Bible

 

Jérémie 51:31

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31 Le courrier viendra à la rencontre du courrier, et le messager viendra à la rencontre du messager, pour annoncer au Roi de Babylone que sa ville est prise par un bout;

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Arcanes Célestes # 9296

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9296. Et la fête de la recolle à l'issue de l'année, quand tu récolteras les œuvres du champ, signifie le culte d'après un sentiment de gratitude à cause de l'implantation du bien par suite, ainsi à cause de la régénération et de l'entière délivrance de la damnation : on le voit par la signification de la fête, en ce que c'est le culte du Seigneur et l'action de grâces, numéros 9286, 9287, 9294,, [Il manque du texte ici], ;

Et ailleurs :

« Au quinzième jour du septième mois, quand vous aurez recueilli le fruit de la terre, vous fêterez la fête de Jéhovah sept jours. » - Lévitique 23:39. -Puisque cette Fête signifie le culte du Seigneur d'après un sentiment de gratitude à cause de l'implantation du bien, et ainsi à cause de l'entière délivrance de la damnation, il sera d'abord expliqué ici ce que c'est que l'implantation du bien : Il a déjà été montré çà et là qu'il y a chez l'homme deux facultés de la vie, savoir, l'Entendement et la Volonté, et que l'Entendement a été destiné à la réception du vrai, et la volonté à la réception du bien, car il y a deux choses, auxquelles se réfèrent toutes celles qui sont dans l'univers, tant dans le Ciel que dans le Monde, à savoir, le Vrai et le Bien ; de là aussi il est évident que ces deux choses font la vie de l'homme, et que le Vrai de la foi et le Bien de la charité font sa nouvelle vie, et que si l'un et l'autre n'a point été implanté dans l'homme, il n'y a point de nouvelle vie pour lui : on sait dans l'Église comment le vrai qui appartient à la foi est semé et implanté dans l'homme, mais on ne sait pas encore bien comment est semé et implanté le bien qui appartient à la charité : l'homme, quand il est enfant, reçoit du Seigneur le bien, c'est le bien de l'innocence, tel qu'il est chez les enfants ; ce bien fait le commencement de la nouvelle volonté chez l'homme, et il croît avec l'âge selon la vie d'innocence avec les camarades, et selon la vie d'honnêteté et d'obéissance envers les parents et les maîtres, mais davantage chez ceux qui dans la suite se laissent régénérer ; le Seigneur prévoit cela et y pourvoit selon l'état de la vie suivante, car le Seigneur dans tout ce qui est présent prévoit le mal et pourvoit le bien, et cela depuis le premier fil de la vie jusque dans l'éternité : plus tard, quand l'homme devient adolescent et commence à penser par lui-même, autant il est entraîné par les plaisirs des amours de soi et du monde, autant ce nouveau volontaire ou ce commencement de la nouvelle volonté est fermé ; et autant il n'est pas entraîné par ces plaisirs, autant ce nouveau volontaire est ouvert et même perfectionné. Mais comment est-il perfectionné par l'implantation du vrai, c'est ce qui va être dit maintenant : Ce nouveau volontaire, qui vient du bien de l'innocence, est l'habitacle par lequel le Seigneur entre chez l'homme, et excite l'homme à vouloir le bien, et d'après le vouloir à faire le bien ; cet influx opère chez l'homme en tant que celui-ci renonce aux maux ; de là pour lui la faculté de savoir, d'apercevoir, de réfléchir, et de comprendre les vrais et les biens moraux et civils selon le plaisir de l'usage ; ensuite le Seigneur influe, par ce bien dans les vrais de la doctrine de l'Église, qui sont chez l'homme, et il évoque de la mémoire les choses qui servent à l'usage de la vie, et les implante clans le bien, et il perfectionne ce bien ; de là vient que le bien chez l'homme est absolument selon l'usage de la vie ; si l'usage de la vie est pour le prochain, c'est-à-dire, pour le bien du concitoyen, de la patrie, de l'Église, du Ciel, et pour le Seigneur, ce bien est le bien de la charité ; mais si l'usage de la vie est seulement pour soi et pour le monde, alors ce commencement de la nouvelle volonté est fermé, et au-dessous est formé un volontaire d'après les maux des amours de soi et du monde, et par suite un intellectuel d'après les faux ; ce volontaire est fermé en dessus et ouvert en dessous, c'est-à-dire, fermé du côté du ciel et ouvert du côté du monde : d'après cela, on voit clairement de quelle manière les vrais sont implantés dans le bien et le forment ; puis aussi, que quand l'homme est dans le bien, il est dans le ciel chez le Seigneur ; car, ainsi qu'il vient d'être dit, la nouvelle volonté, où est le bien de la charité, est l'habitacle du Seigneur, par conséquent le ciel chez l'homme ; et le nouvel entendement qui en provient est comme un tabernacle par lequel il y a entrée et sortie : ces choses dans le commun et dans le particulier ont été représentées par cette fête, qui a été appelée fête de la récolte des fruits de la terre, et fête des tabernacles : qu'il en soit ainsi, cela est évident d'après l'institution de cette fête, dont il est parlé ainsi dans Moïse :

