Bible

 

Jérémie 51:3

Studie

       

3 Qu'on bande l'arc contre celui qui bande son arc, et contre celui qui se confie en sa cuirasse; et n'épargnez point ses gens d'élite, exterminez à la façon de l'interdit toute son armée;

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Arcanes Célestes # 9140

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9140. Et qu'il aura lâché sa bête de somme, signifie s'il le fait avec peu de connaissance : on le voit par la signification de la bête de somme, en ce que c'est la volonté ou l'appétit du corps ; que ce soit avec peu de connaissance, c'est parce que, quand l'homme est dans les voluptés du corps, il consulte peu la raison, et ainsi il a peu de connaissance de ce qu'il fait : toutes les bêtes, de quelque genre et de quelque espèce qu'elles soient, signifient les affections, les bêtes douces et utiles les affections bonnes, et les bêtes non-douces et inutiles les affections mauvaises, numéros 45, 46, 142, 143, , 1823, 2180, 2781, 3218, 3519, 5198, 7523, 7872, 9090 : quand la bête est dite bête de somme, elle signifie les affections purement corporelles, qui en elles-mêmes ont peu de raison, car plus l'homme agit d'après le corps, et moins il agit d'après la raison, puisque le corps est dans le monde, ainsi loin du ciel où est la véritable raison.

Dans la Langue originale l'expression bête de somme se dit aussi d'un homme stupide et sot, ainsi d'un homme ayant peu de connaissance, comme dans Ésaïe 19:11 ; dans David, Psaumes 49:11, ; dans Jérémie 51:17, et ailleurs.

  
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Arcanes Célestes # 2425

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2425. Et moi je ne pourrai me sauver dans la montagne, signifie le doute qu'il puisse avoir le bien de la charité, c'est-à-dire penser et agir d'après ce bien : cela est évident par la signification de la Montagne, en ce qu'elle est l'amour et la charité, numéros 795, 1450. Quant à ce qui concerne le doute, la chose se passe ainsi : ceux qui sont dans l'affection du vrai ont, chez eux, dans leur affection du vrai, l'affection du bien, mais si obscurément, qu'ils ne le perçoivent pas. Ainsi ils ne savent pas non plus ce que c'est que l'affection du bien, ni ce que c'est que la charité réelle ; ils croient, à la vérité, qu'ils le savent, mais c'est d'après le vrai, ainsi d'après la science, et non d'après le bien même ; mais néanmoins ils font les biens de la charité, non pour mériter par là quelque chose, mais obéissance, et cela en tant qu'ils saisissent que c'est le vrai, car ils se laissent conduire par le Seigneur d'après l'obscur du bien au moyen du vrai qui leur semble être le vrai. Par exemple, comme ils ignorent ce que c'est que le Prochain, ils font du bien à tout homme qu'ils pensent être le prochain, surtout aux Pauvres, parce que ceux-ci étant privés de richesses mondaines s'appellent pauvres ; aux Orphelins et aux Veuves, parce qu'ils sont nommés ainsi ; aux Voyageurs, parce qu'ils sont tels, et ainsi des autres ; et cela tant qu'ils ignorent ce qui est signifié par les pauvres, les orphelins, les veuves, les voyageurs, et plusieurs autres. Cependant comme dans leur affection du vrai apparent est assurément cachée, ainsi qu'il a été dit, l'affection du bien, par lequel le Seigneur les conduit à agir ainsi, ils sont en même temps quant aux intérieurs dans le bien dans lequel chez eux sont les Anges, et ils s'y délectent de leurs apparences du vrai par lesquelles ils sont affectés. Quant à ceux qui sont dans le bien de la charité et par suite dans l'affection du vrai, ils font toutes choses avec distinction ; ils sont, en effet, dans la lumière, car la lumière du vrai ne procède que du bien, parce que c'est par le bien que le Seigneur influe. Ceux-ci ne font pas du bien aux pauvres, aux orphelins, aux veuves, aux voyageurs, par le seul motif qu'ils sont ainsi nommés. En effet, ils savent que ceux qui sont bons, soit pauvres, soit riches, sont le Prochain de préférence aux autres, car par les bons le bien est fait aux autres, et par conséquent autant ils leur font du bien, autant par eux ils en font à d'autres ; ils savent aussi faire une distinction entre les biens, par conséquent entre les bons ; ils appellent encore plus leur Prochain le bien commun même, car en lui est considéré le bien d'un plus grand nombre de personnes : ils reconnaissent encore plus le Royaume du Seigneur sur la terre, qui est l'Eglise, pour leur prochain envers lequel la charité doit être exercée ; et encore plus le Royaume du Seigneur dans les cieux : mais ceux qui préfèrent le Seigneur à toutes ces choses, qui L'adorent Seul et L'aiment par dessus tout, font dériver de Lui tout ce qui est le Prochain ; car dans le sens suprême, le Seigneur Seul est le Prochain ; ainsi tout Bien en tant qu'il procède du Seigneur est le Prochain. Mais ceux qui sont dans l'état opposé font dériver d'eux-mêmes ce qui est le Prochain, et reconnaissent pour le prochain seulement ceux qui leur sont favorables et qui les servent, et ils n'appellent que ceux-ci leurs frères et leurs amis, et cela avec cette distinction que ce n'est qu'autant qu'ils font un avec eux. Par là, on peut voir ce que c'est que le Prochain, c'est-à-dire que chacun est le prochain selon l'amour dans lequel il est : et que celui qui est dans l'amour pour le Seigneur, et dans la charité envers le prochain, est véritablement le Prochain, et cela avec toute distinction ; ainsi c'est chez chacun le bien même qui détermine s'il est le prochain.

  
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