Bible

 

Jérémie 51:3

Studie

       

3 Qu'on bande l'arc contre celui qui bande son arc, et contre celui qui se confie en sa cuirasse; et n'épargnez point ses gens d'élite, exterminez à la façon de l'interdit toute son armée;

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 1327

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 5113

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

5113. Et voici un cep devant moi, signifie l'intellectuel : on le voit par la signification du cep, en ce qu'il est l'intellectuel qui appartient à l'Église spirituelle, ainsi qu'il va être expliqué. Comme l'échanson signifie le sensuel soumis à la partie intellectuelle, et qu'il s'agit ici de l'influx de l'intellectuel dans le sensuel qui lui a été subordonné, c'est pour cela que dans le songe il apparut un cep avec les sarments, la fleur, les grappes et les raisins, par lesquels sont décrits l'influx et la renaissance de ce sensuel. Quant à ce qui concerne l'intellectuel de l'Église spirituelle, il faut savoir que dans la Parole, lorsqu'il s'agit de cette Église, il s'agit aussi çà et là de son intellectuel ; et cela, parce que chez l'homme de cette Église c'est la partie intellectuelle qui est régénérée et devient Église ; en effet, il y a en général deux Églises, l'Église céleste et l'Église spirituelle ; l'Église céleste est chez l'homme qui peut être régénéré ou devenir Église quant à la partie volontaire, et l'Église spirituelle est chez l'homme qui peut seulement, comme il a été dit, être régénéré quant à la partie intellectuelle ; la Très-Ancienne Église qui existait avant le déluge a été céleste, parce que chez ceux qui la composaient, il y avait dans la partie volontaire quelque chose d'intègre ; mais l'Église Ancienne qui exista après le déluge était spirituelle, parce que chez ceux qui la composaient il n'y avait rien d'intègre dans la partie volontaire, mais il y avait quelque chose d'intègre dans la partie intellectuelle ; de là vient donc que dans la Parole, lorsqu'il s'agit de l'Eglise spirituelle, il s'agit en partie aussi de son intellectuel ; voir sur ce sujet, numéros 640, 641, 765, 863, 875, 895, 927, 928, 1023, 1043, 1044, 1555, 2124, 2256, 2669, 4328, 4493 ; que la partie intellectuelle soit régénérée chez ceux qui sont de l'Église spirituelle, on peut le voir aussi en ce que l'homme de cette Église n'a aucune perception da vrai d'après le bien, comme l'ont eue ceux de l'Église céleste ; mais il doit d'abord s'instruire du vrai qui appartient à la foi, et en imbiber l'intellectuel, et connaître ainsi d'après le vrai ce que c'est que le bien ; et après qu'il l'a ainsi connu, il peut le penser, ensuite le vouloir, et enfin le faire, et alors une nouvelle volonté est formée chez lui par le Seigneur dans la partie intellectuelle ; par cette nouvelle volonté l'homme spirituel est élevé dans le ciel par le Seigneur, le mal restant toujours dans sa propre volonté, qui est alors séparée d'une manière miraculeuse ; et cela par une force supérieure par laquelle il est détourné du mal et tenu dans le bien. Mais l'homme de l'Église céleste avait été régénéré quant à la partie volontaire, en s'imbibant dès l'enfance du bien de la charité, et quand il en avait acquis la perception, il était conduit dans la perception de l'amour envers le Seigneur ; de là tous les vrais de la foi lui apparaissaient dans l'intellectuel comme dans un miroir ; chez lui l'entendement et la volonté faisaient absolument un seul mental, car ce qui était dans la volonté était perçu dans l'entendement ; c'est en cela que consistait l'intégrité du premier homme, par lequel est signifiée l'Église céleste. Que le cep soit l'intellectuel de l'Église spirituelle, on le voit plusieurs fois ailleurs dans la Parole, comme dans Jérémie :

« Qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Egypte pour boire les eaux du Schichor ? Ou qu'as-tu à faire avec le chemin de l'Assyrie pour boire les eaux du fleuve ? 0r Moi, je t'avais plantée Cep tout excellent, semence de vérité : pourquoi donc t'es-tu changée pour Moi en sarments dégénérés d'un Cep étranger ? » - Jérémie 2:18, 21.