« Au quinzième jour du septième mois, quand vous aurez recueilli le fruit de la terre, vous fêterez la fête de Jéhovah sept jours ; au premier jour sabbath, et au huitième jour sabbath : et vous prendrez pour vous dans le premier jour du fruit d'un arbre d'honneur, des branches de palmiers, et un rameau d'arbre touffu, et des saules d'un torrent, et vous vous réjouirez devant Jéhovah votre Dieu sept jours. Tous les indigènes d'Israël habiteront dans des tabernacles ; afin que sachent vos générations que dans des tabernacles j'ai fait habiter les fils d'Israël, quand je les ai retirés de la terre d'Egypte. " - :

Et ailleurs :

« La fête des tabernacles tu feras chez toi pendant sept jours, quand tu auras fait la récolte de ton aire et de ton pressoir ; tu te réjouiras dans cette fête, toi, ton fils et ta fille, et ton serviteur et ta servante, et le Lévite, et le voyageur, et l'orphelin et la veuve, qui (sont) dans tes portes : tout joyeux, tu seras. » - :

Que l'état du bien implanté au moyen du vrai par le Seigneur, ainsi l'état du ciel chez l'homme, ait été représenté par cette fête, on le voit clairement par le sens interne de toutes les choses qui y sont mentionnées ; en effet, dans ce sens, le quinzième jour du septième mois, signifie la fin de l'état antérieur, et le commencement de l'état nouveau, car c'est ce que signifie quinze, voir numéro 8400, et aussi sept, numéros 728, 6508, 8976, 9228 ; le fruit de la terre, qui alors a été recueilli, signifie le bien de la charité, numéros 43, 55, 9 :13, 983, 2846, 2847, 3146, 7690, 7692 ; la récolte de l'aire et du pressoir, signifie la même chose, car le blé qui appartient à Caire est le bien du vrai, numéros 5295, 5410 ; le vin qui appartient au pressoir est le vrai d'après le bien, numéro 6377 ; et l'huile qui appartient aussi au pressoir est le bien dont provient, le vrai, numéros 886, 3728, 4582, 4638 ; le sabbath le premier jour, et le sabbath le huitième jour, signifient la conjonction du vrai avec le bien, et réciproquement du bien avec le vrai, car le sabbath est la conjonction du vrai et du bien, numéros 8495, 8510, 8890, 8893, 9274 ; que le huitième jour ait aussi été dit sabbath, c'est parce que le huitième signifie le commencement de l'état nouveau, numéros 2044, 8400 (fin). ; le fruit d'un arbre d'honneur qu'on devait prendre le premier jour, signifiait la réjouissance et la joie à cause du bien implanté, c'est pour cela qu'il est dit ensuite

