Bible

 

Jérémie 51:32

Studie

       

32 Et que ses gués sont surpris, et que ses marais sont brûlés au feu, et que les hommes de guerre sont épouvantés.

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L’Apocalypse Révélée # 716

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716. A ce qui précède j'ajouterai ce MÊMORABLE. Dans le Monde spirituel, j'eus une conversation avec quelques Évêques d'Angleterre sur des Opuscules publiés à Londres en 1758 ; c'étaient les Traités DU CIEL ET DE L'ENFER ; DE LA NOUVELLE JÉRUSALEM ET DE SA DOCTRINE CÉLESTE ; Du JUGEMENT DERNIER ; DU CHEVAL BLANC ; et DES TERRES DANS L'UNIVERS. Ces Opuscules avaient été envoyés en présent à tous les Évèques et à plusieurs Grands ou Lords. Ils me dirent qu'ils les avaient reçus, qu'ils les avaient vus, mais qu'ils les avaient considérés comme de nulle valeur quoique savamment écrits, et que même ils avaient, autant que possible, dissuadé chacun de les lire, Je leur demandai pourquoi cela, puisque ces Ouvrages contiennent des Arcanes sur le Ciel et l'Enfer, et sur la Vie après la mort, et plusieurs choses très—importantes, révélées par le Seigneur pour ceux qui seront de sa Nouvelle Église, laquelle est la Nouvelle Jérusalem. Mais ils dirent :

« En quoi cela nous intéresset—il ? » Et ils se répandirent en sarcasmes contre ces Ouvrages, comme ils avaient fait précédemment dans le Monde ; je les entendis. Et alors devant euit furent lus ces pas sages de l'Apocalypse :

« Et le Sixième Ange versa sa fiole sur le grand fleuve, l'Euphrate, et fut tarie son eau, afin que fût préparé le chemin des Rois de devers le levant du soleil. Et je vis de la bouche du dragon, et de la bouche de la bête, et de la bouche du faux prophète, trois esprits immondes, semblables à des grenouilles ; car ce sont des esprits de démons, qui font des signes pour s'en aller vers les rois de la terre et de tout le globe, afin de les assembler pour la guerre de ce Jour grand du Dieu Tout—Puissant. Et il les assembla dans le lieu appelé en hébreu ARMAGEDDON. » - Apocalypse 16:12-16. — Ces paroles furent expliquées devant eux, et il fut dit qu'eux, et leurs semblablés ailleurs, étaient ceux qui sont entendus par elles. Ces choses qui furent dites aux Évêques, le Roi aieul du Itoi aujourd'hui régnant ( 1 ) les entendit du Ciel, et quelque peu in digné il dit :

« Qu'est—ce que cela ? » et alors l'un deux, qui dans le Monde n'avait pas agi de concert avec eux, se tourna vers le Roi, et dit :

« Ceux que maintenant tu vois de tes yeux ont pensé dans le Monde, et par suite pensent encore maintenant, du Divin Humain du Seigneur, comme de l'humain d'un homme ordinaire ; et ils attribuent toute Salvation et toute Rédemption à Dieu le Père, et non au Seigneur, si ce n'est comme étant la cause pour laquelle elles ont lieu ; car ils croient en Dieu le Père, et non en son Fils, quoique d'après le Seigneur ils sachent que « la volonté du Père est qu'on croie au Fils, et que ceux qui croient au Fils ont la vie éternelle, mais que ceux qui ne croient point au Fils ne verront point la vie ; » outre qu'ils rejettent, comme n'opérant pas le salut, la charité que l'homme exerce d'après le Seigneur comme d'après soi—même. » Continuant à parler avec le Roi, il lui exposa la IIIÉRARCRIE, que plusieurs d'entre eux recherchent continuellement avec ardeur, et aussi exercent, la consolidant par l'union et la connexion, qui ont lieu au moyen d'émissaires, de messagers, de lettres et de conversations, appuyées de l'autorité ecclésiastique et politique, avec tous ceux de leur ordre, d'où il résulte que tous sont pour ainsi dire unis en un seul faisceau ; et que c'était au moyen de cette Hiérarchie que les Ouvmens ci dessus nommés, POUR LA NOUVELLE JÉRUSALEM, quoique publiés à Londres, et envoyés enprésent à ces Évéques, avaient été re jetés si honteusement, qu'ils n'avaient pas même été jugés dignes d'être mentionnés dans leur Catalogue. Le Roi, en entendant ces choses, était frappé d'étonnement, surtout de ce qu'ils avaient pensé ainsi au sujet du Seigneur, qui cependant est le Dieu du Ciel et de la Terre ; et au sujet de la charité, qui cependant est la Religion même. Et alors par une lumière envoyée du Ciel les in térieurs de leur mental et de leur foi furent ouverts, et le Roi vit, et alors il dit :

