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Jérémie 51:32

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32 Et que ses gués sont surpris, et que ses marais sont brûlés au feu, et que les hommes de guerre sont épouvantés.

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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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Arcana Coelestia # 3387

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3387. 'For he was afraid to say, My wife, [thinking,] The men of the place may perhaps kill me on account of Rebekah' means that it was impossible for Divine Truths themselves to be disclosed, and so for Divine Good to be received. This is clear from the meaning of 'being afraid to say' as an inability to disclose; from the meaning of 'wife', who is Rebekah here, as the Lord's Divine Rational in respect to Divine Truth, dealt with in 3012, 3013, 3077; from the meaning of 'killing me' as good not being received, for 'Isaac', to whom 'me' refers here, represents the Divine Good of the Lord's Rational, 3012, 3194, 3210 - good being said 'to be killed' or to perish when it is not received, for it ceases to exist with that person; and from the meaning of 'the men of the place' as people who possess matters of doctrine concerning faith, dealt with just above in 3385. From these meanings it is now evident what the internal sense of these words is, namely: If Divine truths themselves were disclosed they would not be received by those who possess matters of doctrine concerning faith because those truths go beyond the whole range of their rational grasp of things, and so go beyond the whole of their faith, and as a consequence of this no good at all could flow in from the Lord. For good from the Lord, or Divine good, cannot flow in except into truths, for truths are the vessels for good, as shown many times.

[2] Truths or appearances of truth are given to a person to enable Divine Good to develop the understanding part of his mind, and so the person himself, for truths exist to the end that good may flow in. Indeed without vessels or receptacles good has nowhere to go, for it can find no condition answering to itself. Where no truths exist therefore, that is, where they have not been received, neither does any rational or human good exist; and as a consequence the person does not possess any spiritual life. Therefore, so that a person may nevertheless possess truths, and from these receive spiritual life, appearances of truth are given, to everyone according to his ability to grasp them; and these appearances are acknowledged as truths because they have the capacity to hold Divine things within them.

[3] So that it may be known what appearances are and that they are what serve a person as Divine truths, let the following be used by way of illustration: If man were told that in heaven angels have no concept of place, and so no concept of distance, but that instead they have concepts of state, he could not possibly grasp it, for he would suppose from this that nothing distinct and separate existed but that everything was fused together, that is to say, all the angels were together in a single place. Yet everything there is so distinct and separate that nothing could ever be more so. Places, distances, and intervals of space which exist in the natural order exist in heaven as states, see 3356. From this it is evident that all the things that are stated in the Word about places and intervals of space between objects, also ideas that are formed from these and expressed through them, are appearances of truth; and unless everything were stated by means of those appearances it would in no way be received and would as a consequence be scarcely anything; for the concept of space and time is present in almost every single detail of a person's thought as long as he is in the world, that is, living within space and time.

[4] The fact that the Word speaks according to appearances involving space is clear from almost every single part of it, as in Matthew,

Jesus said, How is it that David says, The Lord [said] to my Lord, Sit at My right hand, until I make your enemies your footstool? Matthew 22:43-44.

Here the expression 'sitting at the right hand' is derived from the concept of place and so according to the appearance - when in fact it is a state of the Lord's Divine power which is described by that expression. In the same gospel,

Jesus said, Hereafter you will see the Son of Man sitting at the right hand of power and coming on the clouds of heaven. Matthew 26:64.

Here similarly 'sitting at the right hand' and also 'coming on clouds' are expressions derived from men's concept of place, whereas the concept angels have is one of the state of the Lord's power. In Mark,

The sons of Zebedee said to Jesus, Grant us to sit in Your glory, one on Your right hand and the other on Your left. Jesus replied, To sit at My right hand and at My left is not Mine to grant, but it is for those for whom it has been prepared. Mark 10:37, 40.

From this it is evident what kind of concept the disciples had of the Lord's kingdom, that is to say, one that involved sitting on the right hand and on the left. Such being the concept they had of it the Lord also replied to them in a way they could understand and so by an appearance that could be seen by them.

[5] In David,

Like a bridegroom coming out of his chamber, he rejoices as a mighty man to run the course. From the end of the heavens is His going forth, and His circuit to the ends of them. Psalms 19:5-6.

This refers to the Lord, the state of whose Divine power is described by means of such things as belong to space. In Isaiah,

How you have fallen from heaven, O Lucifer, son of the dawn! You said in your heart, I will go up into the heavens, above the stars of God 1 I will raise my throne. I will go up above the heights of the clouds. Isaiah 14:12-14.

'Falling from heaven', 'going up the heavens', 'raising a throne above the stars of God', 'going up above the heights of the clouds' are all expressions derived from the concept and appearance of space or a place, and are used to describe self-love profaning holy things. Since celestial and spiritual things are presented to man by means of and according to visual objects like these, heaven too is therefore described as being on high when in fact it is not on high but in that which is internal, 450, 1380, 2148.

Poznámky pod čarou:

1. The Latin means heaven; but the Hebrew means God which Swedenborg has in other places where he quotes this verse.

  
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Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.