Bible

 

Jérémie 51:29

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29 Et la terre en sera ébranlée, et en sera en travail, parce que tout ce que l'Eternel a pensé a été effectué contre Babylone, pour réduire le pays en désolation, tellement qu'il n'y ait personne qui [y] habite.

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L’Apocalypse Révélée # 336

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336. Et toute montagne et toute île furent remuées de leurs places, signifie que tout bien de l'amour et tout vrai de la foi se retirèrent. Que ce soit là ce que signifient ces paroles, personne ne le peut voir que par le sens spirituel ; si telle est leur signification, c'est parce que par des Montagnes sont entendus ceux qui sont dans le bien de l'amour, par cette raison que les Anges habitent sur des montagnes ; sur les plus élevées, ceux qui sont dans l'amour envers le Seigneur, et sur les moins élevées, ceux qui sont dans l'amour à l'égard du prochain, c'est pourquoi par toute montagne il est signifié tout bien de l'amour ; que par les Iles soient entendus ceux qui sont les plus éloignés du culte de Dieu, on le voit ci-dessus, No. 34 ; ici, ceux qui sont dans la foi, et non autant dans le bien de l'amour ; par suite dans le sens abstrait par toute fie il est signifié tout vrai de la foi ; par être remuées de leurs places il est signifié se retirer : des habitations donc des Anges sur des montagnes et sur des collines, il est dérivé que les montagnes et les collines dans la Parole signifient le Ciel et l'Église, où il y a l'Amour envers le Seigneur et l'Amour à l'égard du prochain, et dans le sens opposé l'enfer où il y a l'amour de soi et l'amour du monde. Que le Ciel et l'Église où il y a l'amour envers le Seigneur et l'amour à l'égard du prochain, et ainsi où est le Seigneur, soient signifiés par les montagnes et par les collines, on le voit clairement par ces passages qui suivent. » Je lève mes y eux vers les MONTAGNES, d'où vient mon secours. » — Psaumes 121:1.

— « Voici sur les MONTAGNES les pieds d'un messager de bonnes nouvelles, proclamant la paix. » — Nahum 2:1 ; Ésaïe 52:7.

— « Louez Jéhovah, MONTAGNE et COLLINES. » — Psaumes 148:9.

— « MONTAGNE DE DIEU, LA MONTAGNE et COLLINE de Baschan ; MONTAGNE DE COLLINE, la montagne de Baschan ; pourquoi sautez-vous MONTAGNE, COLLINES DE LA MONTAGNE que Jéhovah désire habiter, que Jéhovah habitera à perpétuité ? » — Psaumes 68:16-17.

— « Les MONTAGNES sautèrent comme des béliers ; les COLLINES, comme des fils du troupeau ; par devant le Seigneur tu enfantes, ô Terre. » — Psaumes 4 à 7.

— « Je ferai sortir de Jacob une semence, et de Jéhovah un héritier de mes MONTAGNES, afin que les possèdent mes élus, et que mes serviteurs y habitent. » — Ésaïe 65:9.

— « A la consommation du siècle, que ceux qui sont dans la Judée s'enfuient dans les MONTAGNES. » — Matthieu 24:16.

— « Jéhovah! ta justice, ce sont les MONTAGNES DE DIEU. » — Psaumes 36:7.

— « Jéhovah sortira et combattra, ses pieds se tiendront en ce jour-là sur la MONTAGNE DES OLIVIERS, devant les faces de Jérusalem, à l'orient. » — Zacharie 14:3-4.

— Comme la Montagne des Oliviers signifiait le Divin Amour, c'est pour cela que le Seigneur pendant le jour prêchait dans le Temple, mais sortait pendant les nuits pour les passer sur la MONTAGNE DES OLIVIERS, — Luc 21:37 ; 22:39 ; Jean 8:1 ; — et c'est pour cela que sur cette MONTAGNE le Seigneur s'entretint avec ses disciples sur son avènement et sur la consommation du siècle, — Matthieu 24:3 ; Marc 13:3.

— et que, de là il vint à Jérusalem et y souffrit, — Matthieu 21:1 ; 26:30 ; Marc 11:1 ; 14:26 ; Luc 19:29, 37. 37. 22:39.

— Parce que la Montagne signifiait le Ciel et l'Amour, Jéhovah descendit sur le SOMMET DE LA MONTAGNE DE SINAÏ, et promulgua la Loi, — Exode 19:20 ; 24:17.

— et c'est pour cela que le Seigneur fut transfiguré sur une haute montagne devant Pierre, Jacques et Jean, — Matthieu 17:1.

