Bible

 

Jérémie 51:28

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28 Préparez contre elle les nations, les Rois de Méde, ses gouverneurs, et tous ses magistrats, et tout le pays de sa domination.

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Arcanes Célestes # 1326

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1326. C'est pourquoi il appela son nom Babel, signifie un tel culte, savoir, un culte tel que celui qui est signifié par Babel : cela est évident d'après ce qui a été dit jusqu'ici ; c'est-à-dire que c'est un culte qui renferme intérieurement l'amour de soi-même, par conséquent tout ce qui est corrompu et profane. L'amour de soi-même n'est autre chose que le propre, numéros 210, 215, combien il est corrompu et profane. De la Philautie, c'est-à-dire, de l'amour de soi-même ou du propre, découlent tous les maux, tels que les haines, les vengeances, les cruautés, les adultères, les fourberies, les hypocrisies, l'impiété ; c'est pourquoi, lorsque l'amour de soi-même ou le propre est dans le culte, il y a dans ce culte de tels maux, mais selon la différence et le degré de quantité et de qualité résultant de cet amour : de la précède toute profanation du culte ; mais voici comment cela se fait : Autant il s'introduit d'amour de soi-même ou du propre dans le culte, autant le culte interne se retire, ou autant le culte interne devient nul. Le culte interne consiste dans l'affection du bien et la reconnaissance du vrai ; mais autant il y a d'amour de soi-même ou autant il y a de propre qui s'insinue ou qui entre, autant l'affection du bien et la reconnaissance du vrai se retirent ou sortent. Le saint ne peut utilement être avec le profane, pas plus que le ciel ne peut être avec l'enfer ; mais l'un doit s'éloigner de l'autre : tel est l'état et l'ordre dans le Royaume du Seigneur. C'est pour cela que chez de tels hommes, dont le culte est appelé Babel, il n'y à point de culte interne, mais ce qu’ils adorent est quelque chose de mort et même de cadavéreux à l'intérieur. On voit par là quel est leur culte externe dans lequel est une telle putréfaction. Que Babel soit un tel culte, c'est ce qu'on voit, dans la Parole, dans tous les passages où Babel est décrite, comme dans Daniel, où la statue que vit en songe Nébuchadnezar, Roi de Babel, et dont la tête était d'or, la poitrine et les bras d'argent, le ventre et les cuisses d'airain, les jambes de fer, les pieds d'un mélange de fer et d'argile, signifie que du véritable culte est dérive un culte qui est enfin devenu tel qu'est celui qu'on nommé Babel ; c'est pour cela même qu'une pierre détachée du rocher brisa le fer, l'airain, l'argile, l'argent et l'or.

Daniel 2:31, 32, 44-45.

La statue d'or que Nébuchadnezar Roi de Babel érigea pour qu'elle fût adorée, n'était pas non plus autre chose. - Daniel 3:1, jusqu'à la fin, - C'était encore le même culte qui fut représenté lorsque le Roi de Babel, avec les grands de son royaume buvait du vin dans des vases d'or enlevés du Temple de Jérusalem, et louait des Dieux d'or, d'argent, d'airain, de fer et de pierre, et c'est pour cela qu'il parut une inscription sur la muraille, - Daniel 5:1, jusqu’à la fin.

Puis, lorsque Darius le Mède ordonnait qu'on l'adorât comme un Dieu, - , Daniel , jusqu'à la fin. Enfin c'est aussi le même culte qui est représenté dans Jean par les Bêtes et la Babel de l'Apocalypse. Ce n'est pas seulement dans Daniel et dans Jean qu'on voit clairement qu'un tel culte a été signifié et représenté, on en trouve aussi la preuve dans les Prophètes ; dans Ésaïe :

« Leurs visages (seront) des visages des flammes ; les étoiles des cieux et leurs constellations ne font point briller leur lumière ; le soleil a été obscurci à son lever, et la lune ne fait point resplendir sa lumière : Les ziim » y couchent, et leurs maisons sont remplies d'Ochim, et les filles de la chouette y habitent, et les satyres y dansent ; et les ziim répondent dans ses palais, et les dragons dans ses édifices de volupté. » - Ésaïe 13:8, 10, 21-22.

