Bible

 

Jérémie 51:28

Studie

       

28 Préparez contre elle les nations, les Rois de Méde, ses gouverneurs, et tous ses magistrats, et tout le pays de sa domination.

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Arcanes Célestes # 9296

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9296. Et la fête de la recolle à l'issue de l'année, quand tu récolteras les œuvres du champ, signifie le culte d'après un sentiment de gratitude à cause de l'implantation du bien par suite, ainsi à cause de la régénération et de l'entière délivrance de la damnation : on le voit par la signification de la fête, en ce que c'est le culte du Seigneur et l'action de grâces, numéros 9286, 9287, 9294,, [Il manque du texte ici], ;

Et ailleurs :

« Au quinzième jour du septième mois, quand vous aurez recueilli le fruit de la terre, vous fêterez la fête de Jéhovah sept jours. » - Lévitique 23:39. -Puisque cette Fête signifie le culte du Seigneur d'après un sentiment de gratitude à cause de l'implantation du bien, et ainsi à cause de l'entière délivrance de la damnation, il sera d'abord expliqué ici ce que c'est que l'implantation du bien : Il a déjà été montré çà et là qu'il y a chez l'homme deux facultés de la vie, savoir, l'Entendement et la Volonté, et que l'Entendement a été destiné à la réception du vrai, et la volonté à la réception du bien, car il y a deux choses, auxquelles se réfèrent toutes celles qui sont dans l'univers, tant dans le Ciel que dans le Monde, à savoir, le Vrai et le Bien ; de là aussi il est évident que ces deux choses font la vie de l'homme, et que le Vrai de la foi et le Bien de la charité font sa nouvelle vie, et que si l'un et l'autre n'a point été implanté dans l'homme, il n'y a point de nouvelle vie pour lui : on sait dans l'Église comment le vrai qui appartient à la foi est semé et implanté dans l'homme, mais on ne sait pas encore bien comment est semé et implanté le bien qui appartient à la charité : l'homme, quand il est enfant, reçoit du Seigneur le bien, c'est le bien de l'innocence, tel qu'il est chez les enfants ; ce bien fait le commencement de la nouvelle volonté chez l'homme, et il croît avec l'âge selon la vie d'innocence avec les camarades, et selon la vie d'honnêteté et d'obéissance envers les parents et les maîtres, mais davantage chez ceux qui dans la suite se laissent régénérer ; le Seigneur prévoit cela et y pourvoit selon l'état de la vie suivante, car le Seigneur dans tout ce qui est présent prévoit le mal et pourvoit le bien, et cela depuis le premier fil de la vie jusque dans l'éternité : plus tard, quand l'homme devient adolescent et commence à penser par lui-même, autant il est entraîné par les plaisirs des amours de soi et du monde, autant ce nouveau volontaire ou ce commencement de la nouvelle volonté est fermé ; et autant il n'est pas entraîné par ces plaisirs, autant ce nouveau volontaire est ouvert et même perfectionné. Mais comment est-il perfectionné par l'implantation du vrai, c'est ce qui va être dit maintenant : Ce nouveau volontaire, qui vient du bien de l'innocence, est l'habitacle par lequel le Seigneur entre chez l'homme, et excite l'homme à vouloir le bien, et d'après le vouloir à faire le bien ; cet influx opère chez l'homme en tant que celui-ci renonce aux maux ; de là pour lui la faculté de savoir, d'apercevoir, de réfléchir, et de comprendre les vrais et les biens moraux et civils selon le plaisir de l'usage ; ensuite le Seigneur influe, par ce bien dans les vrais de la doctrine de l'Église, qui sont chez l'homme, et il évoque de la mémoire les choses qui servent à l'usage de la vie, et les implante clans le bien, et il perfectionne ce bien ; de là vient que le bien chez l'homme est absolument selon l'usage de la vie ; si l'usage de la vie est pour le prochain, c'est-à-dire, pour le bien du concitoyen, de la patrie, de l'Église, du Ciel, et pour le Seigneur, ce bien est le bien de la charité ; mais si l'usage de la vie est seulement pour soi et pour le monde, alors ce commencement de la nouvelle volonté est fermé, et au-dessous est formé un volontaire d'après les maux des amours de soi et du monde, et par suite un intellectuel d'après les faux ; ce volontaire est fermé en dessus et ouvert en dessous, c'est-à-dire, fermé du côté du ciel et ouvert du côté du monde : d'après cela, on voit clairement de quelle manière les vrais sont implantés dans le bien et le forment ; puis aussi, que quand l'homme est dans le bien, il est dans le ciel chez le Seigneur ; car, ainsi qu'il vient d'être dit, la nouvelle volonté, où est le bien de la charité, est l'habitacle du Seigneur, par conséquent le ciel chez l'homme ; et le nouvel entendement qui en provient est comme un tabernacle par lequel il y a entrée et sortie : ces choses dans le commun et dans le particulier ont été représentées par cette fête, qui a été appelée fête de la récolte des fruits de la terre, et fête des tabernacles : qu'il en soit ainsi, cela est évident d'après l'institution de cette fête, dont il est parlé ainsi dans Moïse :