— C'est encore pour cela que Sion était sur une Montagne, et Jérusalem aussi, et que l'une et l'autre a été appelée montagne de Jéhovah et montagne de sainteté dans un grand nombre de passages de la Parole. Les Montagnes et les Collines ont les mêmes significations ailleurs ; par exemple, — Ésaïe 7:25 ; 30:25 ; 40:9 ; 44:23 ; 49:11, 13 ; 55:12 ; Jérémie 16:15-16 ; Ézéchiel 36:8 ; Joël 4:18 ; Amos 4:1, 13 ; 9:13-14 ; Psaumes 65:7 ; Psaumes 80:9, 11 ; Psaumes 104:5 à 10, 13.

— Que les Montagnes et les Collines signifient ces Amours, on le voit encore plus clairement par le sens opposé, dans lequel elles signifient les amours infernaux, qui sont l'Amour de soi et l'Amour du monde, comme il est évident d'après ces passages :

— « Le jour de Jéhovah viendra sur toutes les MONTAGNES et HAUTES, et sur toutes les COLLINES ELEVEES. » — Ésaïe 2:12, 14.

« Toute Vallée sera élevée, et toute MONTAGNE et COLLINE seront abaissées. » — Ésaïe 40:3-5

— « Renversées seront les montagnes, et tomberont les degrés. » — Ézéchiel 38:20-21.

— « Me voici contre toi, Montagne qui détruis toute la terre ; je te réduirai en MONTAGNE DE COMBUSTION. » — Jérémie 51:25.

— « J'ai vu les MONTAGNES, et voici, elles sont ébranlées, et toutes les collines sont renversées. « — Jérémie 4:23-24, 25.

— « Un feu s'est embrasé dans ma colère, et il enflammera, les fondements des montagnes. » — Deutéronome 32:22.

— « Je dévasterai montagnes et collines. » — Ésaïe 42:15.

— « Voici, Jacob, je t'ai disposé comme une herse, afin que tu broies et que tu écrases les montagnes, et afin que les collines comme de la balle tu réduises, pour que le vent les emporte. » — Ésaïe 41:15-16.

— « Donnez gloire à Jéhovah, avant que bronchent vos pieds sur les MONTAGNES DU CREPUSCULE. » — Jérémie 13:16.

— Il n'est pas non plus entendu autre chose par les « SEPT MONTAGNES sur lesquelles était assise la Femme, qui était Babylone. » — Apocalypse 17:9 ;

— outre d'autres passages ; par exemple, — Ésaïe 14:13 ; 50:6 ; Jérémie 9:9 ; Ézéchiel 6:3-4 ; 34:6. Mien. 6:1-2 ; Nahum 1:5-6 ; Psaumes 46:3-4.

D'après ce qui précède on peut maintenant voir ce qui est entendu paru toute Montagne et toute Ile furent remuées de leurs places, puis aussi, ce qui est entendu dans ce qui suit par « toute Ile s'enfuit, et les Montagnes ne furent plus trouvées. » — Apocalypse 16:20, No. 714.

  
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Arcanes Célestes # 5354

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5354. Et le nom du second il appela Ephraïm, signifie le nouvel, intellectuel dans le naturel, et sa qualité : on le voit par la signification du Nom et d'appeler le nom, en ce que c'est la qualité, numéro 144, 145, 1754, 1896, 2009, 2724, 3006, 3421 ; et par la représentation d'Ephraïm, en ce qu'il est l'intellectuel dans le naturel, ainsi qu'il va être montré : il faut dire d'abord ce que c'est que le nouvel Intellectuel et ce que c'est que le nouveau Volontaire, qui sont signifiés par Éphraïm et par Ménascheh.

