.

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Arcanes Célestes # 9295

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9295. Que cette seconde Fête, qui a été appelée Fête de la moisson des prémices des œuvres, puis des prémices du froment, et aussi Fête des semaines, signifie l'implantation du vrai dans le bien, on le voit par son institution, dont il est parlé ainsi dans Moïse :

« Dis aux fils d'Israël : Quand vous serez venus dans la terre que Moi je vous donne, et que vous aurez moissonné sa moisson, vous apporterez la poignée première des prémices de votre moisson au prêtre, qui fera mouvoir la poignée devant Jéhovah afin qu'elle soit agréée pour vous ; le lendemain du sabbath la fera mouvoir le prêtre ; et vous ferez en ce jour-là un agneau en holocauste, puis une minchah et une libation : mais ni pain, ni épi rôti ou vert vous ne mangerez jusqu'à ce jour-là : ensuite vous vous compterez depuis le lendemain du sabbath, depuis le jour que vous aurez apporté la poignée de motion, sept Sabbaths entiers il y aura, jusqu'au lendemain du septième sabbath, vous compterez cinquante jours, et vous offrirez un présent nouveau a Jéhovah ; de vos habitations vous offrirez un pain de motion, fermenté il sera cuit, pour prémices, à Jéhovah ; vous offrirez outre le pain sept agneaux, un taureau, et deux béliers en holocauste, avec leur minchah et leur libation. " - . .

Ce n'est que par le sens interne de ces paroles, qu'on peut savoir ce qu'elles signifient ; dans ce sens les semences qui sont semées dans le champ sont les vrais de la foi qui sont implantés dans le bien ; la moisson est la maturité quand les biens en proviennent, car le froment et l'orge sont les biens, et la tige ou l'épi, dans lequel est le grain, signifie les vrais ainsi adjoints aux biens ; la poignée est la série et la collection de ces vrais, car les vrais ont été disposés en faisceau ; la motion est la vivification, car les vrais ne sont point vivants chez l'homme avant qu'ils soient dans le bien ; le prêtre qui faisait mouvoir la poignée, c'est-à-dire, qui vivifiait les biens du vrai, représentait le Seigneur, car du Seigneur procède tout ce qui appartient a la vie ; cela étant fait le lendemain du Sabbath, signifiait le saint de la conjonction du bien et du vrai ; de ce qu'il n'était auparavant permis de manger ni pain, ni épi rôti, ni épi vert, cela signifiait point de vie du bien, ni d'appropriation auparavant, le pain est le bien de l'amour, l'épi rôti est le bien de la charité, l'épi vert est le bien du vrai, et manger c'est s'approprier ; de ce qu'ensuite sept sabbaths étaient comptés jusqu'à la fête, qui se faisait ainsi le cinquantième jour, cela signifiait l'entière implantation du vrai dans le bien jusqu'au premier de l'état nouveau ; le pain fermenté qui alors était offert, signifiait le bien alors non encore pleinement purifié ; la motion de ce pain signifiait la vivification ; l'holocauste d'agneaux, d'un taureau, de béliers, avec la minchah et les libation, signifiait le culte du Seigneur, d'après la qualité de ce bien : voilà les choses qui sont signifiées par cette fête et par les cérémonies qui s'y pratiquaient, d'où il est évident qu'elle signifiait le second état de la délivrance de la damnation, qui était l'état de l'implantation du vrai dans le bien. Comme cette Fête était appelée Fête des prémices de la moisson, il faut qu'on sache ce que la moisson signifie dans la Parole : Le Champ, dans lequel est la moisson, signifie dans le sens large tout le genre humain ou tout le monde ; dans un sens moins large, l'Église ; dans un sens plus strict, l'homme de l'Église ; et dans un sens encore plus strict, le bien qui est dans l'homme de l'Église, car ce bien reçoit les vrais de la foi comme le champ les semences ; par la signification du Champ on voit clairement ce que signifie la Moisson, à savoir, que dans le sens le plus large elle signifie l'état de tout le genre humain quant à la réception du bien par le vrai ; dans un sens moins large, l'état de l'Église quant à la réception des vrais de la foi dans le bien ; dans un sens plus strict, l'état de l'homme de l'Église quant à cette réception ; et dans un sens encore plus strict, l'état du bien quant à la réception du vrai, ainsi l'implantation du vrai dans le bien. D'après cela, on peut voir ce qui est signifié par la Moisson dans les passages suivants, comme dans Matthieu :

« Celui qui sème la bonne semence est le Fils de l'homme ; le Champ est le monde ; la semence, ce sont les fils du Royaume ; l'ivraie, ce sont les fils du malin ; l'ennemi qui la sème est le diable ; mais la moisson est la consommation du siècle, et les moissonneurs sont des Anges. “ - Matthieu 13:37-38, 39 ;

