Bible

 

Jérémie 51:27

Studie

       

27 Levez l'enseigne sur la terre, sonnez de la trompette parmi les nations; préparez les nations contre elle; convoquez contre elle les Royaumes d'Ararat, de Minni, et d'Askenas; établissez contre elle des Capitaines, faites monter ses chevaux comme le hurebec qui se hérisse.

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Arcanes Célestes # 10406

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10406. Et il forma cela au ciseau, signifie d'après la propre intelligence : on le voit par la signification de former au ciseau, quand il s'agit d'une idole, en ce que c'est arranger un faux doctrinal d'après la propre intelligence, ce qui se fait par l'application du sens littéral de la Parole en faveur des amours de soi et du monde ; car lorsque ces amours régnent, l'homme n'est dans aucune illustration procédant du ciel, mais il tire de son intelligence toutes choses, et il les confirme d'après le sens littéral de la Parole, qu'il falsifie par une application de travers et une interprétation perverse, et ensuite il leur est favorable, parce qu'elles proviennent de lui. Dans la Parole, il est çà et là parlé d'images taillées et d'images de fonte ; ceux qui ne saisissent la Parole que selon la lettre s'imaginent que là par ces images il est seulement entendu des idoles ; mais ce ne sont point des idoles qui sont entendues, ce sont les faux doctrinaux de l'Église, tels qu'ils sont formés par l'homme lui-même, sous la direction d'un de ses amours ; la formation de ces faux, afin qu'ils soient cohérents et se montrent comme s'ils étaient des vrais, est signifiée par l'image taillée ; leur conjonction en faveur des amours externes, afin que les maux se montrent comme des biens, est signifiée par l'image de fonte : comme l'une et l'autre est entendue par le veau d'or, c'est pour cela qu'ici il est dit qu"Aharon forma cela au ciseau, ce qui signifie la formation des faux, afin qu'ils se montrent comme des vrais ; et qu'il fit de l'or un veau de fonte, et plus loin, qu'il l'a jeté au feu et qu'il en est sorti un veau, Vers. 24, ce qui signifie la conjonction en faveur des amours externes, afin que les maux se montrent comme des biens. Il en est aussi de même de tout doctrinal qui est fait d'après l'homme et non d'après le Seigneur ; et il est fait d'après l'homme, quand celui-ci a pour fin sa gloire ou son profit ; mais il est fait d'après le Seigneur, quand on a pour fin le bien du prochain et le bien du Royaume du Seigneur. C'est là ce qui est signifié par les Images taillées et par les Images de fonte dans les passages suivants ; dans Ésaïe :

« Impurs vous jugerez la couverture des images taillées de ton argent, et le revêtement de l'image de fonte de ton or. » - Ésaïe 30:22.

La couverture des images taillées de ton argent est l'apparence des faux comme s'ils étaient des vrais ; le revêtement de l'image de fonte de ton or est l'apparence des maux comme s'ils étaient des biens ; car la couverture et le revêtement sont les apparences externes, dont ils sont enveloppés, ou dont ils sont couverts ; l'argent est le vrai, voilà pourquoi les images taillées sont dites d'argent, et l'or est le bien ; voir numéro 1551, 1552, 5658, 6914, 6917, 9874, 9881.

Dans le Même :

« Un ouvrier fond l'image, et un orfèvre étend l'or par-dessus, et des chaînettes d'argent il fond ; il cherche un ouvrier sage, pour préparer une image taillée qui ne soit point ébranlée. » - Ésaïe 40:19-20.

Ici est décrite la formation des faux, afin qu'ils soient cohérents et se montrent comme s'ils étaient des vrais ; l'image taillée est ce faux ; l'ouvrier est l'homme qui le forme d'après la propre intelligence ; l'orfèvre qui étend l'or par-dessus, c'est quand il fait qu'il se montre comme un bien ; il fond des chaînettes d'argent, c'est par la cohérence ; qui ne soit point ébranlée, c'est qui ne puisse à cause de cela être affaibli ni être détruit.

Dans le Même :

« Les fabricateurs d'image taillée (sont) vanité, et leurs choses les plus désirées ne servent de rien : Qui a formé un Dieu, et fondu une image de fonte, pour n'en pas tirer profit ? Tous ses compagnons seront confus, et les forgerons eux-mêmes ; il forge du fer avec des tenailles, et il opère avec le charbon, et avec les marteaux acérés il le forme, ainsi il le fait par le bras de sa force ; il façonne des bois, il étend un fil, et il la trace à la ligne, il la fait dans ses angles, et par le contour il la termine, et il la fait en forme d'homme (viri), selon la beauté de l'homme (hominis), pour habiter dans une maison. » - .

