Bible

 

Jérémie 51:3

Studie

       

3 Qu'on bande l'arc contre celui qui bande son arc, et contre celui qui se confie en sa cuirasse; et n'épargnez point ses gens d'élite, exterminez à la façon de l'interdit toute son armée;

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Arcanes Célestes # 4744

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4744. Et la fosse vide, en elle point d'eau, signifie qu'alors il n'y avait rien du vrai : on le voit par la signification de la fosse, en ce que ce sont les feux, numéro 4728 ; par la signification de vide, en ce que c'est où il n'y a rien du vrai parce qu'il n'y a rien du bien, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification de l'eau, en ce qu'elle est le vrai, numéro 680, 739, 2702, 3058, 3424. Que le vide, ce soit où il n'y a rien du vrai parce qu'il n'y a rien du bien, on le voit aussi dans d'autres passages de la Parole, comme dans Jérémie :

« Les grands ont envoyé leurs inférieurs vers les eaux ; ils sont venus aux fosses, et ils n'ont point trouvé d'eaux ; ils sont revenus leurs vases vides ; de honte et de confusion ils ont été affectés, et ils ont couvert leur tête. » - Jérémie 14:3 ;

Les vases vides sont les vrais dans lesquels il n'y a pas le vrai d'après le bien.

Dans le Même :

« Il m'a dévorée, il m'a confondue, Nébuchadnézar roi de Babel, il m'a rendue vase vide, il m'a engloutie. » Jérémie 51:34 ;

Le vase vide, c'est où il n'y a aucun vrai ; Babel, ce sont ceux qui dévastent, c'est-à-dire, qui privent les autres devrais, numéro 1327 (fin).

Dans le Même :

« J'ai vu la terre, et voici, vide et vague ; et vers les cieux, et voici, ils n'ont point leur lumière. " - Jérémie 4:23.

Dans Ésaïe :

« Le pélican et le canard la posséderont, le hibou et le corbeau habiteront en elle, et on étendra sur elle la ligne du vide et le niveau de l'inanité. » - Ésaïe 34:11.

Dans le Même :

« Brisée sera la ville du vide, fermée sera toute maison, en sorte que personne n'entre ; clameur au sujet du vin dans les places ; exilée sera la joie de la terre ; le reste dans la ville, dévastation. » - Ésaïe 24:10-11, 12-13 ;

Ici le vide, dans la langue originale, est exprimé par un autre mot, qui cependant enveloppe la même chose ; que le vide, ce soit où il n'y a point de vrai parce qu'il n'y a point de bien, on le voit clairement dans le sens interne par chaque mot de ces passages, à savoir, par la signification de la ville, de la maison, du cri, du vin, des places.

Dans Ézéchiel :

« Ainsi a dit le Seigneur Jéhovih : Malheur à la ville de sangs ! Moi aussi, grand je ferai le bûcher, en (y) plaçant la chaudière vide sur les charbons, afin qu'elle s'échauffe, et que s'embrase son airain, et que se fonde en elle sa souillure, que soit consumée son écume. » - Ézéchiel 24:6, 9, 11 ;

Ici on voit clairement ce que c'est que le vide ; la chaudière vide est ce en quoi il y a l'ordure et l'écume, c'est-à-dire, le mal et le faux. De même dans Mathieu :

« Quand l'esprit immonde est sorti de l'homme, il parcourt des lieux arides cherchant repos, mais il ne trouve point ; alors il dit : Je retournerai dans ma maison, d'où je suis sorti ; et, étant venu, il la trouve vide, et balayée, et ornée pour lui ; alors il s'en va et s'adjoint sept autres esprits plus méchants que lui ; et, étant entrés, ils habitent là. “ - , , .

L'esprit immonde, c'est la souillure de la vie chez l'homme, et ce sont aussi les esprits immondes qui sont chez lui, car les esprits immondes habitent dans la souillure de la vie de l'homme ; les lieux arides, c'est-à-dire, où il n'y a pas d'eau, c'est où ne sont pas les vrais ; la maison vide, ce sont les intérieurs de l'homme remplis de nouveau de souillures, c'est-à-dire, de faux d'après le mal.

Dans Luc :

« Dieu a rempli de biens les affamés, et les riches il a renvoyé vides. » - Luc 1:53.

Les riches, ce sont ceux qui savent un grand nombre de choses, car les richesses dans le sens spirituel sont les scientifiques, les doctrinaux, les connaissances du bien et du vrai ; sont appelés riches vides ceux qui savent ces choses et ne les font pas, car les vrais pour eux ne sont pas des vrais, parce qu'ils sont sans le bien, numéro 4736.

