Bible

 

Jérémie 51:30

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30 Les hommes forts de Babylone ont cessé de combattre, ils se sont tenus dans les forteresses, leur force est éteinte, et ils sont devenus [comme] des femmes; on a brûlé ses demeures; et ses barres ont été rompues.

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Arcanes Célestes # 7523

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7523. Et elle sera sur l'homme et sur la bête, signifie qui proviennent du mal intérieur et du mal extérieur : on le voit par la signification de l'homme, en ce qu'il est l'affection du bien, et dans le sens opposé la cupidité du mal, pareillement la bête ; mais quand' l'homme et la bête sont nommés, l'homme signifie l'affection ou la cupidité intérieure, et la bête l'affection ou la cupidité extérieure, voir numéro 7424 : le bien intérieur et aussi le mal intérieur, qui sont signifiés par l'homme, sont les choses qui appartiennent à l'intention ou à la fin, car l'intention ou la fin est l'intime de l'homme ; mais le bien extérieur et aussi le mal extérieur, qui sont signifiés par la bête, sont les choses qui appartiennent à la pensée, et par suite à l'action, quand il n'y a pas d'obstacle : si l'extérieur est signifié par la bête, c'est parce que l'homme quant à son homme externe ou naturel n'est absolument qu'une bête, car il jouit des mêmes cupidités et des mêmes voluptés, comme aussi des mêmes appétits et des mêmes sens ; et si l'intérieur est signifié par l'homme, c'est parce que l'homme quant à son homme interne ou spirituel est homme, il y jouit des affections du bien et du vrai, telles qu'elles sont chez les anges dans le Ciel, et parce que par cet homme interne il gouverne son homme naturel ou animal, qui est une bête : que la bête soit l'affection du bien, et dans le sens opposé la cupidité du mal, on le voit numéros 45, 46, 142, 143, 246, 714, 715, 719, 776, 2179, 2180, 3218, 3519, 5198 : ce sont aussi ces choses qui sont signifiées par l'homme et par la bête, dans les passages suivants.

Dans Jérémie :

« Ma colère et mon emportement a été répandu sur ce lieu, sur l'homme et sur la bête. » - Jérémie 7:20.

Dans le Même :

« Je frapperai les habitants de cette ville, et l'homme et la bête ; d'une grande peste ils mourront. » - Jérémie 21:6.

Dans le Même :

« Et il mettra sa terre en désolation, en sorte qu'il n'y ait personne qui y habite ; depuis l'homme jusqu'à la bête ils se sont retirés, ils s'en sont allés. “ - Jérémie 50:3.

Dans Ézéchiel :

« Quand une terre aura péché contre Moi, en prévariquant la prévarication, j'en retrancherai homme et bête. » - Ézéchiel 14:13, 19, 21.

Dans le Même :

« J'étendrai ma main sur Édom, et j'en retrancherai homme et bête, et je la mettrai en dévastation. » - Ézéchiel 25:13.

Dans Zéphanie :

« Je consumerai homme et bête, je consumerai l'oiseau des cieux, et les poissons de la mer, et les scandales avec les impies ; et je retrancherai l'homme de dessus les surfaces de la terre. » - Zéphanie 1:3.

L'homme et la bête signifient le bien intérieur et le bien extérieur dans les passages suivants.

Dans Jérémie :

« Moi, j'ai fait la terre, l'homme et la bête, par ma grande force. » - Jérémie 27:5.

Dans le Même :

« Voici les jours qui viennent, parole de Jéhovah, où j'ensemencerai la maison d'Israël et la maison de Juda, de semence d'homme et de semence de bête. » - Jérémie 31:27.

Dans le Même :

« La terre sera une désolation, en sorte qu'il n'y aura ni homme ni bête. » - Jérémie 32:43.

Dans le Même :

« Dans les villes de Juda, et dans les places de Jérusalem, dévastées, point d'homme, et point d'habitant, et point de bête. » - , - Dans David :

« Ta justice (est) comme les montagnes de Dieu, tes jugements (sont) un grand abîme, l'homme et la bête tu conserves, ô Jéhovah. » - Psaumes 36:7. -Comme l'homme et la bête ont signifié de telles choses, c'est pour cela que les premiers-nés des Égyptiens, tant des hommes que des bêtes, sont morts. » - Exode 12:29.

Et pour cela que

« les premiers-nés, tant de l'homme que de la bête, ont été sanctifiés. » - Nombres 18:15.

Et aussi pour cela que d'après un rite saint il fut ordonné par le Roi de Ninive que

« tant l'homme que la bête jeûneraient, et seraient couverts de sacs. » - , .

  
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Arcanes Célestes # 1327

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1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
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