Bible

 

Jérémie 51:29

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29 Et la terre en sera ébranlée, et en sera en travail, parce que tout ce que l'Eternel a pensé a été effectué contre Babylone, pour réduire le pays en désolation, tellement qu'il n'y ait personne qui [y] habite.

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Arcanes Célestes # 2686

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2686. Que l'arc soit la doctrine du vrai, c'est ce qu'on voit par sa signification. Dans la Parole, partout où il s'agit de Guerres, et partout où sont racontées des guerres, il n'est signifié, dans le sens interne, que des guerres spirituelles, numéro 1664. Il y a eu aussi, dans l'Ancienne Église, des Livres qui étaient intitulés les Guerres de Jéhovah, comme on le voit dans Moïse, - Nombres 21:14-15, 16, - ces guerres qui avaient été écrites en style prophétique avaient un sens interne, et traitaient des combats et des tentations du Seigneur, ainsi que des combats et des tentations de l'Église et des hommes qui sont de l'Eglise ; c'est ce qui est évident, parce que quelques passages en ont été extraits par Moïse ; on le voit aussi par d'autres Livres de cette Église, qui sont nommés Livres des Enoncés prophétiques, - dont il est parlé, Nombres 21:27, 28, 29, 30, - dans lesquels sont presque les mêmes paroles qu'on trouve dans Jérémie, Confér. Nombres 21:28, Jérémie 48:45.

On peut aussi conclure par ces Livres que l'Ancienne Église a eu des Écrits, tant Historiques que Prophétiques, qui étaient Divins et inspirés, et qui, dans le sens interne, traitaient du Seigneur et de son Royaume, et que ces Écrits étaient la Parole pour les hommes de cette Église, comme sont pour nous les Livres Historiques et Prophétiques qui, dans le sens de la lettre, traitent des Juifs et des Israélites, mais qui, dans le sens interne, traitent du Seigneur et des choses appartenant au Seigneur. Comme la Guerre, dans la Parole ainsi que dans les Livres de l'Ancienne Eglise, signifiait la Guerre spirituelle, de même toutes les armes, telles que l'Épée, la Lance, le Bouclier, l'Écu, les Traits, les Flèches et l'Arc, signifiaient spécialement les choses qui appartiennent à la Guerre prise dans le sens spirituel ; il sera dit ailleurs, par la Divine Miséricorde du Seigneur, ce que signifie spécialement chacune de ces armes ; ici, il va être parlé de ce qui concerne l'arc, en ce qu'il signifie la doctrine du vrai, et cela, en raison des traits, flèches ou javelots, qui sont les doctrinaux d'après lesquels et avec lesquels combattent ceux surtout qui sont spirituels et qui, à cause de cela, furent jadis appelés Tireurs d'arc : que l'Arc signifie la Doctrine du vrai, c'est ce dont on peut se convaincre par ces passages ; dans Ésaïe :

« Les traits de Jéhovah (sont) aigus, et tous ses Arcs tendus ; les sabots de ses chevaux sont réputés comme le roc, et ses roues comme la tempête. » - Ésaïe 5:28.

Là, il s'agit des vrais de la doctrine ; les traits sont les vrais spirituels, l'arc la doctrine, les sabots des chevaux les vrais naturels ; les roues leur doctrine ; et comme ces choses ont de telles significations, elles sont attribuées à Jéhovah, auquel elles ne peuvent l'être que dans un sens spirituel, autrement ces expressions seraient vaines et non convenables.

Dans Jérémie :

« Le Seigneur a tendu son Arc comme un ennemi, il a affermi sa droite comme celui qui attaque, et il a tué tout ce qui était désirable à l'œil dans la tente de la fille de Sion, il a répandu comme un feu sa colère. » - Lamentations 2:4.

L'Arc est la doctrine du vrai, laquelle se montre à ceux qui sont dans les faux comme quelque chose d'ennemi et d'hostile ; aucun autre arc ne peut se dire du Seigneur.

Dans Habacuc :

« Jéhovah, tu montes sur tes chevaux, tes chars (sont) le salut ; ton Arc sera mis entièrement à nu. » - Lamentations 3:8-9 ;

Dans ce passage l'arc est aussi la doctrine du bien et du vrai.