Là, il s'agit d'Israël, par qui est signifiée l'Église spirituelle, numéros 3654, 4286 ; l'Egypte et les eaux du Schichor sont les scientifiques qui pervertissent, numéros 1164, 1165, 1186, 1462 ; l'Assyrie et les eaux du fleuve sont le raisonnement d'après ces scientifiques contre le bien de la vie et le vrai de la foi, numéros 119, 1186 ; le cep excellent, c'est l'homme de l'Église spirituelle, qui est appelé cep d'après l'intellectuel ; les sarments dégénérés d'un cep étranger sont l'homme de l'Église pervertie.

Dans Ézéchiel ;

« Énigme et parabole sur la maison d'Israël : L'Aigle grand a pris de la semence de la terre, et il l'a posée dans un champ de semailles ; et elle a germé, et elle est devenue un Cep vigoureux, humble de stature ; en sorte que se tournaient ses sarments vers lui(vers l'aigle), et que ses racines sous lui étaient ; ainsi elle est devenue un Cep qui produisit des sarments et poussa des provins vers l'aigle ; ce Cep ployait ses racines, et il étendait ses sarments vers lui (vers l'aigle) ; dans un champ bon, près de grandes eaux, il avait été planté pour pousser du branchage, afin qu'il devînt un cep de magnificence. » - Ézéchiel 17:2-3, 5-6, 7-8.

L'aigle est le rationnel, numéro 3901 ; la semence de la terre, c'est le vrai de l'Église, numéros 1025, 1447, 1610, 1940, 2848, 3038, 3310, 3373 ; elle est devenue un cep vigoureux et un cep de magnificence, c'est-à-dire, une Église spirituelle, qui est appelée cep à cause du vin qui en provient, lequel signifie le bien spirituel ou le bien de la charité, d'où procède le vrai de la foi implanté dans la partie intellectuelle.

Dans le Même :

« Ta mère, comme le Cep, pareillement à toi, plantée près des eaux, est devenue chargée de fruits et de rameaux par les grandes eaux ; de là elle a eu des branches de force pour les sceptres des dominateurs ; et sa taille s'est élevée au-dessus des branches touffues, de sorte qu'elle a paru par sa hauteur dans la multitude des rameaux. » - Ézéchiel 19:10-11.

Là aussi il s'agit d'Israël par lequel est signifiée l'Église spirituelle, qui est comparée à un Cep, par la même raison dont il vient d'être parlé ; là sont décrites ses dérivations jusqu'aux dernières dans l'homme naturel, à savoir, jusqu'aux scientifiques provenant des sensuels, qui sont les branches touffues, numéro 2831.

Dans Osée :

« Je serai comme la rosée à Israël ; ses rameaux s'avanceront, et sera comme (celui) de l'olivier son honneur, et son odeur comme (celle) du Liban ; ils reviendront les habitants sous son ombre ; ils vivifieront le froment, et ils fleuriront comme le Cep ; sa mémoire (sera) comme vin du Liban ; Éphraïm, qu'ai-Je plus (à faire) avec des idoles ? » - Osée 14:6, 7, 8, 9.

Israël, c'est l'Église spirituelle, dont l'état de floraison est comparé au Cep, et la mémoire an vin du Liban, d'après le bien de la foi implanté dans l'intellectuel ; Éphraïm est l'intellectuel de l'Église spirituelle, numéro 3969.

Dans Zacharie :

« Les restes du peuple, la semence de paix, le Cep donnera son fruit, et la terre donnera son produit, et les cieux donneront leur rosée. “ - Zacharie 8:11-12.

Les restes du peuple, ce sont les vrais renfermés par le Seigneur dans l'homme intérieur, numéros 468, 530, 560, 561, 660, 798, 1050, 1738, 1906, 2284 ; la semence de paix, c'est le bien qui est là ; le cep, c'est l'intellectuel.

Dans Malachie :

« Je réprimerai à cause de vous celui qui dévore, afin qu'il ne vous corrompe pas le fruit de la terre, et pour vous n'avortera pas le cep dans le champ. » - .

Le Cep, c'est l'intellectuel ; le cep est dit ne pas avorter, quand l'intellectuel n'est pas privé des vrais et des biens de la foi ; au contraire, il est dit vide, quand il y a là les faux et par suite les maux, dans Osée :

« Cep vide, Israël ! Du fruit il fait semblable à lui, » - Osée 10:1.

Dans Moïse :

« Il attachera au Cep son ânon, et au Cep excellent le fils de son ânesse, après qu'il aura lavé dans le Vin son vêtement, et dans le sang des raisins son manteau. » - Genèse 49:11.

C’est la prophétie de Jacob, alors Israël, sur ses douze fils, ici sur Jehudah, par lequel est représenté le Seigneur, numéro 3881.