« Allez—vous—en ; hélasl est—il possible que quel qu'un soit d'un cœur si dur à entendre quelque chose sur le Ciel et sur la Vie éternelle! » Ensuite le Roi demanda d'où leur venait une soumission si uni verselleÏ de la part du Clergé ; et il lui fut répondu qu'elle venait du pouvoir accordé à chaque Évêque, dans son diocèse, de ne pré— senter à l'approbation du Roi pour les Églises qu'une seule per sonne, et non trois candidats, comme dans les autres royaumes, et que d'après ce pouvoir ils ont le droit d'élever leurs clients à des honneurs plus éminents, et à des revenus plus considérables, chacun selon l'obéissance dont il a fait preuve. Il fut aussi dévoilé jusqu'où cette Hiérarchie peut s'étendre, et qu'elle s'étend jusqu'au point que la Domination est l'essentiel, et la Religion le formel. Leur ardeur de dominer fut aussi mise à découvert et exa minée par les Anges, et il fut vu qu'elle surpasse l'ardeur de do miner de ceux qui sont dans le pouvoir séculier.

Poznámky pod čarou:

1. Georges II, mort en 1760, aïeul de Georges III, qui régnait en 1766, époque de la publication de cet Ouvrage. {Note du Traducteur.)

  
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Arcanes Célestes # 1326

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1326. C'est pourquoi il appela son nom Babel, signifie un tel culte, savoir, un culte tel que celui qui est signifié par Babel : cela est évident d'après ce qui a été dit jusqu'ici ; c'est-à-dire que c'est un culte qui renferme intérieurement l'amour de soi-même, par conséquent tout ce qui est corrompu et profane. L'amour de soi-même n'est autre chose que le propre, numéros 210, 215, combien il est corrompu et profane. De la Philautie, c'est-à-dire, de l'amour de soi-même ou du propre, découlent tous les maux, tels que les haines, les vengeances, les cruautés, les adultères, les fourberies, les hypocrisies, l'impiété ; c'est pourquoi, lorsque l'amour de soi-même ou le propre est dans le culte, il y a dans ce culte de tels maux, mais selon la différence et le degré de quantité et de qualité résultant de cet amour : de la précède toute profanation du culte ; mais voici comment cela se fait : Autant il s'introduit d'amour de soi-même ou du propre dans le culte, autant le culte interne se retire, ou autant le culte interne devient nul. Le culte interne consiste dans l'affection du bien et la reconnaissance du vrai ; mais autant il y a d'amour de soi-même ou autant il y a de propre qui s'insinue ou qui entre, autant l'affection du bien et la reconnaissance du vrai se retirent ou sortent. Le saint ne peut utilement être avec le profane, pas plus que le ciel ne peut être avec l'enfer ; mais l'un doit s'éloigner de l'autre : tel est l'état et l'ordre dans le Royaume du Seigneur. C'est pour cela que chez de tels hommes, dont le culte est appelé Babel, il n'y à point de culte interne, mais ce qu’ils adorent est quelque chose de mort et même de cadavéreux à l'intérieur. On voit par là quel est leur culte externe dans lequel est une telle putréfaction. Que Babel soit un tel culte, c'est ce qu'on voit, dans la Parole, dans tous les passages où Babel est décrite, comme dans Daniel, où la statue que vit en songe Nébuchadnezar, Roi de Babel, et dont la tête était d'or, la poitrine et les bras d'argent, le ventre et les cuisses d'airain, les jambes de fer, les pieds d'un mélange de fer et d'argile, signifie que du véritable culte est dérive un culte qui est enfin devenu tel qu'est celui qu'on nommé Babel ; c'est pour cela même qu'une pierre détachée du rocher brisa le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or.

Daniel 2:31, 32, 44-45.

La statue d'or que Nébuchadnezar Roi de Babel érigea pour qu'elle fût adorée, n'était pas non plus autre chose. - Daniel 3:1, jusqu'à la fin, - C'était encore le même culte qui fut représenté lorsque le Roi de Babel, avec les grands de son royaume buvait du vin dans des vases d'or enlevés du Temple de Jérusalem, et louait des Dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer et de pierre, et c'est pour cela qu'il parut une inscription sur la muraille, - Daniel 5:1, jusqu’à la fin.

