Bible

 

Jérémie 51:29

Studie

       

29 Et la terre en sera ébranlée, et en sera en travail, parce que tout ce que l'Eternel a pensé a été effectué contre Babylone, pour réduire le pays en désolation, tellement qu'il n'y ait personne qui [y] habite.

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Arcanes Célestes # 8581

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8581. Voici, Moi, je me tiens devant toi, là, sur le rocher en Horeb, signifie le Seigneur quant aux vrais de la foi : on le voit par la signification du rocher, en ce que c'est la foi, ici la foi procédant du Seigneur, ou le Seigneur quant à la foi, car c'est Jéhovah, c'est-à-dire, le Seigneur, qui dit : Voici, Moi, je

me tiens sur le rocher ; et par la signification du Horeb, en ce qu'il est la Loi Divine ; de là ces paroles signifient le Seigneur quant aux vrais de la foi, qui sont tirés de sa Loi ou de la Parole. Que le Rocher soit le Seigneur quant à la foi, et que, respectivement à l'homme, ce soit la foi qui procède du Seigneur, on le voit par un grand nombre de passages dans la Parole ; comme dans Moïse :

« Donnez grandeur à notre Dieu, le Rocher, dont l'œuvre (est) parfaite : il l'a fait chevaucher sur les lieux élevés de la terre, et il l'a nourri du produit des champs ; il lui a fait sucer du miel de la roche, et de l'huile du caillou du rocher : mais quand gras fut devenu Jeschurun, il regimba, il abandonna le Dieu qui l'avait fait, et il méprisa le Rocher de son salut : le Rocher qui t'a engendré, tu l'as mis en oubli, et tu as oublié Dieu ton Formateur : leur Rocher les a vendus, et Jéhovah les a enfermés ; car il n'est pas comme notre Rocher leur rocher : quand on dit : Où (sont) leurs Dieux, le Rocher auquel ils se sont confiés. " - Deutéronome 32:3-4, 13, 15, 18, 30-31, 37.

D’après ces paroles il est évident que c'est Jéhovah, c'est-à-dire, le Seigneur, qui est appelé Rocher ; que ce soit Jéhovah ou le Seigneur quant à la foi, cela est évident d'après chaque parole de ce passage dans le sens interne.

Dans Daniel :

« Voyant tu fus, jusqu'à ce que fut détachée une pierre, non par des mains, et elle frappa la statue sur ses pieds, qui (étaient) de fer et d'argile, et elle les brisa : alors furent brisés ensemble le fer, l'argile, l'airain , l'argent et l'or, et ils devinrent comme la paille de l'aire en été, tellement que les emporta le vent, et aucun lieu ne fut trouvé, pour eux : mais la Pierre qui frappa .la statue devint un Rocher grand, et remplit toute la terre. Le Dieu des cieux fera surgir un Royaume qui pour les siècles ne » sera point détruit ; même son Royaume à un autre peuple ne passera point, il brisera et consumera tous ces royaumes, mais lui subsistera pour les siècles ; c'est pour cela que tu as vu que du Rocher a été détachée une Pierre, non par des mains, et elle brisa le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or. » - , , .

Il s'agit ici du Seigneur et de son Royaume, et par la Pierre est entendue la foi, et par le Rocher le Seigneur quant à la foi ; que la Pierre et le Rocher aient ces significations, cela est évident pour quiconque réfléchit ; la pierre aussi dans la Parole signifie le vrai qui appartient à la foi, voir numéros 643, 1298, 3720, 3769, 3771, 3773, 3789, 3798, 6426 ; de là encore le Seigneur quant au Divin Vrai est appelé la Pierre d'Israël, numéro 6426 : si le Rocher est le Seigneur quant au vrai de la foi, c'est parce que par le Rocher est aussi entendu un rempart contre les faux, le rempart lui-même est le vrai de la foi, car par ce vrai on combat tant contre les faux que contre les maux. D'après cela, on peut encore voir que par le Rocher il est entendu le Seigneur quant à la foi, et aussi la foi qui procède du Seigneur ; on peut le voir dans les paroles que le Seigneur a adressées à Pierre, dans Matthieu :

« Moi je te dis que Toi, tu es 11 Pierre, et sur ce Rocher je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle ; et je te donnerai les clefs du royaume des cieux, et tout ce que tu lieras sur la terre » sera lié dans les cieux, et tout ce que tu délieras sur la terre sera délié dans les cieux. » - Matthieu 16:18-19.