Dans Moïse :

« Ils l'aigriront et ils lanceront des traits, et ils auront de la haine contre lui les Archers ; il s'assiéra sur la fermeté de son Arc, et les bras de ses mains seront fortifiés par les mains du puissant de Jacob ; de là (il sera) le Pasteur, la Pierre d'Israël. » - Genèse 49:23-24.

Là, il s'agit de Joseph ; l'Arc est la doctrine du bien et du vrai.

Dans Jean :

« Je vis, et voici un cheval blanc, et celui qui était monté dessus avait un Arc ; on lui donna une couronne. » - Apocalypse 6:2.

Le cheval blanc est la sagesse, et celui qui était dessus est la Parole, ainsi qu'il est clairement dit au Chapitre 19 : Vers. 13, où il s'agit de nouveau du cheval blanc ; et comme celui qui était dessus est la Parole, il est évident que l'Arc est la doctrine du vrai, Dans Ésaïe :

« Qui a de l'orient excité la justice ? Il l'a appelé à sa suite ; il a placé devant Lui les nations ; et l'a fait dominer sur les rois ; il (les) a livrés comme de la poussière à son épée, comme de la paille agitée à son Arc. » - Ésaïe 41:2.

Là, il s'agit du Seigneur ; l'épée est le vrai, l'arc est la doctrine qui procède du Seigneur.

Dans le Même :

« Je poserai en eux un signe, et j'enverrai des réchappes d'entre eux vers les nations de Tharschisch, de Pul et de Lud, qui tirent de l'arc, de Thubal et de Javan. » - Ésaïe 66:19.

Ceux qui tirent de l'arc sont ceux qui enseignent la doctrine ; on a vu ce qui est signifié par Tharschisch, numéro 1156 ; par Lud, numéros 1195, 1231 ; par Thubal, numéro 1151 ; par Javan, numéro 1152, 1153, 1155.

Dans Jérémie :

« A la voix du cavalier et du tireur d'arc, toute la ville a fui ; ils sont entrés dans les nuées, et ils sont montés dans les rochers ; toute la ville a été abandonnée. » - Jérémie 4:29.

Le cavalier signifie ceux qui disent le vrai, l'arc est la doctrine du vrai que fuient ou craignent ceux qui sont dans les faux.

Dans le Même :

« Rangez l'armée contre Babel, tout à l'entour ; vous tous qui tendez l'arc, tirez contre elle, n'épargnez pas les traits, parce qu'elle a péché contre Jéhovah. » - Jérémie 50:44, Jérémie 51:2-3.

Là, ceux qui tirent et qui tendent l'arc sont ceux qui disent et qui enseignent la doctrine du vrai.

Dans Zacharie :

« Je retrancherai le Char d'Ephraïm, et le cheval de Jérusalem ; et l'Arc de guerre sera retranché ; et il parlera de paix aux nations. » - .

Ephraïm, c'est l'entendement du vrai de l'Église ; l'arc, c'est la doctrine. Dans Samuel :

« David prononça une lamentation sur Saül et sur Jonathan son fils ; et il l'intitula : Enseignement aux fils de Juda pour l'arc. » - 2 Samuel 1:17-18.

Là, il s'agit, non de l'arc, mais des doctrinaux de la foi.

Dans Ézéchiel :

« Parole du Seigneur Jéhovih : c'est le jour dont j'ai parlé ; et les habitants des villes d'Israël sortiront, et ils embraseront et brûleront les armes, et l'écu, et le bouclier, et l'Arc, et les traits, et le bâton de main et la lance, et ils y embraseront le feu sept ans. » - Ézéchiel 39:9.

Les armes, nommées dans ce passage, sont toutes des armes de la guerre spirituelle ; l'arc avec les traits, c'est la doctrine et ses vrais.

