Bible

 

Jérémie 51:32

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32 Et que ses gués sont surpris, et que ses marais sont brûlés au feu, et que les hommes de guerre sont épouvantés.

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Arcanes Célestes # 6367

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6367. Un petit de lion, Jehudah, signifie l'innocence avec tes forces innées : on le voit par la signification du lion, en ce qu'il est le bien de l'amour et le vrai qui en provient dans leur puis-sance, comme il va être expliqué ; ainsi un petit de lion est l'innocence avec les forces ; que ce soit avec les forces innées, c'est parce que Jehudah ici est le céleste de l'amour, et que le céleste de l'amour est dans la partie volontaire, numéros 895, 927, 4493, 5113, et a ainsi les forces innées, car l'homme naît dans les choses qui appartiennent à la partie volontaire ; de là, ceux de l'Église Très-Ancienne, qui était céleste, naissaient dans le bien de l'amour en tant qu'il y avait de bien dans leur volontaire ; de là vient donc que les forces sont dites innées. Si le Petit de lion est l'innocence, c'est parce que le Lion est le bien de l'amour céleste, et que son Petit est comme son enfant, ainsi l'innocence. Que le Lion soit le bien de l'amour céleste et le vrai qui en provient dans leur puissance, puis aussi dans le sens opposé le mal de l'amour de soi dans sa puissance, on le voit par les passages de la Parole où le Lion est nommé ; qu'il soit le bien de l'amour céleste, on le voit dans Jean :

« Voici, il a vaincu, le Lion qui est de la Tribu de Jehudah, la racine de David, pour ouvrir le livre, et en rompre les sept sceaux. apoc. Jean 5:5.

Là, le Seigneur est appelé Lion, d'après la Toute-Puissance qui est à son Divin Amour, et par suite au Divin Vrai : ailleurs aussi dans la Parole Jéhovah ou le Seigneur est comparé au Lion, comme dans Osée :

« Après Jéhovah ils iront ; comme un Lion il rugira, parce que, Lui-Même rugira, et avec honneur s'approcheront les fils par la mer. » - Osée 11:10 : -puis dans Ésaïe :

« Ainsi m'a dit Jéhovah : Comme Rugit le Lion, et le Lionceau sur sa proie, quand accourt sur lui la plénitude des pasteurs, de la voix desquels il ne s'effraie point, et dont le tumulte ne l'abat point ; ainsi descendra Jéhovah Sébaoth pour combattre sur la montagne de Sion et sur sa colline. “ - Ésaïe 31:4.

Là, la toute-puissance du Divin Bien est comparée au Lion et la toute-puissance du Divin Vrai qui en provient est comptée au Lionceau, car il est dit que Jéhovah Sébaoth descendra pour combattre sur la montagne de Sion et sur sa colline ; en effet, la montagne de Sion signifie le Bien du Divin amour, et sa colline le Divin Vrai qui en provient, numéros 795, 796, 1430, 4240. C'est même pour cela que, dans Ézéchiel et dans Jean les quatre Animaux, par lesquels sont entendus les Chérubins, avaient des faces d'Homme, de Lion, de Bœuf et d'Aigle ; dans Ézéchiel :

« La ressemblance des faces des quatre Animaux (était) une face d'homme et une face de Lion à droite à eux quatre, et une face de bœuf à eux quatre à gauche, et une face d'aigle à eux quatre. » - ;

Et dans Jean :

« Devant le Trône quatre Animaux pleins d'yeux devant et derrière ; et le premier Animal semblable à un Lion, le second Animal semblable à un veau, le troisième Animal ayant la face comme un homme, le quatrième Animal semblable à un aigle qui vole. » - Apocalypse 4:6-7.

Que ces quatre Animaux aient été des Chérubins, cela est dit dans Ézéchiel X ; et on le voit encore clairement par leur description dans Jean à savoir, en ce qu'ils avaient des yeux devant et derrière, car les Chérubins signifient la Prévoyance et la Providence du Seigneur, numéros 308 ; s'ils avaient une face de Lion, c'était d'après la toute-puissance du Divin Vrai procédant du Divin Bien, laquelle appartient à la Providence : il en est de même des Chérubins autour du Nouveau Temple dans Ézéchiel 41:19. Que les Célestes, qui sont dans la puissance d'après le bien et par suite d'après le vrai qui procèdent du Seigneur, soient entendus par les Lions, on le voit clairement dans David :

« Point de disette pour ceux qui craignent Jéhovah ; les jeunes Lions auront disette et auront faim, mais ceux qui cherchent Jéhovah ne manqueront d'aucun bien. » - Psaumes 34:10-11.