Là, il s'agit de Babel, et l'interne d'un tel culte est décrit par les visages de flammes qui sont les cupidités ; par les étoiles, qui sont les vérités de la foi, en ce qu'elles ne brillent point ; par le soleil, qui est l'amour saint, en ce qu'il est obscurci ; par la lune, qui est le vrai de la foi, en ce qu'elle ne resplendit point ; par les ziim, les ochim, les filles de la chouette, les satyres, les ziim, les dragons, qui sont les intérieurs du culte, car de telles représentations appartiennent à l'amour de soi ou au propre : c'est aussi pour cela que, dans Jean Babel est nommé

« la mère des prostitutions et des abominations. » - Apocalypse 18:5. -. Puis

« la Demeure des dragons, et la prison de » tout esprit immonde, et la prison de tout oiseau immonde et odieux. » - Apocalypse 18:2.

D'où il est évident que, quand de telles choses sont dans l'intérieur, il est impossible qu'il y ait quelque bien et quelque vrai de la foi, et que les biens de l'affection et les vérités de la foi s'éloignent à proportion qu'elles entrent, elles sont aussi nommées

« les images taillées des Dieux de Babel. » - Ésaïe 21:9.

Que Babel soit l'amour de soi-même ou le propre qui est dans le culte, ou le culte de soi-même, c'est ce qu'on voit clairement dans Ésaïe :

« Prophétise cette parabole sur/e Roi de Babel : Tu as dit dans ton cœur : Je monterai aux cieux ; j'élèverai mon trône par-dessus les étoiles de Dieu, et je m'assiérai sur la montagne de l'assemblée, aux côtés du septentrion ; je monterai au-dessus des hauts lieux de la nuée ; je deviendrai » semblable au Très-Haut ; cependant tu seras précipité dans l'enfer. » - Ésaïe 14:4, 13-14, 15.

Ici, il est évident que Babel veut être adoré comme un Dieu, c'est-à-dire, que Babel est le culte de soi-même. Dans le même Prophète :

« Descends, assieds-toi sur la poussière, vierge, fille de Babel ; assieds-toi à terre, » point de trône, fille des Chaldéens. Tu t'es confiée dans la malice ; tu as dit : Nul ne me voit ; ta sagesse et ta science (c'est) ce (qui) t'a détournée ; tu as dit dans ton cœur : Moi ! Et point d'autre comme moi ! » - Ésaïe 47:1, 10.

Dans Jérémie :

« Me » voici contre toi, montagne qui corromps, qui corromps toute la terre ; et j'étendrai ma main sur toi, et je te roulerai en bas des rochers, et te changerai en montagne de combustion. Si Babel est montée dans les cieux et si elle a affermi le haut lieu de sa force, (c'est) d'avec Moi (que} lui viendront ses dévastateurs. » - Jérémie 51:25, 53. -De là il est encore évident que Babel est le culte de soi-même. Que ceux qui sont dans ce culte n'aient aucune lumière du vrai, mais qu'ils soient dans une complète obscurité, c'est-à-dire qu'ils n'aient point le vrai de la foi, c'est ce qui est décrit dans Jérémie :

« La Parole que Jéhovah prononça contre babel, contre la terre des Chaldéens : Une nation montera contre elle du septentrion ; elle mettra sa terre en désolation, et il n'y aura point d'habitant en elle ; depuis l'homme jusqu'à la bête, ils se retireront, ils s'en iront. » - Jérémie 50:1, 3.

Le septentrion est l'obscurité on l'absence du vrai ; point d'homme, point de bête, c'est-à-dire, nul bien. On pourra voir plus de détails sur Babel au vers. 23, ci-après, où il est question de la Chaldée.

  
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Arcanes Célestes # 2762

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2762. Si le Cheval signifie l'intellectuel, cela ne vient uniquement que des représentatifs dans l'autre vie, où très souvent dans le monde des Esprits on voit des Chevaux, et avec beaucoup de variété, et aussi des cavaliers sur des chevaux, et toutes les fois qu'ils apparaissent, ils signifient l'intellectuel ; il y a continuellement chez les Esprits de tels Représentatif de l'intellectuel, que, quant il est fait mention de Chevaux dans la Parole, les Esprits et les Anges qui sont chez l'homme savent aussitôt que c'est de l'intellectuel qu'il est question : de là vient aussi que des Chevaux brillants comme du feu apparaissent à certains Esprits appartenant à un autre globe, quand, imbus d'intelligence et de sagesse, ils sont élevés du monde des esprits dans le ciel ; ces chevaux furent aussi vus par moi, tandis que ces esprits étaient enlevés ; par là, j'ai pu voir ce qui est signifié par le Char de feu et les Chevaux de feu qui furent vus par Elysée, quand Elie monta dans les cieux au milieu d'un tourbillon ; et encore ce qui est signifié par l'exclamation que fit alors Elisée :

« Mon Père ! Mon Père, char d'Israël et ses Cavaliers. » - 2 Rois 2:11-12.

