Bible

 

Jérémie 51:29

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29 Et la terre en sera ébranlée, et en sera en travail, parce que tout ce que l'Eternel a pensé a été effectué contre Babylone, pour réduire le pays en désolation, tellement qu'il n'y ait personne qui [y] habite.

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Arcanes Célestes # 9496

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9496. Et tu feras les barres de bois de Schittim, signifie la puissance qui en provient : on le voit par la signification des barres, en ce qu'elles sont la puissance qui appartient au vrai d'après le bien, ainsi qu'il va être exposé ; et par la signification des bois de Schittim, en ce que c'est le bien du Mérite qui appartient au Seigneur seul, numéros 9472, 9486. Ici, maintenant, il faut dire d'où vient que par l'Arche et par l'Habitacle a pu être Représenté le Ciel, et alors par la bordure de l'arche la limite, par les angles la fermeté, par les anneaux la conjonction du bien avec le vrai, et par les barres la puissance : Il a été montré que toute la nature, conséquemment toutes et chacune des choses qui y sont dans l'ordre, sont des représentatifs du Royaume du Seigneur, c'est-à-dire, du ciel et des célestes qui y sont, numéro 9280 ; il a aussi été montré que tout le ciel ressemble à un seul homme, et que c'est pour cela que le ciel a été appelé le Très-Grand Homme, numéro 9276 (fin). ; il s'ensuit donc que toutes les formes, par lesquelles sont représentés les célestes, se réfèrent à la forme humaine, et signifient selon la conformité avec elle : de là, maintenant, on voit clairement pourquoi, lorsque l'Arche signifie le ciel où est le Seigneur, la bordure de l'arche signifie la limite, les côtés le bien avec lequel doit être conjoint le vrai, les angles la fermeté, les anneaux la conjonction elle-même, et les barres la puissance ; en effet, les barres se réfèrent aux bras chez l'homme, et signifient par conséquent la même chose que les bras ; les anneaux se réfèrent, aux ginglymes ou emboitures où se fait la conjonction des bras avec la poitrine ; les angles, aux éminences elles-mêmes où est cette conjonction ; les côtés, à la partie pectorale ou thoracique ; la bordure, à la circonférence dans laquelle est la limite ; par là on peut voir que les barres signifient, comme les bras, la puissance ; car les bras et les mains sont la puissance, numéros 878, , 5327, 5328, 6292, 6947, 7188, 7189, 7205, 7518, 7673, 8050, 8153, 8281, 9025, 9133 ; et que les côtés signifient la même chose que la partie pectorale ou thoracique du corps, à savoir, le bien, car il y a là le cœur et le poumon, et le cœur signifie le bien céleste, et le poumon le bien spirituel, numéros , 9300 ; d'où il est évident que les anneaux signifient la même chose que les ginglymes ou jointures de la poitrine avec les épaules et des épaules avec les bras, à savoir, la conjonction du bien avec le vrai ; et que les angles signifient la fermeté, car là se développe la force du corps, qui manifeste sa force et sa puissance par les bras : par là on peut voir d'où vient que les formes naturelles non-vives représentent les mêmes choses que les formes vives ou que les formes dans le corps humain, à savoir, que cela vient de ce que le ciel ressemble à un seul homme, et que les choses qui sont dans le ciel ressemblent à celles qui sont chez l'homme, ainsi que cela devient évident d'après ce qui a été amplement montré sur la Correspondance de l'homme avec le Très-Grand Homme, voir les endroits cités numéro 9276. Comme les barres par lesquelles on portait l'arche signifiaient la puissance, de même aussi les barres par lesquelles on affermissait les portes des villes, ainsi qu'on le voit par les passages suivants ; dans Osée :

« L'épée tombera dans ses villes, et consumera ses barres. » - Osée 11:6 ;

L'épée, c'est le vrai qui combat contre le faux ; les villes sont les doctrinaux ; les barres sont la puissance.