Dans l'autre vie, les vrais mêmes séparés d'avec les biens paraissent comme des traits, quand ils sont représentés à la vue. De même que l'Arc signifie la doctrine du vrai, de même il signifie dans le sens opposé la doctrine du faux : les expressions de ce genre, dans la Parole, ont pour la plupart un sens opposé, comme il a été dit et montré très souvent ;

Par exemple, dans Jérémie :

« Voici, un peuple vient de la terre du Septentrion, et une grande nation sera excitée des confins de la terre ; ils saisissent l'Arc et la lance ; cette (nation est) cruelle, et ils n'auront point de compassion ; leur voix sera tumultueuse comme la mer, ils seront montés sur des chevaux, équipés comme un homme de guerre, contre toi, fille de Sion. » - Jérémie 6:22-23 ; dans ce passage l'arc est pris pour la doctrine du faux.

Dans le Même :

« Voici, un peuple vient du septentrion, et une grande nation et plusieurs rois seront excités des confins de la terre ; ils tiennent l'Arc et la lance, ils (sont) cruels, et ils n'ont point de compassion. » - Jérémie 50:41-42.

Même signification.

Dans le Même :

« Ils tendent leur langue, leur Arc (pour) le mensonge, et non pour la vérité ; ils prévalent dans la terre, » parce qu'ils s'en sont allés d'un mal dans un mal, et ils ne M'ont point connu. » - Jérémie 9:1, 2.

Que l'arc soit la doctrine du faux, ou le voit clairement, car il est dit qu'ils tendent la langue, que leur arc est pour le mensonge et non pour la vérité.

Dans le Même :

« Ainsi a dit Jéhovah Zebaoth : voici, Moi je vais briser l'Arc et d'Elam, le principe de sa force. » - Jérémie 49:35.

Dans David :

« Allez, voyez les œuvres de Jéhovah, qui met des solitudes en la terre, faisant cesser les guerres jusqu'à l'extrémité de la terre ; il brise l'Arc, il coupe la lance, il brûle les chariots au feu.

Psaumes 46:9-10.

Dans le Même :

« En Juda Dieu est connu, en Israël son Nom (est) grand ; et en Schalem sera son tabernacle, et son habitacle en Sion ; là il a brisé les traits enflammés de l'Arc, le bouclier, et l'épée, et la guerre. » - Psaumes 76:2-3, 4.

Dans le Même :

« Voici, les impies tendent l'Arc, ils préparent leurs flèches sur la corde pour (les) lancer dans les ténèbres contre ceux qui ont le cœur droit. » - Psaumes 11:2.

Ici, l'arc et les flèches sont évidemment pris pour les doctrinaux du faux.

  
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Arcanes Célestes # 1416

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1416. Je ferai de toi une grande nation, signifie le Royaume dans les cieux et sur les terres : c'est ce qu'on peut voir par la signification Nation. Dans le sans interne, la nation signifie le céleste de l'amour et le bien qui en procède, par conséquent tous ceux, dans l'univers, chez lesquels il y a le céleste de l'amour et de la charité : ici, comme dans le sens interne il s'agit du Seigneur, on entend tout céleste et tout bien qui en procède, par conséquent son Royaume, lequel est chez ceux qui sont dans l'amour et la charité. Dans le sens suprême, c'est le Seigneur Lui-même qui est cette grande nation, parce qu'il est le Céleste Même et le Bien Même, car tout bien de l'amour et de la charité vient de Lui Seul ; c'est pourquoi le Seigneur est aussi son Royaume même, c'est-à-dire qu'il est tout dans l'unités les choses de son Royaume, ainsi que cela est aussi reconnu par tous les Anges dans le ciel. On voit donc par là que ces mots : je ferai de toi une grande nation, signifient le Royaume du Seigneur dans les cieux et sur les terres. Que dans le sens interne, quand il s'agit du Seigneur et des célestes de l'amour, la nation le signifie Lui-Même et tous les célestes, c'est aussi ce qu'on peut voir d'après ce qui a été rapporte, numéros 1258, 1259, sur la signification de la Nation et des Nations ; on peut encore le confirmer par ces passages : Il est dit d'Abram dans ce qui suit :

« On ne t'appellera plus du nom, d'Abram, et ton nom » sera Abraham, parce que je t'ai donné pour père d'une multitude de Nations. » - Genèse 17:5.

