Bible

 

Jérémie 51:32

Studie

       

32 Et que ses gués sont surpris, et que ses marais sont brûlés au feu, et que les hommes de guerre sont épouvantés.

Ze Swedenborgových děl

 

L’Apocalypse Révélée # 238

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 962  
  

238. Vers. 4:6. Et devant le Trône, une mer de verre semblable à du cristal, signifie un nouveau Ciel de Chrétiens, qui étaient dans les vrais communs d'après le sens de la lettre de la Parole. Dans le Monde spirituel il apparaît des Atmosphères, et aussi des Eaux, comme dans notre monde ; des Atmosphères comme éthérées, où sont les Anges du Ciel suprême ; des Atmosphères comme aériennes, où sont les Anges du Ciel moyen ; et des Atmosphères comme aqueuses, où sont les Anges du dernier Ciel ; et celles-ci sont des Mers, qui apparaissent aux limites du Ciel, et là sont ceux qui sont dans les vrais communs d'après le sens de la lettre de la Parole. Que les eaux signifient les vrais, on le voit ci-dessus, No. 50 ; par suite la Mer, dans laquelle les eaux se rendent et se rassemblent, signifient le Divin Vrai à ses limites. Puis donc que par Celui qui est assis sur le Trône, il est entendu le Seigneur, No. 230. et que par les sept lampes, qui sont les sept esprits de Dieu devant le Trône, il est entendu une nouvelle Église qui sera par le Seigneur dans le Divin Vrai, No. 237, il est évident que par la Mer de verre, qui était devant le Trône, il est entendu l'Église chez ceux qui sont aux limites. Il m'a aussi été donné de voir les Mers aux limites des Cieux, et de converser avec ceux qui y étaient, et ainsi de connaître par expérience la vérité de ce fait ; ils ont été vus par moi comme dans une Mer, mais ils m'ont dit qu'ils étaient non dans une Mer mais dans une Atmosphère, d'où il devint évident pour moi que la Mer est l'apparence du Divin Vrai procédant du Seigneur, à ses limites. Que dans le Monde spirituel il y ait des Mers, c'est ce qui est bien évident, en ce qu'elles ont été très-souvent vues par Jean, comme ici, puis Chapitre 5:13 ; 7:1, 2, 3, 8:8-9 ; 10:2, 8 ; 12:18 ; 13:1 ; 14:7 ; 15:2 ; 16:3 ; 18:17, 19, 21 ; 20:13.

Il est dit, « une Mer de verre semblable à du Cristal, » à cause de la transparence du Divin Vrai procédant du Seigneur. Comme le Divin Vrai à ses limites produit l'apparence d'une Mer dans le Monde spirituel, c'est pour cela que par la Mer ailleurs dans la Parole il est signifié la même chose, comme dans ces passages :

— « En ce jour-là sortiront des eaux vives de Jérusalem, une partie vers la Mer orientale, et une partie vers la Mer postérieure. » — Zacharie 14:8.

— les eaux vives de Jérusalem sont les Divins Vrais de l'Église par le Seigneur ; par conséquent la Mer, c'est où ces vrais se terminent.

— « Jéhovah dans la Mer (est) ton chemin, et ton sentier dans la multitude des eaux. » — Psaumes 77:20.

— « Ainsi a dit Jéhovah, qui a donné dans la Mer un chemin, et dans la multitude des eaux un sentier. » — Ésaïe 43:16.

— « Jéhovah sur les Mers a fondé le Globe, et sur les fleuves il l'a établi. » — Psaumes 24:2.

— « Jéhovah a fondé la terre sur ses bases, en sorte qu'elle ne soit point ébranlée à jamais ; de l'Abîme (ou de la Mer) comme d'un vêtement tu l'as voilée. » — Psaumes 104:5-6 ;

— que la terre ait été fondée sur la Mer, c'est que l'Église, qui est entendue par la terre, l'a été sur les vrais communs ; car ils en sont les bases et les fondements.

— « Moi, je dessécherai la Mer de Babel, et je tarirai sa source. Sur Babel montera la Mer ; par la multitude de ses flots elle sera couverte. » — Jérémie 51:36, 42 ;

— par dessécher la Mer de Babel, et faire tarir sa source, il est signifié éteindre tout vrai de son Église depuis les premiers jusqu'aux derniers.

— « Après Jéhovah ils iront, et avec honneur s'approcheront des Fils (venus) de la Mer. » — Hosée 11:10.