Dans Ésaïe :

« A cause de vous j'ai envoyé dans Babel, et je renverserai toutes les barres. » - Ésaïe 43:14.

Dans Jérémie :

« Les forts de Babel sont assis dans les remparts, à l'oubli a été livrée leur puissance ; brisées ont été ses barres. » - Jérémie 51:30.

Dans Amos :

« Je briserai la barre de Damas. " - Amos 1:5.

Dans Ésaïe :

« Les portes d'airain je briserai, et les barres de fer je romprai. » - Ésaïe 45:2 :

Pareillement dans David : - Psaumes 107:16.

Dans Jérémie :

« Ni portes, ni barres pour eux, solitaires ils habitent. » - Jérémie 49:31.

Dans Ézéchiel :

« Tous habitent sans muraille ; ni barres ni portes pour eux. » - Ézéchiel 38:11.

Dans Jérémie :

« Enfoncées en terre ont été ses portes, il a détruit et brisé ses barres. “ - Lamentations Jérémie 2:9.

Dans David :

« Loue, Sion, ton Dieu, car il renforce les barres de tes portes. » - Psaumes 147:13 ;

Dans ces passages, les villes signifient les doctrinaux, numéros 2449, 2712, 3216, 4492, 4493 ; les portes la fermeté et la défense, et les barres la puissance qui appartient au vrai d'après le bien ; que toute puissance appartienne au vrai, mais au vrai qui provient du bien, on le voit, numéros 6344, 6423, 8200, 8304, 9133, 9327, 9410.

  
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Arcanes Célestes # 2049

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2049. De tout fils étranger qui n'est point, lui de la semence, signifie ceux qui sont hors de l'Eglise : On le voit par la signification du fils étranger, en ce que ce sont ceux qui ne sont pas nés au-dedans de l'Eglise, par conséquent qui ne sont ni dans les biens ni dans les vrais de la foi, parce qu'ils ne sont pas dans les connaissances de ces biens et de ces vrais ; les fils étrangers signifient aussi ceux qui sont dans un culte externe, Voir numéro 1097, mais alors il s'agit de ceux qui sont au-dedans de l'Eglise ; ici, au contraire, comme il est question de l'Eglise du Seigneur dans l'universel, les fils étrangers désignent ceux qui ne sont pas nés au-dedans de l'Eglise, comme sont les nations : les Nations, qui sont hors de l'Eglise, peuvent être dans les vrais, mais non dans les vrais de la foi ; leurs vrais sont, comme les préceptes du décalogue, d'honorer son père et sa mère, de ne point tuer, de ne point voler, de ne point commettre adultère, de ne point convoiter ce qui appartient aux autres, et d'adorer une Divinité ; mais les vrais de la foi sont tous les doctrinaux sur la Vie éternelle, sur le Royaume du Seigneur et sur le Seigneur ; ces vrais ne peuvent leur être connus, parce qu'ils n'ont pas la Parole ; ce sont ceux-là que désignent les fils étrangers qui ne sont pas de la semence, et qui doivent être circoncis avec les autres, c'est-à-dire, purifiés ; de là il est évident qu'ils peuvent être purifiés comme ceux qui sont au-dedans de l'Eglise : c'est ce qui était représenté par être circoncis ; ils sont purifiés quand ils rejettent les amours impurs et vivent entre eux dans la charité ; en effet ils vivent alors dans les vrais, car tous les vrais appartiennent à la charité, mais dans les vrais dont il vient d'être parlé : quand ils vivent dans ces vrais, ils puisent facilement les vrais de la foi, sinon dans la vie du corps, du moins dans l'autre vie, parce que les vrais de la foi sont les vrais intérieurs de la charité ; car alors ils n'aiment rien plus que d'être admis dans les vrais intérieurs de la charité : les intérieurs de la charité sont ce en quoi consiste le Royaume du Seigneur ; voir sur ces intérieurs, numéros 932, 1032, 1059, 1327, 1328, 1366. Dans l'autre vie, la science des connaissances de la foi ne fait rien, car les esprits les plus méchants, même les esprits infernaux, peuvent être dans la science des connaissances, quelquefois plus que les autres ; mais c'est la vie selon les connaissances qui fait tout, car toutes les connaissances ont pour fin la vie ; si elles n'étaient point apprises par rapport à la vie, elles ne seraient d'aucun usage, si ce n'est qu'on pourrait en parler, et par suite passer dans le monde pour savant, être élevé aux honneurs, et acquérir de la réputation et des richesses ; on voit, d'après cela, que la vie des connaissances de la foi n'est autre que la vie de la charité, car la Loi, ainsi que les Prophètes, c'est-à-dire, la Doctrine universelle de la foi avec toutes ses connaissances, consiste dans l'amour dans le Seigneur et dans l'amour envers le prochain, comme chacun peut en avoir une preuve manifeste d'après les paroles du Seigneur, dans Matthieu, - , ,

