Bible

 

Jérémie 51:28

Studie

       

28 Préparez contre elle les nations, les Rois de Méde, ses gouverneurs, et tous ses magistrats, et tout le pays de sa domination.

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 1327

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

1327. Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre, signifie l'état de cette Eglise Ancienne, dans laquelle le culte interne commençait à se détruire : c'est ce qui est évident, en ce qu'il est dit : la lèvre de toute la terre, et non ; comme au verset 1, la lèvre de ceux qui avaient commencé de bâtir la ville et la tour ; la face de toute la terre signifie l'état de l'Eglise, car la terre c'est l'Eglise, comme je l'ai déjà expliqué, numéros 662, 1066. Voici ce qui arriva à l'égard des Eglises après le déluge. Il y eut trois Eglises dont il est spécialement fait mention dans la Parole, savoir : la Première Eglise Ancienne, qui fut nommée Noach ; la Seconde Eglise Ancienne, qui tira son nom d'Eber ; et la Troisième Eglise Ancienne, qui prit son nom de Jacob, et ensuite de Judah et d'Israël. Quant à ce qui concerne la Première Eglise, savoir, celle qui fut nommée Noach, elle fut comme la mère de celles qui suivirent ; et selon ce qui a coutume d'arriver aux Eglises dans leurs commencements, elle eut plus de pureté et d'innocence, comme on le voit aussi par le premier Verset de ce Chapitre, où il est dit qu'il y avait en elle une seule lèvre, c'est-à-dire une même doctrine, en ce sens que la charité était pour tous l'essentiel ; mais par succession de temps, ainsi qu'il arrive ordinairement aux Eglises, elle commença aussi à tomber, et surtout en ce que plusieurs de ceux qui la composaient commencèrent à tourner le culte sur eux-mêmes pour s'élever ainsi au-dessus des autres, comme on le voit ci-dessus, Vers. 4 ; car ils dirent :

« Bâtissons-nous une ville et une tour, et que son sommet » soit dans le ciel, et faisons-nous un nom. de tels hommes ne purent être dans l'Eglise que comme une sorte de ferment ou comme des torches incendiaires. Lorsque par là le danger de la profanation de la sainteté, dont j'ai parlé numéros 571, 582, fut imminent, l'état de cette Eglise fut changé par la Providence du Seigneur, c'est-à-dire que son culte interne périt et que le culte externe resta, ce qui est signifié ici par ces mots : Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre. De là il est évident aussi qu'un tel culte, qui est appelé Babel, n'eut point de force dans la Première Eglise Ancienne, mais qu'il prévalut dans les Eglises suivantes, lorsqu'on commença à adorer les hommes comme des Dieux, surtout après leur mort ; de là tant de Dieux chez les nations. Pourquoi fut-il permis que le culte interne périt et que l'externe restât ? Ce fut pour qu'il n'y eut pas profanation de la sainteté. La profanation de la sainteté entraîne avec soi à damnation éternelle. Nul ne peut profaner la sainteté, à moins qu'il n'ait les connaissances de la foi et qu'il ne les reconnaisse ; or celui qui ne les a point ne peut les reconnaître, ni à plus forte raison les profaner. Ce sont les internes qui peuvent être profanés ; car la sainteté est dans les internes et non dans les externes il en est de cela comme d'un homme qui fait le mal sans penser au mal ; le mal qu'il fait ne peut lui être imputé, de même qu'on ne peut l'imputer non plus à celui qui le fait sans propos délibéré, ou à celui qui manque de rationalité : ainsi celui qui ne croit pas qu'il existe une vie après la mort, mais qui a néanmoins un culte externe, ne peut profaner les choses qui appartiennent à la vie éternelle, parce qu'il ne croit pas qu'elles existent. Il en est autrement pour ceux qui connaissent et qui reconnaissent. Voilà aussi pourquoi il est permis à l'homme de vivre plutôt dans les voluptés et dans les cupidités, et de s'éloigner par elles des internes, que d'arriver à la connaissance et à la reconnaissance des internes et de les profaner. C'est pour cela qu'il est permis aux Juifs de se plonger aujourd'hui dans l'avarice, pour qu'ils s'éloignent ainsi le plus possible de la reconnaissance des internes ; car ils sont tels que s'ils les reconnaissaient, il ne pourraient s'empêcher de profaner : rien n'éloigne plus des internes que l'avarice, parce que c'est la plus basse cupidité terrestre. Il en est de même d'un grand nombre de personnes qui sont dans l'Eglise, et il en est aussi de même des nations qui sont hors de l'Eglise ; celles-ci, savoir, les nations, peuvent moins que tous autres profaner. C'est donc par cette raison qu'il est dit ici que Jéhovah confondit la lèvre de toute la terre ; et que ces mots signifient qu'il y eut dans cette Eglise un changement d'état, c'est-à-dire que son culte devint externe sans renfermer en lui aucun culte interne. La même chose fut représentée et signifiée par la captivité de Babylone où furent emmenés les Israélites et ensuite les Juifs ; il en est ainsi parlé dans Jérémie :