Dans l'Église, il est vrai, l'on sait que l'homme doit être engendré de nouveau, c'est-à-dire, être régénéré, pour qu'il puisse entrer dans le Royaume de Dieu ; on le sait, parce que le Seigneur l'a dit en termes très-clairs dans Jean 3:3, 5 ; mais toujours est-il qu'il en est peu qui sachent ce que c'est qu'être engendré de nouveau, et cela, parce qu'il en est peu qui sachent ce que c'est que le bien et le mal ; si l'on ne sait pas ce que c'est que le bien et le mal, c'est parce qu'on ne sait pas ce que c'est que la charité à l'égard du prochain ; si on le savait, on saurait aussi ce que c'est que le bien, et d'après le bien ce que c'est que le mal, car tout ce qui vient de la charité réelle à l'égard du prochain est le bien : mais dans ce bien, personne n'y peut être par soi-même, car c'est le céleste même qui influe du Seigneur ; ce céleste influe continuellement, mais les maux et les faux s'opposent à ce qu'il puisse être reçu ; afin donc qu'il soit reçu, il est nécessaire que l'homme éloigne les maux, et autant que possible aussi les faux, et qu'il se dispose ainsi à recevoir l'influx ; quand, après l'éloignement des maux, l'homme reçoit l'influx, il reçoit la nouvelle volonté et le nouvel intellectuel ; d'après la nouvelle volonté il sent du plaisir en faisant du bien au prochain sans aucune fin pour lui-même, et d'après le nouvel intellectuel il éprouve du plaisir en apprenant ce que c'est que le bien et le vrai à cause du bien et du vrai et à cause de la vie ; comme ce nouvel intellectuel et ce nouveau volontaire existent par l'influx procédant du Seigneur, c'est pour cela que celui qui a été régénéré reconnaît et croît que le bien et le vrai, dont il est affecté, viennent non pas de lui mais du Seigneur, et que tout ce qui vient de l'homme ou du propre n'est que mal ; d'après ces explications, on voit ce que c'est qu'être engendré de nouveau, et ce que c'est que le nouveau volontaire et le nouvel intellectuel ; mais la régénération, par laquelle il y a un nouvel intellectuel et un nouveau volontaire, ne s'opère pas en un moment, elle s'opère depuis la première enfance jusqu'au dernier instant de la vie, et ensuite dans l'autre vie éternellement, et cela par des Moyens Divins, innombrables et ineffables ; car l'homme par lui-même n'est que mal, ce mal s'exhale continuellement comme d'une fournaise, et s'efforce continuellement d'étouffer le bien naissant ; pour éloigner un tel mal et enraciner le bien en sa place, il ne faut rien moins que tout le cours de la vie, et des Divins Moyens qui sont innombrables et ineffables ; à peine connaît-on aujourd'hui quelques-uns de ces moyens, et cela parce que l'homme ne se laisse pas régénérer, et ne croit pas que la régénération soit quelque chose, parce qu'il ne croit pas à la vie après la mort ; la progression de la régénération, qui contient des choses ineffables, fait quant à la plus grande partie la sagesse Angélique, et est telle, qu'elle ne peut être pleinement épuisée par aucun Ange dans toute l'éternité ; de là vient que, dans le sens interne de la Parole, il en est principalement question. Qu'Éphraïm soit le nouvel Intellectuel dans le naturel, on le voit clairement par un grand nombre de passages de la Parole, surtout dans le Prophète Osée, qui parle beaucoup d'Éphraïm, on y lit :

« Moi, je connais Éphraïm, et Israël ne M'est point caché ; que tu as entièrement commis scortation, Éphraïm, et qu'Israël s'est souillé. Israël et Ephraïm tomberont par leur iniquité, Jehudah aussi tombera avec eux. Ephraïm sera réduit en solitude au jour de la correction. Et Moi, (je serai) comme la teigne à Ephraïm, et comme la vermoulure à la maison de Jehudah. Et Ephraïm a vu sa maladie, et Jehudah sa blessure, et Ephraïm s'en est allé vers l'Assyrien, et il a envoyé vers le roi Jareb, et celui-ci n'a pas pu vous guérir. » Jean 5:3, 5, 9, 12, 13 : encore dans le Même :

« Quand j'ai guéri Israël, alors a été dévoilée l'iniquité d'Ephraïm, et les maux de Samarie, parce qu'ils ont fait le mensonge ; et le voleur vient, la troupe se répand au dehors. Et Éphraïm a été comme une Colombe stupide, sans cœur ; l'Egypte ils ont appelé, en Assyrie ils sont allés ; quand ils iront, j'étendrai sur eux mon filet, » Jean 7:1, 11, 12, , [Il manque du texte ici], Jean 8:8, 9.

« Israël, ils n'habiteront point dans la terre de Jéhovah, et Ephraïm retournera en Egypte, et en Assyrie l'impur ils mangeront. » Jean 9:3.

« Ils m'ont environné de mensonge, (ceux d') Ephraïm, et de fraude, (ceux de) la maison d'Israël ; et Jehudah encore domine avec Dieu et avec les saints (il est) fidèle : Ephraïm se repaît de vent, et il poursuit le vent d'Orient, chaque jour le mensonge et la vastation il multiplie, et alliance avec l'Assyrien ils traitent, et l'huile en Egypte est portée. » Jean 12:1, 2 ; il est en outre parlé d'Éphraïm plusieurs fois ailleurs dans le Même ; comme Chapitre Jean 4:16, 17, Jean 5:3, 5, 9, 11, 12, Jean 7:8, Jean 9:8, 11, 15, Jean 10:6, , Jean 12:9, Jean 13:1, Jean 14:9.

