Bible

 

Jérémie 51:3

Studie

       

3 Qu'on bande l'arc contre celui qui bande son arc, et contre celui qui se confie en sa cuirasse; et n'épargnez point ses gens d'élite, exterminez à la façon de l'interdit toute son armée;

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Arcanes Célestes # 9643

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9643. Quarante bases d'argent, signifie le plein soutien par le Vrai : on le voit par la signification de quarante, en ce c'est le plein, numéro 9437 ; par la signification des bases, en ce qu'elles sont le soutien, car les bases soutiennent ; et par la signification de l'argent, en ce que c'est le vrai, numéros 1551, 2954, 5658, 6112, 6914, 6917, 7999. Si les bases étaient d'argent, et si les ais étaient couverts d'or, c'est parce que les ais signifient le bien, et les bases le vrai, et que la puissance et ainsi le soutien sont au bien par le vrai ; que la puissance soit au bien par le vrai, on le voit, numéros 6344, 6423, 9327, 9410 ; et que l'or soit le bien et l'argent le vrai, on le voit, numéros 113, 1551, 1552, 5658, 6914, 6917, 8932, 9490, 9510 ; si le bien a la puissance par le vrai, c'est parce que le vrai est la forme du bien, et que le bien a ainsi la qualité, car où est la qualité là est la forme, ainsi il a ce par quoi i ! peut opérer dans un autre, de telle ou telle manière ; de là vient que dans le bien il y a la faculté, mais elle n'est déterminée que par , le vrai ; la faculté déterminée est la puissance actuelle, par conséquent la puissance qui soutient. Les bases aussi correspondent aux pieds et aux plantes des pieds dans l'homme en général, aux os qui soutiennent tout ce qui est charnu dans le corps ; et par les pieds et par les os est pareillement signifié le vrai qui soutient, et par ce qui est charnu dans le corps est signifié le bien qui se soutient par le vrai ; on a déjà vu que tout dans la nature se rapporte à la forme humaine, et signifie selon le rapport avec cette forme, numéro 9496 ; que la chair est le bien, numéros 3813, 6968, 7850, 9127 ; que les pieds sont le naturel, ainsi le vrai dans la puissance d'après le bien, numéros 5327, 5328 ; que le corps est le bien, numéros 6135 ; et que les os sont le vrai qui soutient, numéros 3812 (fin), 8005 : de là vient aussi que le fondement, qui est la base commune, est le vrai de la foi et la foi elle-même, comme on peut le voir par les passages de la Parole, où le fondement est nommé ; par exemple, dans Ésaïe :

« Ne savez-vous pas, n'entendez-vous pas, ne comprenez-vous pas les fondements de la terre ? » - Ésaïe 40:21 ;

Celui qui ne sait pas ce qui est signifié par le fondement, et ce qui est signifié par la terre, ne saisit rien autre chose, sinon qu'ici par les fondements de la terre, c'est le fond de la terre qui est entendu, et cependant s'il fait attention, il peut percevoir qu'il est entendu autre chose, car que serait-ce cela :

« Savoir, entendre et comprendre les fondements de la terre ? de là on peut voir que par les fondements de la terre il est signifié des choses qui appartiennent à l'Église ; par les passages de la Parole, où la Terre est nommée, voir les endroits cités, numéro 9325, il est évident que dans la Parole la Terre est l'Église, et que ses fondements sont les vrais de la foi, car ces vrais sont pour l'Église des fondements, comme on peut encore le voir par les passages suivants ; dans David :

« Ils ne reconnaissent ni ne comprennent, dans les ténèbres ils marchent, chancelants sont tous les fondements de la terre. » - Psaumes 82:5 ;

Que les fondements de la terre ne soient point chancelants, mais que ce soient les vrais de l'Église chez ceux qui ne reconnaissent ni ne comprennent, et qui marchent dans les ténèbres, cela est évident.

Dans le Même :

« Alors a été secouée et a été remuée la terre, et les fondements des montagnes ont tremblé et se sont agités. » - Psaumes 18:8.

Les montagnes sont les biens de l'amour, numéros 795, 4210, 6435, 8327 ; leurs fondements sont les vrais de la foi.

Dans Ésaïe :

« Les cataractes d'en-haut ont été ouvertes, et ont été ébranlés les fondements de la terre. “ - Ésaïe 24:18.

Comme le fondement est le vrai de la foi, et que la ville en est la doctrine, c'est pour cela que dans la Parole il est dit le fondement de la ville, quand il est entendu le Vrai de la doctrine, comme dans David :

« Alors apparurent les lits des eaux, et furent découverts les fondements de la ville, à cause de la menace de Jéhovah. » - Psaumes 18:16.