Ici, il est aussi décrit de quelle manière les faux doctrinaux sont formés, pour qu'ils soient cohérents et qu'ils se montrent comme des vrais et comme des biens ; là, par chacune des expressions il est décrit comment cela se fait, quand c'est d'après la propre intelligence sous la direction de la volupté, de la cupidité et de l'amour : qu'il en soit ainsi, c'est ce que peuvent voir ceux qui savent que dans la Parole toutes les choses ont un sens interne, par lequel elles sont entendues spirituellement ; autrement, à quoi servirait une telle description de la formation d'une image taillée ? Afin qu'il se montre comme vrai et comme bien, cela est signifié par il la fait en forme d'homme selon la beauté de l'homme ; car l'homme (vir) dans le sens interne est le vrai, et l'homme (homo) est le bien de ce vrai.

Dans Jérémie :

« Insensé est devenu tout homme par la science, de honte a été couvert tout fondeur par l'image taillée, car mensonge (est) » son image de fonte, et point d'esprit en elles. » - .

Il est bien évident qu'ici l'image taillée est ce qui procède de la propre intelligence, et l'image de fonte ce qui est selon l'amour, car il est dit, insensé est devenu tout homme par la science, et de honte a été couvert tout fondeur par l'image taillée ; et il est ajouté que l'image de fonte est mensonge ; la science, dans ce passage, est la propre intelligence, et le mensonge est le faux du mal ; comme il n'y a point de Divin en eux, il est dit qu'il n'y a point d'esprit dans ces images.

Dans le Même :

« Épée ! Contre ses chevaux et contre ses chars, contre ses trésors afin qu'ils soient pillés ; sécheresse sur ses eaux afin qu'elles tarissent, parce que (c'est) la terre des images taillées, elle. » - Jérémie 50:37-38.

Que la terre des images taillées soit l'Église où régnent les faux, qn le voit clairement aussi d'après chacune des expressions de ce passage, entendue dans le sens spirituel ; sans ce sens, qu'est-ce que seraient l'épée contre les chevaux, contre les chars, contre les trésors, et la sécheresse sur les eaux, sinon des paroles retentissantes sans aucun esprit en elles ; mais d'après chacune des expressions, entendue dans le sens interne, il est évident que là est décrite la destruction de l'Église quant aux vrais, et qu'ainsi doivent y régner les faux, qui sont la terre des images taillées ; en effet, l'épée est le faux qui combat et détruit les vrais ; les chevaux sont l'intellectuel qui est illustré ; les chars sont les doctrinaux ; les trésors sont les connaissances du vrai et du bien ; les eaux, sur lesquelles est la sé-cheresse, sont les vrais, en ce qu'il n'y en a plus ; et la terre est l'Église ; que l'épée soit le vrai qui combat contre le faux, et dans le sens opposé le faux qui combat contre les vrais et qui les détruit, on le voit, numéro 2799, 6353, 7102, 8294 ; il a été montré que les chevaux sont l'intellectuel qui est illustré, numéro 2760, 2761, 2762, 3217, 6534 ; que les chars sont les doctrinaux, numéro 5321, 8146, 8148, 8215 ; que les trésors sont les connaissances du vrai et du bien, numéro 10227 ; que les eaux sont les vrais, numéro 2702, 3058, 3424, 4976, 5668, 8137, 8138, 8568, 9323, 10238 ; et que la terre est l'Église, dans les articles cités, numéro 9325 ; d'après cela, on voit clairement ce que c'est que la sécheresse sur les eaux afin qu'elles tarissent, et ce que c'est que la terre des images taillées.

Dans Habacuc :

« De quoi sert l'Image taillée, car son sculpteur l'a taillée ? Et l'Image de fonte et le docteur de mensonge ? Car le fabricateur de sa fiction s'est confié sur elle. » - Habacuc 2:18.

D’après ce passage, il est encore évident que par l'image taillée et l'image de fonte, il est entendu, non pas une image taillée ni une image de fonte, mais le faux qui est forgé, et le mal que le faux soutient ; car il est dit,

« le fabricateur de sa fiction, et le docteur du mensonge. » L'Image taillée et l'Image de fonte ont de semblables significations dans les passages suivants ; Dans Ésaïe :

« Elle esttombée, Babel, et toutes les images taillées de ses Dieux ont été brisées par terre. » Ésaïe 21:9.

Dans le Même :

« De honte seront confus tous ceux gui se confient dans l'image taillée, qui disent à l'image de fonte : Vous, nos Dieux. » - Ésaïe 42:17.

Dans le Même :

« Je te l'ai déclaré, et je te l'ai fait entendre, de peur que tu ne dises : Mon idole a fait ces choses ; mon image taillée et mon image de fonte les ont commandées. » Ésaïe 48:5.