Que dans ce passage le Rocher soit le Seigneur quant à la foi, et la foi qui procède du Seigneur, et que Pierre représente cette foi, on le voit dans la Préface au Chapitre 18, 3750, 4738, 6000, 6073 (fin), 6344 (fin). : quiconque pense d'après une raison saine peut aussi voir que le pouvoir d'ouvrir le ciel et de fermer l'enfer pour les bons, et d'ouvrir l'enfer et de fermer le ciel pour les méchants, appartient au Seigneur Seul ; et que s'il appartient à la foi, c'est parce que la foi vient du Seigneur, et par conséquent appartient au Seigneur, c'est-à-dire, parce que le Seigneur Lui-Même est dans la foi ; tout pouvoir dans l'autre vie est aussi par le vrai de la foi d'après le bien, numéros 4931, 6344, 6423, 8200, 8304 ; celui qui pense d'après la raison peut aussi conclure que l'Église du Seigneur a été bâtie non pas sur un homme, ainsi non pas sur Pierre, mais sur le Seigneur Lui-Même, par conséquent sur la foi en Lui. D'après cela on peut voir dans quelles erreurs et dans combien d'erreurs tombent ceux qui pressent strictement le sens de la lettre de la Parole ; et avec quelle avidité les chefs de l'Église saisissent cette erreur qu'un tel pouvoir a été donné à Pierre et conséquemment à ceux qui s'appellent ses successeurs, car elle favorise leur amour, et avec quelle difficulté ils se laissent persuader qu'il est entendu autre chose, car chacun veut s'acquérir le plus haut degré de puissance : par là on voit encore clairement combien il est nécessaire qu'on sache ce que signifient dans le sens interne le rocher, les clefs, les portes de l'enfer, et plusieurs autres choses. Que Jéhovah soit appelé le Rocher, et qu'alors il soit entendu le Seigneur quant à la foi, c'est encore ce qu'on voit par plusieurs autres passages dans la Parole, comme par les suivants, qui vont être rapportés sans autre explication ; dans Ésaïe :

« Envoyez l'Agneau du Dominateur de la terre du Rocher vers le désert à la montagne de Sion. » - Ésaïe 1.

Dans le Même :

« Tu as oublié le Dieu de ton salut, et du Rocher de ton refuge tu ne t'es pas souvenu. » - Ésaïe 17:10.

Dans le Même :

« Aschur tombera par l'épée non d'un homme ; même son Rocher, à cause de sa frayeur, passera. » - Ésaïe 31:8-9.

Dans le Même :

« Qu'ils chantent, les habitants du rocher ! que du sommet des montagnes ils crient ! » - Ésaïe 42:11.

Dans le Même :

« Ecoutez-Moi, (vous) qui suivez la justice, qui cherchez Jéhovah ; regardez vers le Rocher, dont vous avez été taillés. » - Ésaïe 51:1.

Dans Jérémie :

« Abandonnez » les villes, et habitez dans le rocher, habitants de Moab. » - Jérémie 48:28.

Dans le Même :

« Me voici contre toi, montagne qui détruis, qui détruis toute la terre, et j'étendrai ma main contre toi, et je te roulerai d'entre les rochers, et je te mettrai en montagne de combustion, et l'on ne prendra point de toi la pierre pour l'angle, ou la pierre des fondements. » - Jérémie 51:25-26.

Il s'agit de Babel.

Dans David :

« Et il m'a fait monter de la fosse de dévastation, de la fange de la boue, et il a établi sur le roc mes pieds. » - Psaumes 40:3.

Dans le Même :

« De l'extrémité de la terre vers Toi je crie, quand en défaillance tombe mon cœur, vers un rocher élevé au-dessus de moi tu me conduis. » - Psaumes 61:3.

Dans le Même :

« Et il les a nourris de la graisse du froment, et de miel du rocher je les ai rassasiés. » - .