« Et il arrivera que la nation et le royaume qui ne serviraient pas le roi de Babel, et quiconque ne met pas son cou sous le joug du roi de Babel, je visiterai cette nation par l'épée, et par la famine, et par la peste, jusqu'à ce que je les consumé par sa main. » - Jérémie 27:8, [Il manque du texte ici], Jérémie 29:16-17.

Rester dans la ville et n'en point sortir pour aller vers le roi de Babel, représentait et signifiait ceux qui étaient dans les connaissances des internes ou des vérités de la foi et qui les profanaient ; il est dit que l'épée, la famine et la peste, qui sont les peines de la profanation, seraient envoyées centre eux, et qu'ils deviendraient comme des figues sauvages. Que par Babel soient signifiés ceux qui privent les autres de toute connaissance et de toute reconnaissance du vrai, c'est aussi ce qui a été représenté et signifié dans le même Prophète par ces paroles :

« Je livrerai tout Juda dans la main du roi de Babel ; et il les transportera dans Babel, et il les frappera de l'épée ; et je livrerai toutes les richesses de cette ville, et tout son travail, et tout ce qu'elle a de précieux, et tous les trésors des rois de Juda ; je (les) livrerai dans la main de leurs ennemis, et ils les pilleront, et ils s'en empareront. » - Jérémie 20:4-5.

Là, toutes les richesses, tout le travail, tout ce qu'il y a de précieux, tous les trésors des rois de Juda, signifient, dans le sens interne, les connaissances de la foi.

Dans le Même :

« J'amènerai avec les familles du septentrion le roi de Babel sur cette terre, et » sur ses habitants et sur toutes ces nations des environs, et je les dévouerai à l'extermination, et je les mettrai en désolation, et en sifflement et en dévastations du siècle ; et toute cette terre sera en dévastation. » - Jérémie 25:9, 11.

Ici est décrite la dévastation par Babel des intérieurs de la foi ou du culte interne ; car celui qui est dans le culte de soi-même n'a aucun vrai de la foi, et il détruit, dévaste et conduit en captivité tout ce qui est vrai ; aussi Babel est-elle appelée montagne de corruption, - Jérémie 51:25.

Voir en outre ce qui a déjà été dit de Babel, numéro 1182.

  
/ 10837  
  

Ze Swedenborgových děl

 

Arcanes Célestes # 9188

Prostudujte si tuto pasáž

  
/ 10837  
  

9188. La prestigiatrice, signifie ceux chez qui quelque chose de l'Eglise a été conjoint aux faux du mal de l'amour de soi : ou le voit par la signification des prestiges, en ce qu'ils sont les faux du mal de l'amour de soi conjoints avec les choses qui appartiennent à l'Église ; il y a deux choses qui font le ciel, ainsi la vie spirituelle chez l'homme : Le vrai de la foi envers le Seigneur, et le bien de l'amour envers Lui ; et il y a deux choses qui fout l'enfer, ainsi la mort spirituelle chez l'homme : Le faux de la foi, et le mal de l'amour de soi ; ces deux choses-ci sont conjointes chez ceux qui sont dans l'enfer, elles font le mariage infernal ; mais ces deux-là sont conjointes chez ceux qui sont dans le ciel, et elles font le mariage céleste ; le Seigneur, autant que cela peut être fait, détourne l'homme delà conjonction du vrai et du bien avec le faux et le mal, parce que cette conjonction est la profanation ; mais néanmoins plusieurs de ceux qui sont dans l'Église ne peuvent pas être détournés ; et cela, parce que dès l'enfance ils ont puisé des choses, qui appartiennent à l'Église, dans la Parole et clans la doctrine tirée de la Parole, et quelques-uns d'eux s'en sont imbus, et ils en ont fait dès-choses de leur foi ;.ceux-ci, après être parvenus à l'âge adulte, quand ils ont commencé a penser, non comme antérieurement d'après les autres, mais d'après eux-mêmes, ont regardé comme rien ces choses qu'ils avaient faites choses de leur foi, et à leur place ils ont saisi des faux, et ils s'en sont aussi imbus ; ce sont ceux-là qui chez eux ont conjoint les vrais aux faux ; car les vrais, qui sont une fois devenus choses de la foi, demeurent et ne peuvent être déracinés ; et les faux, qui ensuite deviennent choses de la foi, se conjoignent avec eux ; c'est cette conjonction qui est signifiée dans le sens interne par les prestiges. Que ces faux soient les faux du mal de l'amour de soi, c'est parce que tout mal découle principalement de cet amour, et comme le mal en découle, le faux en découle aussi, puisqu'ils sont cohérents. De là il est évident que chez de tels hommes la vie spirituelle est nulle, parce qu'elle a été détruite par les faux du mal ; et autant ils ont conjoint ces faux aux vrais, autant de vie spirituelle ils ont éteint chez eux ; et comme ainsi de vivants ils sont devenus morts, il est dit : Tu ne les vivifieras point. Que cette conjonction soit signifiée dans la Parole par les Prestiges, cela est évident dans Ésaïe :