« Au quinzième jour du septième mois, quand vous aurez recueilli le fruit de la terre, vous fêterez la fête de Jéhovah sept jours ; au premier jour sabbath, et au huitième jour sabbath : et vous prendrez pour vous dans le premier jour du fruit d'un arbre d'honneur, des branches de palmiers, et un rameau d'arbre touffu, et des saules d'un torrent, et vous vous réjouirez devant Jéhovah votre Dieu sept jours. Tous les indigènes d'Israël habiteront dans des tabernacles ; afin que sachent vos générations que dans des tabernacles j'ai fait habiter les fils d'Israël, quand je les ai retirés de la terre d'Egypte. " - :

Et ailleurs :

« La fête des tabernacles tu feras chez toi pendant sept jours, quand tu auras fait la récolte de ton aire et de ton pressoir ; tu te réjouiras dans cette fête, toi, ton fils et ta fille, et ton serviteur et ta servante, et le Lévite, et le voyageur, et l'orphelin et la veuve, qui (sont) dans tes portes : tout joyeux, tu seras. » - :

Que l'état du bien implanté au moyen du vrai par le Seigneur, ainsi l'état du ciel chez l'homme, ait été représenté par cette fête, on le voit clairement par le sens interne de toutes les choses qui y sont mentionnées ; en effet, dans ce sens, le quinzième jour du septième mois, signifie la fin de l'état antérieur, et le commencement de l'état nouveau, car c'est ce que signifie quinze, voir numéro 8400, et aussi sept, numéros 728, 6508, 8976, 9228 ; le fruit de la terre, qui alors a été recueilli, signifie le bien de la charité, numéros 43, 55, 9 :13, 983, 2846, 2847, 3146, 7690, 7692 ; la récolte de l'aire et du pressoir, signifie la même chose, car le blé qui appartient à Caire est le bien du vrai, numéros 5295, 5410 ; le vin qui appartient au pressoir est le vrai d'après le bien, numéro 6377 ; et l'huile qui appartient aussi au pressoir est le bien dont provient, le vrai, numéros 886, 3728, 4582, 4638 ; le sabbath le premier jour, et le sabbath le huitième jour, signifient la conjonction du vrai avec le bien, et réciproquement du bien avec le vrai, car le sabbath est la conjonction du vrai et du bien, numéros 8495, 8510, 8890, 8893, 9274 ; que le huitième jour ait aussi été dit sabbath, c'est parce que le huitième signifie le commencement de l'état nouveau, numéros 2044, 8400 (fin). ; le fruit d'un arbre d'honneur qu'on devait prendre le premier jour, signifiait la réjouissance et la joie à cause du bien implanté, c'est pour cela qu'il est dit ensuite

« et vous vous réjouirez devant Jéhovah ; les branches de palmiers signifient les vrais internes de ce bien, numéro 8369 ; le rameau d'arbre touffu ou branchu, les vrais externes du bien ou les scientifiques, numéros 2831, 8133 ; et les saules du torrent, les vrais encore plus extérieurs, qui appartiennent aux sensuels du corps ; les tabernacles, dans lesquels on devait habiter sept jours, signifient le saint de l'amour de la part du Seigneur et réciproquement envers le Seigneur, numéros 414, 1102, 2145, 2152, 3312, 3391, 4391, 4599, car c'est le saint de l'union, numéro 8666 : les indigènes d'Israël, signifient ceux qui sont dans le bien de la charité, par conséquent aussi ce bien, abstraction faite des personnes, numéros 3654, 4598, 5801, 5803, 5806, 5812, 5817, 5819, 5826, 5833, 6426, 7957 : la réjouissance de tous alors signifiait la joie telle qu'elle est pour ceux qui sont dans le bien procédant du Seigneur, ainsi telle qu'elle est pour ceux qui sont dans le ciel, car celui qui est dans le bien de la charité procédant du Seigneur est dans le ciel chez le Seigneur ; ce sont là les choses pour lesquelles cette fête a été instituée.

  
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Arcanes Célestes # 728

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728. Après sept jours signifie ici le commencement de la tentation : on le voit d'après le sens interne de tous les mots de ce Verset, car il s'agit de la Tentation de l'homme appelé Noach. En général, il s'agit autant de la Tentation que de la Vastation totale de ceux qui avaient été de la Très-Ancienne Eglise et qui étaient devenus tels qu'il a été dit ; c'est pourquoi après sept jours signifie non-seulement le commencement de la tentation, mais aussi la fin de la Vastation. Si ces mots après sept jours ont cette signification, c'est que sept est un nombre saint, comme il a été dit et expliqué, Vers. 2 de ce Chapitre et Chapitre 4: 15, 24, et numéros , et qu'il signifie l'avènement du Seigneur dans le monde, puis son avènement dans la gloire, et en particulier tout avènement du Seigneur. Tout avènement du Seigneur a cela de particulier qu'il est un commencement pour ceux qui se régénèrent, et une fin pour ceux qui sont dévastés ; ainsi, pour l'homme de cette Eglise, l'avènement du Seigneur a été le commencement de la tentation ; car, lorsque l'homme est tenté, il commence à devenir nouveau et à se régénérer ; et cet avènement a été en même temps la fin de ceux de la Très-Ancienne Eglise qui étaient devenus tels, qu'il était impossible qu'ils ne périssent point. Il en fut de même quand le Seigneur vint dans le monde ; l'Eglise était alors dans son dernier état de Vastation, et alors une nouvelle Eglise fut formée. Cette signification des mots après sept jours devient évidente par ce passage dans Daniel :