Et par les mêmes paroles que Joas Roi d'Israël dit à Elisée quand celui-ci mourut :

« Mon Père ! Mon Père, Char d'Israël et ses Cavaliers. » - 2 Rois 13:14.

Ailleurs, par la Divine Miséricorde du Seigneur, il sera dit que le Seigneur quant à la Parole, a été représenté par Élie et par Elisée, savoir, la Doctrine de l'Amour et de la Charité tirée de la Parole, par le Char de Feu, et la Doctrine de la foi qui en procède, par les Chevaux de Feu ; la Doctrine de la foi est la même chose que l'entendement de la Parole quand aux intérieurs, ou le sens interne. Que dans les Cieux il apparaisse des Chars et des Chevaux chez les Esprits et chez les Anges, la preuve en est non-seulement en ce que des chars et des chevaux furent vus par des Prophètes ; par exemple, par Zacharie, - Chapitre 2 Rois 1:8, 9, 10 ; 2 Rois 6:3, 4, 5-6, 7, et par d'autres, même par le serviteur d'Elisée, dont il est dit dans le Livres Rois :

« Jéhovah ouvrit les yeux du serviteur d'Elisée, et il vit, et voici, la montagne (était) pleine de Chevaux, et de Chars de feu (étaient) tout autour d'Elisée. » - 2 Rois 2 Rois 6:17.

Mais en outre en ce que, dans le Monde des Esprits, il apparaît continuellement des chars et des chevaux dans la partie où demeurent les intelligents et les sages, et cela, comme il a été dit, parce que les Chars et les Chevaux représentent, les choses qui appartiennent à la sagesse et à l'intelligence : qu'après la mort, les ressuscités qui entrent dans l'autre vie voient un jeune homme qui leur est représenté montant à Cheval et ensuite descendant de Cheval, et que par là il soit signifié qu'ils doivent être instruits des connaissances du bien et du vrai, avant qu'ils puissent venir dans le Ciel, c'est ce qui a été dit dans la Première Partie numéros 187, 188. On savait très bien dans l'Eglise Ancienne que les Chars et les Chevaux avaient de semblables significations, comme on peut le voir aussi par le Livre de Job, qui est un Livre de l'Ancienne Église ; on y trouve ces paroles :

« Dieu lui a fait oublier la Sagesse et ne lui a point départi d'Intelligence ; selon le temps, elle s'est élevée en haut, elle se moque du Cheval et de son Cavalier. » - Job 39:20, 21.

La signification du Cheval, en ce qu'il est l'Intellectuel, passa de l'Ancienne Église chez les sages d'alentour, même dans la Grèce : de là vient que lorsqu'ils décrivirent le Soleil, par lequel est signifié l'Amour, numéros 2441, 2495, ils y placèrent le Dieu de leur sagesse et de leur intelligence, et lui attribuèrent un char et quatre Chevaux ignés ; et que lorsqu'ils décrivirent le Dieu de la mer, la Mer signifiant les sciences dans le commun, numéros 28, 2120, ils lui donnèrent aussi des chevaux ; et que lorsqu'ils décrivirent l'origine des sciences qui procèdent de l'Intellectuel, ils supposèrent un Cheval allé qui, d'un coup de pied, a fait jaillir une fontaine près de laquelle habitaient des vierges qui sont les sciences : et par le cheval de Troie, il n'a non plus été signifié autre chose que les ruses suggérées par leur entendement pour renverser des murailles : aujourd'hui même, lorsqu'on décrit l'Intellectuel, on le représente communément, d'après la coutume reçue de ces Anciens, par le cheval volant ou Pégase, et l'on désigne l'érudition par une fontaine ; mais à peine est-il quelqu'un qui sache que le Cheval, dans le sens mystique signifie l'entendement, et la fontaine le vrai ; on sait encore moins que ces significatifs ont par dérivation passé de l'Eglise Ancienne aux Gentils.

  
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