« Elle a dit : Je ne m'assiérai point veuve, et je ne connaîtrai point la privation d'enfants ; mais viendront sur toi ces deux choses en un moment dans un même jour, la privation d'enfants et le veuvage, à cause de la multitude de tes prestiges, à cause de la grandeur de tes magies : tu t'es confiée dans ta malice, tu as dit : Nul ne me voit ; ta sagesse et ta science, cela t'a séduite, et tu as dit dans ton cœur : Moi, et point comme moi ensuite ; c'est pourquoi, il viendra sur toi un mal que tu ne sauras pas conjurer ; et il tombera sur toi une calamité que tu ne pourras pas réparer ; il viendra sur toi tout-à-coup une dévastation que tu ne connaîtras pas ; persiste maintenant dans tes magies, et dans la multitude de tes prestiges, dans lesquels tu as travaillé dès ta jeunesse. Tu t'es fatiguée par la multitude de ton conseil ; qu'ils se tiennent maintenant et qu'ils te sauvent, les scrutateurs du ciel, qui voient les étoiles et connaissent les nouvelles lunes, des choses qui viendront sur toi ; voici, ils sont devenus comme, de la paille, le feu les a brûlés, ils n'arrachent point leur âme de la main de la flamme. " - .

Que les prestigiateurs soient ceux qui conjoignent les faux, du mal de l'amour de soi aux vrais de la foi, et ainsi périssent, cela est évident par chaque mot de ce passage considéré dans le sens interne ; car ils y sont décrits ; l'extinction de leur vie spirituelle est décrite par le veuvage et par la privation d'enfants ; le veuvage est la privation du vrai et par suite celle du bien, la privation d'enfants est la privation du vrai et du bien ; l'origine du faux qui provient du mal de l'amour de soi est décrite par ces paroles :

« Ta sagesse et ta science, cela t'a séduite, et tu as dit dans ton cœur : Moi, et point comme moi ensuite ; et le mal môme de l'amour de soi est décrit par celles-ci :

« Voici, ils sont devenus comme de la paille, le feu les a brûlés, ils n'arrachent point leur âme de la main de la flamme ; » le feu et la flamme, c'est l'amour de soi ; l'extinction de tout ce qui appartient à la vie spirituelle est décrite par celles-ci :

« Il viendra sur toi un mal que tu ne pourras pas conjurer, et il tombera sur toi une calamité que tu ne pourras pas réparer ; » ils sont appelés

« scrutateurs du ciel, qui voient les étoiles et connaissent les nouvelles lunes, » parce qu'ils sont dans les externes sans l'interne, car de tels hommes voient par l'homme externe et ne voient rien par l'homme interne, ainsi ils voient par la lueur naturelle et ne voient rien par la lumière spirituelle ; en effet, le ciel, les étoiles et les nouvelles lunes, dans le sens interne, sont les connaissances et les scientifiques, ici les connaissances et les scientifiques qui sont vus d'après le monde, et non d'après le ciel. Que les prestiges soient de tels faux, cela est encore évident .