Là, le Cep est l'intellectuel qui appartient à l'Église spirituelle, et le Cep excellent est l'intellectuel qui appartient à l'Église céleste.

Dans David :

« Jéhovah ! Un Cep d'Égypte tu as fait partir ; tu as chassé les nations, et tu l'as planté ; tu as balayé devant lui, et tu as fait enraciner ses racines, afin qu'il remplit la terre ; les montagnes ont été couvertes de son ombre, et de ses sarments les cèdres de Dieu ; tu as étendu ses provins jusqu'à la mer, et jusqu'à l'Euphrate ses rameaux. Le sanglier de la forêt le foule, et la bête des champs le broute. " - , 10, 11, 12, 14.

Le Cep d'Égypte, dans le sens suprême, est le Seigneur ; la glorification de son Humain est décrite par le Cep et par ses provins ; dans le sens interne, le Cep est là l'Église spirituelle, et l'homme de cette Église, tel qu'il est quand il est devenu nouveau ou a été régénéré par le Seigneur quant à l'intellectuel et au volontaire ; le sanglier dans la forêt est le faux, et la bête des champs est le mal, qui détruisent l'Église quant à la foi au Seigneur.

Dans Jean :

« L'Ange jeta sa faux sur la terre, et il vendangea le cep de la terre, et il le jeta dans le grand pressoir de la colère de Dieu ; et fut foulé le pressoir hors de la ville, et il sortit du sang du pressoir jusqu'aux freins des chevaux. » - Apocalypse 14:19-20.

Vendanger le cep de la terre, c'est détruire l'intellectuel de l'Église ; et, comme le cep signifie cet intellectuel, il est dit aussi que le sang sortit du pressoir jusqu'aux freins des chevaux, car les chevaux signifient les intellectuels, numéros 2761, 2762, 3217.

Dans Ésaïe :

« Il arrivera en ce jour-là que tout lieu où il y aura eu mille ceps, de mille (pièces) d'argent, sera réduit en ronces et en épines. » - Ésaïe 7:23.

Dans le Même :

« Consumés seront les habitants de la terre, et sera laissé l'homme rare ; il pleurera, le moût ; et il languira, le cep. » - Ésaïe 24:6-7.

Dans le Même :

« Sur les mamelles ils se frappent à cause des champs de vin, à cause du cep fécond en fruits ; sur la terre de mon peuple l'épine et la ronce monteront. » - Ésaïe 32:12-13, 14 ;

Dans ces passages, il s'agit de la vastation de l'Église spirituelle quant au bien et au vrai de la foi, ainsi quant à l'intellectuel, car le vrai et le bien de la foi sont dans la partie intellectuelle de l'homme de cette Église, ainsi qu'il a été dit ci-dessus ; chacun peut voir que là par le cep et par la terre il est entendu, non un cep ni une terre, mais quelque chose de semblable qui appartient à l'Église. Comme dans le sens réel le cep signifie le bien de l'intellectuel, et le figuier le bien du naturel, ou, ce qui est la même chose, le cep le bien de l'homme intérieur, et le figuier le bien de l'homme extérieur, c'est pour cela que plusieurs fois, dans la Parole, quand le cep est nommé, le figuier l'est aussi ; comme dans ces passages ; Dans Jérémie :

« En consumant je les consumerai, point de raisins au cep, et point de figues au figuier, et la feuille est tombée. » - Jérémie 8:13.

Dans le Même :

« J'amènerai sur vous une nation de loin, maison d'Israël, qui mangera ton Cep et ton figuier. » - Jérémie 5:15, 17.

Dans Osée :

« Je dévasterai son Cep et son figuier. » - Osée 2:12.

Dans Joël :

« Une nation est montée sur ma terre, elle a réduit mon Cep en dévastation, et mon figuier en écume, en le dépouillant elle l'a dépouillé, et l'a

« Renversé ; ses branches ont été mises à blanc ; le Cep a séché, et le figuier languit, w - Joël 1:6-7, 12.

Dans le Même :

« Ne craignez point, bêtes de mes champs, parce que herbeuses sont devenues les demeures du désert ; parce que l'arbre a fait son fruit, et le figuier et le cep donneront leur force. » - Joël 2:22-23.

Dans David :

« Il frappa leur cep et leur figuier, et il brisa l'arbre de leur frontière. » - Psaumes 105:33,

Dans Habacuc ;

« Le figuier ne fleurira point, et point de produit dans les ceps » - Habacuc 3:17. -.