Dans le Même :

« Les Lions rugissent après la proie, et pour demander à Dieu leur nourriture. Le soleil se lève-t-il ? ils se rassemblent, et dans leurs tanières ils se couchent. » - Psaumes 104:21-22.

Dans le Pro-phétique de Biléam :

« En ce temps il sera dit à Jacob et à Israël ce qu'a fait Dieu ; voici, un peuple comme un vieux Lion se lèvera, et comme un jeune Lion il s'emportera ; il ne se reposera point qu'il n'ait mangé la proie. " - Nombres 23:23-24 :- et ensuite :

« Quand Biléam vit Israël habitant selon ses Tribus, il dit : il se courbe, il se couche comme le Lion, et comme un vieux Lion ; qui le fera lever ? " - Chapitre Nombres 24:2, 9 ;

C'est le Céleste qui est ici décrit, parce que c'est l'Ordre Céleste, que représentaient les Tribus par leurs campements, et que Biléam voyait en esprit, quand il vit Israël habitant selon les Tribus, numéro 6335 ; cet ordre vient du Seigneur d'après le Divin Bien par le Divin Vrai ; dans cet ordre est toute la puissance, laquelle ici est le Lion qui se courbe et se couche.

Dans Michée :

« Les restes de Jacob seront chez les Nations, au milieu de plusieurs peuples, comme un Lion parmi les bêtes de la forêt, comme un jeune Lion parmi des troupeaux de brebis, qui, s'il passe, foulera et dispersera, et personne pour délivrer ; élevée sera ta main sur tes ennemis, et tous tes adversaires seront retranchés. " - Michée 5:7-8.

Ici, le Lion et le jeune Lion, c'est le bien céleste et le vrai céleste, qui sont les restes de Jacob. Pareillement aussi dans Ézéchiel 32:2. Zacharie 11:3. Même chose était encore représentée par les Lions sur le Trône d'ivoire que fit Salomon,

« deux près des mains du Trône, et douze sur les six degrés. " - 1 Rois 10:18, 19, 20.

Et

« les Lions sur les châssis des dix soubassements d'airain. " - 1 Rois 7:29, 36.

Que le Lion dans le sens opposé signifie le mal de l'amour de soi dans sa puissance, on le voit par ces passages ; dans Ésaïe :

“ Il n'y aura point là de Lion, et la rapacité des bêtes féroces n'y montera point, elle ne s'y trouvera point, mais ils iront libres ; ainsi les rachetés de Jéhovah retourneront, et ils viendront à Sion avec chant. “ - Ésaïe 35:9-10, - Dans Jérémie :

« Pourquoi Israël est-il deyenu une proie ? contre lui rugissent de jeunes Lions, ils poussent leur cri, ils réduisent sa terre en dévastation. " - Jérémie 2:15.

Dans le Même :

« Le Lion est monté de son fourré, et le destructeur des nations est parti ; il est sorti de son lieu pour réduire ta terre en dévastation. » - Jérémie 4:7.

Dans le Même :

« Ils n'ont point connu le chemin de Jéhovah, le jugement de leur Dieu ; c'est pourquoi les a frappés le Lion de la forêt, et le loup des campagnes les dévastera. » - Jérémie 5:4, 6.

Dans Nahum :

« Où (est) le repaire des Lions, et le pâturage pour les jeunes Lions, où s'est avancé le Lion, le Vieux Lion, le Petit de Lion, et personne ne les effrayait ? le Lion ravissant à satiété pour ses petits, et étranglant pour ses vieilles Lionnes, remplissant de proie ses cavernes, et ses repaires de rapine : voici, Moi contre toi, parole de Jéhovah Sébaoth, et j'embraserai de fumée son char, mais tes jeunes Lions seront dévorés par l'épée ; et je retrancherai de la terre ta proie. » - Nahum 2:12-13, .

Là, il s'agit de Ninive.

Dans ces passages le Lion est la puissance qui appartient au mal de l'amour de soi, quand il détruit et dévaste : pareillement dans , Ézéchiel 32:2. Apocalypse 13:2.