Dans Michée :

« Je retrancherai les villes de ta terre, et je détruirai toutes tes forteresses ; je retrancherai les prestiges de ta main, et de devins il n'y aura point chez toi. » Michée 5:10, 11 ;

Les villes de la terre sont les faux doctrinaux de leur Église ; ils sont appelés prestiges, parce qu'ils détruisent les vrais de la foi.

Nahum :

« A cause de la multitude des scortations de la débauchée, belle de grâce, maîtresse de prestiges, qui vend les nations par ses scortations, et les familles par ses prestiges. “ - Nahum 3:4 ;

Les scortations sont les perversions du vrai, les prestiges sont les faux qui en résultent. Pareillement dans 2 Rois :

« Jéhoram dit à Jéhu : Est-ce la paix, Jéhu ? Celui-ci dit : Qu'est-ce que la paix, tant que dureront les scortations d'Isabel ta mère, et ses prestiges nombreux ? » - 2 Rois 9:22.

Que les prestigiateurs soient ceux qui sont savants par eux-mêmes, qui se confient en eux seuls, parce qu'ils s'aiment et veulent être adorés comme des déités, cela est encore évident par les passages où il est ouvertement parlé de l'avènement du Seigneur qui les instruira, et qui chassera les prestigiateurs ; car celui qui sera savant dans les vrais et dans les biens de la foi, sera savant par le Seigneur, et nul-lement par lui-même ; c'est pourquoi il est dit ainsi dans Malachie :

« Voici, j'envoie mon Ange, qui préparera le chemin devant Moi ; et incontinent viendra à son Temple le Seigneur que vous cherchez, et l'Ange de l'alliance que vous désirez- : et j'approcherai de vous pour le jugement ; et je serai un témoin diligent contre les prestigiateurs, et contre les adultères, et contre ceux qui jurent à faux. “ - ;

Les prestigiateurs

sont ceux qui sont savants par eux-mêmes, et détruisent ainsi les vrais qui viennent du Seigneur ; les adultères sont ceux qui détruisent les biens, et ceux qui jurent à faux sont ceux qui confirment les faux ; que ce soit le Seigneur qui les rejettera, cela est évident, car il est dit qu'à son Temple viendra le Seigneur, et l'Ange de l'alliance. Et aussi dans Moïse :

« Quand tu viendras dans la terre que Jéhovah ton Dieu te donnera, il ne se trouvera parmi toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, qui devine des divinations., ni qui interroge les enfers, ni pronostiqueur, ni prestigiateur, ni enchanteur, ni qui interroge le python, ni devin, ni qui interroge les morts ; car abomination à Jéhovah quiconque fait cela ; et à cause de ces abominations Jéhovah ton Dieu chasse ces (nations) de devant toi. Un prophète du milieu de toi, d'entre tes frères, comme moi, te suscitera Jéhovah ton Dieu, vous Lui obéirez. Jéhovah dit en Horeb : Un prophète je leur susciterai du milieu de leurs frères, comme tôt, et je mettrai mes paroles en sa bouche, pour qu'il leur prononce tout ce que je Lui aurai commandé ; d'où il arrivera que l'homme qui n'obéira point à mes paroles, qu'il prononcera en mon Nom, je lui en demanderai compte. " - ;

-par ceux qui devinent, par les pronostiqueurs, les prestigiateurs, et tous les autres qui sont nommés dans ce passage, sont entendus dans le sens interne ceux qui détruisent les vrais et les biens de l'Eglise par les scientifiques appliqués de travers, ainsi ceux qui les détruisent d'après la propre intelligence, et par les faux provenant des maux des amours de soi et du inonde, ainsi ceux qui apprennent et enseignent d'après la cupidité du gain et des honneurs, et non d'après l'affection du vrai de la foi et du bien de la vie ; et comme c'est de là qu'existent tous les faux de la doctrine et tous les maux de la vie, c'est pour cela qu'il est parlé du Prophète qui doit venir et enseigner ; que ce Prophète soit le Seigneur, cela est connu dans l'Eglise, et a aussi été connu des Juifs et des nations de ce temps-là, comme on le voit clairement dans Matthieu 21:11 ; ; Marc 6:4- On est instruit par le Seigneur, quand on lit la Parole non pour soi ni pour le monde, mais pour le bien même et le vrai même, car alors on est illustré ; mais quand on la lit pour soi et pour le monde, on est aveuglé. Le Prophète signifie celui qui enseigne, et, dans le sens abstrait, d'avec la personne, la doctrine, numéros 2534, 7269, ainsi le Seigneur quant à la Parole, ou le Divin Vrai.

  
/ 10837