Et dans .

Mais toujours est-il que les doctrinaux ou les connaissances de la foi sont très-nécessaires pour former la vie de la charité qui, sans elles, ne peut être formée ; c'est cette vie qui sauve après la mort ; sans cette vie il n'y a aucune vie de la foi, car sans la charité il ne peut y avoir de vie de la foi ; ceux qui sont dans la vie de l'amour et de la charité sont dans la vie du Seigneur, personne ne peut être conjoint au Seigneur par une autre vie ; de là il est encore évident que les vrais de la foi ne peuvent jamais être reconnus comme vrais, c'est-à-dire, qu'on ne peut en avoir la Reconnaissance, dont on parle, qu'extérieurement et de bouche, à moins que ces vrais ne soient implantés dans la charité ; en effet, ils sont niés intérieurement ou de cœur, car tous les vrais, ainsi qu'il a été dit, ont pour fin la charité, et si la charité n'est point en eux, ils sont intérieurement rejetés : les intérieurs se montrent tels qu'ils sont, lorsque les extérieurs sont enlevés, ce qui arrive dans l'autre vie, c'est-à-dire, qu'ils se montrent absolument opposés à tous les vrais de la foi ; il n'est jamais possible de recevoir la vie de la charité ou l'amour mutuel dans l'autre vie, quand on n'a eu aucun amour mutuel dans la vie du corps, mais la vie de l'amour qu'on a eu dans le monde reste après la mort ; en effet, on a en aversion et en haine l'amour mutuel, et quand on approche seulement d'une société où règne la vie de cet amour, on tremble, on est saisi d'horreur et accablé de tourments : Ceux qui sont tels, quoique nés au-dedans de l'Eglise, sont appelés fils étrangers, incirconcis de cœur et incirconcis de chair, ne pouvant être admis dans le Sanctuaire, c'est-à-dire, dans le Royaume du Seigneur ; ceux-là sont aussi désignés dans Ézéchiel :

« Aucun fils étranger, incirconcis de cœur et incirconcis de chair, n'entrera dans le Sanctuaire. » - Ézéchiel 44:7, 9 :

Et dans le Même :

« A qui as-tu été fait ainsi semblable en gloire et en grandeur parmi les arbres d'Eden ? Et l'on l'aura fait descendre avec les arbres d'Eden vers la terre inférieure, au milieu des incirconcis, tu seras couché avec ceux qui ont été pères par le glaive. » - Ézéchiel 31:18.

Là, il s'agit de Pharaon, par lequel sont signifiées les sciences en général, numéros 1164, , 1186, 1462 ; les arbres d'Eden, avec lesquels ils doivent descendre vers la terre inférieure, signifient aussi les sciences, mais les sciences des connaissances de la foi. On voit maintenant avec évidence ce que c'est qu'un incirconcis dans le sens interne, c'est-à-dire que c'est celui qui est dans les amours impurs et dans la vie de ces amours.

  
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