La bonne semence, ce sont les vrais de la foi procédant du Seigneur ; le Fils de l'homme est le Seigneur quant aux vrais de l'Église ; le monde, qui est le champ, est tout le genre humain ; les fils du royaume, qui sont la semence, sont les vrais de la foi de l'Église ; les fils du royaume du malin, qui sont l'ivraie, sont les faux de la foi de l'Église ; le diable, lequel est l'ennemi qui la sème, est l'enfer ; la consommation du siècle, qui est la moisson, est le dernier état de l'Église quant à la réception des vrais de la foi dans le bien ; les anges, qui sont les moissonneurs, sont les vrais d'après le Seigneur ; que ce soient là les choses qui sont signifiées par ces paroles du Seigneur, on peut le voir par leur sens interne, dont il est çà et là parlé dans les explications : on voit encore clairement, d'après cela, de quelle manière le Seigneur parlait quand il était dans le monde, c'est-à-dire qu'il parlait par des significatifs, afin que la Parole fût non-seulement pour le monde, mais aussi pour le ciel.

Dans Apocalypse :

« Un Ange sortit du Temple, criant d'une voix grande à celui qui sur la nuée était assis : Jette ta faux et moissonne, car est venue pour toi l'heure de moissonner, parce qu'est mûre la moisson de la terre : et jeta celui qui était assis sur la nuée sa faux sur la terre, et moissonnée fut la terre. " - Apocalypse 14:15-16 ;

Ici, la moisson est aussi le dernier état de l'Église quant à la réception des vrais de la foi dans le bien. Dans Joël :

« Dans le deuil sont les prêtres ministres de Jéhovah ; dévasté est le champ, dans le deuil est la terre, car dévaste est le blé, tari est le moût, languissante est l'huile ; honteux sont devenus les laboureurs, dans les lamentations sont les vignerons à cause du froment et de l'orge, parce qu'a péri la moisson du champ. » - Joël 1:9-10, 11.

Ici est décrite la vastation de l'Église, quant aux vrais de la foi et aux biens de la charité, par des choses qui appartiennent au champ, à la vigne et à l'olivaie ; l'Église elle-même est le champ ; et son dernier état, qui a été appelé par le Seigneur Consommation du siècle, est la Moisson.

Dans le Même :

« Mettez la faucille, car mûre est la moisson ; venez, descendez, car plein est le pressoir ; les cuves débordent parce que grande est leur malice. » - ;

Ici encore la moisson signifie la Consommation du siècle ou le dernier état de l'Église dévastée.

Dans Jérémie :

« Retranchez celui qui sème de Babel, et celui qui prend la faucille dans le temps de la moisson. " - Jérémie 50:16.

Dans le Même :

« La fille de Babel (est) comme une aire, (voici) le temps de la fouler, encore un peu quand viendra le temps de sa moisson. » - Jérémie 51:33 ;

Le temps de la moisson, c'est le dernier état de l'Église là. Dans Ésaïe :

« Gémissez, navires de Tharschisch, parce qu'elle a été dévastée, Tyr, tellement qu'il n'y a plus de maison, et qu'il n'entre personne ; dans le silence sont les habitants de l'île, le marchand de Sidon, celui qui traverse la mer, ils te remplissaient ; et parmi les grosses eaux la semence de Schichor, la moisson du Nil, (c'était) sa récolte, au point qu'elle était le marché des nations. » - Ésaïe 23:1-2, 3 ;

Les choses saintes de l'Église qui sont ici décrites, personne ne peut les connaître que d'après le sens interne ; chacun sait que les choses saintes du ciel et de l'Église sont partout dans la Parole, et que c'est de là que la l'amie est sainte ; là, dans le sens de la lettre, il s'agit des marchandises de Tyr et de Sidon, qui ne sont point des choses saintes sans un sens intérieur saint ; quant à ce que ces expressions signifient dans ce sens, on le voit clairement si elles sont développées ; les navires de Tharschisch sont les doctrinaux du vrai et du bien ; Tyr et Sidon sont les connaissances du bien et du vrai ; plus de maison de sorte que personne n'entre, c'est qu'il n'y a plus de bien dans lequel le vrai puisse être implanté ; les habitants de l'île qui sont dans le silence sont les biens plus éloignés ; la semence de Schichor est le vrai scientifique ; la moisson du Nil qui était la récolte est par suite le bien hors de l'Église.

