Bible

 

Jérémie 51:28

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28 Préparez contre elle les nations, les Rois de Méde, ses gouverneurs, et tous ses magistrats, et tout le pays de sa domination.

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L’Apocalypse Révélée # 758

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758. Vers. 18:3. Parce que du vin de la fureur de sa scortation ont bu toutes les nations, et que les rois de la terre avec elle ont commis scortation, signifie qu'ils ont fabriqué des dogmes abominables, qui sont des adultérations et des profanations du bien et du vrai de la Parole, et qu'ils en ont imbu tous ceux qui sont nés et ont été élevés dans les Royaumes soumis à leur domination. Que ces choses soient signifiées par ces paroles, on peut le voir par les explications données ci-dessus, Nos. 631, 632, et Nos. 720, 721, , où sont des paroles semblables ; il n'est pas besoin d'y rien ajouter, si ce n'est que des choses semblables sont dites de Babel, dans Jérémie :

— « Calice d'or, Babel, dans la main de Jéhovah, enivrant toute la terre ; de son vin ont bu les nations, c'est pourquoi elles sont folles. » — Jérémie 51:7 ;

— puis, « que soit Babel en sifflement ; quand ils seront échauffés, je les mettrai en festins et je les enivrerai, afin qu'ils bondissent, et qu'ils s'endorment d'un sommeil séculaire, et ne se réveillent point. » — Jérémie 51:39.

— Par le vin qu'ils boivent, et dont ils s'enivrent, sont signifiés leurs dogmes ; on peut voir ci-dessus, No. 754, combien ces dogmes sont abominables ; parmi eux est aussi cet abominable dogme, que les œuvres qui sont faites selon les doctrinaux font les mérites, transportant le mérite et la justice du Seigneur dans ces œuvres, et ainsi dans ceux qui les font, lorsque cependant le tout de la charité et le tout de la foi, ou tout bien et tout vrai, viennent du Seigneur, et que ce qui vient du Seigneur demeure chose du Seigneur en ceux qui reçoivent ; car ce qui vient du Seigneur est un Divin, qui ne peut jamais devenir le propre de l'homme : le Divin peut être chez l'homme, mais non dans son propre, car le propre de l'homme n'est que mal ; c'est pourquoi, celui qui s'attribue le Divin comme propre, non-seulement le souille, mais même il le profane ; le Divin venant du Seigneur est exactement séparé du propre de l'homme et élevé au-dessus de ce propre, et il n'y est jamais plongé. Mais comme ils ont transféré en eux tout le Divin du Seigneur et se le sont ainsi approprié, il découle d'eux comme d'une source qui n'est que bitume découle une eau bitumineuse quand il pleut. Il en est de même de ce dogme, que la justification est une réelle sanctification, et que leurs saints sont saints en eux-mêmes, lorsque cependant le Seigneur seul est Saint, — Apocalypse 15:4.

— Voir de plus grands détails sur le Mérite dans le Traité DE LA NOUVELLE JÉRUSALEM ET DE SA DOCTRINE CÉLESTE, publié à Londres en 1758, Nos. 150 à 158.

  
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Arcanes Célestes # 3489

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3489. Que telle soit l'Église, c'est ce qui ne se manifeste pas aux yeux de ceux qui sont dans l'Eglise, c'est-à-dire qu'il ne leur semble pas qu'ils aient du mépris et de l'aversion pour toutes les choses qui concernent le bien et le vrai, ni qu'ils aient de l'inimitié contre elles, surtout contre le Seigneur Lui-Même ; car ils fréquentent les temples, ils écoutent les prédications, ils s'y tiennent dans une sorte de sainteté, ils se rendent à la sainte cène, et parfois parlent ensemble de ces choses avec décence, aussi bien les méchants que les bons ; ils vivent même entre eux dans la charité civile ou dans l'amitié ; de là vient qu'aux yeux des hommes il ne semble pas qu'il y ait aucun mépris, et encore moins qu'il y ait de l'aversion, et bien moins encore qu'il y ait de l'inimitié contre les biens et les vrais de la foi, ni par conséquent contre le Seigneur ; mais ce sont là les formes externes par lesquelles ils se séduisent les uns les autres, tandis que les formes internes des hommes de l'Église sont entièrement différentes, et même entièrement opposées aux formes externes ; ce sont les formes internes qui sont ici décrites et qui sont telles ; dans les cieux ces formes se montrent d'une manière vivante (ad vivum) telles qu'elles sont, car les Anges ne font attention qu'aux internes seuls, c'est-à-dire aux fins, ou aux intentions et aux volontés, et aux pensées qui en proviennent ; on peut juger combien les formes internes diffèrent des formes externes d'après ceux qui viennent du Monde Chrétien dans l'autre vie, et dont il a été parlé, numéros ; en effet, dans l'autre vie, c'est seulement d'après les internes qu'on pense et qu'on parle, car les externes ont été laissés avec le corps ; là on voit clairement que, bien que de tels hommes aient paru pacifiques dans le monde, ils se sont néanmoins haïs les uns les autres, et ont eu de la haine contre tout ce qui appartient à la foi, surtout contre le Seigneur, car lorsque le Seigneur est seulement nommé devant eux dans l'autre vie, une sphère non-seulement de mépris, mais aussi d'aversion et d'inimitié contre Lui émane d'eux avec évidence et se répand à l'entour ; elle émane même de ceux qui selon l'apparence ont parlé saintement du Seigneur, ainsi que de ceux qui l'ont prêché ; il en est de même quand la Charité et la foi sont nommées.

Dans la forme interne, qui là est manifestée, ils sont tels que si, tandis qu'ils ont vécu dans le monde, les externes leur eussent été déliés et enlevés, c'est-à-dire s'ils n'y eussent pas craint pour leur vie, et redouté les lois, et craint surtout pour leur réputation à cause des honneurs qu'ils ambitionnaient et poursuivaient ; et à cause des richesses qu'ils convoitaient et recherchaient avidement, ils se seraient précipités l'un contre l'autre d'après leur haine intestine, selon leurs desseins et leurs pensées, et auraient sans aucune conscience pillé les biens de autres, et aussi sans aucune conscience massacré les autres et principalement les innocents : tels sont aujourd'hui les Chrétiens quant aux intérieurs, excepté un très-petit nombre qu'ils ne connaissent pas : par là on voit clairement quelle est l'Eglise.

  
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