Dans Osée :

« Ils se sont appelés eux-mêmes, et ils sont allés d'après leurs faces ; aux baals ils ont sacrifié, et aux images taillées ils ont brûlé des parfums. » Osée 11:2.

DansMichée :

« Toutes les images taillées de Samarie seront brisées, et tous les salaires de sa prostitution seront brûlés au feu ; et toutes ses idoles je mettrai en dévastation. » Michée 1:7.

Comme les faux et les maux de la doctrine, qui sont signifiés par les images taillées et par les images de fonte, sont fabriqués par la propre intelligence de l'homme sous la direction de son amour, c'est pour cela aussi qu'ils sont appelés, dans la Parole, ouvrage de mains d'homme, ouvrage de mains d'artisan, et ouvrage de mains d'ouvrier ; comme dans ces passages ; dans Osée :

« Ils continuent de pécher, ils se font une image de fonte de leur argent ; dans leur intelligence, des idoles, ouvrage d'artisans en entier. » - Osée 13:2.

Dans Moïse :

« Maudit (sera) l'homme, qui fera une image taillée ou de fonte, abomination à Jéhovah, ouvrage de mains d'artisan. » - Deutéronome 27:15.

Dans David :

« Leurs idoles, argent et or, ouvrage de mains d'homme. » - Psaumes 135:15.

Dans Jérémie :

« Ils ont brûlé des parfums à d'autres Dieux, ils se sont prosternés devant les œuvres de leurs mains. » - Jérémie 1:16.

Dans le Même :

« Du bois de la forêt on a coupé, œuvre de mains d'ouvrier avec la hache ; d'argent et d'or on l'embellit, avec des clous et des marteaux on l'affermit. » - Jérémie 10:3-4.

L'œuvre des mains, c'est ce qui provient du propre de l'homme, ainsi ce qui provient de son propre entendement et de sa propre volonté, et les choses qui appartiennent à son amour sont du propre de l'un et de l'autre ; de là l'origine de tous les faux dans l'Église. Comme tous les faux sont du propre de l'homme, et que l'œuvré des mains signifie ce qui provient du propre, c'est pour cela qu'il fut défendu de faire passer le fer, la hache ou le ciseau sur les pierres dont serait construit l'Autel, et aussi le Temple, comme on le voit dans Moïse :

« Si un Autel de pierres tu Me fais, tu ne les bâtiras point taillées, car si ton ciseau tu faisais passer sur lui, et tu le profanerais. " - Exode 20:22 ;

Puis ailleurs :

« Si tu bâtis à Jéhovah un Autel de pierres, tu ne feras point passer sur elles le fer. » - Deutéronome 27:5,

Et dans 1 Rois :

« La maison fut bâtie de pierres entières, telles qu'elles avaient été apportées, car le marteau et la hache, aucun instrument de fer, ne furent entendus dans la maison pendant qu'elle était bâtie. » - 1 Rois 6:7.

Ces choses ont été rapportées, afin qu'on sache ce qui est entendu par

« Aharon forma l'or au ciseau, et il en fit un veau de fonte. »

  
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Arcanes Célestes # 3579

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3579. Et Dieu le donnera de la rosée du ciel, signifie d'après le Divin Vrai ; et des graisses de la terre, signifie d'après le Divin Bien : on le voit par la signification de la rosée du ciel, en ce qu'elle est le vrai, ainsi qu'il va être expliqué ; et par la signification des graisses, en ce qu'elles sont le bien, numéro 353, l'un et l'autre Divin dans le sens suprême, dans lequel il s'agit du Seigneur. Voici ce qu'il en est de la multiplication du vrai et de la fructification du bien : Quand le Rationnel influe dans le Naturel, il y fixe son bien dans une forme commune ; par ce bien il y produit les vrais, presque de la même manière que la vie fonde les fibres dans l'homme, et les dispose dans des formes selon les usages ; par ces vrais disposés en ordre céleste, ce bien produit de nouveau un bien, et par ce bien il produit de nouveau des vrais qui sont des dérivations ; on peut se faire une semblable idée naturelle de la formation du vrai d'après le bien, et de nouveau du bien par le vrai, lequel bien produit derechef le vrai ; mais il n'y a que ceux qui sont dans l'autre vie qui puissent en avoir une idée spirituelle, car là les idées sont formées par la lumière du ciel dans laquelle est l'intelligence. Que la Rosée signifie le Vrai, c'est aussi ce qu'on voit ailleurs dans la Parole, par exemple, dans Zacharie :

« La semence de paix, le cep donnera son fruit, et la terre donnera son produit, et les Cieux donneront leur rosée. » - Zacharie 8:12.