Comme le Rocher signifiait le Seigneur quant à la foi, et la foi procédant du Seigneur, voilà pourquoi il a aussi été fait des choses merveilleuses sur le rocher, ainsi qu'on le voit dans le Livre des Juges :

« L'Ange de Jéhovah dit à Gidéon : Prends la chair et les azymes, et pose-les sur le rocker, et répands le jus : et monta le feu du rocher, et il dévora la chair et les azymes. » - Juges 6:20-21.

Et ailleurs dans le môme Livre :

« Manoach père de Simson prit un chevreau de chèvres, et il l'offrit sur le rocher ; alors l'Ange fit une chose merveilleuse, et il monta dans la flamme. » - Juges 13:19-20.

Ce que signifiaient ces prodiges on peut le voir si, d'après le sens interne, on développe ce que représentait Gidéon, et ce que représentait Manoach père de Simson ; puis ce que signifiaient la chair et les azymes, et le jus, et aussi le chevreau de chèvres et le feu ; car toutes ces choses en général et en particulier représentaient et signifiaient. D'après la signification du Rocher, qui est la foi, on peut aussi savoir ce qui est entendu en ce que Moïse, quand il vit Jéhovah, était placé dam un trou du rocher.

Exode 33:20, 21, 22-23, - car le trou du rocher signifie l'obscur de la foi. Que le Rocher en Horeb, d'où sortirent des eaux, signifie le Seigneur, cela est connu dans les Églises ; et il vient d'être montré qu'il signifie le Seigneur quant à la foi, et aussi la foi procédant du Seigneur. La même chose qui est signifiée par le rocher en Horeb l'est aussi par ces paroles dans Ésaïe :

« Dites : Jéhovah a racheté son serviteur Jacob, alors il n'aura point soif, dans les dévastations il les conduira, des eaux du rocher il leur fera couler, alors qu'il fendra le rocher afin que coulent les eaux. » - Ésaïe 48:20-21.

Si l'eau a été donnée au peuple non d'un autre rocher que de celui qui était en Horeb, c'est parce que Horeb signifie la Loi Divine ; et si la Loi Divine est signifiée par Horeb, c'est parce que la Loi y a été promulguée, et que la foi qui procède du Seigneur vient de la Loi Divine, c'est-à-dire, de la Parole ; en effet, par la Parole le Seigneur enseigne ce que c'est que la foi, et donne aussi la foi.

  
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Arcanes Célestes # 9188

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9188. La prestigiatrice, signifie ceux chez qui quelque chose de l'Eglise a été conjoint aux faux du mal de l'amour de soi : ou le voit par la signification des prestiges, en ce qu'ils sont les faux du mal de l'amour de soi conjoints avec les choses qui appartiennent à l'Église ; il y a deux choses qui font le ciel, ainsi la vie spirituelle chez l'homme : Le vrai de la foi envers le Seigneur, et le bien de l'amour envers Lui ; et il y a deux choses qui fout l'enfer, ainsi la mort spirituelle chez l'homme : Le faux de la foi, et le mal de l'amour de soi ; ces deux choses-ci sont conjointes chez ceux qui sont dans l'enfer, elles font le mariage infernal ; mais ces deux-là sont conjointes chez ceux qui sont dans le ciel, et elles font le mariage céleste ; le Seigneur, autant que cela peut être fait, détourne l'homme delà conjonction du vrai et du bien avec le faux et le mal, parce que cette conjonction est la profanation ; mais néanmoins plusieurs de ceux qui sont dans l'Église ne peuvent pas être détournés ; et cela, parce que dès l'enfance ils ont puisé des choses, qui appartiennent à l'Église, dans la Parole et clans la doctrine tirée de la Parole, et quelques-uns d'eux s'en sont imbus, et ils en ont fait dès-choses de leur foi ;.ceux-ci, après être parvenus à l'âge adulte, quand ils ont commencé a penser, non comme antérieurement d'après les autres, mais d'après eux-mêmes, ont regardé comme rien ces choses qu'ils avaient faites choses de leur foi, et à leur place ils ont saisi des faux, et ils s'en sont aussi imbus ; ce sont ceux-là qui chez eux ont conjoint les vrais aux faux ; car les vrais, qui sont une fois devenus choses de la foi, demeurent et ne peuvent être déracinés ; et les faux, qui ensuite deviennent choses de la foi, se conjoignent avec eux ; c'est cette conjonction qui est signifiée dans le sens interne par les prestiges. Que ces faux soient les faux du mal de l'amour de soi, c'est parce que tout mal découle principalement de cet amour, et comme le mal en découle, le faux en découle aussi, puisqu'ils sont cohérents. De là il est évident que chez de tels hommes la vie spirituelle est nulle, parce qu'elle a été détruite par les faux du mal ; et autant ils ont conjoint ces faux aux vrais, autant de vie spirituelle ils ont éteint chez eux ; et comme ainsi de vivants ils sont devenus morts, il est dit : Tu ne les vivifieras point. Que cette conjonction soit signifiée dans la Parole par les Prestiges, cela est évident dans Ésaïe :