  
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Arcanes Célestes # 3387

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3387. Parce qu'il craignit de dire : Ma femme : peut-être ils me tueraient les hommes du lieu à cause de Rébecca, signifie qu'il ne put ouvrir les Divins vrais mêmes, qu'ainsi le Divin Bien ne serait pas reçu : on le voit par la signification de craindre de dire, en ce que c'est ne pouvoir ouvrir ; par la signification de la femme, qui est ici Rébecca, en ce qu'elle est le Divin Rationnel du Seigneur quant au Divin Vrai, numéros 3012, 3013, 3077 ; par la signification de me tuer, en ce que c'est la non réception du bien, car Isaac, qui est ici Me, représente le Divin Bien du Rationnel du Seigneur, numéros 3012, 3194, 3210 ; en effet, le bien est dit être tué ou périr, alors qu'il n'est pas reçu, car il devient nul chez l'homme ; et par la signification des hommes du lieu, en ce que ce sont ceux qui sont dans les doctrinaux de la foi, ainsi qu'il vient d'être dit numéro 3385. A présent on voit par là quel est le sens interne de ces paroles, savoir, que si les Divins vrais mêmes étaient ouverts, ils ne seraient pas reçus par ceux qui ne sont pas dans les doctrinaux de la foi, parce qu'ils surpassent toute leur compréhension rationnelle, ainsi toute leur foi, et qu'en conséquence rien du bien ne pourrait influer du Seigneur, car le Rien qui procède du Seigneur, ou le Rien Divin, ne peut influer que dans les vrais, puisque les vrais sont les vases du bien, ainsi qu'il a été bien des fois montré ; les vrais ou les apparences du vrai sont données à l'homme, afin que le Divin Rien puisse former son intellectuel, ainsi l'homme lui-même, car c'est afin que le bien puisse influer qu'il y a des vrais ; le bien, sans les vases ou les réceptacles, ne trouve point de place, parce qu'il ne trouve pas d'état qui lui corresponde ; c'est pourquoi, là où il n'y a point de vrais, ou bien là où les vrais n'ont pas été reçus, il n'y a pas non plus de bien rationnel ou humain, par conséquent l'homme n'a aucune vie spirituelle ; afin donc que l'homme ait cependant des vrais et par suite une vie spirituelle, des apparences du vrai sont données, et même à chacun selon sa compréhension ; ces apparences sont reconnues pour des vrais, parce qu'elles sont telles, que les Divins peuvent être en elles. Pour qu'on sache ce que c'est que les apparences, et que ce sont elles qui servent de vrais Divins pour l'homme, soient des exemples pour illustration : si l'on disait que dans le ciel il n'y a aucune idée de lieu, par conséquent aucune idée de distance, mais que ces idées sont remplacées par des idées d'état ; l'homme ne pourrait saisir cela en aucune manière, car il croirait ainsi que rien ne serait distinct, mais que tout serait confus, c'est-à-dire que tous seraient en un ou ensemble, lorsque cependant toutes choses y sont tellement distinctes qu'il ne peut jamais y avoir rien de plus distinct ; que les lieux, les distances et les espaces, qui sont dans la nature, soient des états dans le ciel, on le voit, numéro 3356 ; de là il est évident que toutes les choses qui, dans la Parole, sont cependant dites des lieux et des espaces, et d'après eux, et au moyen d'eux, sont des apparences du vrai, et si elles n'étaient pas dites au moyen de ces apparences, jamais elles ne seraient reçues, par conséquent à peine y aurait-il quelque chose de reçu, car l'idée de l'espace et du temps est dans presque toutes les choses et dans chacune des choses de la pensée chez l'homme, tant qu'il est dans le monde, c'est-à-dire dans l'espace elle temps Que ce soit selon les apparences de l'espace qu'il a été parlé dans la Parole, on le voit dans presque tous les passages qu'elle renferme ; par exemple, dans Matthieu :

« Jésus dit : Comment donc David dit-il : Le Seigneur a dit mon Seigneur assieds-toi à ma droite, jusqu'à ce que j'aie mis tes ennemis pour escabeau de tes pieds. » - Matthieu 22:44.

Là, s'asseoir à la droite, c'est d'après l'idée de lieu, ainsi selon l'apparence, lorsque cependant c'est l'état de la puissance Divine du Seigneur, qui est ainsi décrit.

Dans le Même :

« Jésus dit : Désormais vous verrez le Fils de l'homme assis à la droite de la puissance, et venant sur les nuées du ciel. » - Matthieu 26:64.

Pareillement ici s'asseoir à la droite, ainsi que venir sur les nuées du ciel, c'est d'après l'idée du lieu pour les hommes, mais c'est pour les Anges l'idée de la puissance du Seigneur.

Dans Marc :

« Les fils de Zébédée dirent à Jésus : Accorde-nous que l'un à ta droite et l'autre à ta gauche nous soyons assis dans ta gloire. » Jésus répondit : Être assis à ma droite et à ma gauche, ce n'est pas à moi de le donner, mais (c'est) pour ceux à qui cela est préparé. » - Marc 10:37, 40.

On voit par la quelle idée les disciples ont eue du Royaume du Seigneur, savoir, en ce qu'ils croyaient que c'était d'être assis à sa droite et à sa gauche ; et comme telle était leur idée, le Seigneur leur répondit selon leur compréhension, ainsi selon ce qu'il leur semblait.

Dans David :

« Celui-ci (est) comme un époux sortant de sa chambre nuptiale, il se réjouit comme un héros à courir le chemin ; d'une extrémité des cieux (a lieu) son départ, et son tour (s'achève) à leurs extrémités. » - Psaumes 19:6, 7 ;

Là, il s'agit du Seigneur, dont l'état de Divine puissance est décrit par des expressions qui concernent l'espace.

Dans Ésaïe :

« Comment es-tu tombé du ciel, Lucifer, fils de l'Aurore ? Tu as dit dans ton cœur : Je monterai aux cieux, au-dessus des étoiles du ciel j'élèverai mon trône, je monterai par-dessus les hauts lieux de la nuée. » - Ésaïe 14:12-13, 14.

Tomber du ciel, monter dans les cieux, élever son trône au-dessus des étoiles du ciel, monter par-dessus les hauts lieux de la nuée, sont toutes expressions d'après l'idée et l'apparence de l'espace ou du lieu, par lesquelles est décrit l'amour de soi profanant les choses saintes. Puisque les célestes et les spirituels se présentent devant l'homme par de semblables choses, qui sont des apparences, et conformément à ces apparences, c'est pour cela que le ciel est aussi décrit comme s'il était en haut, lorsque cependant il est non pas en haut, mais dans l'interne, numéros 450, 1380, 2148.

  
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