  
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Arcanes Célestes # 3727

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3727. Quant à ce qui concerne la signification de la statue, si elle est la sainte limite, par conséquent le dernier de l'ordre c'est parce que dans les temps très-anciens on posait des pierres aux endroits où étaient les limites qui séparaient la possession ou l'héritage de l'un d'avec la possession ou l'héritage de l'autre et que ces pierres étaient pour signe et pour témoignage que là étaient les limites ; les Très-Anciens qui, dans chacun des objets et dans chacun des statuts, pensaient quelque chose de céleste et de spirituel, numéros 1977, 2995, en agissaient de même à l'égard de ces pierres qu'ils dressaient, et d'après elles ils pensaient aux derniers dans l'homme, par conséquent au dernier de l'ordre, qui est le vrai dans l'homme Naturel : des Très-Anciens qui existèrent avant le déluge cette coutume passa aux Anciens qui vécurent après, le déluge, numéros 920, 1409, 2179, 2896, 2897 ; et ceux-ci commencèrent à regarder comme saintes ces pierres qu'ils dressaient peur limites ; et cela, comme il a été dit, parce qu'elles signifiaient le saint Vrai qui est dans le dernier de l'ordre ; ils appelaient aussi ces pierres Statues, d'où il arriva que les Statues recevaient un culte et qu'où en érigeait dans les lieux où étaient les bois sacrés, et plus tard dans ceux où étaient les temples, et qu'on les oignait aussi d'huile, ainsi qu'il va être expliqué ; en effet, le culte de l'Ancienne Eglise consistait dans les perceptifs et les significatifs des Très-Anciens qui vivaient avant le déluge, comme cela est évident d'après les passages déjà cités : comme les Très-Anciens parlaient avec les Anges, et que pendant leur vie sur la terre ils étaient en même temps avec eux, ils avaient appris du ciel que les Pierres signifiaient le vrai, et les Bois (Ligna) le bien, voir ci-dessus numéro 3720 ; c'est donc de là que les Statues signifient la sainte limite, par conséquent le Vrai qui est le dernier de l'ordre chez l'homme, en effet, le bien qui influe du Seigneur par l'homme Interne est terminé dans l'homme Externe, et dans le vrai qui s'y trouve ; la pensée de l'homme, son langage et son action, qui sont les derniers de l'ordre, ne sont autre chose que des vrais d'après le bien ; ce sont, en effet, les images ou les formes du bien, car ils appartiennent à la partie intellectuelle de l'homme, tandis que le bien qui est en eux et dont ils proviennent appartient à la partie volontaire. Que les Statues aient été dressées comme signe et comme témoignage, et aussi comme culte, et que dans le sens interne elles signifient la sainte limite, ou le vrai dans le naturel de l'homme, vrai qui est le dernier de l'ordre, on peut le voir par d'autres passages de la Parole, par exemple, dans les suivants, où il s'agit de l'alliance entre Laban et Jacob :

« Maintenant va, contractons une alliance moi et toi, et qu'elle soit pour témoin entre moi et toi : et Jacob prit une Pierre et il la dressa en Statue. Laban dit à Jacob. Voici ce monceau, et voici la Statue que j'ai dressée entre moi et toi ; témoin ce monceau, et témoin la statue, que moi je ne passerai pas vers toi ce monceau, et que toi tu ne passeras pas vers moi ce monceau, ni cette statue, pour un mal. » - Genèse 31:44-45, 51-52.

Qu’ici la statue signifie le Vrai, on le verra dans l'explication de ce passage.

Dans Ésaïe :

« En ce jour-là, il y aura cinq villes dans la terre d'Egypte parlant des lèvres de Canaan, et jurant à Jéhovah-Zebaoth : En ce jour-là il y aura un Autel à Jéhovah dans le milieu de la terre d'Egypte, et une Statue près de sa limite, à Jéhovah ; elle sera en signe et en témoignage à Jéhovah-Zebaoth dans la terre d'Egypte. » - Ésaïe 19:18-19, 20.

L'Egypte, ce sont les scientifiques qui appartiennent à l'homme Naturel ; l'Autel, c'est le culte Divin en général, car l'Autel est devenu le principal représentatif du culte dans la seconde Eglise Ancienne commencée par Eber, numéros 921, 1343, 2777, 2811 ; le milieu de la terre d'Egypte, c'est le principal et l'intime du culte, numéros 3940, 2973, 3436 ; la statue est le vrai qui est le dernier de l'ordre dans le naturel ; qu'il soit à la limite, en signe et en témoignage, cela est évident.

Dans Moïse :

« Moïse écrivit toutes les paroles de Jéhovah, et il se leva au matin, et il éleva un Autel près de la montagne de Sinaï, et douze statues pour les douze tribus d'Israël. » - Exode 24:4.