Dans Michée :

« De Sion sortira la doctrine, et la Parole de Jéhovah, de Jérusalem ; ils s'assiéront chacun sous son cep et sous son figuier, et personne qui les épouvante. » - .

Dans Zacharie :

« En ce jour-là vous crierez, l'homme à son compagnon, sous le cep et sous le figuier. » - Zacharie 3:10.

Dans 1 Rois :

« Dans le temps de Salomon, paix il y eut par tous les passages d'alentour, et habitaient Jehudah et Israël en sécurité, chacun sous son cep et sous son figuier. » - 1 Rois 5:4, 5.

Que le figuier soit le bien do l'homme naturel ou extérieur, on le voit, numéro . Que le cep soit l'Intellectuel nouveau ou régénéré par le bien d'après le vrai et par le vrai d'après le bien, on le voit par les paroles du Seigneur aux disciples, après qu'il eut institué la Sainte Cène, dans Matthieu :

« Je vous dis que je ne boirai point désormais de ce fruit du cep, jusqu'à ce jour où je le boirai avec vous nouveau dans le Royaume de mon Père. » - Matthieu 26:29.

Le bien d'après le vrai et le Vrai d'après le bien, par lesquels l'intellectuel devient nouveau, ou par lesquels l'homme devient spirituel, sont signifiés par le fruit du cep ; l'appropriation de cela est signifiée par boire ; que boire, ce soit s'approprier, et qu'il se dise du vrai, on le voit, numéro 3168 ; que cela ne se fasse pleinement que dans l'autre vie, c'est ce qui est signifié par

« Jusqu’à ce jour où je le boirai avec vous nouveau dans le Royaume de mon Père ; » que par le fruit du cep il soit entendu non le moût ni le vin, mais quelque chose de céleste qui appartient au Royaume du Seigneur, cela est évident. Comme l'Intellectuel de l'homme spirituel devient nouveau et est régénéré par le Vrai qui procède uniquement du Seigneur, c'est pour cela que le Seigneur se compare au Cep, et que ceux qui sont implantés dans le vrai qui procède de Lui, conséquemment en Lui, il les compare aux sarments, et le bien qui en provient, au fruit, dans Jean ;

« Je suis le Cep vrai, et mon Père le Cultivateur ; tout sarment qui en Moi ne porte point de fruit, il le retranche ; mais tout (sarment) qui porte du fruit, il le nettoie, pour qu'il porte plus de fruit. Demeurez en Moi, et Moi en vous ; comme le sarment ne peut de soi-même porter du fruit, s'il ne demeure dans le Cep, de même vous non plus, si en Moi vous ne demeurez. Moi, je suis le Cep ; vous, les sarments ; celui qui demeure en Moi, et Moi en lui, celui-là porte du fruit beaucoup, parce que sans Moi vous ne pouvez faire rien : ceci est mon commandement, que vous vous aimiez les uns les autres, comme je vous ai aimés. » - Jean 15:1-2, 3, 4, 5, 12.

Puisque le Cep, dans le sens suprême, signifie le Seigneur quant au Divin Vrai, et par suite dans le sens interne l'homme de l'Église spirituelle, c'est pour cela que la Vigne signifie l'Église spirituelle elle-même, numéros 1069, 3220. Comme le Naziréen représentait l'homme céleste, et que cet homme est régénéré par le bien de l'amour, et non par le vrai de la foi comme l'homme spirituel, qu'en conséquence l'homme céleste est régénéré non quant à l'intellectuel, mais quant au volontaire, ainsi qu'il a été dit ci-dessus, voilà pourquoi il avait été défendu aux Naziréen de manger quoi que ce fût qui provint du Cep, et par conséquent aussi de boire du vin, - Nombres 6:3-4. Juges 13:14.

Par là il est encore évident que le Cep signifie l'Intellectuel qui appartient à l'homme spirituel, ainsi qu'il a été montré ; que le Naziréen ait représenté l'homme céleste, on le voit, numéro 3301 ; par là aussi, il est évident qu'il n'est jamais possible de savoir pourquoi avait été défendu au Naziréen tout ce qui proviendrait du cep, outre plusieurs autres choses qui le concernent, si l'on ne sait pas ce que signifie le cep dans le sens propre, et si l'on ne sait pas qu'il y a une Eglise céleste et une Église spirituelle, et que l'homme de l'Église céleste est régénéré autrement que l'homme de l'Église spirituelle, celui-là par une semence implantée dans la partie volontaire, celui-ci par une semence implantée dans la partie intellectuelle ; de tels arcanes ont été renfermés dans le sens interne de la Parole.

  
/ 10837