« et vous vous réjouirez devant Jéhovah ; les branches de palmiers signifient les vrais internes de ce bien, numéro 8369 ; le rameau d'arbre touffu ou branchu, les vrais externes du bien ou les scientifiques, numéros 2831, 8133 ; et les saules du torrent, les vrais encore plus extérieurs, qui appartiennent aux sensuels du corps ; les tabernacles, dans lesquels on devait habiter sept jours, signifient le saint de l'amour de la part du Seigneur et réciproquement envers le Seigneur, numéros 414, 1102, 2145, 2152, 3312, 3391, 4391, 4599, car c'est le saint de l'union, numéro 8666 : les indigènes d'Israël, signifient ceux qui sont dans le bien de la charité, par conséquent aussi ce bien, abstraction faite des personnes, numéros 3654, 4598, 5801, 5803, 5806, 5812, 5817, 5819, 5826, 5833, 6426, 7957 : la réjouissance de tous alors signifiait la joie telle qu'elle est pour ceux qui sont dans le bien procédant du Seigneur, ainsi telle qu'elle est pour ceux qui sont dans le ciel, car celui qui est dans le bien de la charité procédant du Seigneur est dans le ciel chez le Seigneur ; ce sont là les choses pour lesquelles cette fête a été instituée.

  
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Arcanes Célestes # 9274

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9274. Et la septième tu lui donneras relâche, et tu la laisseras reposer, signifie le second état, quand l'homme de l'Eglise est dans le bien, et ainsi dans la tranquillité de la paix : on le voit par la signification de la Septième Année, ou du sabbath, en ce que c'est quand l'homme est dans le bien, et qu'au moyen du bien il est conduit par le Seigneur, numéros 8495, 8510, 8890, 8893 ; par la signification de donner relâche à la terre, ou de ne point l'ensemencer, en ce que c'est ne point être conduit par les vrais, comme précédemment ; et par la signification de la laisser reposer, en ce que c'est être dans la tranquillité de la paix ; que le Sabbath ait aussi été le représentatif de l'état de paix, dans lequel il y a conjonction, on le voit, numéro 8494, car le relâche et le repos de la terre représentaient le repos, la tranquillité et la paix, dont jouissent ceux qui sont dans le bien par le Seigneur. Qu'il y ait deux états pour l'homme qui est régénéré et devient Église, savoir, le premier quand par les vrais de la foi il est conduit vers le bien de la charité, et le second quand il est dans le bien de la charité, on le voit, numéros 7923, 7992, 8505, 8506, 8512, 8513, 8516, 8539, 8643, 8648, 8658, 8685, 8690, 8701, 8772, 9139, 9224, 9227, 9230 ; qu'il y ait ces deux états pour l'homme qui est régénéré et devient Église, c'est ce qu'on a ignoré jusqu'à présent, et cela surtout, parce que l'homme de l'Eglise n'avait pas distingué entre le Vrai et le Bien, ni par conséquent entre là Foi et la Charité ; puis, parce qu'il n'avait pas perçu distinctement les deux facultés de l'homme, qui sont l'Entendement et la Volonté, ni que l'Entendement voit les vrais et les biens, et que la Volonté en est affectée et les aime ; il n'a donc pas pu savoir que le premier état de l'homme, qui est régénéré, consiste à apprendre les vrais et à les voir, et le second état à les vouloir et à les aimer, et que les vrais qu'il a appris et vus ne lui sont appropriés que quand il les veut et les aime, car la volonté est l'homme lui-même, et l'entendement est le ministre de la volonté. Si on avait eu ces connaissances, on aurait pu savoir et apercevoir que l'homme, qui est régénéré, est gratifié par le Seigneur et d'un nouvel entendement et d'une nouvelle volonté ; et que, s'il n'a pas été gratifié de l'un et de l'autre, il n'est pas un homme nouveau, car l'entendement est seulement la vue des choses que l'homme veut et aime, et ainsi est, comme il a été dit, seulement un ministre. La conséquence de cela, c'est que le premier état de l'homme, qui est régénéré, consiste à être conduit par les vrais vers le bien, et le second état à être conduit par le bien, et que quand il est dans cet état, l'ordre a été retourné, et alors il est conduit par le Seigneur, que par conséquent il est alors dans le ciel, et ainsi dans la tranquillité de la paix : c'est cet état qui est entendu par le septième jour, et par la Septième Année, puis par le Jubilé, c'est-à-dire, par le sabbath, et par le sabbath de sabbaths, et par cela qu'alors la terre se reposait, selon ces paroles dans Moïse :