  
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Arcanes Célestes # 5954

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5954. Et à eux tous il donna pour chacun des habits de rechange, signifie les vrais initiés au bien : on le voit par la signification des habits, en ce qu'ils sont les vrais, ainsi qu'il va être montré ; de là, les habits de rechange sont les vrais qui sont nouveaux, et les vrais deviennent nouveaux quand ils sont initiés au bien, car alors ils reçoivent la vie ; en effet, il s'agit de la Conjonction de l'homme Naturel avec l'homme Spirituel, ou de l'homme Externe avec l'homme Interne ; quand la conjonction se fait, les vrais sont changés et deviennent nouveaux, car ils reçoivent la vie par l'influx du bien, voir ci-dessus numéro 5951 : que changer d'habits ait été un représentatif que les saints vrais étaient revêtus, et que c'est aussi pour cela qu'il y avait des habits de rechange, on le voit, numéro 4545. Si dans la Parole les Habits signifient les Vrais, c'est parce que les vrais revêtent le bien à peu près comme les vaisseaux revêtent le sang, et les fibres l'esprit : si l'Habit est le significatif du vrai, c'est parce que les esprits et aussi les anges apparaissent couverts de vêtements, et chacun selon les vrais qui sont chez lui, de vêtements blancs ceux qui sont dans les vrais de la foi d'où provient le bien, et de vêtements d'une blancheur resplendissante ceux qui sont dans les vrais de la foi qui proviennent du bien, car le bien est transparent par le vrai, de là la splendeur ; voir numéro 5248. Que les Esprits et les Anges apparaissent dans des vêtements, c'est aussi ce qu'on peut voir d, 'après la Parole, où il est rapporté que des Anges ont été vus ; comme dans Matthieu :

« L'apparence de l'Ange assis auprès du sépulcre du Seigneur était comme un éclair, et son vêtement, blanc comme de la neige. » - Matthieu 28:3.

Dans Jean :

« Sur les trônes je vis vingt-quatre anciens assis, couverts de vêtements blancs. » - Apocalypse 4:4.

Dans le Même :

« Celui qui était assis sur le Cheval blanc était couvert d'un vêtement teint de sang, et son Nom est appelé la Parole de Dieu : ses armées dans le Ciel Le suivaient sur des Chevaux blancs, vêtues de fin lin blanc et net. » - , 14.

Les Vêtements blancs comme de la neige, et le fin lin blanc, signifient les saints vrais, car le blanc et la blancheur resplendissante se disent des vrais, numéro 3301, 3993, 4007, 5319 ; et cela, parce qu'ils approchent très-près de la lumière, et que la Lumière qui procède du Seigneur est le Divin Vrai ; aussi quand le Seigneur fut transfiguré, ses vêtements apparurent-ils comme la Lumière, ainsi qu'il est dit dans Matthieu :

« Quand Jésus fut transfiguré, sa face resplendit comme le Soleil, et ses Vêtements devinrent comme la Lumière. » - Matthieu 17:2.

Que la Lumière soit le Divin Vrai, on le sait dans l'Église ; et qu'elle soit comparée à un vêtement, on le voit dans David :

« Jéhovah s'enveloppe de Lumière comme d'un Vêtement. » - Psaumes 104:2.

Que les vêtements soient les vrais, on le voit clairement par un grand nombre de passages dans la Parole, comme dans Matthieu :

« Le Roi, étant entré pour voir ceux qui étaient à table, aperçut là un homme non vêtu d'un habit de noces ; et il lui dit : Ami, comment es-tu entré ici n'ayant pas un habit de noces ; c'est pourquoi il fut jeté dans les ténèbres de dehors. » - Matthieu 22:11-12, 13.

Qui sont ceux qui sont entendus par l'homme non vêtu d'un habit de noces, on le voit, numéro 2132.

Dans Ésaïe :

« Réveille-toi, réveille-toi, revêts-toi de ta force, Sion ; revêts-toi de tes habits d'ornement, Jérusalem, ville de sainteté, parce que chez toi ne continueront plus à venir l'incirconcis et le souillé. » - Ésaïe 52:1 ;

Les habits d'ornement sont les vrais d'après le bien.

Dans Ézéchiel :

« Je te vêtis de broderie, et je te chaussai de taisson, et je te ceignis de fin lin, et je te couvris de soie ; tes vêtements, (étaient) fin lin et soie et broderie ; de la fine farine, du miel et de l'huile tu mangeais. " - Ézéchiel 16:10, 13.

Il s'agit de Jérusalem, par laquelle il y est entendu l'Église Ancienne spirituelle, qui fut instaurée par le Seigneur, après que l'Église Très-Ancienne Céleste eut expiré ; les vrais dont cette église fut gratifiée sont décrits par des vêtements ; la broderie est le scientifique ; quand le scientifique est réel, il apparaît aussi comme de la broderie, et comme du galon, dans l'autre vie, c'est ce qu'il m'a aussi été donné de voir ; le fin lin et la soie sont les vrais d'après le bien, mais ces vrais dans le ciel ; comme ils sont là dans la lumière du ciel, ils sont très-resplendissants et transparents.