Dans tous ces passages par Éphraïm il est entendu l'intellectuel de l'Église, par Israël le spirituel de l'Église, et par Jehudah le céleste de l'Eglise ; et comme l'intellectuel de l'Église est signifié par Éphraïm, c'est pour cela qu'il est souvent dit d'Ephraïm qu'il s'en va en Egypte et en Assyrie, car l'Egypte signifie les scientifiques, et l'Assyrie les rationnels qui proviennent des scientifiques ; les uns et les autres se disent de l'intellectuel ; que l'Egypte soit le scientifique, on le voit, numéro 1164, 1165, 1186, 1462, 2588, 3325, 4749, 4964, 4966, et qu'Aschur ou l'Assyrie soit la raison et le raisonnement, on le voit, numéro 119, 1186. Pareillement, dans les passages qui suivent, l'Intellectuel de l'Église est signifié par Éphraïm ; dans Zacharie :

« Réjouis-toi avec transport, fille de Sion ! éclate en cris d'allégresse, fille de Jérusalem ; voici, ton roi vient à toi : je retrancherai le char d'Ephraïm, et le cheval de Jérusalem : et je retrancherai l'arc de guerre ; au contraire, il parlera de paix aux nations : et sa domination sera depuis la mer jusqu'à la mer, et depuis le fleuve jusqu'aux extrémités de la terre. Je tendrai pour moi Jehudah, d'arcs je remplirai Ephraïm, et j'exciterai tes fils, Sion, contre tes fils, Javan. » Zacharie 9:9-10, 13.

Là, il s'agit de l'avènement du Seigneur, et de l'Eglise des nations ; retrancher le char d'Ephraïm et le cheval de Jérusalem, c'est tout intellectuel de l'Église ; remplir d'arcs Ephraïm, c'est donner un nouvel intellectuel ; que le char soit le doctrinal, on le voit, numéro 5321 ; le cheval l'intellectuel, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 5321 ; et l'arc aussi le doctrinal, numéro 2685, 2686, 2709 ; en effet, le doctrinal dépend de l'intellectuel, car de même que l'on comprend, de même l'on croit ; l'entendement du doctrinal fait la qualité de la foi : de là encore les fils d'Éphraïm sont nommés tireurs d'arc dans David :

« Les fils d'Ephraïm armés, tireurs d'arc, se sont détournés au jour du combat. » Psaumes 78:9.

Dans Ézéchiel :

« Fils de l'homme, prends-toi un bois, et écris dessus : A Jehudah et aux fils d'Israël ses compagnons ; ensuite prends un (autre) bois, et écris dessus : A Joseph, bois d'Éphraïm et de toute la maison d'Israël ses compagnons ; puis joins-les l'un avec l'autre pour toi en un seul bois, en sorte que soient un les deux dans ma main ; voici, je vais prendre le bois de Joseph, qui (est) dans les mains d'Ephraïm et des tribus d'Israël ses compagnons, et j'ajouterai ceux qui (sont) sur lui avec le bois de Jehudah, et j'en ferai un seul bois, afin qu'ils soient un dans ma main. » Ézéchiel 37:16-17, 19.

Là aussi par Jehudah est entendu le céleste de l'Église, par Israël le spirituel de l'Église, et par Éphraïm l'intellectuel de cette même Église ; qu'ils doivent faire un par le bien de la charité, cela est signifié en ce que des deux il sera fait un seul bois ; que le bois soit le bien qui appartient à la charité et par suite aux œuvres, on le voit, numéro 1110, 2784, 2812, 3720, 4943.

Dans Jérémie :

« Il est un jour, où les gardes crieront de la montagne d'Éphraïm : Levez-vous, montons à Sion vers Jéhovah notre Dieu ; je serai à Israël pour père, et Ephraïm (sera) mon premier-né, lui. » Jérémie 31:6, 9.

Dans le Même :

« Entendant j'ai entendu Ephraïm qui se plaignait : Tu m'as châtié, et j'ai été châtié, comme un veau non accoutumé : convertis-moi afin que je sois converti ; n'est-il pas un fils précieux pour Moi, Éphraïm ? n'est-il pas un enfant de délices ? car après que j'aurai parlé contre lui, me souvenant je me souviendrai de lui de nouveau. » Jérémie 31:18, 20.

