Bible

 

Jérémie 51:29

Studie

       

29 Et la terre en sera ébranlée, et en sera en travail, parce que tout ce que l'Eternel a pensé a été effectué contre Babylone, pour réduire le pays en désolation, tellement qu'il n'y ait personne qui [y] habite.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 1327

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcana Coelestia # 4493

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

4493. 'And they circumcised every male, all who went out of the gate of his city' means the acceptance of externalities. This is clear from the meaning of 'circumcising every male' as being introduced into the representatives and meaningful signs of that people (that is, into those of Jacob's descendants) - solely into the external observances involved in these, dealt with in 4486; and from the meaning of 'going out of the gate of the city' as departing from the doctrine of the Church among the Ancients, dealt with immediately above in 4492. And as the departure from doctrine and the acceptance of externalities is meant, the expression 'those who went out of the gate of his city' occurs twice, without any reference at the same time, as is so elsewhere, to those who went into it. For 'going in' means an acceptance of doctrine and a departure from externalities; but the reverse of this is described here.

[2] The implications of this must now be stated. Members of the Most Ancient Church, the remnants of which Hamor and Shechem with their families were a part, had an entirely different mental constitution and different disposition from adherents to the Ancient Church. The will in the case of the members of the Most Ancient Church contained that which was whole; but this was not so with adherents to the Ancient Church. Because of this the Lord was able with members of the Most Ancient Church to flow in through the will, and therefore by an internal way, but not so with adherents to the Ancient Church, since in these the will had been destroyed. But the Lord flowed into their understanding, and so not by an internal way but by an external one, as stated above in 4489. Flowing in through the will involves flowing in through the good of love, for all good belongs to the will part of the mind, whereas flowing in through the understanding involves flowing in through the truth of faith, for all truth belongs to the understanding part. Within the latter - the understanding - the Lord formed, in the case of adherents to the Ancient Church, a new will when He regenerated them. For goods and truths were implanted in the will part of the mind of members of the Most Ancient Church, see 895, 927, but in the understanding part of that of adherents to the Ancient Church, 863, 875, 895, 927, 2124, 2256, 4328. The new will is formed within the understanding part of the mind, 928, 1023, 1043, 1044, 4328. A parallelism exists between the Lord and the good residing with man, but not between Him and the truth there, 1831, 1832, 2718, 3514. As a consequence adherents to the Ancient Church dwelt in obscurity compared with members of the Most Ancient, 2708, 2715, 2935, 2937, 3246, 3833. From all this it may be seen that members of the Most Ancient Church had an entirely different mental constitution and different disposition from adherents to the Ancient Church.

[3] It was for this reason that those who belonged to the Most Ancient Church were internal people and had no external forms of worship, while those who belonged to the Ancient Church were external people and did have them. For the former saw external things in the light of internal ones, as if by the light of the sun in the daytime, whereas the latter saw internal things in the light of external ones, as if by the light of the moon or stars at night. This also explains why the Lord is seen by the former in heaven as the Sun, but by the latter as the Moon, 1521, 1529-1531, 2441, 2495, 4060. The former are those who in explanations above are called celestial, the latter those who are called spiritual.

[4] To illustrate the essential difference between the two let an example be taken. If a member of the Most Ancient Church had read the Word, the historical or the prophetical, he would have seen its internal sense without prior instruction or any explanation. He would have seen it so perfectly that the celestial and spiritual things belonging to the internal sense would have instantly met his eyes, and scarcely anything belonging to the sense of the letter. Thus the internal sense would have been for him in brightness, but the sense of the letter in obscurity. He would be like someone listening to a person speaking, and taking in only the sense and paying no attention to the words used by the speaker. But if a member of the Ancient Church had read the Word he would not have been able, without prior instruction or explanation, to see its internal sense, and so the internal sense would have been for him in obscurity but the sense of the letter in brightness. He would be like someone listening to a person speaking and in thought hanging on to the words used by him, all the while paying no attention to the sense of them, which would therefore be lost on him. But when a member of the Jewish Church reads the Word he does not understand anything beyond the sense of the letter. He does not know of and also denies the existence of any internal sense. And it is similar with the member of the Christian Church at the present day.

[5] These considerations show the essential difference between those represented here by Hamor and Shechem who, being part of the remnants of the Most Ancient Church, were interested in internal things and not in external ones, and those meant by the sons of Jacob who were interested in external things and not in internal ones. Those considerations show in addition that Hamor and Shechem could not have acceded to external things and accepted those which existed among the sons of Jacob unless their internals were closed. But if these had been closed they would have perished for ever.

[6] This is the hidden reason why Hamor and Shechem with their families were slain, a deed that would not otherwise have been allowed. Not that this absolves the sons of Jacob from blame for having committed that hideous crime. They had no knowledge of that hidden reason, nor did they have that as their end in view. Everyone is judged according to the end he has in view, that is, his intention; and it is plainly stated in verse 13 that their intention was deceitful. When the Lord allows any such crime as this it is carried out by the evil and by those in hell who instigate it. But all evil which the evil intend and do to the good the Lord converts into good, as is the case here in that Hamor and Shechem with their families were [eternally] saved.

  
/ 10837  
  

Thanks to the Swedenborg Society for the permission to use this translation.