« Elle a dit : Je ne m'assiérai point veuve, et je ne connaîtrai point la privation d'enfants ; mais viendront sur toi ces deux choses en un moment dans un même jour, la privation d'enfants et le veuvage, à cause de la multitude de tes prestiges, à cause de la grandeur de tes magies : tu t'es confiée dans ta malice, tu as dit : Nul ne me voit ; ta sagesse et ta science, cela t'a séduite, et tu as dit dans ton cœur : Moi, et point comme moi ensuite ; c'est pourquoi, il viendra sur toi un mal que tu ne sauras pas conjurer ; et il tombera sur toi une calamité que tu ne pourras pas réparer ; il viendra sur toi tout-à-coup une dévastation que tu ne connaîtras pas ; persiste maintenant dans tes magies, et dans la multitude de tes prestiges, dans lesquels tu as travaillé dès ta jeunesse. Tu t'es fatiguée par la multitude de ton conseil ; qu'ils se tiennent maintenant et qu'ils te sauvent, les scrutateurs du ciel, qui voient les étoiles et connaissent les nouvelles lunes, des choses qui viendront sur toi ; voici, ils sont devenus comme, de la paille, le feu les a brûlés, ils n'arrachent point leur âme de la main de la flamme. " - .

Que les prestigiateurs soient ceux qui conjoignent les faux, du mal de l'amour de soi aux vrais de la foi, et ainsi périssent, cela est évident par chaque mot de ce passage considéré dans le sens interne ; car ils y sont décrits ; l'extinction de leur vie spirituelle est décrite par le veuvage et par la privation d'enfants ; le veuvage est la privation du vrai et par suite celle du bien, la privation d'enfants est la privation du vrai et du bien ; l'origine du faux qui provient du mal de l'amour de soi est décrite par ces paroles :

« Ta sagesse et ta science, cela t'a séduite, et tu as dit dans ton cœur : Moi, et point comme moi ensuite ; et le mal môme de l'amour de soi est décrit par celles-ci :

« Voici, ils sont devenus comme de la paille, le feu les a brûlés, ils n'arrachent point leur âme de la main de la flamme ; » le feu et la flamme, c'est l'amour de soi ; l'extinction de tout ce qui appartient à la vie spirituelle est décrite par celles-ci :

« Il viendra sur toi un mal que tu ne pourras pas conjurer, et il tombera sur toi une calamité que tu ne pourras pas réparer ; » ils sont appelés

« scrutateurs du ciel, qui voient les étoiles et connaissent les nouvelles lunes, » parce qu'ils sont dans les externes sans l'interne, car de tels hommes voient par l'homme externe et ne voient rien par l'homme interne, ainsi ils voient par la lueur naturelle et ne voient rien par la lumière spirituelle ; en effet, le ciel, les étoiles et les nouvelles lunes, dans le sens interne, sont les connaissances et les scientifiques, ici les connaissances et les scientifiques qui sont vus d'après le monde, et non d'après le ciel. Que les prestiges soient de tels faux, cela est encore évident .

Dans Michée :

« Je retrancherai les villes de ta terre, et je détruirai toutes tes forteresses ; je retrancherai les prestiges de ta main, et de devins il n'y aura point chez toi. » Michée 5:10, 11 ;

Les villes de la terre sont les faux doctrinaux de leur Église ; ils sont appelés prestiges, parce qu'ils détruisent les vrais de la foi.