Puis, lorsque Darius le Mède ordonnait qu'on l'adorât comme un Dieu, - , Daniel , jusqu'à la fin. Enfin c'est aussi le même culte qui est représenté dans Jean par les Bêtes et la Babel de l'Apocalypse. Ce n'est pas seulement dans Daniel et dans Jean qu'on voit clairement qu'un tel culte a été signifié et représenté, on en trouve aussi la preuve dans les Prophètes ; dans Ésaïe :

« Leurs visages (seront) des visages des flammes ; les étoiles des cieux et leurs constellations ne font point briller leur lumière ; le soleil a été obscurci à son lever, et la lune ne fait point resplendir sa lumière : Les ziim » y couchent, et leurs maisons sont remplies d'Ochim, et les filles de la chouette y habitent, et les satyres y dansent ; et les ziim répondent dans ses palais, et les dragons dans ses édifices de volupté. » - Ésaïe 13:8, 10, 21-22.

Là, il s'agit de Babel, et l'interne d'un tel culte est décrit par les visages de flammes qui sont les cupidités ; par les étoiles, qui sont les vérités de la foi, en ce qu'elles ne brillent point ; par le soleil, qui est l'amour saint, en ce qu'il est obscurci ; par la lune, qui est le vrai de la foi, en ce qu'elle ne resplendit point ; par les ziim, les ochim, les filles de la chouette, les satyres, les ziim, les dragons, qui sont les intérieurs du culte, car de telles représentations appartiennent à l'amour de soi ou au propre : c'est aussi pour cela que, dans Jean Babel est nommé

« la mère des prostitutions et des abominations. » - Apocalypse 18:5. -. Puis

« la Demeure des dragons, et la prison de » tout esprit immonde, et la prison de tout oiseau immonde et odieux. » - Apocalypse 18:2.

D'où il est évident que, quand de telles choses sont dans l'intérieur, il est impossible qu'il y ait quelque bien et quelque vrai de la foi, et que les biens de l'affection et les vérités de la foi s'éloignent à proportion qu'elles entrent, elles sont aussi nommées

« les images taillées des Dieux de Babel. » - Ésaïe 21:9.

Que Babel soit l'amour de soi-même ou le propre qui est dans le culte, ou le culte de soi-même, c'est ce qu'on voit clairement dans Ésaïe :

« Prophétise cette parabole sur/e Roi de Babel : Tu as dit dans ton cœur : Je monterai aux cieux ; j'élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu, et je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, aux côtés du septentrion ; je monterai au-dessus des hauts lieux de la nuée ; je deviendrai » semblable au Très-Haut ; cependant tu seras précipité dans l'enfer. » - Ésaïe 14:4, 13-14, 15.

Ici, il est évident que Babel veut être adoré comme un Dieu, c'est-à-dire, que Babel est le culte de soi-même. Dans le même Prophète :

« Descends, assieds-toi sur la poussière, vierge, fille de Babel ; assieds-toi à terre, » point de trône, fille des Chaldéens. Tu t'es confiée dans la malice ; tu as dit : Nul ne me voit ; ta sagesse et ta science (c'est) ce (qui) t'a détournée ; tu as dit dans ton cœur : Moi ! Et point d'autre comme moi ! » - Ésaïe 47:1, 10.

Dans Jérémie :

« Me » voici contre toi, montagne qui corromps, qui corromps toute la terre ; et j'étendrai ma main sur toi, et je te roulerai en bas des rochers, et te changerai en montagne de combustion. Si Babel est montée dans les cieux et si elle a affermi le haut lieu de sa force, (c'est) d'avec Moi (que} lui viendront ses dévastateurs. » - Jérémie 51:25, 53. -De là il est encore évident que Babel est le culte de soi-même. Que ceux qui sont dans ce culte n'aient aucune lumière du vrai, mais qu'ils soient dans une complète obscurité, c'est-à-dire qu'ils n'aient point le vrai de la foi, c'est ce qui est décrit dans Jérémie :

« La Parole que Jéhovah prononça contre babel, contre la terre des Chaldéens : Une nation montera contre elle du septentrion ; elle mettra sa terre en désolation, et il n'y aura point d'habitant en elle ; depuis l'homme jusqu'à la bête, ils se retireront, ils s'en iront. » - Jérémie 50:1, 3.

Le septentrion est l'obscurité on l'absence du vrai ; point d'homme, point de bête, c'est-à-dire, nul bien. On pourra voir plus de détails sur Babel au vers. 23, ci-après, où il est question de la Chaldée.

  
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