« Soixante-dix semaines ont été déterminées sur ton peuple et sur ta ville de sainteté, pour consommer la prévarication, et pour mettre le sceau sur les péchés, et pour expier l'iniquité, et pour amener la justice des siècles, et pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des Saints ; sache donc et perçois que depuis la sortie de la Parole pour rétablir et bâtir Jérusalem jusqu'au Messie Prince, (il y a) sept semaines. » - Daniel 9:24-25.

Là, soixante-dix semaines et sept semaines signifient la même chose que sept jours, c'est-à-dire l'avènement du Seigneur ; mais, comme là c'est une prophétie manifeste, les temps sont désignés d'une manière encore plus sainte et plus certaine par des nombres septénaires. Que le nombre sept, ainsi appliqué aux temps, signifie non-seulement l'avènement du Seigneur, mais aussi alors le commencement d'une nouvelle Eglise, on le voit par ces paroles : pour oindre le Saint des saints, et pour rétablir et bâtir Jérusalem ; que ce même nombre signifie en même temps la dernière vastation, on le voit aussi par ces mots : des semaines ont été déterminées sur la ville de sainteté, pour consommer la prévarication et pour mettre le sceau sur les péchés. Il en est de même dans d'autres endroits de la Parole, comme dans Ézéchiel, lorsque, parlant de lui-même, ce Prophète dit :

« Je vins vers la captivité de Thel-abib, vers ceux qui étaient assis auprès du fleuve de Kebar, et j'y fus assis Sept jours, stupéfait au milieu d'eux ; et il arriva, à la fin des Sept jours, que la Parole de Jéhovah me fut adressée. » - Daniel 3:15, 16.

Là, les Sept jours sont pris aussi pour le commencement de la visitation ; car, c'est après les sept jours, lorsqu'il était assis auprès de ceux qui étaient en captivité, que la Parole de Jéhovah lui fut adressée.

Dans le Même :

« On ensevelira Gog, afin de nettoyer la terre, pendant Sept mois ; à la fin des Sept mois, on fera la recherche. » - , .

Là, il s'agit aussi du dernier terme de la Vastation, et du premier de la visitation.

Dans Daniel :

« Le cœur de Nébuchadnezar ne tiendra plus de l'homme, et un cœur de bête lui sera donné, et Sept temps passeront sur lui. » - Daniel 4:13, 22, 29.

C’est pareillement la fin de la Vastation et le commencement du nouvel homme. Les soixante-dix années de la captivité de Babylone ont représenté la même chose ; qu'il s'agisse de soixante-dix ou de sept, c'est toujours la même signification, comme lorsqu'il est parlé de sept jours, ou de sept années, ou de sept siècles qui font soixante-dix ans : la vastation avait été représentée par les années de la captivité ; le commencement de la nouvelle Eglise l'avait été par la délivrance des Juifs, et par la rectification du Temple. Les mêmes choses furent aussi représentées par le service de Jacob chez Laban ; on le voit par ces paroles :

« Je te servirai Sept ans pour Rachel ; et il servit Sept ans. Laban dit : Achève cette Semaine, et nous te donnerons aussi l'autre pour le service que tu feras encore avec moi sept autres années. Et Jacob fit ainsi, et il acheva cette Semaine. » - Genèse 29:18, 20, 27-28.

Là, le service de sept années à une semblable signification ; et c'est après les jours des sept années qu'il y eut mariage et liberté ; le temps de ces sept années était nommé Semaine, comme dans Daniel. La même chose était aussi représentée par l'ordre qui fut donné aux Israélites de faire sept fois le tour de Jéricho, après quoi la muraille devait tomber : il est dit à ce sujet qu'au Septième jour ils se levèrent à l'aurore, et firent le tour de la ville de la même manière sept fois, et qu'à la septième fois, sept prêtres sonnèrent de sept trompettes, et que la muraille s'écroula.

.

S'il n'y avait pas eu là une semblable signification, il n'aurait pas été ordonné qu'on fit sept fois le tour de la ville, et qu'il y eut sept prêtres et sept trompettes. Par ces passages et par plusieurs autres, comme dans - , Apocalypse 15:1, 6-7 ; Apocalypse 21:9.

On peut voir que ces mots après sept jours signifient le commencement d'une nouvelle Eglise et la fin d'une ancienne. Ici, comme il s'agit autant de l'homme de l'Eglise appelée Noach, et de sa tentation, que de la dernière postérité de la Très-Ancienne Eglise qui se perdait, ces mots après sept jours encore ne peuvent signifier autre chose que le commencement de la tentation de Noach et la fin de la Très-Ancienne Eglise, ou sa dernière vastation et son expiration.

  
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