Bible

 

Jérémie 51:32

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32 Et que ses gués sont surpris, et que ses marais sont brûlés au feu, et que les hommes de guerre sont épouvantés.

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L’Apocalypse Révélée # 761

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761. Vers. 18:5. Parce qu'ont atteint ses pèches jusqu'au Ciel, et que s'est souvenu Dieu de ses injustices, signifie que ses maux et ses faux infestent les deux, et que le Seigneur mettra les deux en sûreté contre la violence qui en provient. Par ont atteint ses péchés jusqu'au Ciel, il est signifié que leurs maux et leurs faux infestent les anges du Ciel ; par Dieu s'est souvenu de ses injustices, il est signifié que le Seigneur met les Cieux en sûreté contre la violence qui en provient. Si telle est la signification de ces paroles, c'est parce que toutes les choses qui sont dans les Cieux sont des biens et des vrais, et toutes celles qui sont dans les enfers, des maux et des faux, et que par conséquent les Cieux et les Enfers ont été entièrement séparés, et sont dans une situation inverse comme les antipodes ; c'est pourquoi, les maux et les faux ne peuvent pas s'étendre jusqu'aux Cieux ; mais cependant, lorsque les maux et les faux sont multipliés au-delà du degré d'opposition, et par suite au-delà de la juste mesure, les Cieux sont infestés, et si alors le Seigneur ne défend les Cieux, ce qui se fait par un influx plus fort, venant de Lui, violence est faite aux Cieux, et quand cela est arrivé au comble, le Seigneur fait alors le Jugement dernier, et ainsi les Cieux sont délivrés : de là vient qu'il est dit ensuite dans ce Chapitre :

— « Réjouis-toi à cause d'elle, Ciel, parce que Dieu a jugé votre jugement sur elle, » Vers. 20 ; et dans le Chapitre 19 Vers, 1-9 : et dans Jérémie :

— « Alors chanteront sur Babel les Cieux et la Terre, et tout ce qui est en eux, quand viendront sur elle les dévastateurs. » — Jérémie 51:48.

  
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Arcanes Célestes # 7779

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7779. Depuis le premier-né de Pharaon, qui devait s'asseoir sur son trône, signifie les vrais falsifiés de la foi qui sont au premier rang : on le voit par la signification du premier-né, en ce qu'il est la foi, numéros 352, 2435, 6344, 7035 ; par la représentation de Pharaon, en ce qu'il est le scientifique dans le commun, pervertissant les vrais de l'Église, numéro 6015, 6651, 6679, 6683, 6692 ; ainsi le premier-né de Pharaon est la foi de ces vrais, par conséquent la foi des vrais falsifiés de la foi ; et par la signification du trône, en ce que c'est le royaume du vrai, et dans le sens opposé le royaume du faux, numéro 5313 : que par le premier-né de Pharaon, qui devait s'asseoir sur son trône, soient entendus les vrais falsifiés de la foi qui sont au premier rang, cela est évident en ce qu'il est dit jusqu'au premier-né de la servante qui est après les meules, paroles par lesquelles sont signifiés les vrais falsifiés de la foi qui sont au dernier rang ; et en outre le fils du roi est au premier rang, parce que le roi est le chef. Au premier rang sont les vrais falsifiés qui sont reconnus pour essentiels, par exemple, que la foi sauve, de quelque manière que l'homme ait vécu ; qu'elle sauve l'homme à la dernière heure de sa vie, et qu'alors il est pur de ses péchés ; qu'ainsi les péchés sont effacés en un moment comme la malpropreté des mains par l'eau ; ce qui suppose que la foi existe sans la charité, que la vie ne fait rien quant à la salvation de l'homme, et que l'homme diable peut en un moment devenir Ange de Dieu ; de telles propositions et autres semblables sont des vrais falsifiés au premier rang ; ceux qui en dérivent immédiatement sont au second rang ; ceux qui en dérivent, au loin sont au dernier ; car pour chaque vérité, il y a d'amples dérivations et en longue série, dont quelques-unes entrent directement, quelques autres obliquement ; celles qui touchent seulement sont les dernières. Que de telles propositions et autres semblables soient des vrais falsifiés de la foi, cela est très-évident ; en effet, quel est l'homme, s'il pense juste, qui ne sache que c'est la vie de la foi qui fait que l'homme est spirituel, et que ce n'est pas la foi, à moins que ce que l'homme a de foi n'ait été implanté dans sa vie ; la vie de l'homme est son amour, et ce qu'il aime il le veut et il y tend, et ce que l'homme veut et à quoi il tend, il le fait ; c'est là l'être de l'homme, et non pas ce qu'il sait et ce qu'il pense, mais ne veut pas : cet être de l'homme ne peut en aucune manière se changer en un autre être par penser à la médiation et à la salvation ; mais il peut être changé par une nouvelle régénération, qui s'opère pendant un long espace de sa vie ; car il doit de nouveau être conçu, naître et grandir ; cela se fait non par penser ni par parler, mais par vouloir et agir. Ces choses ont été dites, parce que par le premier-né de Pharaon et par les premier-nés des Égyptiens est signifiée la foi séparée d'avec la charité ; que cette foi ne soit point la foi, mais que ce soit la science des choses qui appartiennent à la foi, on l'a vu dans ce qui précède. Si les premier-nés des Égyptiens ont représenté cette foi, c'est parce que les Égyptiens, plus que tous les autres peuples qui ont constitué l'Eglise représentative après le temps du déluge, étaient dans la science des rîtes de l'Église, numéro 4749, 4964, 4966, 6004 ; dans ce temps tous les rites étaient représentatifs des spirituels qui sont dans le ciel ; plus que tous les autres, les Égyptiens les avaient connus ; mais par succession de temps ils commencèrent à aimer les connaissances seules, et alors, de même qu'aujourd'hui, à placer tout ce qui appartient à l'Église dans la science des choses de l'Eglise, et non dans la vie de la charité ; ainsi ils renversaient l'ordre entier de l'Église, et une fois l'ordre renversé, les vrais qui sont appelés vrais de la foi ne purent pas ne pas être falsifiés ; car les vrais qui sont appliqués contrairement à l'ordre Divin, ce qui arrive quand ils sont appliqués aux maux, et chez les Égyptiens aux opérations magiques, ne sont plus des vrais chez eux ; mais les maux auxquels ils sont appliqués font qu'ils deviennent des faux : soit pour illustration le culte du veau chez les Égyptiens ; ils ont su ce que représentait le veau, c'est-à-dire que c'était le bien de la charité ; tant qu'ils ont su cela et qu'ils y ont pensé, dès qu'ils voyaient des veaux ou dès qu'ils préparaient des veaux pour des festins de charité, tels qu'ils étaient en usage chez les anciens, et plus tard dès que des veaux étaient amenés pour les sacrifices, ils pensaient sainement, et de compagnie avec les Anges dans le ciel, car pour eux le veau est le bien de la charité ; mais lorsqu'ils commencèrent à faire des veaux d'or, à les placer dans leurs temples et à les adorer, ils pensaient follement, et de compagnie avec les infernaux ; ainsi ils changeaient un représentatif vrai en un représentatif faux.

  
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