Dans le Même :

« Je l'amènerai Israël vers sa demeure, pour qu'il paisse en Carmel et en Baschan, et qu'en la montagne d'Éphraïm et en Giléad soit rassasiée son âme. » Jérémie 50:19.

Dans Ésaïe :

« Malheur à la couronne d'orgueil, aux ivrognes d'Éphraïm, et à la fleur qui tombe, et à la gloire de son ornement, qui (est) sur la tête de la vallée des engraissés, troublés par le vin ! » Ésaïe 28:1 ; dans ces passages aussi Éphraïm signifie l'intellectuel de l'Église ; l'intellectuel de l'Église est l'entendement chez les hommes de l'Église au sujet des vrais et des biens, c'est-à-dire, au sujet des doctrinaux de la foi et de la charité, par conséquent la notion, la conception ou l'idée qu'ils en ont ; le vrai lui-même est le spirituel de l'Église, et le bien en est le céleste, mais le vrai et le bien sont entendus chez l'un autrement que chez l'autre ; tel est donc l'entendement du vrai, tel est le vrai chez chacun ; il en est de même de l'entendement du bien. Par l'intellectuel, qui est Ephraïm, on peut savoir ce que c'est que le volontaire de l'Église, qui est signifié par Ménascheh ; il en est du volontaire de l'Église comme de son intellectuel, à savoir, qu'il varie chez chacun : Ménascheh signifie ce volontaire dans Ésaïe :

« Dans l'emportement de Jéhovah Sébaoth a été obscurcie la terre, et est devenu le peuple comme un aliment du feu, l'homme son frère n'épargnera point ; l'homme la chair de son bras mangera, Ménascheh Éphraïm, et Éphraïm Ménascheh, eux ensemble contre Jehudah. » Ésaïe 9:18-19, 20 ; l'homme mangera la chair de son bras, Ménascheh Ephraïm, et Ephraïm Ménascheh, c'est-à-dire que le vouloir de l'homme de l'Église sera contre son comprendre, et son comprendre contre son vouloir.

Dans David :

« Dieu a parlé par sa sainteté, je me réjouirai, je partagerai Schéchem, et la vallée de Succoth je mesurerai ; à Moi Giléad, et à Moi Ménascheh, et Éphraïm la force de ma tête. » Psaumes 60:8, 9.

Dans le Même :

« Pasteur d'Israël, prête l'oreille, (toi) qui conduis comme un troupeau Joseph, (toi) qui es assis sur les Chérubins, resplendis avec éclat ! devant Éphraïm, et Benjamin, et Ménascheh, suscite ta puissance. » Psaumes 80:2, 3.

Là aussi Ephraïm est pour l'Intellectuel de l'Église, et Ménascheh pour le Volontaire de l'Église : la même chose est encore évidente d'après la bénédiction donnée à Éphraïm et à Ménascheh par Jacob avant sa mort, Genèse 48 ; et aussi en ce que Jacob a reçu Éphraïm à la place de Ruben, et Ménascheh à la place de Schiméon, ibid. Vers. 3, 5 ; car Ruben a représenté l'intellectuel de l'Église, ou la foi par l'entendement et par la doctrine, numéro 3861, 3866, et Schiméon la foi par l'acte, ou l'obéissance et la volonté de faire le vrai, volonté d'après laquelle et par laquelle existe la charité, par conséquent le vrai en acte qui est le bien du nouveau volontaire, numéro 3869, 3870, 3871, 3872. Si Jacob, alors Israël, a béni Éphraïm de préférence à Ménascheh, en posant sa main droite sur Éphraïm et sa main gauche sur Ménascheh, ibid. Vers. 13 à 20, la cause a été la même que lorsque Jacob attira à lui le droit d'aînesse d'Esaü ; et la même que, lorsque des deux fils, Pérès et Zérach, que Jehudah eut de Thamar, le premier-né qui était Zérach sortit néanmoins après Pérès, Genèse 38:28-29, 30 ; cette cause, c'était que le vrai de la foi, qui appartient à l'intellectuel, est en apparence au premier rang quand l'homme est régénéré, et que le bien de la charité, qui appartient au volontaire, est en apparence au second rang, lorsque cependant le bien est en actualité au premier rang, et d'une manière manifeste quand l'homme a été régénéré ; voir sur ce sujet, numéro 3324, 3539, 3548, 3556, 3563, 3570, 3576, 3603, 3701, 4243, 4244, 4247, 4337, 4925, 4926, 4928, 4930, 4977.

  
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