Dans le Même :

« Le fin lin en broderie d'Egypte fut ce que tu déployais ; et l'hyacinthe et la pourpre des îles d'Élischah furent ta couverture. » - Ézéchiel 27:7.

Là, il s'agit de Tir, par laquelle sont représentées les connaissances du vrai et du bien, numéro 1201, qui, lorsqu'elles sont réelles, sont le fin lin en broderie d'Egypte ; l'hyacinthe et la pourpre sont le bien qui en provient ou le bien du vrai.

Dans David :

« Toute glorieuse la fille de Roi, de tissus d'or (est) son vêtement ; dans des broderies elle sera amenée au Roi. » Psaumes 45:14-15.

La fille de Roi, c'est l'affection du vrai ; son vêtement de tissus d'or, ce sont les vrais dans lesquels est le bien ; les broderies sont les vrais infimes.

Dans Jean :

« Tu as quelque peu de Noms dans Sardes, qui n'ont point souillé leurs vêtements ; et ils marcheront avec Moi en (vêtements) blancs, parce qu'ils sont dignes. Le vainqueur, celui-là sera couvert de vêtements blancs. “ - Apocalypse 3:4-5 ;

-ne point souiller ses vêtements, c'est ne point corrompre les vrais par les faux.

Dans le Même :

« Heureux celui qui veille et garde ses vêtements, afin qu'il ne marche pas nu, et qu'on ne voie pas sa honte. » - .

Les vêtements sont de même les vrais ; ce sont les vrais de la foi, tirés de la Parole, qui sont particulièrement signifiés par les vêtements ; celui qui ne s'est pas acquis des vrais tirés de la Parole, ou qui ne s'est pas acquis des vrais ou vraisemblances tirés de sa religiosité, comme les gentils, et ne les a pas appliqués à la vie, n'est pas dans le bien, quoiqu'il s'imagine y être ; car, puisqu'il n'a aucun vrai tiré de la Parole ou de la religiosité, il se laisse, au moyen des raisonnements, conduire par les mauvais esprits aussi bien que par les bons, et ainsi ne peut être défendu par les Anges cela est entendu par

« veiller et garder ses vêtements, afin qu'il ne marche pas nu, et qu'on ne voie pas sa honte. Dans Zacharie :

« Jéhoschua était dans des Habits souillés, et il se tenait ainsi devant l'Ange, qui dit à ceux qui se tenaient devant lui : Otez les habits souillés de dessus lui. Et il lui dit : Vois, j'ai fait passer de dessus toi ton iniquité, et en te couvrant d'habits de rechange. » - Zacharie 3:3-4 ;

Les habits souillés sont les vrais corrompus par les faux qui proviennent du mal ; c'est pourquoi après que ses habits ont été ôtés et que d'autres ont été pris, il est dit :

« Vois, j'ai fait passer de dessus toi ton iniquité ; que l'iniquité ne passe point par un changement d'habits, chacun peut le savoir ; de là aussi chacun peut conclure que le changement d'habits a été un représentatif, comme aussi l'action de laver les habits qui fut ordonnée quand ils se purifiaient, par exemple, quand ils approchèrent de la montagne de Sinaï, - Exode 19:14 ;

Et quand ils étaient nettoyés de leurs impuretés, - Lévitique 11:25, , Nombres 8:6, , .

Car les nettoiements des impuretés se font par les vrais de la foi, parce que ces vrais enseignent ce que c'est que le bien, la charité, le prochain, la foi, que le Seigneur existe, qu'il y a un Ciel, une vie éternelle ; on ne sait pas ce que sont ces choses sans les vrais qui les enseignent, et même on n'en connaît pas l'existence ; qui sait par soi-même autrement, sinon que le bien de l'amour de soi et de l'amour du monde est l'unique chose qui soit pour l'homme un bien, car l'un et l'autre amour est le plaisir de sa vie ? et qui peut connaître, sinon d'après les vrais de la foi, qu'il y a un autre bien qui peut être appliqué à l'homme, à savoir, le bien de l'amour envers Dieu, et le bien de la charité à l'égard du prochain, et que la vie céleste est dans ces biens, et qu'autant l'homme ne s'aime pas plus que les autres et n'aime pas le monde plus que le ciel, autant du Seigneur par le ciel il influe de ce bien ? D'après cela, on peut voir que la purification, qui a été représentée par l'action de laver les habits, se fait par les vrais de la foi.

  
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