— des fils venus de la mer sont ceux qui sont dans les vrais communs ou derniers. « C'est Jéhovah qui bâtit dans les Cieux ses degrés, qui appelle les eaux de la Mer, et les répand sur les faces de la terre. » — Amos 9:6.

— « Par la Parole de Jéhovah les Cieux ont été faits] ; il rassemble comme un monceau les eaux de la Mer, donnant dans des trésors les Abîmes. » — Psaumes 33:6-7.

— « Par ma réprimande je taris la Mer, je réduis les fleuves en désert. » — Ésaïe 50:2 ;

— et en outre dans d'autres passages. Comme la Mer signifie le Divin Vrai chez ceux qui sont aux limites du Ciel, c'est pour cela que Tyr et Sidon, qui étaient près de la mer, signifient l'Église quant aux connaissances du bien et du vrai ; et c'est aussi pour cela que les îles de la mer signifient ceux qui sont dans un culte Divin plus éloigné, No. 34 ; et c'est encore pour cela que la Mer, dans la Langue Hébraïque, signifie l'Occident, c'est-à-dire, où la lumière du Soleil va à son soir, ou bien où le vrai va dans l'obscur. Que la Mer signifie aussi le Naturel de l'homme séparé du spirituel, par conséquent aussi l'Enfer, on le verra dans ce qui suit.

  
/ 962  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 5128

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

5128. En laquelle tu fus son échanson, signifie comme ont coutume les sensuels de ce genre : on le voit par la signification de l'échanson, en ce que ce sont les sensuels ou ceux des sensuels qui ont été soumis à la partie intellectuelle, numéros 5077, 5082 ; que ce soit