Là, l'Autel était pareillement le représentatif de tout culte, et même le représentatif du bien dans le culte ; mais les douze statues étaient le représentatif du vrai qui provient du bien dans le culte ; que douze signifie toutes les choses du vrai dans un seul complexe, on le voit, numéros 577, 2089, , 2130 f, 3272 ; que les douze Tribus soient pareillement toutes les choses du vrai de l'Eglise, on le verra, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, dans le Chapitre suivant. Comme les Autels étaient les représentatifs de tout bien du culte, et que l'Eglise Juive a été instituée pour représenter l'Eglise céleste, qui n'a reconnu d'autre vrai que celui qui procède du bien, et qui est appelé céleste vrai, car elle n'a pas voulu séparer en la moindre chose le vrai d'avec le bien, au point qu'elle ne voulait pas même nommer quelque chose de la foi ou du vrai à moins de penser au bien, et cela d'après le bien, numéros 202, 337, 2069, 2715, 2718, 3246, c'est pour cela qu'il y a eu représentatif du vrai par les pierres de l'Autel, et qu'il a été défendu que ce fût par les statues, de peur que par la le vrai ne fût séparé d'avec le bien, et que le vrai ne reçût représentativement un culte à la place du bien ; c'est pourquoi il est dit dans Moïse :

« Tu ne te planteras point de bocage, de quelque arbre que ce soit, auprès de l'autel de Jéhovah ton Dieu, que tu te feras ; et tu ne te dresseras point de statut, que hait Jéhovah ton Dieu. » - , 22.

En effet, rendre un culte au vrai séparé d'avec le bien, ou à la foi séparée d'avec la charité, c'est contre le Divin, parce que c'est contre l'ordre, ce qui est signifié par tu ne te dresseras point de statue, que hait Jéhovah ton Dieu ; mais que néanmoins les Juifs en aient dressées, et qu'ils aient ainsi représenté les choses qui sont contre l'ordre, on le voit dans Osée :

« Israël, selon la multiplication de son fruit, multiplie les autels ; selon le bien de leur terre, ils font avec art des statues ; mais il renversera leurs autels, il dévastera leurs statues. » - Osée 10:1-2.

Dans le Premier Livre des Rois :

« Juda a fait le mal aux yeux de Jéhovah ; et ils se sont bâti des hauts lieux, et des Statues et des bocages, sur toute colline élevée, et sous tout arbre vert. » - 1 Rois 14:22-23.

Dans le Second Livre des Rois :

« Les fils d'Israël s'établirent des statues et des bocages sur toute colline élevée, et sous tout arbre vert. » - 2 Rois 17:10.

Dans le Même Livre :

« Chiskia ôta les hauts lieux, et il renversa les statues, et il coupa le bocage, et il brisa le serpent d'airain qu'avait fait Moïse, parce qu'ils lui faisaient des encensements. » - 2 Rois 18:4.

Comme les Nations avaient aussi connu par tradition que le saint du culte était représenté par les autels et par les statues, et cependant comme elles étaient dans le mal et dans le faux, c'est pour cela que chez les nations les autels signifient les maux du culte et les statues les faux, aussi a-t-il été ordonné de les détruire ; dans Moïse :

« Les Autels des Nations vous détruirez, et leurs statues vous briserez, et leurs bocages vous couperez. » - Exode 34:13. Deutéronome 7:5, 12:3.

Dans le Même :

« Tu ne te prosterneras point devant les Dieux des nations, et tu ne les adoreras point, et tu ne feras point selon leurs œuvres, parce qu'en détruisant tu les détruiras, et en brisant tu briseras leurs statues. » - Exode 23:24.

Les Dieux des nations, ce sont les faux ; les œuvres, ce sont les maux ; briser les statues, c'est détruire le culte provenant du faux.

Dans Jérémie :

« Nébuchadnézar Roi de Babel brisera les statues de la maison du soleil dans la terre d'Egypte, et les maisons des Dieux d'Egypte il brûlera au feu. » - Jérémie 43:13.

Dans Ézéchiel :

« Nébuchadnézar Roi de Babel sous les sabots de ses chevaux foulera toutes tes rues, ton peuple par l'épée il tuera, et à terre il fera descendre les siennes de ta force. » - Ézéchiel 26:11.

Là, il s'agit de Tyr ; Nébuchadnézar Roi de Babel, c'est ce qui dévaste, numéro 1327f ; les sabots des chevaux, ce sont les intellectuels infimes, tels que sont les scientifiques provenant des sensuels seuls ; que les ongles (ou les sabots) des chevaux signifient les infimes, cela sera, d'après la Divine Miséricorde du Seigneur, confirmé ailleurs ; les chevaux sont les intellectuels, numéros 2760, 2761, 2762 ; les rues sont les vrais et dans le sens opposé les faux, Numéro 2336 ; les fouler, c'est détruire les connaissances du vrai, qui sont signifiées par Tyr ; que Tyr, dont il s'agit ici, signifie les connaissances du vrai, on le voit numéro 1201 ; tuer le peuple par l'épée, c'est détruire les vrais par le faux, car le peuple se dit des vrais, numéros 1259, 1260, 3295, 3581, et l'épée est le faux qui combat, numéro 2799 : par là on voit clairement ce que c'est que faire descendre à terre les statues de la force ; que la force se dise du vrai et du faux, cela est encore évident d'après la Parole.

  
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