C'est du nom de Jéhovah qu'est tirée, la lettre (h) dans Abraham, pour la représentation de Jéhovah ou du Seigneur. Il est dit de même de Saraï :

« Tu ne l'appelleras plus du nom de Saraï, mais son nom (sera) » Sarah ; et je la bénirai, et même je te donnerai d'elle un fils ; et je le bénirai, et il sera en Nations ; des rois des peuples sortiront d'elle. » - Genèse 17:15-16.

Là, les nations sont les célestes de l'amour, et les rois des peuples les spirituels de la foi qui en précèdent, les uns et les autres appartenant au Seigneur seul. Il est dit pareillement de Jacob :

« On ne t'appellera plus du nom de Jacob, mais Israël sera ton nom ; et il l'appela du nom d'Israël ; et Dieu dit : Je suis le Dieu foudroyant ; crois et multiplie, une Nation et une assemblée de Nations seront faites de toi, et des rois sortiront de tes reins. » - Genèse 35:10-11.

Là, Israël représente le Seigneur ; qu'Israël, dans le sens suprême, soit le Seigneur Lui-même, c'est ce qui est connu de quelques-uns ; et comme c'est le Seigneur Lui-même, il est évident que la nation et l'assemblée des nations, ainsi que les rois sortis de ses reins, sont les célestes et les spirituels de l'amour, et par conséquent tous ceux qui sont dans les célestes et les spirituels de l'amour. Il est dit au sujet d'Ismaël, fils d'Abram par Hagar :

« Quant au fils de la servante, je le poserai en Nation, parce qu'il est ta semence. » - Genèse 21:13, 18.

A l'endroit où se trouvent ces paroles on verra ce que représente Ismaël ; la semence d'Abram est l'amour même ; c'est d'après cet amour que le mot nation est appliqué à la génération d'Ismaël. On voit, dans Moïse, que nation signifie les célestes de l'amour :

« Si en » écoutant vous écoutez ma voix et si vous gardez mon alliance, » vous serez pour Moi un pécule entre tous les peuples ; et vous » serez pour Moi un Royaume de Prêtres et une Nation sainte. » - Exode 19:5-6.

Là, le Royaume de prêtres, qui est le Royaume du Seigneur dans les cieux et sur les terres, étant l'attribut des célestes de l'amour, est évidemment appelé nation sainte, tandis que le royaume du Seigneur par sa Royauté est l'attribut des spirituels de l'amour, et est appelé peuple saint ; c'est pour cela que les rois sortis de ses reins sont, comme on vient de le voir, les spirituels.

Dans Jérémie :

« Si ces statuts se retirent de devant Moi, a dit Jéhovah, la semence d'Israël cessera aussi, » pour qu'elle ne soit plus une Nation devant Moi tous les jours. » - Jérémie 31:36.

La semence d'Israël, c'est le céleste de la charité, et quand la charité cesse, il n'y a plus de nation devant le Seigneur, Dans Ésaïe :

« Le peuple, ceux qui marchaient dans les ténèbres ont vu une grande lumière ; tu as multiplié la , .

Il s’agit spécialement de l'Eglise des nations, et en général de tous ceux qui sont dans l'ignorance, mais qui vivent dans la charité ; ceux-ci sont la Nation, parce qu'ils appartiennent au Royaume du Seigneur.

Dans David :

« Afin que je » voie le bien de tes élus, afin que je me réjouisse dans la joie de la Nation, afin que je me glorifie dans ton héritage. » - Psaumes 106:5.

Là évidemment la Nation est le royaume du Seigneur. La signification de la nation, en ce qu'elle est le céleste de l'amour et le bien qui en procède, a tiré son origine de ce perceptif, que les hommes de la Très-Ancienne Eglise avaient été distingués en maisons, en familles et en nations ; et c'est ainsi qu'ils percevaient le Royaume du Seigneur ; et comme ils percevaient le Royaume du Seigneur, ils percevaient le céleste lui-même ; de ce perceptif naquit le significatif, et du significatif naquit le représentatif.

  
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