« comme ils ont coutume, c'est ce qui est signifié par en laquelle tu fus. Dans ce qui précède il a été question des sensuels, en ce qu'ils doivent être soumis et subordonnés aux rationnels ; et comme ici dans le sens interne il s'agit de cette soumission et de cette subordination, il faut encore dire comment la chose se passe : L'homme chez qui les sensuels ont été soumis est appelé rationnel, et l'homme chez qui ils n'ont pas été soumis est appelé sensuel ; mais si un homme est rationnel ou s'il est sensuel, cela ne peut pas être facilement discerné par les autres, mais peut l'être par lui s'il examine ses intérieurs, c'est-à-dire, son vouloir et son percer : les autres ne peuvent savoir par le langage ni par l'action d'un homme s'il est sensuel ou rationnel, car la vie de la pensée qui est dans le langage, et la vie de la volonté qui est dans l'action, ne se manifestent devant aucun sens du corps ; seulement on entend le son et on voit le geste avec l'affection, sans discerner si l'affection est feinte ou si elle est vraie ; mais, dans l'autre vie, ceux qui sont dans le bien perçoivent distinctement et ce qui est dans le langage et ce qui est dans l'action, par conséquent quelle est la vie, et aussi d'où provient la vie dans le langage et dans l'action : toutefois, dans le monde, il existe quelques indices desquels on peut en quelque sorte conclure si les sensuels ont été soumis au rationnel ou si le rationnel a été soumis aux sensuels, ou, ce qui est la même chose, si l'homme est rationnel ou s'il est seulement sensuel ; voici ces indices ; Si l'on remarque qu'un homme est dans les principes du faux, et ne se laisse point éclairer, mais rejette entièrement les vrais, et sans raison défend avec opiniâtreté les faux, il y a indice qu'il est homme sensuel et non homme rationnel ; le rationnel a été bouché chez lui, afin qu'il n'admette point la lumière du ciel. Ceux qui sont dans la persuasion du faux sont encore plus sensuels, car la persuasion du faux bouche complètement le rationnel ; autre chose est d'être dans les principes du faux, et autre chose est d'être dans la persuasion du faux ; ceux qui sont dans la persuasion du faux ont dans leur naturel quelque lumière, mais telle qu'est la lumière de l'hiver ; dans l'autre vie chez eux cette lumière paraît de neige, mais dès que la lumière céleste tombe sur elle, elle est obscurcie, et selon le degré et la qualité de la persuasion elle devient sombre comme la nuit ; c'est aussi ce que l'on voit chez eux quand ils vivent dans le monde, car alors ils ne peuvent absolument rien voir du vrai ; bien plus, d'après l'obscur ou le nocturne de leur faux, les vrais sont pour eux comme rien, et même ils les tournent en ridicule ; de tels hommes devant les simples paraissent comme rationnels, car au moyen de cette lumière neigeuse d'hiver ils peuvent par des raisonnements confirmer avec adresse les faux, au point qu'ils paraissent comme des vrais ; plusieurs d'entre les érudits sont plus que tous les autres dans une telle persuasion, car ils ont confirmé les faux chez eux par des arguties syllogistiques et philosophiques, et enfin par un grand nombre de scientifiques ; chez les anciens, de tels hommes étaient appelés serpents de l'arbre de la science, numéros 195, 196, 197 ; mais aujourd'hui ils peuvent être appelés sensuels intérieurs sans rationnel. L'indice si un homme est seulement sensuel, ou s'il est rationnel, se tire principalement de sa vie ; par la vie il est entendu la vie, non pas telle qu'elle apparaît dans le langage et dans les œuvres, mais telle qu'elle est dans le langage et dans les œuvres ; en effet, la vie du langage vient de la pensée, et la vie des œuvres vient de la volonté, toutes deux viennent de l'intention ou de la fin ; telle est par conséquent l'intention ou la fin dans le langage et dans les œuvres, telle est la vie, car le langage sans une vie intérieure est seulement un son, et l'œuvre sans une vie intérieure est seulement un mouvement ; cette vie est celle qui est entendue quand on dit que la vie reste après la mort ; si l'homme est rationnel, il parle d'après le bien-penser et agit d'après le bien-vouloir, c'est-à-dire qu'il parle d'après la foi et agit d'après la charité ; mais si l'homme n'est pas rationnel, alors, il est vrai, il peut avec dissimulation agir comme un homme rationnel, et parler de même ; mais néanmoins il n'y a en lui rien de la vie qui procède du rationnel ; car la vie du mal bouche tout chemin ou toute communication avec le rationnel, et fait que l'homme est purement naturel et sensuel. Il y a deux choses qui non-seulement bouchent le chemin de communication, mais qui privent aussi l'homme de la faculté de pouvoir jamais devenir rationnel, c'est la fourberie et la profanation ; la fourberie est comme un venin subtil qui infecte les intérieurs, et la profanation mêle les faux avec les vrais et les maux avec les biens ; c'est par ces deux choses que le rationnel pérît entièrement ; chez chaque homme il y a des biens et des vrais renfermés dès son enfance par le Seigneur, ces biens et ces vrais sont appelés restes dans la Parole ; voir numéros 468, 530, 560, 561, 661, 1050, 1738, 1906, 2284 ; la fourberie infecte ces restes, et la profanation les mêle ; voir ce que c'est que la profanation, numéros 593, 1008, 1010, 1059, 1327, 1328, 2051, 2426, 3398, 3402, 3489, 3898, 4289, 4601. D'après ces indices, on peut savoir en quelque sorte quel homme est rationnel, et quel homme est sensuel. Quand les sensuels ont été soumis au rationnel, alors les sensuels, d'où provient la première imagination de l'homme, sont illustrés par la lumière qui vient du Seigneur par le ciel, et alors aussi les sensuels sont disposés en ordre, afin qu'ils reçoivent la lumière et qu'ils correspondent ; lorsque les sensuels sont dans cet état, ils ne s'opposent plus à ce que les vrais soient et reconnus et vus ; les sensuels qui sont en désaccord sont aussitôt repoussés, et ceux qui sont d'accord sont acceptés ; ceux qui alors d'accord sont pour ainsi dirent dans leur centre, et ceux qui sont en désaccord dans des périphéries ; ceux qui sont dans des centres sont comme élevés vers le ciel, et ceux qui sont dans des périphéries sont comme penchés en bas ; ceux qui sont dans des centres reçoivent la lumière dans le rationnel ; et, dans l'autre vie, quand ils se montrent visibles ils apparaissent comme des petites étoiles qui brillent, et ils répandent la lumière de tous côtés jusqu'aux périphéries, avec diminution de lumière selon les degrés ; c'est dans une telle orme que sont disposés les naturels et les sensuels ; lorsque le rationnel a la domination, et que les sensuels ont été soumis ; cela arrive quand l'homme est régénéré ; de là, pour lui l'état de voir et de reconnaitre les vrais dans leur étendue : mais quand le rationnel est soumis aux sensuels, le contraire arrive, car alors au milieu ou dans le centre sont les faux, et dans les périphéries sont les vrais ; les faux, qui sont dans le centre, y sont dans une sorte de lueur, mais dans une lueur chimérique, ou telle que celle qui est produite par un feu de charbon ; dans ce centre influe de tous côtés la lumière qui provient de l'enfer ; c'est cette lueur qui est appelée ténèbres, car aussitôt qu'un rayon de la lumière du ciel influe dans cette lueur elle est changée en ténèbres.

  
/ 10837