Nahum :

« A cause de la multitude des scortations de la débauchée, belle de grâce, maîtresse de prestiges, qui vend les nations par ses scortations, et les familles par ses prestiges. “ - Nahum 3:4 ;

Les scortations sont les perversions du vrai, les prestiges sont les faux qui en résultent. Pareillement dans 2 Rois :

« Jéhoram dit à Jéhu : Est-ce la paix, Jéhu ? Celui-ci dit : Qu'est-ce que la paix, tant que dureront les scortations d'Isabel ta mère, et ses prestiges nombreux ? » - 2 Rois 9:22.

Que les prestigiateurs soient ceux qui sont savants par eux-mêmes, qui se confient en eux seuls, parce qu'ils s'aiment et veulent être adorés comme des déités, cela est encore évident par les passages où il est ouvertement parlé de l'avènement du Seigneur qui les instruira, et qui chassera les prestigiateurs ; car celui qui sera savant dans les vrais et dans les biens de la foi, sera savant par le Seigneur, et nul-lement par lui-même ; c'est pourquoi il est dit ainsi dans Malachie :

« Voici, j'envoie mon Ange, qui préparera le chemin devant Moi ; et incontinent viendra à son Temple le Seigneur que vous cherchez, et l'Ange de l'alliance que vous désirez- : et j'approcherai de vous pour le jugement ; et je serai un témoin diligent contre les prestigiateurs, et contre les adultères, et contre ceux qui jurent à faux. “ - ;

Les prestigiateurs

sont ceux qui sont savants par eux-mêmes, et détruisent ainsi les vrais qui viennent du Seigneur ; les adultères sont ceux qui détruisent les biens, et ceux qui jurent à faux sont ceux qui confirment les faux ; que ce soit le Seigneur qui les rejettera, cela est évident, car il est dit qu'à son Temple viendra le Seigneur, et l'Ange de l'alliance. Et aussi dans Moïse :

« Quand tu viendras dans la terre que Jéhovah ton Dieu te donnera, il ne se trouvera parmi toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, qui devine des divinations., ni qui interroge les enfers, ni pronostiqueur, ni prestigiateur, ni enchanteur, ni qui interroge le python, ni devin, ni qui interroge les morts ; car abomination à Jéhovah quiconque fait cela ; et à cause de ces abominations Jéhovah ton Dieu chasse ces (nations) de devant toi. Un prophète du milieu de toi, d'entre tes frères, comme moi, te suscitera Jéhovah ton Dieu, vous Lui obéirez. Jéhovah dit en Horeb : Un prophète je leur susciterai du milieu de leurs frères, comme tôt, et je mettrai mes paroles en sa bouche, pour qu'il leur prononce tout ce que je Lui aurai commandé ; d'où il arrivera que l'homme qui n'obéira point à mes paroles, qu'il prononcera en mon Nom, je lui en demanderai compte. " - ;

-par ceux qui devinent, par les pronostiqueurs, les prestigiateurs, et tous les autres qui sont nommés dans ce passage, sont entendus dans le sens interne ceux qui détruisent les vrais et les biens de l'Eglise par les scientifiques appliqués de travers, ainsi ceux qui les détruisent d'après la propre intelligence, et par les faux provenant des maux des amours de soi et du inonde, ainsi ceux qui apprennent et enseignent d'après la cupidité du gain et des honneurs, et non d'après l'affection du vrai de la foi et du bien de la vie ; et comme c'est de là qu'existent tous les faux de la doctrine et tous les maux de la vie, c'est pour cela qu'il est parlé du Prophète qui doit venir et enseigner ; que ce Prophète soit le Seigneur, cela est connu dans l'Eglise, et a aussi été connu des Juifs et des nations de ce temps-là, comme on le voit clairement dans Matthieu 21:11 ; ; Marc 6:4- On est instruit par le Seigneur, quand on lit la Parole non pour soi ni pour le monde, mais pour le bien même et le vrai même, car alors on est illustré ; mais quand on la lit pour soi et pour le monde, on est aveuglé. Le Prophète signifie celui qui enseigne, et, dans le sens abstrait, d'avec la personne, la doctrine, numéros 2534, 7269, ainsi le Seigneur quant à la Parole, ou le Divin Vrai.

  
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