« Six ans tu ensemenceras ton champ, et six ans tu tailleras ta vigne, et tu en recueilleras le produit ; mais en la septième année sabbath de sabbats il y aura pour la terre ; sabbath à Jéhovah ; ton champ tu n'ensemenceras point, et ta vigne tu ne tailleras point ; ce qui de soi-même sera ne de ta moisson tu ne moissonneras point. » - Lévitique 25:3-4, 5.

Et sur le Jubilé :

« Dans l'année du Jubilé, vous ne sèmerez point, et ne moissonnerez point ce qui de soi-même sera né, et vous ne vendangerez point les (ceps) non-taillés. » - Lévitique 25:12 :

Celui qui ne sait rien de ces deux états ne peut pas non plus savoir nombre de choses qui sont dans la Parole, car dans la Parole, surtout dans la Parole Prophétique, ces deux états sont distinctement décrits ; bien plus, il ne peut pas saisir le sens interne de la Parole, ni même plusieurs choses qui sont dans le sens littéral, telles que celles que le Seigneur a prédites sur le dernier temps de l'Église d'aujourd'hui, qui là est appelé Consommation du siècle, dans Matthieu :

« Alors que ceux qui sont dans la Judée s'enfuient dans les montagnes ; que celui qui est sur la maison ne descende point pour emporter quelque chose de sa maison. Et que celui qui est dans le champ ne retourne point en arrière pour prendre ses vêtements. » - Matthieu 24:16-17, 18 :

Et dans Luc :

« En ce jour-là, que quiconque sera sur la maison, et aura ses meubles dans la maison, ne descende point pour les emporter, et que quiconque sera dans le champ, pareillement ne retourne point vers derrière lui ; souvenez- vous de l'épouse de Loth. » - Luc 17:31-32 ;

-qu'ici soit décrit le second état, et qu'il y soit commandé de ne point retourner de cet état au premier, c'est ce qu'on voit, numéros , 5895, 5897, 8505, 8506, 8510, 8512, 8516 ; que ces deux états soient distincts, c'est aussi ce qu'enveloppent ces paroles dans Moïse :

« Quand tu feras une maison nouvelle, tu feras un contour à ton toit. Tu n'ensemenceras point ta vigne et ton champ pêle-mêle. Tu ne laboureras point avec un bœuf et un âne ensemble. Tu ne t'habilleras point d'un vêlement mélangé, tissu de laine et de lin ensemble. » - . Lévitique 19:19 ;

-par ces commandements, il est signifié que celui qui est dans l'état du vrai, c'est-à-dire, dans le premier état, ne peut pas être dans l'état du bien, c'est-à-dire, dans le second état, et vice versa ; la raison de cela, c'est que les deux états sont inverses l'un de l'autre ; en effet, dans le premier état c'est du monde que l'homme regarde dans le ciel, tandis que dans le second état c'est du ciel que l'homme regarde dans le monde ; car, dans le premier état, c'est d'après le monde que les vrais entrent par l'intellectuel dans la volonté, et deviennent là des biens, parce qu'ils y deviennent des choses de l'amour, tandis que dans le second état, c'est du ciel que ces vrais devenus biens sortent par la volonté dans l'entendement, et apparaissent là dans la forme de la foi : c'est cette foi qui est salvifique, parce qu'elle vient du bien de l'amour, c'est-à-dire, du Seigneur par le bien de l'amour : en effet, cette foi est la foi de la charité dans une forme.

  
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