Que la ville soit la doctrine du vrai, on le voit, numéros 402, 2449, 2943, 3216, 4492, 4493 : de là, on peut voir ce qui est signifié par les fondements de la ville, de la Sainte Jérusalem, dans Jean :

« La muraille de la ville, de la Sainte Jérusalem, avait douze fondements et en eux les noms des douze Apôtres de l'Agneau ; les fondements de la muraille de toute pierre précieuse étaient ornés. » - ;

Celui qui ne sait pas ce que signifie la Sainte Jérusalem, ni ce que signifient la ville, la muraille, le fondement, les douze Apôtres, ne peut rien voir de l'arcane qui est ici caché, lorsque cependant par la Sainte Jérusalem il est entendu la nouvelle Église du Seigneur, qui doit succéder à notre Église, par la ville la doctrine, par la muraille le vrai qui protège et défend, par les fondements les vrais de la foi, par les douze Apôtres tous les biens de l'amour et tous les vrais de la foi dans le complexe ; de là on peut voir pourquoi il est dit qu'il y aura douze fondements, et que de toute pierre précieuse ils seront ornés ; car la pierre précieuse est le vrai de la foi d'après le bien de l'amour, numéros 114, 3858, 6640, 9476 ; et les douze Apôtres sont toutes les choses de l'amour et de la foi dans le com-plexe, numéros 3488, 3858 f, 6397 ; par là on voit clairement ce qui est signifié par les fondements dans ce passage, et aussi par les fondements dans Ésaïe :

« Voici, Moi, je dispose avec l'antimoine tes pierres, et tes fondements je poserai en saphirs. “ - Ésaïe 54:11 ;

Les saphirs senties vrais intérieurs, numéro 9407.

Dans le Même :

« Jéhovah avec le bâton frappera Aschur ; alors il y aura tout passage du bâton de fondement, sur lequel Jéhovah fera reposer. » - Ésaïe 30:31-32.

Le bâton de fondement est la puissance du vrai ; que le bâton soit la puissance, on le voit, numéros 4013, 4015, 4876, 4936, 6947, 7011, 7026 ; et dans Jérémie :

« On ne prendra point de toi la pierre » pour l'angle, ni la pierre des fondements. “ - ;

La pierre des fondements, ce sont les vrais de la foi.

Dans Job :

« Où étais-tu quand je fondais ta terre ? indique-le, si tu connais l'intelligence ; qui a posé ses mesures, si tu le sais ? sur quoi sont » ses bases, ou qui a posé la pierre de son angle ? lorsque chantaient ensemble les étoiles du matin, et qu'éclataient en cris tous » les fils de Dieu. » - .

Celui qui ne sait pas ce que signifiaient dans le sens interne la terre, ses mesures, ses bases, la pierre de l'angle, les étoiles du matin et les fils de Dieu, ne voit rien de l'arcane renfermé dans ce passage ; il croira qu'il est entendu la terre, puis son fondement, ses mesures, ses bases, la pierre de l'angle, et il ne saura nullement ce que c'est que des étoiles du matin qui chantent, et des fils de Dieu qui éclatent en cris ; mais des ténèbres on passera dans la lumière, si l'on sait que la terre est l'Église, que ses fondements sont les vrais de la foi, ses mesures les états du bien et du vrai, ses bases les vrais mêmes qui soutiennent, la pierre de l'angle la puissance du vrai, les étoiles du matin les connaissances du bien et du vrai d'après le bien, les fils de Dieu les vrais Divins ; ceux-ci sont dits éclater en cris quand ils existent ; et celles-là sont dites chanter, quand elles commencent à paraître.

