Bible

 

Jérémie 51:32

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32 Et que ses gués sont surpris, et que ses marais sont brûlés au feu, et que les hommes de guerre sont épouvantés.

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Arcanes Célestes # 623

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623. Que la terre remplie de violence se dise de hideuses cupidités, et principalement de cupidités qui appartiennent à l'amour de soi ou à un faste insolent, on le voit d'après la Parole : il est dit violence, quand on fait violence aux choses saintes, en les profanant, comme firent ces antédiluviens, qui plongèrent les doctrinaux de la foi dans des cupidités de tout genre. Ainsi, dans Ézéchiel :

« Je détournerai mes faces d'eux, et ils profaneront mon (lieu) secret ; et que des brigands y viennent, et ils le profaneront. Fais la chaîne, car la terre est pleine de jugement de sangs, et la ville est pleine de violence. » - Ézéchiel 7:22-23, 24.

Il est décrit quels sont les violents, et qu'ils sont tels qu'il a été dit.

Dans le Même :

« Leur » pain avec sollicitude ils mangeront, et leurs eaux dans la désolation ils boiront, afin que sa terre soit dévastée de sa plénitude, à cause de la Violence de tous ceux qui y habitent. » - Ézéchiel 12:19.

Le pain qu'ils mangeront avec sollicitude, ce sont les célestes ; les eaux qu'ils boiront dans la désolation, ce sont les spirituels, auxquels ils ont fait violence, ou qu'ils ont profanés.

Dans Ésaïe :

« Leurs toiles ne seront point pour vêtement, et ils ne se couvriront point de leurs œuvres ; leurs œuvres, œuvres d'iniquité, et acte de Violence il y a dans les paumes de leurs mains. » - Ésaïe 59:6.

Là, les toiles et les vêtements s'appliquent aux choses qui sont d'entendement ou de pensée, l’iniquité et la violence à celles qui sont de volonté ou d'œuvres.

Dans Jonas :

« Qu'ils se détournent, chacun de son chemin mauvais, et de la Violence qui (est) dans les paumes de leurs mains. » - Jonas 3:8.

Là, le chemin mauvais se dit des faux qui appartiennent à l'entendement, et la violence se dit des maux qui appartiennent à la volonté.

Dans Jérémie :

« Elle » viendra dans l'année la rumeur, et Violence en la terre. » - Jérémie 51:46.

La rumeur est prise pour les choses d'entendement, et la violence pour celles de volonté.

Dans Ésaïe :

« Point il n'a fait de Violence, et point de fraude en sa bouche. » - Ésaïe 53:9.

La violence s'applique la aux choses de volonté, et la fraude en la bouche à celles d'entendement.

  
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Arcanes Célestes # 714

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714. Par toute bête pure sont signifiés les affections du bien ; on le voit par ce qui a été déjà dit et exposé au sujet des bêtes, numéros 45, 46, 142, 143, 246. La raison pour laquelle les affections sont ainsi signifiées, c'est que l'homme, considéré en lui-même et dans son propre, n'est absolument qu'une bête ; ses sens, ses appétits, ses cupidités, ses affections quelles qu'elles soient, ses amours bons et même les meilleurs, ceux qui consistent à aimer les êtres de son espèce, ses enfants, sa femme, en un mot, tout est semblable chez lui et chez la bête ; il n'y a absolument rien qui diffère : mais ce qui fait que l'homme est homme et supérieur à la bête, c'est qu'il a une vie intérieure, qui n'est pas donnée et ne peut jamais être donnée aux bêtes ; cette vie est la vie de la foi et de l'amour procédant du Seigneur. Si cette vie n'était dans chacune des choses que l'homme a en commun avec les bêtes, il ne serait jamais qu'une bête. Prenons seulement pour exemple son amour envers ses semblables ; s'il ne les aimait que pour lui-même, et s'il n'y avait pas quelque chose de plus céleste ou de plus divin dans son amour, il ne pourrait pas pour cela être appelé homme, parce que ce même sentiment existe chez les bêtes. Il en est de même de toutes les autres affections dont on vient de parler. C'est pourquoi, s'il n'y avait dans la volonté de l'homme la vie de l'amour, et dans son entendement la vie de la foi, procédant l'une et l'autre du Seigneur, il ne serait nullement homme. Il vit après la mort au moyen de la vie qui lui vient du Seigneur, parce que le Seigneur se l'adjoint à Lui-Même ; et c'est ainsi qu'il peut être dans le Ciel avec les Anges, et vivre pour l'éternité. Quoique l'homme vive comme une bête sauvage et qu'il n'aime que lui-même et ce qui le concerne spécialement, néanmoins la Miséricorde du Seigneur est si grande, car elle est Divine et Infinie, que le Seigneur n'abandonne point l'homme, mais il lui inspire continuellement sa vie par le moyen des Anges ; et quoique l'homme ne la reçoive pas autrement, le Seigneur fait toujours des efforts pour qu'il puisse penser, réfléchir, comprendre s'il y a un bien ou un mal, moral, civil, mondain et corporel, et de là s'il y a un vrai ou un faux.

  
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