Là il s'agit de la nouvelle Eglise ; le cep donnera son fruit, c'est-à-dire le spirituel de l'Église ou le vrai de la foi donnera le bien ; et la terre donnera son produit, c'est-à-dire le céleste de l'Eglise ou le bien de la charité donnera le vrai ; la rosée que les cieux donneront, c'est ce bien et ce vrai.

Dans Haggée :

« A cause de ma maison qui a été dévastée sur vous, les Cieux se sont fermés sans rosée, et la terre s'est fermée sans son produit. » - Zacharie 1:9, 10.

La rosée des cieux et le produit de la terre, empêchés l'un et l'autre, ce sont les mêmes choses que ci-dessus.

Dans David :

« De l'utérus de l'aurore, à toi la Rosée de la nativité. » - Psaumes 110:3-4.

Il s'agit du Seigneur ; la rosée de la nativité, c'est le céleste de l'amour.

Dans Moïse :

« Bénie de Jéhovah (soit) sa terre, des choses précieuses du ciel, de la rosée, et de l'abîme qui gît en bas. » - Deutéronome 33:13 ;

-il s'agit de Joseph : les choses précieuses du ciel signifient les spirituels, numéro 3166, qui sont la rosée ; l'abîme qui gît en bas signifie les naturels.

Dans le Même :

« Israël a habité en sécurité, seul, vers la fontaine de Jacob, dans une terre de froment et de moût : même les cieux distillaient la rosée. » - Deutéronome 33:28.

Là aussi la rosée que les cieux distillaient sont les spirituels qui appartiennent au vrai. La Rosée, dans le sens réel, est le vrai du bien qui provient de l'état d'innocence et de paix, car le matin ou l'aurore, quand la rosée descend, signifie ces états, numéros 2333, 2405, 2540, 2780 ; de là aussi la manne, qui tombait du ciel, était avec la rosée qui descendait au temps du matin, comme on peut le voir dans Moïse :

« Au matin il y eut une couche de rosée autour du camp, et lorsque la couche de rosée fut disparue, voici, sur la face du désert, quelque chose de menu, de rond, mince comme la gelée blanche sur la terre. » - Exode 16:13-14.

Quand ta Rosée descendait sur le camp pendant la nuit, la manne descendait dessus. » - .

La Manne étant le pain céleste signifiait dans le sens suprême, le Seigneur quant au Divin Bien, de là chez les hommes le céleste de l'amour, car ce céleste procède du Divin du Seigneur, numéros 276, 680, 1798, 2165, 2177, 3464, 3478 ; la Rosée, dans laquelle et avec laquelle descendait la Manne, c'est le Divin Vrai dans le sens suprême, et le vrai spirituel chez les hommes dans le sens respectif ; le temps du matin est l'état de paix dans lequel sont ces biens, numéros 92, 93, 1726, 2780, 3170. Comme la Rosée signifie le Vrai qui provient du Bien, ou, ce qui est la même chose, le spirituel qui provient du céleste, c'est aussi pour cela que, dans la Parole, le vrai spirituel est comparé à la rosée, car les choses qui signifient servent aussi à la comparaison de la chose signifiée ; comme dans Ésaïe :

« Ainsi m'a dit Jéhovah : Je me reposerai et je regarderai dans mon habitacle, comme une chaleur sereine sur la lumière, comme une nuée de Rosée quand s'échauffe la moisson. » - Ésaïe 18:4.

Dans Osée : -

« Que te ferai-je, Ephraïm ? Que te ferai-je, Juda ? Puisque votre sainteté s'en va comme une nuée de l'aurore et comme la rosée qui tombe le matin. » - .

Dans le Même :

« Je serai comme la Rosée à Israël, il germera comme le lis, et il enfoncera, des racines comme le Liban. » - Osée 14:6.

Dans Michée :

« Les restes de Jacob seront au milieu de plusieurs peuples, comme une Rosée de Jéhovah, comme ses gouttes sur l'herbe. » - Michée 5:6.

Dans David :

« Comme l'huile bonne sur la tête, qui descend sur le bord des vêtements d'Aharon, comme la Rosée de Hermon, qui descend sur les montagnes de Sion, parce que là Jéhovah a ordonné la bénédiction de la vie jusqu'au siècle. » - Psaumes 133:2-3.

Dans Moïse :

« Ma doctrine coulera comme la pluie, ma parole distillera comme la rosée, comme des gouttes sur le gazon, et comme des gouttes sur l'herbe. » - Deutéronome 32:2.

La rosée est prise là pour la multiplication du vrai d'après le bien et pour la fructification du bien par le vrai ; et comme c'est la rosée qui, chaque matin, rend fertile le champ et la vigne, le bien même et le vrai même sont signifiés par le Froment et le Moût, dont il va être parlé.

  
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