  
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Arcanes Célestes # 6135

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6135. Il ne reste plus devant mon seigneur que notre corps et notre humus, signifie que les réceptacles du bien et du vrai ont été entièrement désolés : on le voit par la signification du corps, en ce qu'il est le réceptacle du bien, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification de l'humus, en ce que c'est le réceptacle du vrai ; que l'humus soit le réceptacle du vrai, c'est parce qu'il reçoit les semences, et que les semences qui sont répandues signifient spécialement les choses qui appartiennent à la foi d'après la charité, ainsi celles qui appartiennent au vrai d'après le bien. numéro 1025, 1447, 1610, 1940, 2848, 3038, 3310, 3373 ; de là l'humus est le réceptacle du vrai ; voir aussi ce qui a été déjà dit et montré au sujet de l'humus, numéro 566, 1068, 3671 ; que ces réceptacles aient été désolés, cela est signifié en ce qu'il ne reste plus devant mon seigneur autre chose : le corps dans le sens réel signifie le bien qui appartient à l'amour, et l'humus le vrai qui appartient à la foi ; quand les vrais et les biens du vrai, qui sont signifiés par l'argent et par les troupeaux, ne sont plus visibles à cause de la désolation, le corps signifie seulement le réceptacle du bien, et l'humus le réceptacle du vrai. Que le corps dans le sens réel signifie le bien qui appartient à l'amour, cela vient de ce que je corps, ou l'homme tout entier qui est entendu par le corps, est le réceptacle de la vie procédant du Seigneur, ainsi le réceptacle du bien, car le bien de l'amour fait la vie même dans l'homme ; en effet, la chaleur vitale, qui est l'amour, est la chaleur vitale même, et si cette chaleur n'est pas dans l'homme, l'homme est quelque chose de mort ; de là vient que dans le sens interne par le corps est entendu le bien de l'amour ; et quoique chez l'homme il n'y ait pas l'amour céleste, mais qu'il y ait l'amour infernal, toujours est-il que l'intime de sa vie vient de l'amour céleste ; car cet amour influe continuellement du Seigneur, et fait chez l'homme la chaleur vitale dans son principe ; mais dans sa marche elle est pervertie par l'homme, de là l'amour infernal, d'où provient une chaleur impure. Que le corps dans le sens réel soit le bien de l'amour, c'est ce que j'ai pu voir manifestement par les Anges ; lorsqu'ils sont présents, l'amour découle d'eux, au point qu'on croirait qu'ils ne sont qu'amour, et il découle de tout leur corps, aussi leur corps apparaît-il resplendissant et lumineux par l'effet de la lumière qui en provient, car le bien de l'amour est comme une flamme d'où s'élance une lumière qui est le vrai de la foi procédant de ce bien : puis donc que les Anges dans le Ciel sont tels, que ne doit pas être le Seigneur Lui-Même, dont procède le tout de l'amour chez les anges, et dont le Divin Amour apparaît comme un Soleil, de qui tout le Ciel tient sa lumière, et de qui tous les habitants du ciel tiennent leur chaleur céleste, c'est-à-dire, leur amour, par conséquent leur vie ? c'est le Divin Humain du Seigneur qui apparaît ainsi, et c'est de lui que procèdent toutes ces choses ; de là on peut voir ce qui est entendu par le Corps du Seigneur, à savoir, le Divin Amour, de même que par sa chair, numéro 3813 ; le Corps même du Seigneur, quand il a été glorifié, c'est-à-dire, quand il a été fait Divin, n'est pas non plus autre chose ; quel autre sentiment peut-on avoir du Divin, qui est Infini ? D'après cela on peut savoir que par le Corps dans la Sainte Cène il n'a pas été entendu autre chose que le Divin Amour du Seigneur envers tout le genre humain ; il en est parlé ainsi dans les Evangélistes :

« Jésus, prenant le pain, et bénissant, (le) rompit, et (le) donna aux disciples, et il dit : Prenez, mangez, ceci est mon Corps. » - Marc 14:22. Luc 22:19.

Il a dit du Pain : Ceci est mon Corps, parce que le pain signifie aussi le Divin Amour, numéro 276, 680, 2165, 2177, 3464, 3478, 3735, 4735, 5915. Le Divin Amour est aussi signifié par le Corps du Seigneur dans Jean :

« Jésus dit : Détruisez ce Temple, et en trois jours je le relèverai : mais il parlait, Lui, du Temple de son Corps. » - Jean 2:19, 21.

Le Temple de son corps, c'est le Divin Vrai procédant du Divin Bien ; que le Temple soit le Seigneur quant au Divin Vrai, on le voit, numéro 3720 : et comme le Corps, dans le sens suprême, est le Divin Bien du Divin Amour du Seigneur, de là tous ceux qui sont dans le Ciel sont dits être dans le Corps du Seigneur. Que le corps du Seigneur soit le Divin Bien, on le voit aussi par ces paroles dans Daniel :

« J'élevai mes yeux, et je vis, voici, un homme vêtu de lin, ses reins ceints d'or d'Uphaz, et son Corps comme une Tharschisch, et sa face comme l'aspect de l'éclair, et ses yeux comme des flambeaux de feu, et ses bras et ses pieds comme la splendeur de l'airain poli, et la voix de ses paroles comme la voix d'une multitude. » - Daniel 10:6 ; par l'or d'Uphaz dont ses reins étaient ceints, par l'aspect de l'éclair que présentait sa face, par les flambeaux de feu dont brillaient ses yeux, par la splendeur de l'airain qu'avaient ses bras et ses pieds, sont signifiés les biens de l'amour ; que l'or soit le bien de l'amour, on le voit, numéros 113, 1551, 1552, 5658 ; et aussi le feu, numéro 934, 4906, 5215, et comme c'est le feu, c'est aussi l'éclair ; que l'airain soit le bien de l'amour et de la charité dans le naturel, on le voit, numéro 425, 1551 ; la Tharschisch selon laquelle apparut le reste du corps, à savoir, le milieu du corps entre la tête et les lombes, signifie le bien de la charité et de la foi car la Tharschisch est une pierre précieuse qui lance des éclairs.

  
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